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24 l.

LEMoNDEDELA BouRsE

de gares,de ports, de canauxfluviaux, de collèges,de lycées,


d'universités,d'hôpitaux, d'ouwages d'art{ponts,tunnels),etc.;
- de I'expansion et de la modernisation desentreprises industrielles
et commerciales(voir p. 42, chapiffe3) : constructionsou extensions
d'usines,acquisitionsou renouvellements d'équipements, d'outil-
lages,installationsde programmesinformatiques,ou encorelance
mentsde chaînesde montâgesrobotisés,foragesde puttsde pétrole,
etc.

On n'épuiseraitpas la liste des investissementspossibles,tant


l'évolutiondesmissionsde l'Êtat,de I'actMtéet cellede I'organisation
desindustriesde produits et de servicess'accélèrent.Depareilsinveg
tissementss'inscriventdansle long terme ; commetels, ils relèventde
financementsà long terme,c'estâdire de fonds remboursablessur de
longsdélais.

Les acteurs
Le marchéprimaire est le point de rencontreet de confrontation
d'offreset de demandesde capitaux.on a vu cidessuslesdemândeurs
de capitaux,privés (entreprises)ou publics (État,collectivitésterito-
publics...).
riales,établissements
Ceuxqui offrent descapitauxcomprennentnotamment:
- les ménages(ou particuliers)disposantd'uneépargneconstituéedu
surplusnon dépenséde leursressources;
- les investisseursinstitutionnels{appelésfamilièrement((zinzinsù1,
caissedesdépôts,compagnies caisses
d'assurances, de reûaite...;
- lesorganismes de placementcollectifdevaleursmobilières (oPcVM)
{vot p. 99,chapitre15),collecteurs connusdu grandpubliccomme
les gérantsde l'épargnedes salariés: on les voit apparaîffesous
forme de fonds communde placement(FCP) et de sociétesà câpitâl
variable(SICAUau capitaldesquelsles particulierspeuventsoug
crire. Cesorganismesdisposentainsi de fonds considérables à
placer.

Dansle cadred'un placementcollectlf,I'investisseurn'achètepasune


action ou une obligation,mais un panier de valeurs diversifiées
(actions,obligationsd'émetteursvariés)qu'achètentet gèrentpour son
comptedes FCPet desSICAVdont ledit investisseuracquiertdesparts
(FCP)ou desactions(SICAV).
Courteconclusion
sur lesrôlesde lo Bourse

I Financement et aide à la restructuration de I'entreprise

Souvenez-vous de l'( Avertissementaux lecteurcDqui, en sespremiers


alinéas,met en relief les rôles de la Bourse: financement de I'entrepdse
(marchéprimaire),liquidité de l'épargne(marchésecondaire),aide à la
restructuratiol,lde l'entreprise(ex.: augmentationde capital, etc.),
baromètrede l'économie.

Il n'estpas non plus sansintérêt de s'arrêterun instant sur un autre cas


de figure intéressant, à savoir l'aide à la restructuration d'entreprise
qui, sans doute plus parlante à I'imagination de apprentis boursiers
sous l'appellation d'OPAou OPE : c'est I'occasiond'une bataille bour-
sièresouventmédiatisée.

I La Bourse, lieu de bataille boursière

Rien de plus simple, à s'en tenir aux grandeslignes,qu'une OPA(offte


publique d'achat) ou une OPE {offre publique d'échange): voici la
société Dupont, cotée en Bourse, qui entend mettre la main sur la
sociétéDurand, elle aussi cotée en Bourse,sa concurrentela plus
directe ou qui développeune actiùté complémentairede la sienne. Il
suffit à la sociétéDupond de proposer,par voie de publicité (presse...),
aux actionnairesde la sociétéDurand de lui céderleurs titres à un prix
suffisammentattractif (au-dessus du cours de Bourse).
Si les actionnaires intéressésse laissent séduire, c'est pour la société
Dupond, initiatrice de l'offre, la mainmise assuréesur la société cible
qu'est la société Durand. Dans les langues boursière et iuridique, on
parlera de < prise de contrôle }).
CHAPITRE
I2

Brève présentotion
des produits boursiers significotifs

La partiell abordeles produits du marchéboursiersousun angle


essentiellement de techniqueiuridique.Il complèteles indications
donnéessur la matièredansla partieI tout au long de sesdifférents
chapitres,spécialement au chapitre2.
La richesseet la complexitéde la matièrejustifiaientqu'ellesoittraitée
soussesdifférentsaspects, à la conditionqu'ilssoientbiencernésdans
leur spécificité,mêmesi pareil découpage peut, ici ou là, apparaftre
arbitraireet déconcertant.
Faut-ilencoresoulignerque la Bourseest ce ( lieu d'échange ) entre
une offreet une demandede capitauxà longtermeavecun support:
unevaleurmobilière(plusfamilièrement, un titre) qui constitueI'une
desfamillesdesinsuumentsfinanciers?
Lescapitauxdestinésauxentreprises peuventêtre:
- à court terme (découverts pour la trésoreriecourante...,ils sont
consentispar lesbanques). On parlealorsde <marchémonétaire,)
ou ( marchéde l'argent) ;
- à moyenou à long terme,finançantles investissements amorti$
par définition,sur unelonguepériodeet nonplusle fondsde
sables,
roulement(latrésoreriecoumntel.
Lesbanquesne sont pas les seulesà pourvoirau démarrageet au
développement de I'entreprisequi nécessitent I'acquisitionde locaux
de I'outilde travail(matériel...),
(terrainsateliers,bureaux...), du premier
stockde matièrespremièreset de produits... Onimaginevolontiersque
lesbanquespeuventrefuserd'assurer l'entierfinancement desbesoins
diversd'un entrepreneur,souventun débutant,et que ce demierne
4a DErA BouRsE
l. LEMoNDE

Bien entendu, ce schémad'offre publique peut s'agrémenterde


variantes; ainsi I'OPApeut êûe amicalesi un accordsur l'opérationse
conclutentrelessociétés; elleseradite { hostileEdansle cascontraire.
Il peuty avot aussiunesurenchère sur le prix de I'offreinitiale...
citonsencoredeuxautresexemplesd'oPArécentesen raisonde leurs
enieux économiquesconsidérableset dont la presses'estfait lécho :
tout d'abord,I'oPAau coursdu printemps2004 de synthélabosur
Aventiset dont l'obiectifétaitde créerun leadermondialde l'industrie
pharmaceutique (n' 3).
Non moinsimportanteest I'offrepubliqued'achatde Péchineyp.u son
concurrentcanadienAlcan; le rapprochement desdeuxa fait naftrele
n" I mondialde I'aluminium.L'offre,d'abord a fini par devenir
hostile,
amicalelorsque,entreauûeséléments,le prix offert de I'actions'est
mis à gdmperde 41 eurosà 48,50euros.

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II. PRoDUtrsDUMARCHÉ
BouRSrER,
TNSTRUMENTS
FTNANC|ERs

disposepasnon plus,à lui tout seul,desressources


suffisantes:il lui
faut,par conséquent,
laidede safamilleou desesamis.
Noussavonsdéjà(voirp.24, chapive2) quelescapitauxà longterme
peuventaussiprovenirdu publicpar l,intermédiairedu marchéfinaÊ
cieret sontsourcesd'émissionsde produitsbouEiers: I'action,l,obliga_
tion enrichiesde leursfamillesrespectives.
C,estce que nousallons
cernerde plusprèsmaintenant.
12. BRÈVEPRÉSENTATIoN
DEsPRoDUITSBOURSIERS
SIGNIFICATIFS85

Orgonismesde plocementcollectifde voleursmobilières


{oPcvMl
Autle phénomènemaieur: I'apparitionet le succèsde la gestioncollec-
tive de valeurs mobilières,alternative à la gestion indMduelle de son
portefeuille de valeurs mobilières par l'épargnant lui,même. Les ins-
truments de cette gestion sont les sociétésd'investissementà capital
variable {SICAV)et les fonds communs de placement {FCP)(voir p. 99,
chapiûe15).

Audelà, la Bourse s'estinstitutionnalisée avec la place de plus en plus


importante prise dans les placements boursiers, non plus seulement
par les particuliers, mais encore par les compagniesd'assurances,les
caissesde retraite et autres fonds de pension, la caissedes dépôts et
consignations...qualifiés d'investisseursinstitutionnels. Les capitaux
placéspar ces organismessont considérables,mais ils le sont parfois à
court terme, ce qui est un facteur d'instabilitéet de volatilité des cours
de Bourse.

De la sorte,au côté d'un ( actionnariat individuel ) où l'actionnairedis


pose, par exemple, d'un titre émis par une société individualisée
(L'Oréal,Michelin...),s'est développé un ( actionnariat collectif ) pré-
senté au chapitre 15 : l'actionnaireest titulaire d'une action de SICAV,
sans lien direct avec les sociétésdont ladite SICAVa la propriété dans
un portefeuille collectif. on parle alors de ( panier de valeurs mobi-
lières).

2 catégories
_.\__"
slcvv."'-'
société
d'investlssement
à câpitalvariable

Gestioncollectived'un panier de valeurs

Les OPCVM
L'industriedes OPCVM
(orgonismesde plocement collectif
en vqleurs mobilières)

Qu'est<eque les OPCVM?

Avecla formuledu placement collectif,l'épargnant n'achète


pas,en vue
d'un placement,une valeurmobilièredéterminée{uneactionL'Oréal,
une obligationMichelin...)
et qui ferait de lui, par exemple,un action_
naireou un obligataire
individuel,maisuneactiond,uneSICAV (sociéte
d'investissement
à capitâlvariable)ou unepart d'unfondscommunde
placement(FCP),organismesqui constituenteux-mêmes un portefeuille
de valeursmobilièresdiversifiées(voirp. 25, chapitre2).Sesavantages
sontévidents,nonmoinsquesesincidences sur le marchéfinancier.
Ensomme,SICAV et FCpsontdesinstrumentsd'épargne collectivemis
en æuwepar desprofessionnels suivantdesobiectifsprédéfinis(profil
de risque,spécialisation
par secteurs
d'activité,
etc.)_

Avonlogesde lo formule

Autrementdit, l'épargnecollec-
tée est miseen communautéà
desfins de placementcollectif
en titres cotésen Bourse.Les
avantagesde cesformulessont
évidents:
1OO II. PRoDUITS
DU MARCHÉ
BoURSIER.
INSTRUMENTS
FtNANCIERS

- le premier avantage est que l'investisseursoit déchargé du souci


d'avoirà gérer lui même son portefeuille,lequel requiert compétence
et temps, tous ingrédients qui ne sont pas à la disposition du plus
grand nombre ;
- le deuxième avantage peut se résumer ainsi: le portefeuille des
slcAv et des FcP est collectif et d'une diverification plus large,par
hypothèse, que peut l'être celle d'un portefeuille d'un particulier,
notamment lorsque l'épargneà placer est relativement modeste et
que l'épargnantinvestit directementet individuellementen actions :
il pourra acquérir, par exemple, des actions de quatre ou cinq
sociétés.
En achetant une action de SICAVou une part de FCPpour le même
montant, il obtiendra une participation dans un portefeutlleinvesti
sur un nombre beaucoup plus important de sociétés: les risques
sont donc réduits pour l'épargnant.
Par ailleurs, l'étendue de leurs portefeuilles et la spécialisation
relativede chacun de ces organismeslew permettent un choix entre
différentesopérationsde placement;
- le troisième avantage: une gestion des titres confiée à des profes
sionnels qui disposentd'une bonne connaissancedu marché,d'une
expertise en matière financière et des moyens propres à faciliter
I'analyseet la décisionde placement;
- le quatrième avantageest d'ordre fiscal: I'impôt sur les plus-values
des cessionsde titres pris par les SICAVet FCPdans leur panier de
valeurs ne frappe pas Ie souscripteur de ces titres (actions,obliga-
tionsl à I'inversedu détenteur direct de titres pouvant être atteint,
quant à lui, par cet impôt ;
- le cinquième avantagetient au poids des fondateurc d'OPCVM:FCP
et slcAv sont le plus souvent fondés et gérés par des filiales de
banques,de compagniesd'assurancesou autres prestatairesde ser-
vicesd'investissement,la sociétéde gestionétant dtment agrééepar
I'AMF.La sécurité de l'investisseurest encoreaugmentéedu fait que
la gestion des SICAVet des FCPest contrôlée par l'établissement
dépositairedesactifs de la SICAVou du FCP(banque,etc.).

Cet établissementdépositaire- une banque le plus souvent- s'assure


notamment que Ia société de gestion respectebien la réglementation
en matière de décisionsd'investissement.
15, L'INDUSTRIE
DESOPCVM 101

Incidences des OPCVM sur le morché finqncier

I Le poids sur la Boursedes organismescollectifs


La présenced'organismescollectifsà la Bourseréduit, de fait, le
nombre d'intervenantsen Bourseet ces organismesont, par ailleurs,
unetendancenaturelleà réagir de la mêmefaçon aux mêmesinforma
tionsauxquelles ils ont accèsen mêmetemps.Le marchésegrégarise
- c'estI'effetmouton-, il semblebienquelà résidel'unedescausesdu
krachd'octobre1987.
L'institutionnalisationde ces intervenantsen Bourse,iointe à leur
capacitétechniqued'intervenirsansdélai sur tous les marchés,ampli-
fie, et parfois dangereusement,les tendancesde cesmarchés.chiffres
en mains,la preuveparaîtfaite que les marchéseux-mêmes ont ten-
danceà évoluerde manièrede plusen pluscorrélée.
Biennoterquelesinvestisseurs (fondsde pension,com-
institutionnels
pagniesd'assurance, caissesde retraite,banqueset autresétablis-
sementsde crédit,sociétésde gestionde SICAVet de FCP)font, en effet,
l'essentieldesnégociationsen Bourse.
Lesfonds de pensionétrangersont particulièrement attiréI'attention
du public,notammentpar I'importance descapitâuxqu'ilscollect€nt(le
fondsaméricainCalperu géraitfin 2002plusde 130milliardsde dollars)
et par leur participation significativedans le capital de sociétés
françaises(Total,etc.).
À soulignerégalementle développement de lépargnesalariale.Indé-
pendamment de la souscription par dessalariésaux augmentations de
capitalde leur entrep se,les plansd'épargnecntreprise, Ia participa-
tion et l'intéressement du personnellui offrentla possibilitéde placer
les fonds reçus à cesdivers titres dans des fonds communsde place
ment créésà cettefin par I'entreprise.
Enschématisant,on peut dire qu'ils'agitici de faireprofiterle person-
neldesentreprises
desbénéfices quecelles{igénèrent.

Gestion collective et gestion indMduelle des titres


Toutefois,et pour en revenirau particulier-investisseur, évitonsd'oppe
ser gestion collective et gestion indivlduelle : il restera touiours des
1O2 II. PRoDUrrs
DUMARCHÉ
BouRstER,
INSTRUMENTS
FTNANCTERS

espritsindépendantset cultivantleurgoûtdu fisquepour privilégierle


dialoguedirectavecla cotede la Bourseet leurconseiller
financier.
Il convientencored'attendreI'application
de la loi sur la sécuritéfinan-
cièredu 1eraoût 2003 qui ambitionnenotammentde ( conforterla
confiancedanslesacteurset lesmécanismes de marché,tout en protê
geantencoremieuxqu'actuellement lesépargnants, lesdéposants... ,)
Cetteloi crée,en effet, de nouveauxOPCVMafin de promouvoirla
gestionalternative dont I'obiet est de fournir < une performance
régulièreet constanteaux investisseursD,quelquesoit le contextedu
marché,en hausseou en baisse.
Ici aussi,forceestde constaterI'effortdesacteursdu marché,appuyé
par le législateur,
pour répondreà la demandede < diversification des
produitsémanantdesinvestisseurs, et aflronterle défi d'avoirà soute-
nir la concurrencedes sociétésde gestionfinancièreétrangères,)
(F.Bussière et S.Puel).
D'ailleurs
deuxdirectiveseuropéennes de 2002avaient,l'une,( élargi)'
la gamme des actifs financiersdans lesquelsles OPCVMdotés de
I'agrémentuniquepouvaientinvestir,l'auûe,concernélessociétésde
gestiondûment harmonisées et affectéesde normesprudentiellesà
respecter(Banque,mars2005).

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