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UNIX

INSTALLATION

ESAT
Systèmes Répartis UNIX Installation

1. Avant de commencer
L'installation est une étape délicate, il est donc conseillé de prendre son temps avant de commencer. Vous
trouverez dans ce chapitre, une description des différentes étapes à réaliser avant de commencer l'installation.

Note : si vous utilisez actuellement une version 2.0 (ou suivante) de Red Hat Linux, vous pouvez effectuer une
mise à jour. Parcourez ce chapitre pour des généralités sur l'installation, et passez ensuite aux chapitres
suivants. La procédure de mise à jour débute de la même façon que la procédure d'installation, il vous sera
proposé d'effectuer une installation ou une mise à jour après avoir démarré le programme d'installation et
répondu à quelques questions.

Voici les cinq points importants à connaître avant d'installer Red Hat Linux :

1. Assurez-vous d'avoir accès à tous les composants Red Hat Linux requis pour l'installation.
2. Assurez-vous de connaître la configuration matérielle et réseau de votre machine.
3. Choisissez une méthode d'installation pour Red Hat Linux.
4. Choisissez sur quel(s) disque(s) dur(s) installer Red Hat Linux.
5. Assurez-vous d'avoir assez de documentation pour utiliser votre système Red Hat Linux après l'installation.
Commençons par vérifier que vous disposez de tous les composants nécessaires à l'installation.

1.1. Ce que vous devez savoir

Afin d'éviter quelques surprises lors de l'installation, vous devez rassembler un certain nombre d'informations
avant de commencer. Ces informations sont sans doute disponibles dans la documentation qui accompagne
votre système ou auprès de votre revendeur ou fabricant.

Note : une liste du matériel supporté par Red Hat Linux est disponible via http://www.linux-
kheops.com/redhat/hardware. Il est conseillé d'y jeter un coup d'œil.

1.1.1. Configuration matérielle de base

Avant de commencer l'installation, vous devez vous procurer un certain nombre de renseignements concernant
votre matériel :

* Disque(s) dur(s) : nombre et taille. Si vous en possédez plus d'un, il est utile de savoir quel est le premier,
second. Vous devez aussi faire la différence entre vos disques IDE et SCSI, si vous en possédez.

* Mémoire : quantité de RAM installée sur votre machine.

* CD-ROM : type d'interface (IDE, SCSI ou autre) et pour les lecteurs non-IDE et non-SCSI, le fabricant et le
modèle.

* Adaptateur SCSI (si présent) : fabricant et modèle.

* Carte réseau (si présent) : fabricant et modèle.

* Souris : type (série, PS/2, ou bus), protocole (Logitech, Microsoft, MouseMan, ...), et nombre de boutons.
Pour les souris séries, vous devez connaître le port com utilisé.

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1.1.2. Configuration vidéo

Si vous souhaitez installer le système X-Window, vous devez vous procurer des renseignements sur votre :

* Carte Graphique : fabricant, modèle ou nom du circuit vidéo, et quantité de RAM.

* Moniteur : fabricant, modèle, et fréquences de rafraîchissement horizontales et verticales.

1.1.3. Information réseau

Si vous êtes connecté à un réseau, vous devez vous procurer des renseignements sur :

✔ L'adresse IP - Représentée par une suite de quatre nombres séparés par un point, 160.192.11.109
par exemple.

✔ Le masque réseau - Représenté par une suite de quatre nombres séparés par un point,
255.255.248.0 par exemple.

✔ L'adresse IP de la passerelle - Représentée par une suite de quatre nombres séparés par un
point, 160.192.13.55 par exemple.

✔ La ou les adresses de serveurs de nom - Représentée(s) par une suite de quatre nombres séparés
par un point, 10.0.2.1 par exemple.

✔ Le nom du domaine - Le nom utilisé pour votre organisation. Exemple, redhat.com pour Red
Hat Software.

✔ Le hostname - Le nom utilisé pour votre machine, pooh par exemple.

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1.2. Méthodes d'installation

Plusieurs méthodes vous permettent d'installer ou de mettre à jour Red Hat Linux. Notez que le matériel
nécessaire varie suivant la méthode d'installation. Mais avant de décrire chacune de ces méthodes (et les
situations dans lesquelles elles sont applicables), jetez un coup d'œil à la section suivante.

1.2.1. Support PCMCIA durant l'installation

La plupart des portables équipés de processeurs Intel, possèdent un contrôleur PCMCIA avec un ou deux slots
dans lequel vous pouvez insérer un périphérique PCMCIA. Ces périphériques peuvent être un modem, un
adaptateur LAN, un adaptateur SCSI.

Lorsque vous installez Red Hat Linux, sur une machine de ce type, il est important de savoir si le périphérique
PCMCIA sera utilisé pour l'installation.
Exemple, si vous souhaitez installer Red Hat Linux à partir d'un CD-ROM, et que votre lecteur est connecté à
un adaptateur PCMCIA, le support PCMCIA sera requis par le programme d'installation.
De même, si vous effectuez une installation de type réseau en utilisant votre adaptateur PCMCIA.

Le support PCMCIA dépend de deux choses :

1. Du type de contrôleur PCMCIA qui se trouve sur votre machine.


2. Du type de périphérique PCMCIA que vous utilisez durant l'installation.

La plupart des contrôleurs et périphériques PCMCIA sont supportés, à quelques exceptions près. Pour une liste
du matériel compatible, consultez http://www.linux-kheops.com/redhat/hardware.

Si vous avez besoin du support PCMCIA, vous aurez besoin de la disquette supplémentaire.

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1.2.2. Installation à partir d'un CD-ROM

Si vous avez le CD-ROM Red Hat Linux, et si votre système est équipé d'un lecteur de CD-ROM supporté,
vous pouvez utiliser l'installation CD-ROM. Lors de l'installation CD-ROM, les packages Red Hat Linux
sélectionnés sont lus à partir du CD-ROM et sont directement copiés sur votre disque dur.

Comment faire ?

Comme son nom l'indique, vous avez besoin pour cette installation du CD-ROM Red Hat Linux, d'un lecteur
de CD-ROM supporté, et d'un moyen pour démarrer le programme d'installation.

Vous aurez besoin de la disquette de boot (et de la disquette supplémentaire pour le support PCMCIA). Il
existe aussi une alternative, qui ne nécessite pas de disquette, mais qui requiert que le système tourne sous
DOS. Consultez le chapitre 3, section consacrée à autoboot. Pour l'instant, le support PCMCIA n'est pas
disponible lorsque vous utilisez autoboot.

1.2.3. Installation à partir d'un site FTP

Si vous n'avez pas de CD-ROM Red Hat Linux ou de lecteur CD-ROM, mais si vous avez un accès réseau,
vous pouvez utiliser l'installation NFS. Lors de l'installation FTP, les packages Red Hat Linux sélectionnés
sont téléchargés (en utilisant FTP) sur votre machine et installés sur votre disque dur.

Comment faire ?

Si votre LAN possède un accès à Internet, vous pouvez utiliser un des nombreux sites miroirs de Red Hat
Linux. Vous trouverez une liste des ces sites FTP sur ftp://ftp.redhat.com/pub/MIRRORS.

Si votre LAN n'a pas d'accès à Internet, tout n'est pas encore perdu. Si une machine de votre LAN accepte les
requêtes FTP anonymes, chargez Red Hat Linux sur ce système.

Pour une installation FTP, vous avez besoin des disquettes de boot et supplémentaire. Vous avez besoin d'un
serveur de nom configuré ou de connaître l'adresse IP du serveur FTP que vous allez utiliser. Vous devez aussi
connaître le chemin utilisé pour accéder au répertoire Red Hat Linux sur le serveur FTP.

1.2.4. Installation à partir d'un serveur NFS

Si votre système n'est pas équipé d'un lecteur de CD-ROM, mais si vous avez par contre un accès réseau, vous
pouvez utiliser l'installation NFS. Lors de l'installation NFS, les packages Red Hat Linux que vous avez
choisis seront chargé sur votre machine à partir d'un serveur NFS. Les packages sont copiés sur votre disque
dur.

Comment faire ?

Si vous souhaitez effectuer l'installation NFS, vous devez monter le CD-ROM Red Hat Linux sur une machine
qui supporte le système de fichiers ISO-9660 avec les extensions Rock Ridge et NFS. Exportez le système de
fichiers CD-ROM via NFS. Vous avez besoin d'un serveur de nom configuré ou de connaître l'adresse IP ainsi
que le chemin pour accéder au CD-ROM exporté.

Pour une installation NFS, vous avez seulement besoin de la disquette de boot.

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1.2.5. Installation à partir d'un disque dur

Si vous ne pouvez utiliser une des méthodes présentées précédemment, vous pouvez effectuer l'installation à
partir d'un disque dur, à condition d'avoir pu y copier les packages Red Hat Linux requis. Les packages Red
Hat Linux sélectionnés sont lus à partir d'une partition du disque dur, et sont copiés sur ou une plusieurs autres
partitions.

Comment faire ?

Avant de lancer le programme d'installation Red Hat Linux, vous devez copier tous les fichiers requis sur une
partition. Vous devez dans un premier temps créer un répertoire RedHat à la racine de votre arborescence.
Tout ce que vous souhaitez installer doit se trouver dans ce répertoire. Copiez d'abord le sous répertoire base et
son contenu.

Copiez ensuite les packages que vous souhaitez installer dans un sous répertoire RPMS. Vous pouvez utiliser
une partition DOS existante ou une partition Linux non requise par la procédure d'installation (une partition
utilisée par exemple pour stocker les données sur le système installé).

Si vous utilisez un système de fichiers DOS, vous ne pourrez pas utiliser les noms complets Linux pour les
packages RPM. La procédure d'installation ne s'occupe pas de l'aspect des noms de fichiers, mais il est
préférable d'en conserver une trace.

Pour une installation à partir d'un disque dur, vous aurez besoin des disquettes de boot et supplémentaire.

1.3. Partitions

Pour installer Red Hat Linux, vous devez disposer d'un espace disque disponible sur votre machine. Cet espace
disque doit être séparé du reste du disque qui est utilisé par un autre système d'exploitation (MS-DOS, OS/2,
autre version de Linux, ...).

Un disque peut être divisé en plusieurs partitions. Vous pouvez accéder à chaque partition comme s'il s'agissait
d'un disque séparé. De plus, chaque partition possède un type, utilisé pour définir le stockage des données. Il
existe plusieurs types de partitions utilisés par DOS, OS/2, et Linux.

Même si vous installez Red Hat Linux sur son propre disque dur ou sur une machine qui ne possède pas de
système d'exploitation, il est nécessaire de créer des partitions pour Red Hat Linux. Dans ce cas, les choses
sont simples car il n'y a pas d'autres partitions sur le disque dont vous devez vous soucier.

Vous pouvez aussi installer Red Hat Linux sur un disque dur contenant déjà des données ou un système
d'exploitation. Dans ce cas, les choses sont un peu plus compliquées, car vous risquez de perdre les données
qui se trouvent sur le disque.

Lors de l'installation, vous avez la possibilité de créer des partitions pour Red Hat Linux. Vous devez vous
assurer que vous disposez d'assez d'espace disque disponible. Voyons les différentes méthodes utilisées pour
libérer de l'espace disque pour les partitions Red Hat Linux.

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1.3.1. Méthodes de repartionnement

Pour repartionner votre disque dur, vous avez le choix entre trois méthodes :

⇒ Utilisation d'espace libre non partitionné


⇒ Utilisation d'une partition non utilisée
⇒ Utilisation d'espace libre à partir d'une partition active

 Utilisation d'espace libre non partitionné


Dans cette situation, les partitions définies ne recouvrent pas la totalité du disque. Il reste donc un espace non
alloué, qui n'appartient à aucune partition définie. En y réfléchissant quelque peu, un disque dur non utilisé
rentre aussi dans cette catégorie, la seule différence est que c'est la totalité de l'espace qui n'appartient à
aucune partition définie.

Dans ce cas, il vous suffit de créer les partitions nécessaires à partir de l'espace libre.

 Utilisation d'une partition non utilisée

Sur votre système Windows, vous avez remplacé l'année dernière votre petit disque dur de 105Mo par un
monstre de 1.2Go. Vous l'avez partitionné en deux parties égales, la première (lecteur C:) pour Windows, la
seconde (lecteur D:) pour stocker les programmes que vous téléchargez depuis Internet. Mais finalement vous
n'utilisez que le lecteur C:, le lecteur D: ne vous servant plus à rien.

Vous pouvez dans ce cas, utiliser l'espace alloué à la partition non utilisée. Vous devez supprimer la partition,
puis la remplacer par une partition Linux appropriée.

 Utilisation d'espace libre à partir d'une partition active


C'est la situation la plus courante. C'est aussi la plus compliquée. Le principal problème est que vous avez
assez d'espace disque libre, mais il est actuellement alloué à une partition active. Si vous avez acheté une
machine avec un système pré-installé, il y a de fortes chances qu'il ne contienne qu'une seule partition utilisée
pour le système d'exploitation et les données.

A part rajouter un autre disque dur, vous avez le choix entre deux possibilités:

1. Effectuez une (double, on ne sait jamais !) sauvegarde de vos données (essayez, avant de poursuivre, de
relire cette sauvegarde), supprimez la partition existante et remplacez- la par plusieurs petites partitions.
Si un système d'exploitation se trouvait sur cette partition, vous devrez donc le réinstaller.

Après avoir créé les partitions, réinstallez vos logiciels et recopiez vos données, afin de continuer l'installation
de Red Hat Linux.

2. Vous pouvez diminuer la taille d'une partition sans perte de données. Ceci peut vous paraître impossible,
mais cela fonctionne sans problème (nous vous recommandons tout de même d'effectuer une
sauvegarde !).

Pour modifier la taille d'une partition FAT (File Allocation Table), utilisez le programme fips qui se trouve
dans le répertoire dosutils. Avant de l'utiliser, consultez la documentation qui se trouve dans le sous répertoire
fipsdocs.

Note : la version actuelle de fips ne permet pas de modifier la taille d'une partition FAT32, que l'on trouve
maintenant sur de nombreuses machines. Si votre machine utilise une partition de ce type, vous pouvez utiliser
la première possibilité ou acheter un logiciel de gestion de disque, capable de modifier la taille d'une partition
FAT32.

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1.3.2. Partitions et autres systèmes d'exploitation

La plupart du temps, la cohabitation de Red Hat Linux avec un autre système d'exploitation ne pose pas de
problème. Vous devez quand même, dans certains cas, prendre des précautions. Vous trouverez de nombreuses
informations dans les fichiers HOWTOs et Mini-HOWTOs qui se trouvent dans les répertoires doc/HOWTO et
doc/HOWTO/mini qui se trouvent sur le CD-ROM. En particulier, les Mini-HOWTOs commençant par
Linux+ peuvent vous être très utiles.

Si Red Hat Linux cohabite avec OS/2, vous devez créer vos partitions avec le logiciel livré avec OS/2. Dans le
cas contraire, OS/2 sera incapable de reconnaître les partitions du disque. Durant l'installation, ne créez pas de
nouvelles partitions, utilisez par contre la version Linux de fdisk pour définir le type des Linux.

1.3.3. Utilisation de LILO

LILO est le meilleur moyen de démarrer le système Red Hat Linux sur plate-forme Intel. En tant que chargeur
de systèmes d'exploitation, il agit en dehors de tout système, et utilise les adresses d'entrée/sortie de bases du
système (le BIOS).

Limites imposées à LILO

Certaines limites sont imposées à LILO par la majorité des BIOS PC. Ils ne peuvent pas utiliser plus de deux
disques durs et ne peuvent pas dépasser le cylindre 1023 (cylindre 1024). Notez que certains BIOS récents ne
posent plus ce genre de problèmes.

Tout ce dont LILO a besoin au démarrage (dont le noyau) se trouve dans le répertoire /boot de votre partition
root. Voici les règles à suivre, si vous installez LILO sur un disque dur:

Si vous avez 2 lecteurs IDE (ou EIDE), /boot doit se trouver sur un des deux. Ceci inclut aussi les lecteurs CD-
ROM IDE sur le contrôleur primaire. Si vous avez un disque dur IDE et un lecteur CD-ROM sur le contrôleur
primaire, /boot doit se trouver sur le disque dur IDE.

Si vous avez un lecteur IDE (ou EIDE) et des lecteurs SCSI, /boot doit se trouver sur le lecteur IDE ou sur le
lecteur SCSI dont l'ID est 0. Les autres valeurs d'ID ne fonctionneront pas.

Si vous avez uniquement des lecteurs SCSI, /boot doit se trouver sur le lecteur dont l'ID est 0 ou 1. Les autres
valeurs d'ID ne fonctionneront pas.

Dans tous les cas, /boot doit se trouver en dessous du cylindre 1023. Si votre partition dépasse le cylindre
1023, LILO fonctionnera sauf si vous chargez un nouveau noyau qui se trouve au-delà du cylindre 1023.

Comme nous l'avons mentionné précédemment, il est possible que LILO fonctionne avec certains BIOS
récents dans une configuration que nous n'avons présentée. Mais nous ne pourrons vous aider dans ce cas,
beaucoup trop de variables entrent en jeu.

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1.3.4. Combien de partitions ?

Si vous le voulez, vous pouvez installer Linux sur une seule partition. Nous vous recommandons tout de même
de créer plusieurs partitions. Voici une liste de partitions qui propose un juste compromis entre la simplicité et
la flexibilité :

Note : si vous souhaitez installer tous les packages, augmentez la taille des partitions.

La partition de swap : utilisée pour la mémoire virtuelle. Si votre machine possède 16Mo de RAM ou moins,
vous devez créer cette partition. Si vous possédez plus de 16Mo de RAM, nous vous conseillons tout de même
de le créer. Sa taille est égale à 16Mo ou égale à la quantité de mémoire RAM présente sur votre machine.

La partition root : utilisée pour héberger / (la partition root). Elle contient uniquement les fichiers nécessaires
au démarrage ainsi que les fichiers de configuration. Sa taille varie entre 50 et 80Mo.

La partition /usr : contient la quasi-totalité des programmes Red Hat Linux. Sa taille varie entre 200 et 500Mo
suivant le nombre de packages installés. Autant que faire se peut, soyez généreux en espace disque pour cette
partition. Tout package RPM que vous installerez ultérieurement prendra (en général) plus de place à partir
de /usr que d'une autre partition.

La partition /home : contient les répertoires utilisateurs. Sa taille varie suivant le nombre d'utilisateurs et
suivant ce qu'ils comptent stocker dans leurs répertoires.

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2. Commencer l'installation
Ce chapitre décrit le début de l'installation de Red Hat Linux. Il couvre les sujets suivants :

* Se familiariser avec l'interface utilisateur du programme d'installation.


* Exécuter le programme d'installation.
* Choisir une méthode d'installation.

A la fin de ce chapitre, le programme d'installation sera en cours d'exécution sur votre système et la méthode
d'installation appropriée sera sélectionnée.

2.1. L'interface utilisateur du programme d'installation

Le programme d'installation de Red Hat Linux utilise une interface graphique qui contient les widgets les plus
courants :

 Fenêtres
 Boutons
 Zones de texte (avec ou sans ascenseur)
 Cases à cocher
 Boîtes de texte à saisir

Nous reviendrons au fur et à mesure sur ces widgets lors de l'installation. Le programme d'installation doit
s'exécuter sur un grand nombre de machines différentes, l'interface utilisateur fonctionne donc à base de
caractères. De plus certaines machines ne disposent pas de souris, le programme utilise donc des raccourcis
claviers.

2.1.1. Utilisation du clavier

La plupart des déplacements dans les boîtes de dialogue se font grâce au clavier. Utilisez les touches du
curseur (<- -> [arrowup] [arrowdown]) pour déplacer le curseur ou la surbrillance. La touche Tab ou la
combinaison Alt-Tab, est utilisée pour déplacer le curseur sur l'ensemble des widgets affichés à l'écran. De
plus, un résumé des touches de fonction disponibles est affiché en bas de chaque écran.

Pour appuyer sur un bouton, utilisez par exemple la touche Tab pour vous placer sur le bouton et appuyez sur
la barre d'espace (ou Entrée). Pour choisir un item dans une liste, positionnez le curseur sur l'item
correspondant et appuyez sur Entrée. Pour choisir un item à partir d'une case à cocher, positionnez le curseur
sur l'item et appuyez sur la barre d'espace. Appuyez à nouveau sur la barre d'espace pour le désélectionner.

La touche F12 valide les choix en cours et passe à la boîte de dialogue suivante (équivalente au bouton OK).

Note : lors de la procédure d'installation n'appuyez pas de façon hasardeuse sur les touches, le résultat est en
effet imprévisible !

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2.1.2. Note à propos des consoles virtuelles

Le programme d'installation de Red Hat Linux ne se limite pas à de simples fenêtres chargées de vous guider
tout au long de la procédure. En effet, lors de l'installation vous pouvez consulter les messages de diagnostic
affichés et passer des commandes au prompt shell. Les consoles virtuelles (au nombre de cinq) vous
permettent de basculer (à l'aide d'une simple combinaison de touches) entre le programme d'installation, le
prompt shell, et les messages affichés. Ces consoles peuvent vous être d'une grande utilité en cas de problème
d'installation (les messages affichés peuvent vous aider à déterminer l'origine du problème). Consultez la
Figure 1 pour la liste des consoles virtuelles, contenus, et combinaisons de touches.

Console Raccourci Contenu


1 Alt-F1 Ecran d'installation
2 Alt-F2 Prompt shell
3 Alt-F3 Log d'installation (message de l'installation)
4 Alt-F4 Log du système (message du noyau, etc)
5 Alt-F5 Autres messages
Figure 1 - Information sur les consoles virtuelles
En général, il n'y a pas de raison de quitter la console virtuelle numéro 1, à moins que vous ne souhaitiez
résoudre un problème d'installation. Mais si vous êtes curieux, il peut être intéressant de jeter un coup d'œil à
toutes les consoles virtuelles.

2.2. Exécuter le programme d'installation

Il est maintenant temps de commencer l'installation de Red Hat Linux. Pour commencer l'installation, il faut
d'abord lancer le programme d'installation. Mais avant cela, assurez-vous d'avoir tout ce dont vous aurez
besoin pour l'installation. Si vous avez déjà lu le chapitre 1 et suivi les informations qu'il contient, vous êtes
fin prêt.

2.2.1. Exécuter le programme d'installation

Pour commencer l'installation de Red Hat Linux, insérez la disquette de boot dans le premier lecteur et
rebootez la machine. Après un court instant, le prompt boot: apparaît. L'écran contient des informations sur les
différentes options de démarrage. Chacune de ces options possède un ou plusieurs écrans d'aide associés. Pour
accéder à ces écrans, utilisez la touche spécifiée en bas de l'écran. N'oubliez pas deux choses :

 Après une minute, le programme d'installation est automatiquement exécuté. Pour éviter cela, appuyez sur
une des touches spécifiées en bas de l'écran.

 Lorsque vous appuyez sur une des touches d'aide, l'écran correspondant s'affiche après un court instant.

Normalement, il suffit d'appuyer sur la touche Entrée pour démarrer. Observez les messages qui s'affichent
pour savoir si votre matériel est détecté. Si ce n'est pas le cas, vous devez recommencer l'installation en mode
expert. Le mode expert n'effectue pas la détection de votre matériel, mais vous permet de passer des options
aux pilotes chargés durant l'installation. Pour passer en mode expert, utilisez la commande :

boot: expert

Note : les premiers messages qui s'affichent ne contiennent pas de références aux cartes SCSI et réseaux. Ces
périphériques sont supportés par des modules qui sont chargés durant le processus d'installation.

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Vous pouvez aussi passer des options au noyau. Par exemple, pour utiliser la totalité de la mémoire sur un
système équipé de 128Mo exécutez la commande:

boot: linux mem=128M

Après avoir passé les options, appuyez sur Entrée pour continuer avec ces options. Si vous avez besoin de
spécifier des options au démarrage pour identifier votre matériel, prenez en note car vous en aurez besoin
ultérieurement.

Installation sans disquette de boot.

Si MS-DOS est installé sur votre machine, vous pouvez lancer le programme d'installation directement depuis
le CD sans utiliser de disquette.

Pour cela, utilisez les commandes suivantes (en considérant que le CD se trouve sur d:) :

C:\> d:
D:\> cd \dosutils
D:\dosutils> autoboot.bat

Notez que cette méthode ne fonctionne pas si elle est exécutée à partir d'une fenêtre DOS. Le fichier
autoboot.bat ne s'exécute que sur un système DOS ne possédant pas d'autre système d'exploitation. En d'autres
mots, vous ne pouvez pas utilisez Windows.

Note : le CD-ROM Red Hat Linux/Intel peut être directement exécuté par certaines machines récentes qui
supportent les CD-ROMs bootables. Si ce n'est pas le cas de votre machine, vous devez utilisez une disquette
de boot (ou autoboot à partir de DOS) pour commencer l'installation.

2.3. Commencer l'installation

Vous devez dans un premier temps indiquer au système si votre moniteur est un moniteur couleur (voir Figure
2). La réponse Oui est la réponse par défaut. Si vous ne voyez rien à l'écran, appuyez sur Tab pour choisir la
réponse Non puis sur Entrée.

Un message de bienvenue apparaît, appuyez sur Entrée pour commencer l'installation. Si vous voulez
abandonner l'installation, retirez la disquette du lecteur et rebootez la machine.

Figure 2 - Commencer l'installation

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2.3.1. Choisir un type de clavier

Après le message de bienvenue, vous devez choisir le type de clavier (voir Figure 3). Utilisez les touches
[arrowup] et [arrowdown] pour choisir le clavier à utiliser avec votre système Red Hat Linux. Vous verrez
apparaître à droite un ascenseur, cela signifie que le nombre de claviers disponibles est plus important que le
nombre de claviers affichés simultanément à l'écran. Les ascenseurs sont très courants durant le processus
d'installation.

Après avoir choisi le clavier, appuyez sur Entrée. Le clavier que vous avez choisi est automatiquement chargé
et sera utilisé pour le reste de l'installation ainsi qu'à chaque exécution du système Red Hat Linux. Si vous
voulez changer de clavier après avoir démarré votre système Red Hat Linux, utilisez la commande
/usr/sbin/kbdconfig.

Figure 3 - Choisir un clavier

2.3.2. Support PCMCIA

Le programme d'installation tente ensuite de détecter la présence d'un périphérique PCMCIA. Si un contrôleur
PCMCIA est détecté, il vous sera demandé d'insérer la disquette supplémentaire. Choisissez ensuite OK.

Le programme d'installation affiche une jauge de progression lors du chargement de la disquette


supplémentaire.

Note : si vous effectuez une installation en mode expert, vous devez indiquer au système si vous avez besoin
du support PCMCIA. Si vous utilisez un périphérique PCMCIA pour l'installation (exemple : une carte
Ethernet PCMCIA pour une installation via NFS, une carte SCSI PCMCIA pour une installation à partir d'un
lecteur de CD-ROM SCSI) répondez par Yes.

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2.4. Choisir une méthode d'installation

Vous devez ensuite sélectionner la méthode d'installation que vous souhaitez utiliser (voir Figure 4). Mettez la
méthode sélectionnée en surbrillance et appuyez sur OK (ou Entrée). Quatre méthodes d'installation sont
disponibles pour l'installation de Red Hat Linux, dont certaines nécessitent la disquette supplémentaire. Pour
résumer, vous pouvez installer Red Hat Linux à partir des périphériques suivants :

Figure 4 - Choisir une méthode d'installation

CD-ROM : si vous disposez d'un lecteur de CD-ROM et du CD Red Hat Linux. Ne nécessite pas la disquette
supplémentaire. Consultez la section 2.4.1 pour choisir la méthode d'installation CD-ROM.

NFS : si vous effectuez l'installation à partir d'un serveur NFS qui exporte le CD Red Hat Linux ou un miroir
de Red Hat Linux issu d'un site FTP Red Hat. Ne nécessite pas la disquette supplémentaire. Consultez la
section 2.4.2 pour choisir la méthode d'installation NFS.

Disque dur : si les fichiers Red Hat Linux ont été copiés sur un de vos disques durs. Nécessite la disquette
supplémentaire. Consultez la section 2.4.8 pour choisir la méthode d'installation disque dur.

FTP : si vous effectuez l'installation à partir d'un serveur FTP. Nécessite la disquette supplémentaire.
Consultez la section 2.4.3 pour choisir la méthode d'installation FTP.

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2.4.1. Installation à partir d'un CD-ROM

Si vous souhaitez effectuer l'installation de Red Hat Linux à partir d'un CD-ROM, choisissez CD-ROM puis
appuyez sur Ok. Le système tente de détecter le type de lecteur de CD-ROM installé sur votre machine. Si la
détection échoue, vous devez indiquer le type de lecteur parmi les choix suivants :

IDE (ATAPI) : la plupart des lecteurs de CD-ROM disponibles sur le marché sont du type IDE (ou ATAPI). Si
vous choisissez ce type, le programme d'installation effectue une recherche de lecteur CD-ROM sur tous les
périphériques IDE.

SCSI : sélectionnez ce type de CD-ROM si votre lecteur est connecté à un adaptateur SCSI supporté. Vous
devez donc choisir un pilote SCSI (choisissez celui qui semble le mieux convenir à votre adaptateur). Il se
peut que vous ayez à passer des options au pilote SCSI, mais la plupart du temps votre adaptateur SCSI sera
automatiquement détecté.

Autres : dans le cas ou votre lecteur ne correspond pas aux types précédents (ex : carte son avec interface CD-
ROM propriétaire). Le programme d'installation vous propose une liste des pilotes pour les lecteurs de CD-
ROM supportés. Choisissez un pilote et passez-lui des options si nécessaire.

Une fois que votre lecteur de CD-ROM a été identifié, insérez le CD-ROM Red Hat Linux. Choisissez Ok.
Après un court instant, la boîte de dialogue suivante apparaît. Passez au chapitre 4 pour continuer l'installation
de Red Hat Linux.

2.4.2. Installation à partir d'un réseau via NFS ou FTP

Les installations NFS et FTP sont similaires, et les deux nécessitent la configuration du réseau. Nous en
parlerons plus tard. Choisissez la méthode qui vous convient, choisissez Ok, et appuyez sur la barre d'espace.

2.4.3. Installation via FTP

Si vous souhaitez installer Red Hat Linux à partir d'un site FTP, choisissez FTP et appuyez sur Ok.
L'installation à partir d'un site FTP nécessite la disquette supplémentaire. Lorsque cela vous est demandé,
insérez cette disquette et appuyez sur Ok. Le programme d'installation affiche une jauge de progression lors du
chargement de la disquette supplémentaire. Annotez cet endroit dans le manuel, car nous y reviendrons
ultérieurement.

❚ Choix d'une installation ou d'une mise à jour.


❚ Chargement du support pour les périphériques SCSI de votre machine.
❚ Configuration des partitions et des points de montage en utilisant Disk Druid ou fdisk.
❚ Identification et initialisation des partitions de swap.

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Vous avez configuré les informations relatives au réseau, vous allez faire de même en ce qui concerne les
informations relatives à FTP (voir Figure 5). Entrez l'adresse IP du serveur FTP que vous allez utiliser et le
nom du répertoire contenant le répertoire RedHat. Exemple, si le site FTP que vous utilisez contient le
répertoire /pub/mirrors/redhat/i386/RedHat, entrez /pub/mirrors/redhat/i386. Si vous n'utilisez pas un FTP
anonyme ou si vous devez utiliser un serveur FTP proxy (si vous utilisez par exemple un firewall), cochez la
case correspondante et une autre boîte de dialogue vous demandera le compte FTP à utiliser et des
informations sur le serveur proxy.

Figure 5 - Installation FTP

Si tout se passe correctement, un message indique que base/hdlist est en cours de récupération.

2.4.4. Installation via NFS

Si vous souhaitez installer Red Hat Linux à partir d'un système de fichiers NFS, choisissez NFS Image et
appuyez sur Ok.

2.4.5. Configuration du pilote réseau

Le programme tente maintenant de détecter votre carte réseau. C'est le cas la plupart du temps, mais si la
détection échoue vous devez choisir le pilote qui supporte votre carte réseau. Vous devez aussi spécifier les
options nécessaires au pilote pour localiser et reconnaître cette carte.

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Systèmes Répartis UNIX Installation

2.4.6. Configuration réseau TCP/IP

Une fois que votre carte réseau a été configurée, les boîtes de dialogues suivantes vous permettent de
configurer le réseau TCP/IP. La figure 6 contient des exemples d'informations réseaux.

Champs Valeur d'exemple


Adresse IP 160.192.22.999
Masque réseau 255.255.255.0
Passerelle par défaut 160.192.13.18
Nom de serveur primaire 160.192.22.45
Nom du domaine dmsi.esat.mil
Hostname lx215-0
Figure 6 - Exemple d'informations réseaux
Ces informations ne sont données qu'à titre d'exemple ! Contactez votre administrateur réseau en ce qui vous
concerne.

Dans la première boîte de dialogue, indiquez les adresses IP et réseaux (voir Figure 7). Entrez l'Adresse IP
utilisée lors de l'installation et appuyez sur Entrée. A partir de cette adresse le système tente de définir le
Masque de sous-réseau que vous pouvez modifier en cas d'erreur. Appuyez sur Entrée. A partir de l'adresse IP
et du masque de sous-réseau, le système tente de définir les adresses pour les champs Passerelle par défaut et
Serveur de noms principal que vous pouvez modifier en cas d'erreur.

Si votre réseau local possède un serveur bootp et si vous avez ajouté une entrée pour la machine sur laquelle
vous installez Red Hat Linux, vous pouvez cocher la case Configurer avec bootp.

Choisissez OK pour continuer.

Figure 7 - Configuration TCP/IP

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Systèmes Répartis UNIX Installation

La seconde boîte de dialogue contient des informations relatives au nom du domaine, au hostname, et autres
(voir Figure 8). Entrez le Nom de domaine et appuyez sur Entrée, le nom du domaine est copié dans le champ
suivant Nom d'hôte. Entrez le hostname que vous utilisez en face du nom de domaine pour obtenir un nom de
domaine aux normes FQDN (Fully Qualified Domain Name). Si votre réseau possède plus d'un serveur de
nom, entrez les adresses IP des serveurs supplémentaires dans les champs 2è serveur de noms (IP) et 3 ème
serveur de noms (IP). Choisissez OK pour continuer.

Figure 8 - Configuration réseau

2.4.7. Informations sur le serveur NFS

La boîte de dialogue suivante est utilisée pour les informations relatives au serveur NFS (voir Figure 9). Entrez
l'adresse IP du serveur NFS que vous allez utiliser et le nom du répertoire contenant le CD Red Hat Linux. Si
le CD Red Hat Linux est monté sur /mnt/cdrom, entrez /mnt/cdrom dans le champ Répertoire Red Hat. Si le
serveur NFS exporte un miroir de l'arborescence Red Hat Linux au lieu d'un CD, entrez le répertoire contenant
le répertoire RedHat. Exemple, si le serveur NFS contient le répertoire /mirrors/redhat/i386/RedHat, entrez
/mirrors/redhat/i386.

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Systèmes Répartis UNIX Installation

Après un court instant, la boîte de dialogue suivante apparaît.

Figure 9 - Installation via NFS

2.4.8. Installation à partir d'un disque dur

Si vous souhaitez effectuer l'installation de Red Hat Linux à partir d'un disque dur local, choisissez Hard Drive
puis appuyez sur Ok.

Avant de commencer l'installation, vous devez copier les fichiers nécessaires sur le disque dur local. Si ce n'est
pas déjà fait, consultez la section 1.3.5. L'installation à partir d'un disque dur nécessite la disquette
supplémentaire. Lorsque cela vous est demandé, insérez cette disquette et appuyez sur Ok. Le programme
d'installation affiche une jauge de progression lors du chargement de la disquette supplémentaire.

Une boîte de dialogue est affichée (voir Figure 10) pour spécifier le nom de périphérique contenant
l'arborescence RedHat. Vous trouverez aussi un champ Directory. Si le répertoire RedHat n'est pas le
répertoire root de cette partition (ex : /test/new/RedHat), spécifiez le chemin à utiliser (ex : /test/new).

Si le programme n'arrive pas à trouver les fichiers nécessaires sur la partition et répertoire spécifié, la boîte de
dialogue précédente apparaît pour effectuer des modifications.

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Systèmes Répartis UNIX Installation

Si tout se passe correctement, un message vous indique que les packages sont en cours de lecture..

Figure 10 - Choisir une partition pour installation à partir d'un disque dur

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Systèmes Répartis UNIX Installation

3. Continuer l'installation

3.1. Mise à jour ou installation

Après avoir choisi la méthode d'installation, et si vous avez choisi une installation réseau après avoir configuré
les informations réseaux, le programme d'installation vous propose d'effectuer une installation ou une mise à
jour du système (voir Figure 11).

Figure 11 - Mise à jour ou installation

3.1.1. Installation

Vous installerez généralement Red Hat Linux sur une nouvelle partition ne contenant pas de données ou sur un
groupe de partitions. Vous pouvez aussi l'installer sur une partition contenant une ancienne version de Linux.

Note : lorsque vous effectuez l'installation sur une partition contenant une ancienne version de Linux, elle sera
complètement écrasée. Assurez-vous d'avoir sauvegardé les fichiers que vous jugez importants !

3.1.2. Mise à jour

Le processus d'installation de Red Hat Linux 5.0 vous permet d'effectuer une mise à jour à partir des versions
précédentes (2.0 et suivantes) qui sont basées sur la technologie RPM. La mise à jour installe le noyau 2.0.x et
les nouvelles versions des packages qui sont actuellement installés sur votre système. Le processus de mise à
jour sauvegarde vos anciens fichiers de configuration avec l'extension .rpmsave (ex: sendmail.cf.rpmsave). Un
fichier log est créé dans tmp/upgradelog. Les logiciels évoluent constamment, le format des fichiers de
configuration peut donc changer, comparez avec précaution vos fichiers de configuration avec les nouveaux
avant d'y rajouter vos modifications.

Si vous optez pour une mise à jour, choisissez Mise à jour.

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Systèmes Répartis UNIX Installation

Note : les nouvelles versions de certains packages peuvent dépendre d'autres packages qui doivent donc être
installés sur le système. La procédure de mise à jour prend en compte ces dépendances, mais il est nécessaire
d'installer les packages requis. La liste des ces packages vous sera affichée, et vous aurez la possibilité de les
installer ou non.

3.2. Support SCSI

Après avoir choisi la mise à jour ou l'installation complète du système, le programme d'installation va essayer
de détecter vos adaptateurs SCSI. Dans certains cas, vous devez indiquer au programme la présence des
adaptateurs SCSI. Si vous répondez par Yes, la boîte de dialogue suivante affiche une liste des pilotes SCSI.
Choisissez le pilote SCSI qui correspond le plus à votre adaptateur. Le programme d'installation vous propose
ensuite de passer des options au pilote SCSI que vous avez choisi, mais la plupart des pilotes SCSI détectent
votre configuration matérielle.

3.3. Création des partitions pour Red Hat Linux

Il est nécessaire pour le programme d'installation de savoir où Red Hat Linux doit être installé. Pour cela, il est
nécessaire de définir des points de montage pour la ou les partitions où Red Hat Linux sera installé. Vous
pouvez aussi créer et/ou effacer des partitions à ce moment là.

Le programme d'installation vous présente une boîte de dialogue (voir Figure 12) à partir de laquelle vous
allez choisir l'utilitaire de partitions. Deux choix vous sont proposés :

Figure 12 - Choix du programme de configuration du disque

 Disk Druid : Disk Druid est le nouveau programme de gestion de disque proposé par Red Hat Linux. En
plus de gérer les points de montage pour les partitions, il permet de créer et de supprimer des partitions en
fonction des besoins de l'utilisateur.

 fdisk : fdisk est le programme classique de gestion de partitions. Il est peut être plus flexible que Disk
Druid, mais son interface est un peu rudimentaire et il nécessite une certaine expérience dans le
partitionnement de disque.

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Dans la plupart des cas, Disk Druid sera suffisant pour une installation classique de Red Hat Linux.

Choisissez le programme que vous souhaitez utiliser, et appuyez sur Entrée.

3.3.1. Utilisation de Disk Druid

Si vous choisissez Disk Druid, vous verrez apparaître un écran similaire à celui présenté Figure 13. Cet écran
peut vous sembler confus au premier abord, mais ce n'est pas le cas. Pour le prouver, il suffit de lire ce qui
suit.

Figure 13 - Ecran principal de Disk Druid

 Section Partitions actuelles

Chaque ligne de cette section correspond à une partition. Vous noterez la présence d'un ascenseur sur la droite,
utilisez les touches [arrowup] et [arrowdown] pour faire défiler la liste des partitions. Chaque ligne se compose
de cinq champs différents :

Point de montage - Ce champ indique l'endroit où monter la partition après l'installation.


Périphérique - Ce champ affiche le nom de périphérique de la partition.
Demandé - Ce champ indique l'espace minimum requis lorsque la partition a été définie.
Actuel - Ce champ indique l'espace actuellement alloué pour la partition.
Type - Ce champ indique le type de la partition.

 Autre type de partition

Dans la liste des partitions, il se peut que la ligne Unallocated Requested Partitions apparaisse suivie d'une ou
plusieurs partitions. Ces partitions sont requises, mais pour une raison ou une autre, elles n'ont pas été allouées.
La plupart du temps, elles n'ont pu l'être par manque d'espace. Dans tous les cas, vous trouverez une
explication à cette situation après le point de montage de la partition.

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Systèmes Répartis UNIX Installation

 Section Résumé des disques

Chaque ligne de cette section correspond à un disque dur de votre système et se compose des champs suivants
:

Disque - Ce champ affiche le nom de périphérique du disque dur.


Géom [C/H/S] - Ce champ affiche la géométrie du disque dur. Il se compose de trois chiffres qui sont
respectivement le nombre de cylindres, de têtes, et de secteurs du disque dur.
Total - Ce champ affiche l'espace total disponible sur le disque dur.
Utilisé - Ce champ indique la quantité d'espace disque allouée pour les partitions.
Libre - Ce champ indique la quantité d'espace disque non allouée.
Barre Graphique - Ce champ est une représentation de l'espace actuellement utilisé sur le disque dur. Plus il
y a de caractères # entre les crochets, moins il y a d'espace disque libre. La Figure 13 montre qu'il ne reste plus
d'espace disque libre.

 Boutons de Disk Druid

L'ensemble de ces boutons est utilisé pour contrôler les fonctions de Disk Druid. Ils sont utilisés pour ajouter
et supprimer des partitions, ainsi que pour modifier les attributs d'une partition. De plus, vous trouverez des
boutons qui vous permettront de valider ou d'annuler les modifications que vous avez faites. Vous trouverez
enfin un bouton qui vous permettra de quitter le programme Disk Druid. Voyons, dans l'ordre, à quoi
correspond chaque bouton.

Ajouter - Ce bouton est utilisé pour ajouter une nouvelle partition. Lorsque vous l'utilisez, une boîte de
dialogue avec des champs à compléter apparaît.
Aj.NFS - Ce bouton est utilisé pour ajouter un système de fichier NFS en lecture seule aux points de montage
de votre système Red Hat Linux. Lorsque vous l'utilisez, une boîte de dialogue avec des champs à compléter
apparaît.
Editer - Ce bouton est utilisé pour éditer les attributs de la partition mise en surbrillance dans la section
Partitions actuelles. Lorsque vous l'utilisez, une boîte de dialogue apparaît. Le contenu de certains (ou de la
totalité) des champs doit être modifié, cela dépend si les informations de cette partition ont déjà été écrites ou
non sur le disque.
Supprimer - Ce bouton est utilisé pour effacer la partition mise en surbrillance dans la section Partitions
actuelles. Lorsque vous l'utilisez, une boîte de dialogue de confirmation apparaît.
Revenir - Ce bouton est utilisé pour annuler les modifications que vous avez effectuées dans Disk Druid, et
retourne la liste des partitions à partir de (ou des) table(s) de partitions de votre (ou vos) disque(s) dur(s).
Lorsque vous l'utilisez, une boîte de dialogue de confirmation apparaît. Notez que tous les points de montage
spécifiés seront perdus, il sera donc nécessaire de les re-spécifier.
Ok - Ce bouton est utilisé pour valider les modifications en les écrivant sur le disque dur. Avant de modifier
votre table de partitions, une boîte de dialogue de confirmation apparaît. De plus, tous les points de montage
spécifiés seront passés au programme d'installation, et seront éventuellement utilisés par le système Red Hat
Linux pour définir l'organisation du système de fichiers.
Annuler - Ce bouton est utilisé pour quitter Disk Druid sans sauvegarder les modifications que vous avez
effectuées. Lorsque vous l'utilisez, une boîte de dialogue apparaît vous permettant de choisir ce que vous
comptez faire par la suite.

Note : vous devez dédier au minimum une partition pour Red Hat Linux, voire même plusieurs.

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Voyons maintenant comment utiliser Disk Druid pour configurer les partitions de votre système Red Hat
Linux.

 Ajouter une partition

Pour ajouter une partition, choisissez le bouton Ajouter et appuyez sur la barre d'espace ou sur Entrée. La boîte
de dialogue suivante apparaît (voir Figure 14).

Figure 14 - Editez une nouvelle partition


Elle contient les champs suivants :

Point de montage - Activez ce champ et entrez le point de montage de la partition. Exemples : / pour la
partition root, /usr pour la partition usr, ...
Taille (Mo) - Dans ce champ, entrez la taille (en méga-octets) de la partition. Si le champ commence par le
caractère 1, cela signifie (à moins que vous ne l'effaciez avec la touche Backspace) que la taille de la partition
sera de 1Mo.
Extensible? - Cette case à cocher permet de préciser si la taille définie précédemment est la taille exacte ou
minimum de la partition. Appuyez sur la barre d'espace pour cocher ou décocher cette case. Si la case est
cochée, la partition va occuper l'ensemble de l'espace disque libre qui se trouve sur le disque dur. Dans ce cas,
la taille de la partition va varier en fonction des autres partitions.
Type - Ce champ contient une liste des types de partitions. Choisissez le bon type avec les touches [arrowup]
et [arrowdown].
Disques allouables - Ce champ contient une liste des disques durs installés sur votre système, avec une case à
cocher associée à chacun d'entre eux. Si la case associée à un disque dur n'est pas cochée, la partition ne sera
jamais créée sur ce disque dur. En utilisant les différentes cases à cocher, vous pouvez indiquer à Disk Druid
où placer les partitions ou le laisser se débrouiller tout seul !
Ok - Choisissez ce bouton et appuyez sur la barre d'espace lorsque vous estimez que les paramètres de la
partition sont corrects et que vous souhaitez la créer.
Annuler - Choisissez ce bouton et appuyez sur la barre d'espace lorsque vous ne souhaitez pas créer la
partition.

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 Problèmes rencontrés lors de l'ajout d'une partition

Lors de l'ajout d'une partition, vous pouvez rencontrer des problèmes. Dans ce cas une boîte de dialogue (voir
Figure 15) apparaît contenant la liste des partitions qui ne sont pas allouées et la raison pour laquelle elles ne
l'ont pas été. Choisissez Ok et appuyez sur la barre d'espace. Notez que les partitions non allouées sont aussi
affichées dans l'écran principal de Disk Druid, si ce n'est pas le cas utilisez les touches [arrowup] et
[arrowdown] pour les faire apparaître).

Figure 15 - Partitions non allouées


 Effacer une partition

Pour effacer une partition, mettez-la en surbrillance dans la section Partitions actuelles, choisissez le bouton
Supprimer, et appuyez sur la barre d'espace. Vous devrez confirmer la suppression de la partition.

 Editer une partition

Pour modifier les paramètres d'une partition, mettez-la en surbrillance dans la section Partitions actuelles,
choisissez le bouton Editer, et appuyez sur la barre d'espace. Une boîte de dialogue, similaire à celle présentée
Figure 14, apparaît. Effectuez les modifications nécessaires, choisissez Ok, et appuyez sur la barre d'espace.

Note : si la partition existe déjà sur votre disque dur, vous ne pourrez modifier que son point de montage. Si
vous souhaitez faire d'autres modifications, supprimez puis recréez la partition.

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 Ajouter un point de montage NFS

Pour ajouter un système de fichiers NFS en lecture seule, choisissez le bouton Aj.NFS, et appuyez sur la barre
d'espace. Si vous n'avez pas choisi une installation réseau, une série de boîtes de dialogue relatives à la
configuration réseau apparaît. Complétez-les correctement. Vous verrez ensuite apparaître une boîte de
dialogue (voir Figure 16) dans laquelle vous indiquerez le nom du serveur NFS, le chemin du système de
fichiers, et le point de montage pour celui-ci. Choisissez Ok ou Annuler suivant votre choix, et appuyez sur la
barre d'espace.

Figure 16 - Ajouter un point de montage NFS


 Recommencer

Si vous souhaitez annuler les modifications que vous avez apportées à Disk Druid, choisissez le bouton
Revenir, et appuyez sur la barre d'espace. Il vous sera demandé confirmation. Si vous choisissez Oui, Disk
Druid effectue une lecture des tables de partitions (si elles existent) de chaque disque dur et les affiche.
Choisissez Non pour retourner à l'écran principal de Disk Druid à partir duquel vous pouvez continuer votre
travail.

 Annuler

Si vous souhaitez finalement utiliser fdisk, choisissez Annuler, et appuyez sur la barre d'espace. Vous pouvez
sélectionner fdisk à partir de l'écran présenté Figure 12.

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Lorsque vous avez terminé la configuration des partitions et des points de montage, l'écran ressemblera à peu
de choses près à celui présenté Figure 17. Choisissez Ok, et appuyez sur la barre d'espace.

Figure 17 - Partitions et points de montage

3.3.2. Utilisation de fdisk

Si vous souhaitez utiliser fdisk pour la gestion des partitions, cette section vous concerne. Une fois que vous
avez choisi fdisk, une boîte de dialogue (voir Figure 18) contenant la liste des disques présents sur votre
machine apparaît. Mettez en surbrillance le disque vous souhaitez partitionner, choisissez Editer, et appuyez
sur la barre d'espace. Vous pouvez maintenant utiliser fdisk pour partitionner le disque que vous avez choisi.
Répétez cette opération pour chaque disque que vous souhaitez partitionner. Lorsque vous avez terminé,
choisissez Terminé.

Figure 18 - Choix du disque dur

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Systèmes Répartis UNIX Installation

Présentation de fdisk
fdisk possède une aide en ligne concise, mais qui peut cependant vous être très utile. Voici quelques
renseignements qui pourront vous aider :

 Pour afficher l'aide, utilisez la commande m.

 Pour afficher l'actuelle table de partition, utilisez la commande p (voir Figure 19).

 Pour ajouter une nouvelle partition, utilisez la commande n.

 fdisk crée par défaut des partitions du type Linux native. Lorsque vous créez une partition de swap,
n'oubliez pas de changer le type de la partition (Linux swap). Pour changer le type de la partition, utilisez
la commande t. La valeur de Linux swap est 82. Pour les autres types de partition, utilisez la commande l
pour lister les types de partitions et les valeurs associées.

 Linux autorise jusqu'à quatre partitions sur un même disque. Si vous souhaitez en créer d'autres, une des
ces quatre partitions doit être une partition étendue, qui permettra de stocker une ou plusieurs partitions
logiques. De ce fait, la taille de la partition étendue doit être au moins égale à la somme de toutes les
partitions logiques qu'elle contient.

 Il est conseillé de noter les correspondances entres les partitions (ex : /dev/hda2) et les systèmes de
fichiers (ex : /usr).

Note : Pour sauver les modification et quitter le programme, utilisez la commande w. La commande q quitte le
programme sans sauver les modifications.

Figure 19 - Exemple d'utilisation de fdisk

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Nomenclature des partitions


Pour définir les partitions, Linux utilise une nomenclature combinant lettres et chiffres.

Les deux premières lettres du nom de la partition indiquent le type de périphérique sur lequel réside cette
partition. Vous avez le choix entre hd (pour les disques IDE) et sd (pour les disques SCSI).
La lettre suivante indique le périphérique sur lequel se trouve la partition. Par exemple, /dev/hda (pour le
premier disque dur IDE) ou /dev/sdb (pour le second disque SCSI)
Le chiffre définit la partition. Les quatre premières (primaires et étendues) sont numérotées de 1 à 4. Les
partitions logiques sont numérotées à partir de 5. Exemples : /dev/hda3 pour la troisième partition primaire ou
étendue du premier disque dur IDE, /dev/sdb6 pour le seconde partition logique du second disque SCSI.

Modification de la table de partitions


Lorsque vous avez terminé la création des partitions, appuyez sur Terminé. Un message apparaît, vous
indiquant que le système doit redémarrer, ce qui est tout à fait normal après une modification de la table de
partitions. Appuyez sur Ok pour redémarrer le système. Suivez la même procédure jusqu'à l'étape de
partitionnement de disque, puis choisissez simplement Terminé.

3.3.3. Configuration du système de fichiers

Vous pouvez installer Red Hat Linux sur plusieurs partitions simultanément, vous devez choisir sur quelles
partitions installer les différents systèmes de fichiers.

Choisir la partition racine (root)

Si vous avez réalisé une installation complète, le programme d'installation vous présente une liste des
partitions Linux et vous demande de définir celle qui sera utilisée pour le système de fichiers root (voir Figure
20). La partition root (ou système de fichiers root) contient tous les fichiers nécessaires à l'exécution de Red
Hat Linux, elle est montée en / (répertoire root) au démarrage du système. Choisissez la partition root que vous
souhaitez utiliser et appuyez sur Entrée.

Figure 20 - Choix de la partition root


Si vous effectuez une mise à jour, le programme d'installation recherche automatiquement votre partition root.
Si votre partition est détectée, le programme passe à l'étape suivante.

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Autres partitions

La boîte de dialogue suivante vous présente la liste de toutes les partitions qui se trouvent sur votre système,
partitions MS-DOS et Windows comprises. Vous pouvez donc assigner ces partitions aux différentes parties de
votre système de fichiers Red Hat Linux. Les partitions que vous avez assignées seront automatiquement
montées au démarrage du système. Choisissez la partition que vous souhaitez assigner et appuyez sur Entrée
(ou choisissez Editer), définissez ensuite le point de montage de cette partition, exemple /usr (voir Figure 21).

Figure 21 - Configuration du système de fichier

Vous avez aussi la possibilité de monter des volumes NFS en lecture seule, lors du démarrage du système.
Vous pouvez ainsi partager des arborescences au sein du réseau. Choisissez Ajouter NFS. Si vous n'avez pas
choisi une installation réseau, une série de boîtes de dialogue relatives à la configuration réseau apparaît. Vous
verrez ensuite apparaître une boîte de dialogue (voir Figure 22) dans laquelle vous indiquerez le nom du
serveur NFS, le chemin du volume NFS, et le point de montage pour celui-ci.

Figure 22 - Ajouter un point de montage NFS

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3.4. Initialisation de l'espace de swap

Après la création des partitions, le programme d'installation recherche les partitions de swap (voir Figure 23).
Choisissez celle que vous voulez initialiser comme espace de swap en appuyant sur la barre d'espace. Si vous
voulez rechercher les blocs défectueux d'une partition, vérifiez que l'option Vérification des blocs pendant le
formatage est activée. Choisissez Ok, et appuyez sur la barre d'espace.

Si le programme ne trouve pas de partition de swap, alors que vous êtes sûr qu'il en existe une, vérifiez que le
type de votre partition est bien Linux swap, consultez la section 3.3 pour plus d'informations sur la façon de
procéder avec Disk Druid ou fdisk.

Figure 23 - Initialisation de l'espace swap

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3.5. Formater les partitions

La boîte de dialogue suivante vous présente une liste des partitions que vous pouvez formater (voir Figure 24).
Toutes les partitions nouvellement créées doivent être formatées. De plus, toute partition contenant des
données dont vous n'avez plus besoin doit être formatée. Cependant, si vous voulez conserver les données qui
se trouvent sur /home et /usr/local, vous n'êtes pas obligé de les formater. Choisissez les partitions à formater
et appuyez sur la barre d'espace. Si vous voulez rechercher les blocs défectueux lors du formatage de chaque
système de fichiers, choisissez Vérification des blocs défectueux. Choisissez Ok, et appuyez sur la barre
d'espace.

Figure 24 - Formatage des partitions

3.6. Sélection et installation des packages

Après avoir configuré et formaté les partitions, vous pouvez maintenant choisir les packages à installer. Vous
pouvez installer des groupes de packages ou des packages isolés, ou une combinaison des deux. Vous avez la
possibilité de combiner les deux méthodes.

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Systèmes Répartis UNIX Installation

3.6.1. Sélection des composants à installer

Suivant leurs fonctionnalités, les packages ont été classés en différents groupes (ex : Outils de développement
en C, Outils réseaux, Serveur Web, ...). Choisissez chaque groupe que vous voulez installer et appuyez sur la
barre d'espace. Si vous choisissez l'option TOUT (qui se trouve en fin de liste), tous les packages de Red Hat
Linux seront installés (voir figure 25).

Si vous voulez sélectionner ou désélectionner des packages, choisissez l'option Sélectionner individuellement.

Figure 25 - Sélection des groupes de packages

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Systèmes Répartis UNIX Installation

3.6.2. Sélection individuelle des packages

Après avoir choisi des groupes de packages, vous pouvez individuellement ajouter ou supprimer des packages.
Le programme d'installation vous propose une liste des groupes de packages disponibles, choisissez un groupe
pour l'examiner et appuyez sur Entrée. Le programme d'installation vous propose une liste des packages du
groupe, sélectionnez ou désélectionnez les packages avec la barre d'espace. Vous pouvez obtenir une
description détaillée du package en appuyant sur la touche F1. Lorsque vous avez terminé, appuyez sur Ok
dans la boîte de dialogue Sélection du groupe

Note : certains packages (le noyau et certaines bibliothèques) sont obligatoires pour le système Red Hat Linux,
vous ne pouvez donc les sélectionner/désélectionner.

Figure 26 - Sélection du groupe

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Systèmes Répartis UNIX Installation

3.6.3. Dépendances entre les packages

Pour fonctionner correctement, certains packages ont besoin d'autres packages ou bibliothèques qui doivent
être installés sur votre système. Par exemple, la plupart des outils d'administration graphiques de Red Hat
dépendent des packages python et pythonlib. Pour que vos packages fonctionnent correctement, une
vérification des dépendances est faite à chaque installation ou suppression de packages.

Lorsque vous terminez la sélection des packages à installer, le programme d'installation effectue une
vérification des dépendances. Si un package dépend d'un autre package que vous n'avez pas choisi d'installer,
le programme affiche une liste des dépendances et vous propose de régler le problème (voir Figure 27). Si
vous appuyez sur Ok, le programme ajoute automatiquement les packages requis à la liste des packages à
installer.

Figure 27 - Problèmes de dépendances

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Systèmes Répartis UNIX Installation

3.6.4. Installation des packages

Une fois que les problèmes de dépendances sont résolus, le programme vous informe, dans une boîte de
dialogue, que le déroulement de l'installation sera retranscrit dans le fichier /tmp/install.log. Choisissez Ok, et
appuyez sur la barre d'espace.

Le programme d'installation va maintenant formater toutes les partitions que vous avez sélectionnées. Cela
peut prendre plusieurs minutes (et même plus si vous avez activé l'option Check for bad blocks during
formating).

Une fois que les partitions ont été formatées, le programme commence à installer les packages. Vous verrez
apparaître une fenêtre d'état contenant les informations suivantes :

Package - Nom du package qui est en cours d'installation.

Taille - Taille du package (en kilo-octets).

Résumé - Une courte description du package.

Barre de progression - Jauge d'installation du package.

Section Statistiques - Cette section se compose de trois colonnes qui sont respectivement Total, Effectué, et
Restant. Comme vous pouvez le deviner, ces colonnes correspondent au nombre total de packages à installer,
au nombre de packages déjà installés, et au nombre de packages qui restent encore à installer. Les
informations de ces trois colonnes incluent :

Packages - Le nombre de packages.

Octets - La taille.

Temps - Le temps.

Barre de progression générale - Jauge d'installation de tous les packages.

Si vous effectuez une installation FTP, un message s'affichera chaque fois qu'un package a été rapporté du site
FTP.

Il ne vous reste plus qu'à attendre que tous les packages soient installés. La durée de l'installation dépend du
nombre de packages et de la vitesse de votre ordinateur. Une fois que tous les packages ont été installés,
passez au chapitre suivant pour terminer l'installation.

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Systèmes Répartis UNIX Installation

4. Terminer l'installation

4.1. Configuration de la souris

Le programme d'installation va maintenant tenter de détecter la souris. Si la souris est détectée, une boîte de
dialogue précisant le port sur lequel elle est connectée apparaît. Appuyez sur la barre d'espace pour continuer.

Si nécessaire, vous devrez indiquer d'autres informations sur la souris telles que le protocole utilisé, ou le
nombre de boutons.

Si vous souhaitez modifier la configuration de votre souris après avoir démarré votre système Red Hat Linux,
utilisez la commande /usr/sbin/mouseconfig.

4.2. Configuration de X Window

Après avoir configuré la souris, et si vous avez installé les packages X Window, vous allez maintenant avoir la
possibilité de configurer le serveur X

4.2.1. Configuration du serveur Metro-X

Si vous effectuez l'installation à partir du CD Red Hat Linux officiel, vous avez la possibilité d'installer une
copie du serveur Metro-X de MetroLink, un serveur X commercial pour Linux. Consultez la licence
MetroLink (copie papier) qui accompagne votre distribution. Si vous avez choisi d'installer Metro-X, le
programme d'installation exécute l'utilitaire de configuration configX.

4.2.2. Configuration du serveur XFree86

Si vous voulez utiliser le serveur XFree86, le programme d'installation exécute l'utilitaire Xconfigurator.

Xconfigurator tente dans un premier temps de déterminer le type de carte vidéo que vous utilisez. Si la
détection échoue, Xconfigurator vous présente une liste des cartes vidéo. Choisissez celle que vous utilisez et
appuyez sur Entrée. Si votre carte n'apparaît pas dans la liste, il se peut qu'elle ne soit pas supportée par
XFree86. Si vous en connaissez les caractéristiques techniques, vous pouvez tout de même tenter de la
configurer en choisissant Autre Carte.

Une fois que vous avez choisi la carte, le programme d'installation installe le serveur correspondant et
Xconfigurator vous présente une liste des moniteurs. Si votre moniteur apparaît dans la liste, choisissez- le et
appuyez sur Entrée. Si ce n'est pas le cas, choisissez Spécial puis précisez les fréquences de synchronisation
horizontales et verticales utilisées par votre moniteur (ces informations se trouvent sûrement dans la
documentation qui accompagne votre moniteur, dans le cas contraire contactez le fabricant ou votre
revendeur).

Note : il n'est pas conseillé de choisir dans la liste, un moniteur qui ressemble à celui que vous utilisez, à
moins que vous ne soyez sûr que les performances du moniteur que vous avez choisi ne dépassent pas celle de
votre propre moniteur. En effet, vous risqueriez de l'endommager voire même de le détruire.

Par la suite, vous devez indiquer la quantité de mémoire installée sur votre carte vidéo. Si vous n'êtes pas sûr,
consultez la documentation accompagnant votre carte. Ne vous inquiétez pas, vous ne risquez pas
d'endommager votre carte si vous indiquez une quantité de mémoire supérieure à celle qui est installée. Par
contre, le serveur XFree86 peut ne pas démarrer correctement.

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Si la carte vidéo sélectionnée possède un circuit d'horloge vidéo, Xconfigurator vous en propose une liste. Pas
de réglage d'horloge est l'option recommandée, car XFree86 détecte dans la plupart des cas le circuit d'horloge
utilisé.

Vous devez pour terminer, choisir les modes vidéo à utiliser puis appuyez sur la barre d'espace. Xconfigurator
copie toutes ces informations dans le fichier de configuration /etc/X11/XF86Config.

4.3. Configuration du réseau

Le programme d'installation vous permet maintenant de configurer (ou de reconfigurer) le réseau. Si vous avez
réalisé l'installation à partir d'un CD-ROM ou d'un disque dur local, le programme vous propose de configurer
le réseau. Si vous choisissez l'option Non, votre système Red Hat Linux fonctionnera comme une station de
travail isolée. Si vous choisissez l'option Oui, vous aurez la possibilité de configurer le réseau comme décrit
plus bas.

Si avez effectué l'installation Red Hat Linux via NFS ou FTP, certaines informations réseaux ont
temporairement été configurées. Le programme d'installation vous propose trois choix (voir Figure 28) :

Figure 28 - Options de la configuration réseau

Garder cette configuration - Conserve la configuration réseau utilisée lors de l'installation. Toutes les
informations réseaux définies au préalable feront maintenant partie de la configuration permanente du
système.

Reconfigurer le réseau - Le programme d'installation vous présente un certain nombre de boîtes de dialogue
décrites dans la section 2.4.6. Les valeurs utilisées durant l'installation seront utilisées comme valeur par
défaut. Choisissez cette option, si votre système est installé sur un réseau qui diffère de celui utilisé lors de
l'installation Red Hat Linux.

Ne pas configurer le réseau - N'effectue pas la configuration réseau. Choisissez cette option si votre système
est utilisé comme station de travail isolée.

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4.3.1. Boîtes de dialogue de la configuration réseau

Si vous avez choisi de continuer la configuration réseau, vous verrez apparaître un certain nombre de boîtes de
dialogue. Consultez la section 2.4.6 pour plus d'informations.

4.4. Configuration de l'horloge

Vous avez maintenant la possibilité de configurer l'horloge du système (voir Figure 29).

Si vous voulez que l'horloge de votre carte mère (CMOS) utilise l'heure GMT (GMT abréviation de Greenwich
Mean Time ou UTC abréviation de Coordinated Universal Time), choisissez Horloge interne en temps de
Greewich GMT. En choisissant cette option, votre système Red Hat Linux sera capable de gérer correctement
les tarifs réduits suivant votre zone horaire. La plupart des réseaux utilisent l'heure GMT.

A partir de la liste, choisissez la zone horaire dans laquelle vous vous trouvez et appuyez sur Entrée.

Si vous voulez effectuer des modifications après avoir démarré votre système Red Hat Linux, utilisez la
commande /usr/sbin/timeconfig.

Figure 29 - Configuration de la zone horaire

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4.5. Choix des services

Dans la boîte de dialogue suivante, intitulée Services (voir Figure 30), vous verrez apparaître la liste des
services disponibles. Déplacez-vous dans cette liste et activez ceux que vous souhaitez exécuter
automatiquement, à chaque fois que le système Red Hat Linux démarre. Si vous souhaitez en savoir un peu
plus sur un service, mettez l'item correspondant en surbrillance et appuyez sur F1. Une courte description vous
sera proposée.
Vous pouvez exécuter /usr/sbin/ntsysv ou /sbin/chkconfig après l'installation pour modifier les différents
services exécutés lors du démarrage du système.

Figure 30 - Choix des services

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4.6. Configuration de l'imprimante

Après la configuration réseau, le programme d'installation vous propose de configurer une imprimante. Si vous
choisissez l'option Oui, une boîte de dialogue vous demande d'indiquer le type de connexion de votre
imprimante (voir Figure 31).

Voici une courte description des trois types de connexions possibles :

Imprimante locale - L'imprimante est directement connectée à votre machine.

Serveur d'impression distant (lpd) - L'imprimante est connectée sur votre réseau local (soit sur une autre
machine, soit directement) et peut communiquer via lpr/lpd.

LAN Manager (SMB)- L'imprimante est connectée à une autre machine qui partage l'imprimante via un réseau
LAN-Manager (ou SMB)

Figure 31 - Type d'imprimante

Après avoir choisi le type d'imprimante, vous verrez apparaître une autre boîte de dialogue (voir Figure 32).
Entrez le nom de la file d'impression et le répertoire de spool que vous souhaitez utiliser ou choisissez les
valeurs proposées par défaut.

La prochaine boîte de dialogue dépend du type de connexion que vous avez sélectionné. Reportez vous
maintenant à la section qui correspondant à votre type de connexion :

Imprimante locale - Section 4.6.1.

Serveur d'impression distant (lpd) - Section 4.6.2.

LAN Manager (SMB) - Section 4.6.3.

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Figure 32 - Options standards de l'imprimante

4.6.1. Imprimantes locales

Si vous avez choisi Local comme type de connexion, vous verrez apparaître une boîte de dialogue similaire à
celle présentée en Figure 33.

Figure 33 - Périphérique imprimante locale

Indiquez le nom du périphérique dans le champ correspondant. Le programme d'installation tente de détecter
les ports d'imprimante disponibles sur votre machine. Choisissez Suivant et appuyez sur la barre d'espace.

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4.6.2. Imprimantes distantes

Si vous avez choisi Remote lpd comme type de connexion, vous verrez apparaître une boîte de dialogue
similaire à celle présentée en Figure 34.

Figure 34 - Options imprimantes distantes

Indiquez le nom de la machine sur laquelle l'imprimante est directement connectée et le nom de la file
d'attente utilisée sur cette machine dans les champs correspondants. Choisissez Suivant et appuyez sur la barre
d'espace.

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4.6.3. Imprimantes LAN Manager

Si vous avez choisi LAN Manager comme type de connexion, vous verrez apparaître une boîte de dialogue
similaire à celle présentée en Figure 35

Figure 35 - Option d'imprimante LAN Manager

Indiquez les informations nécessaires dans les champs correspondants. Choisissez Suivant et appuyez sur la
barre d'espace.

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4.6.4. Terminer la configuration de l'imprimante

Vous verrez maintenant apparaître une boîte de dialogue (voir Figure 36). Choisissez l'imprimante qui
correspond le mieux à celle que vous utilisez. Choisissez Suivant et appuyez sur la barre d'espace pour
continuer.

Figure 36 - Configuration de l'imprimante

Après avoir choisi l'imprimante, vous verrez une boîte de dialogue similaire à celle présentée en Figure 37
Choisissez la taille du papier et la résolution. Activez l'option Retour chariot automatique si votre imprimante
n'imprime pas automatiquement un retour chariot en fin de ligne.

Figure 37 - Paramètre de l'impression

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Pour terminer, jetez un coup d'œil à la boîte de dialogue suivante (voir Figure 38). Elle contient l'ensemble des
informations relatives à votre imprimante. Si les informations sont correctes, choisissez Terminé. Si avez
besoin de faire des modifications, choisissez Editer. Si vous voulez annuler la configuration de l'imprimante,
choisissez Annuler.

Figure 38 - Vérifications des informations relatives à l'imprimante

Si vous choisissez Terminé, vous avez le choix entre la configuration d'une autre imprimante et la poursuite de
l'installation.

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4.7. Création du mot de passe root

Le programme d'installation vous propose maintenant de créer un mot de passe pour l'utilisateur root (voir
Figure 39 ), mot de passe que vous allez utiliser lors de la première connexion sous Linux.
Le mot de passe root doit contenir au minimum six caractères. Lorsque vous tapez ce mot de passe, il ne sera
pas affiché à l'écran. Vous devez entrer le mot de passe deux fois, si les deux mots de passe ne correspondent
pas vous devrez alors recommencer.
Vous devez vous souvenir de ce mot de passe, mais ne choisissez pas quelque chose de trop facile. N'utilisez
pas votre nom, votre numéro de téléphone, ou des mots de passe comme azerty, password, root, 123456, ...
N'utilisez pas de mot de passe contenu dans un dictionnaire. Il est donc conseillé de mélanger des chiffres et
des caractères majuscules et minuscules dans le mot de passe (ex : Aard387vark ou 420NmttNT). N'oubliez
pas de faire la différence entre les majuscules et minuscules. Vous pouvez écrire ce mot de passe mais
conservez-le à l'abri des regards indiscrets.

Figure 39 - Mot de passe


Note : l'utilisateur root (ou Super-Utilisateur) possède un accès à l'ensemble du système pour en assurer la
maintenance et la configuration. Pour une utilisation standard et par mesure de sécurité, il est préférable de se
connecter au système en tant que simple utilisateur.

4.8. Installation de LILO

Pour démarrer votre système Red Hat Linux, vous devez installer LILO (LInux LOader). Vous pouvez
installer LILO sur :

Bloc de démarrage (MBR) - Il est recommandé d'installer LILO sur le MBR, à moins qu'un autre chargeur de
système n'y soit déjà installé (ex : System Commander ou OS/2 Boot Manager). Lorsque votre machine
démarre, LILO s'exécute et affiche le prompt boot:. Suivant la configuration de LILO, vous pouvez lancer Red
Hat Linux ou tout autre système d'exploitation.

Premier secteur partition de démarrage - Il est recommandé d'installer LILO sur le premier secteur de la
partition root si vous utilisez un autre chargeur de système (ex : OS/2 Boot Manager). Vous pouvez configurer
le chargeur afin d'exécuter LILO pour démarrer Red Hat Linux.

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Une boîte de dialogue apparaît (voir Figure 40) vous permettant de configurer le type d'installation LILO que
vous souhaitez utiliser. Choisissez l'endroit où vous voulez installer LILO et appuyez sur Ok. Si vous ne
voulez pas installer LILO, choisissez Sauter.

Figure 40 - Installer LILO


Note : si vous choisissez Sauter, vous ne pourrez pas démarrer directement votre système Red Hat Linux. Vous
aurez besoin d'une autre méthode, une disquette de démarrage par exemple.

4.8.1. Ajoutez des options à la ligne de commande

Le programme d'installation vous propose enfin d'ajouter des options par défaut à la ligne de commande LILO
boot (voir Figure 41). Ajoutez toutes les options que vous voulez utiliser à chaque démarrage du système. Si
vous avez un lecteur LBA, activez l'option Mode linéaire (pour certains disques SCSI).

Figure 41 - Options de LILO

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4.8.2. Alternatives à LILO

Si vous ne choisissez pas d'utiliser LILO pour démarrer votre système Red Hat Linux, vous avez le choix entre
plusieurs alternatives :

LOADLIN est capable de charger Linux à partir de MS-DOS. Il nécessite par contre une copie du noyau Linux
(et si vous avez un adaptateur SCSI, de votre ramdisk initial) sur votre partition MS-DOS. Vous devez donc
charger Red Hat Linux avec un autre programme (ex : LILO installé sur une disquette) afin d'effectuer la copie
du noyau sur la partition MS-DOS. LOADLIN est disponible via

ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/boot/dualboot/

ainsi que sur les sites miroirs de sunsite.

SYSLINUX est un programme MS-DOS similaire à LOADLIN. Il est aussi disponible via

ftp://sunsite.unc.edu/pub/Linux/system/boot/dualboot/

ainsi que sur les sites miroirs de sunsite.

Des chargeurs commerciaux sont aussi disponibles, System Commander par exemple, et sont capables de
démarrer Linux (mais LILO doit tout de même être installé sur votre partition root).

4.9. Pour en finir...

Lorsque l'installation de LILO est terminée, le programme d'installation redémarre votre système. N'oubliez
pas de retirer la disquette qui peut se trouver dans le lecteur.

Au prompt boot: appuyez sur Entrée et observer le processus de démarrage. Au prompt login: entrez root et
appuyez sur Entrée. Au prompt Password: entrez le mot de passe root qui vous avez défini dans la section 4.7.

Félicitations ! L'installation de votre système Red Hat Linux est maintenant terminée !

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