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Dans la lignée de la journée internationale pour le travail décent, Xavier Darcos, ministre
du travail, nous propose de remédier aux causes du stress au travail en engageant toutes les
entreprises de plus de 1000 salariés à des négociations avec les syndicats, avant le 1er février.
Qu’en est-il au niveau des secteurs publics connaissant les plus forts taux de suicides : la
gendarmerie, les pompiers, l’éducation nationale ou encore chez les agriculteurs et les marins ?
On répond par le non-remplacement des départs en retraite et la suppression de 35 000 postes
au budget 2010, le transfert de charges vers les collectivités territoriales désignées par le chef
de l’Etat comme les cancres de la RGPP (révision générale des politiques publiques) alors
même qu’elles absorbent les missions et les personnels laissés pour compte par l’Etat :
personnels ATOS (personnels administratifs et techniques) des collèges et lycées, personnels
de l’équipement transférés vers les conseils généraux…
Face à l’augmentation des risques, on répond par le transfert des charges des
entreprises vers les ménages, qu’il s’agisse du déremboursement des frais médicaux, de la taxe
carbone, de la taxe professionnelle, de la dette publique. Les « négociations » sur les retraites
qui vont s’engager risquent d’être dans la même lignée : augmentation de durée de cotisation,
baisse du montant des pensions… et pas question pour le Medef de réfléchir à l’augmentation
des cotisations des entreprises pour financer les retraites !
Le bilan social 2008 fait le point sur les effectifs de la collectivité. La Direction générale était
très satisfaite de nous annoncer 8 % de non-titulaires (286) au sein des effectifs permanents
(3521). Très loin de la moyenne nationale (25 % de précaires) de la fonction publique
territoriale. En réalité, tout dépend ce que l’on calcule et comment on compte…
On le voit, si on intègre tou-te-s les personnes qui travaillent pour la Ville afin que la
collectivité assume ses missions de service public, on est bien loin des 8 % de non-titulaires.
Car pour la CGT, un animateur qui travaille tous les mercredis dans une SAM et fait la
garderie dans les écoles le soir, un vacataire qui travaille 14 H/semaine dans les
bibliothèques, c’est un salarié-e précaire de la Ville. Car la Ville est son employeur et c’est
avec le salaire que la collectivité lui verse qu’il paye son loyer !
Un remplacement de quelques semaines ou quelques mois, un contrat temporaire pour
« renforcer une équipe », parfois à temps partiel, oui, à la CGT nous appelons cela un contrat
précaire ! Un salarié est un salarié, qu’il soit sur un emploi permanent ou non.
Et parmi les nouveaux embauchés (sur les postes permanents) ?
Sur 179 recrutements externes, 54 sont contractuels, soit 30 %. La proportion de contractuels
parmi les nouveaux collègues A et B atteint même 75 % (48 sur 65)… Réjouissant, non ?!!
Au fait, qui a dit : «La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à
cette loi ? » : c’est Laurence Parisot, patronne du Medef, en août 2005.
Sans développement économique, il ne peut y avoir de financement suffisant pour des
services publics à la hauteur des besoins sociaux. De même que sans services publics
de qualité il ne peut y avoir de véritable développement économique.
Tous concernés !
Manifestation nationale à Paris
Jeudi 22 octobre 2009
Départ en car du Havre à 9 h
Maison des syndicats (Franklin)
Cours de la République
Inscriptions pour le car auprès de l’UFICT-CGT :
Notre courrier du 29 mai avait pour objet d’alerter la direction des sports sur les
situations et dysfonctionnements rencontrés par les éducateurs et agents
techniques. Sur les 18 points développés, certains informaient des situations
créant le malaise des agents au sein des établissements.
La situation se dégrade tant pour les agents que pour le climat social des
établissements : management autoritaire, augmentation de la charge de travail,
manque de respect de l’individu (brimades, intimidations, conflits)