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TD d'IGE

Dossier 3: Le rôle des administrations publiques dans l'économie française:

Questions portant sur les textes 1 et 2 du dossier:

1) Malgré de nombreuses controverses au fil du temps, l'implication de l'Etat dans l'économie


nationale est aujourd'hui une réalité. Il convient de lui différentier plusieurs rôles qui sont
autant de contributions à la bonne santé de l'économie du pays; contributions qui lui valent
l'appelation d' »Etat providence » ou encore de « grand ordonnateur de la croissance »
(P.Rosanvallon). Elles se justifient par trois principaux facteurs économiques.

• L'Etat se doit d'intervenir à l'aide de taxes, subventions et réglementations sur les


« externalités » selon qu'elles soient positives ou négatives. Les impôts ainsi prélevés selon
ainsi utilisés pour financer la production de biens et services publics d'interet commun.
Cette intervention permet en outre de reguler et stabiliser les productions à effet néfaste sur
l'environnement par exemple.

• D'autre part, l'Etat intervient pour réguler (rationnaliser) les marchés qui seraient, dans une
optique d'auto-ajustement en proie à des crises durables et notamment à une hausse du
chômage. Le but de l'Etat dans cette intervention est donc de soutenir la croissance et de
parvenir au plein emploi.

• Enfin, l'Etat par le biais de la securité sociale, redistribue les revenus aux plus pauvres par
souci de protection, d'anticipation de risques à venir, et enfin par volonté de progrès social.

2) Les différentes politiques de l'Etat providence on été fortement critiquées durant les années
70, notamment après le premier choc pétrolier de 1973 (années de recession importante).
Cette période fut en effet marquée par une réelle remise en cause de l'efficacité de l'action de
l'Etat dans l'économie, en l'occurence son action publique qui ne repondait pas de manière
effective à l'intêret général, selon certains economistes. A noter que l'un des facteurs
important de cette contestation vis à vis de l'Etat-providence fut la situation délicate de la
Securité sociale (inégalités entre les cotisations et remboursements).
En outre, les années 70 furent marquées par l'emergence du phénomène de mondialisation et une
volonté de modernisaion de l'économie, contraignant l'Etat à renoncer à certains de ses outils de
contrôle (entre autre le blocage des prix) desormais confiés à diverses institutions.

3) Les politiques conjoncturelles de l'Etat sont des politiques de court-terme, dont les mesures
visent à stabiliser l'économie sans en modifier la structure (les politiques de relance visent à
soutenir la croissance et l'emploi). Elles repondent ainsi aux attentes immédiates des agents
économiques face à la conjoncture.
A l'inverse, les politiques structurelles ont justement pour but de modifier les structures de
l'économie, par le biais de mesures de long-terme. (Par exemple: politique de nationnalistation) .

4) Ces deux types de politique économique (conjoncturelle et structurelle) tiennent des places
distinctes dans l'action des états.
Les politiques structurelles sont à l'origine des plus importantes décisions au niveau
macroéconomique et constituent de fait le pilier central de l'action des états sur l'économie., au
detriment des politiques conjoncturelles. Ces dernières sont en effet reléguées au rang de « mesures
de secours » visant simplement à stabiliser l'économie sur le court-terme, et occupant en général
une place de second plan.
Néamoins, la crise actuelle a modifiée l'importance respective de ces politiques, en faveur des
politiques conjoncturelles. En effet, la recession que nous connaissons depuis un an a donné lieu a
un certain nombre de politiques de relance ayant pour objectif immédiat de soutenir la croissance et
de relancer l'activité économique. Les politiques de court-terme (conjoncturelles) sont donc de
mise, afin d'enrayer la crise actuelle.

Questions portant sur les textes 1 et 2 du dossier:

5) La crise actuelle a eu un impact important sur le deficit public ainsi que sur la dette
publique, que se soit en France ou aux Etats-Unis. Elles ont connu durant cette période, dans
l'un et l'autre pays, une très forte augmentation (a titre d'exemple, la dette publique francaise
est passée de 1218,3 milliards d'euros en 2007 a 1327,1 milliards en 2008, selon l'INSEE,
soit une augmentation de 8,9%).

En outre, le deficit public francais représentait 3,4% du PIB en 2008 (contre 2,7% du PIB en 2007).
Le montant de la dette public pour cette même année est de l'ordre de 68,1% du PIB (soit une
augmentation de 4,3 points , d'apres « INSEE premiere » n°1237).

6) La baisse du taux de prélèvements obligatoires en 2008 (de 0,4 points) s'explique par un
allègement de la charge fiscale des contribuables. En effet, les mesures de la loi « TEPA »
prises en 2007 (en particulier l'article premier, mentionnant une defiscalisation des heures
supplémentaires) ont été à l'origine d'une diminution des cotisations sociales payées par les
ménages de 2,1 milliards d'euros.
En outre, des allégements sur les droits de succession, de donation, et dégrèvements de taxes
(notamment la taxe professionnelle) au sein d'entreprises ont également contribué à cette baisse de
taux des prélèvements obligatoires.

Questions sur les tableaux de la partie 5 du dossier:

7) Le taux de prélèvements obligatoires en France entre 1980 et 2008, a augmenté de manière


significative.
En effet, d'après le tableau partie 5, l'ensemble des prélèvements des Administrations publiques et
institutions de l'UE est passé de 178,5 milliards d'euros à 834,4 milliards durant cette période, soit
une augmentation de 367,5% (en terme de volume monétaire).
L'augmentation, bien que de manière plus restreinte, s'observe également en terme de % du PIB, les
prélevements obligatoires passant de 40,1% à 42,8% du produit interieur brut.

• La même tendance s'observe entre 2000 et 2008 avec une augmentation de 31,2% du
volume monétaire (636 milliards en 2000 contre 834,4 milliards en 2008).
Néamoins, le taux en % du PIB est en légère baisse, passant de 44,1% à 42,8% durant cette période.

Cette diminution du taux de prélèvements obligatoires (en % du PIB) depuis le début de la


decennie est due à une diminution assez nette des impôts, comme nous le montre le tableau de la
partie 5 . En effet, ces prélèvements de l'Etat étaient de 16,2% du PIB en 2000 contre 13,3% en
2008.
Cette baisse du taux s'explique par la mise en place de politiques fiscales depuis 2000, qui sont à
l'origine de l'allegement de certaines impositions et de la fiscalité des contribuables (voir les
exemples précédents sur la loi TEPA). On peut citer le cas de la taxe professionnele, dont la
possible suppression est actuellement debattue au Parlement.

8) Les trois types d'administrations (centrales, locales et de securité sociale) ont joué différents
rôles dans l'évolution du taux de prélèvements obligatoires.
D'une part, les administrations publiques centrales ont fortement contribué à la diminution du taux
observé à la question précédente (elles ont perçu l'equivalent de 18,8% du PIB en 1980 contre
14,6% en 2008). Les administrations publiques locales et de sécurité sociale ont quand à elles joué
le rôle inverse, avec une hausse quasi-constante durant la période 1980-2008 (passant
respectivement de 3,4% du PIB à 5,8%, et de 17,3% à 22,2%).
L'explication de ces différentes tendances réside en premier lieu dans la repartition des recettes
fiscales de l'Etat entre les différentes administrations. Celles-ci sont en effet transférées en partie
vers les administrations locales et territoriales (dont la part à augmenté), au détriment, donc, des
administrations centrales (transferts de compétence dans différents domaines tel que l'éducation).
Concernant les administrations publiques de sécurité sociale, l'augmentation des cotisations est
imputable à l'augmentation du nombre de pensions de retraite des fonctionnaires d'Etat, et à des
rentrées fiscales plus contenues (augmentation moinde des recettes de TVA par rapport à 2007,
passant de +3,7% à +0,9%).

9) Nous pouvons constater d'après le tableau n°2 de la partie 5, que le montant du déficit public
des administrations publiques a baissé de manière importante depuis 1960. En effet, après
avoir été « positif » de 1960 jusqu'aux années 1970 (les recettes de l'Etat étaient alors
supérieures aux dépenses gouvernementales), le deficit public est passé de -0,5 milliards
d'euros en 1980 à -65,9 milliards en 2008 .
A noter que le plongeon du déficit public ne s''est effectué que durant la dernière decennie, et plus
particulièrement entre 2006 et 2008 (le montant du deficit a alors augmenté de 24,8 milliards
d'euros).

Le constat sur période longue est le même en ce qui concerne la dette publique. Celle-ci est passée
de 20,7 milliards d'euros en 1980 à 68,1 milliards en 2008, soit le triple de sa valeur initiale. Le
montant de la dette fut toutefois assez stable ces dernieres années; il n'a pas varié au même titre que
le deficit public (à noter néamoins une augmentation de 4,3 milliards d'euros en 2008).

D'apres l'étude du tableau de comparaison internationnale de la dette publique brute, la France était
le 9eme pays ayant la dette la plus élevée en 2004, sur un classement de 35 pays européens (elle
passe 5eme sur 31 en 2008).
→ A priori, la dette publique Francaise est donc importante selon les critères européens
Néamoins, si l'on restreint la comparaison du montant de la dette publique à la moyenne des pays de
l'Union européenne et à la Zone euro (respectivement de 61,5% du PIB et 69,6% en 2008), on
constate que la dette publique Francaise en est très proche (68,1% du PIB en 2008), et semble donc
être le montant « normal » au sein de cette zone.

10) Les principales recettes fiscales des pouvoirs publics en 2008 sont issues, d'apres le tableau
n°4, de la TVA, qui rapporte à elle seule 136,8 milliards d'euros à l'Etat (soit 26% du total
des impôts), ou encore 7% du PIB.
Ensuite viennent les impôts sur la contribution sociale généralisée (CSG) qui représentent 83,2
milliards d'euros (4,3% du PIB).

• La fiscalité indirecte pèse davantage sur les ménages que la fiscalité directe car les impôts
indirects prennent la forme de taxes (comme la TVA ) indépendantes du revenu des
contribuables. Ceux-ci n'ont donc aucune influence sur le montant des dits impôts (à
l'inverse de la fiscalité directe basée sur les revenus du contribuable).

11) D'après le tableau n°5, les principaux postes de dépenses des administrations publiques sont
la Protection sociale (qui représentent une dépense de 425,1 milliards d'euros pour un total,
toutes APU confondues, de 1027 milliards d'euros), les services de santé (dépense de 152,8
milliards d'€) suivis par les services publics généraux (avec une dépense de 138,7 M€)

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