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Corrigé de l’interrogation écrite # 1 – TDs 1101, 1102, 1308

Question 1:
1) Y = C + I + G + X – M (dépenses) et Y = C + S + T (revenu)
2) Nous avons les 3 équations et 3 inconnues suivantes en économie ouverte:

Y = C + I + G + X – M  Y = 5500 + 1500 + 2000 + 1750 – M  Y + M = 10750

Y = C + S + T  Y = 5500 + S + 1500  Y – S = 7000

G – T = S – I + X – M  2000 – 1500 = S – 1500 + 1750 – M  S = 250 + M

Les 2 premières équations étant « égales en Y », on en conclut aussi que: 10750 – M = 7000 + S Ceci
élimine provisoirement la variable Y. Puis en insérant alors la version réduite de notre 3ème équation (qui
isole S = …) on obtient ainsi :

10750 – M = 7000 + S  10750 – M = 7000 + (250 + M)  2M = 3500  M = 1750

D’où S = 2000 et Y = 9000

3) Solde budgétaire déficitaire : G – T = 500 ; Balance commerciale neutre : X – M = 0 ; Epargne macro =


S = 2000 ; Solde épargne-investissement : S – I = 500.

Question 2:
1) Hypothèses du modèle: 2 pays, 2 biens, un seul facteur de production. Ce facteur de
production est le travail, dont on suppose que les quantités sont fixes. En outre ce modèle
simplifié considère le travail comme étant parfaitement mobile au sein des pays, mais immobile à
l’échelle internationale.
2) Définition d’avantage comparatif : Un pays a un avantage comparatif dans la production d’un
bien lorsque le coût d’opportunité de la production de ce bien par rapport à d’autres biens est plus
bas dans ce pays que dans d’autres pays. (Krugman & Obstfeld)
3) En France : on a pour le secteur des automobiles QA = 350 avec TA = 20 (T=travail), et pour le
secteur des fromages QF=72 avec TF=9. Donc aA =TA/QA= 2/35 ≈ 0,06 et aF =TF/QF= 1/8 ≈ 0,13
Aux Etats-Unis : pour le secteur automobile Q*A = 250 avec T*A = 11 (T=travail), et pour les
fromages Q*F=65 avec T*F=15. Donc a*A =T*A/Q*A= 11/250 ≈ 0,04 et a*F =T*F/Q*F= 3/13 ≈ 0,23

Avantages absolus: En automobile ce sont les USA, car aA > a*A .


En fromages c’est la France, car aF < a*F
Avantage comparatif des USA en automobiles, car: aA/ aF ≈ 0.46 > a*A/ a*F ≈ 0.17

Question 3:
1) Les taux d’exportation et d’importation français se situent entre 25 et 30 %. Ils sont en hausse
depuis les années 60, dû à une mondialisation croissante et à l’impact de l’intégration européenne
dans les années 50. (p.4 du dossier 2)
2) Les tendances du taux de chômage en France et aux Etats-Unis sont trѐs différentes, avec un
taux de chômage qui est environ stationnaire à des niveaux trѐs différents. Tandis que le taux
américain fluctue aux alentours de 5 à 6 % en fonction de la conjoncture, en France le taux de
chômage a connu une progression continue des années 70 à 90, pour se stabiliser à un niveau
plus haut, quasiment le double du taux américain. (p.5 du dossier 2) .
3) Les politiques conjoncturelles « ont un horizon à court terme » pour essayer d’améliorer le
fonctionnement d’une économie, tandis que les politiques structurelles ont des objectifs à plus
long terme, et « tentent de faire évoluer ces derniѐres ». (p.5 du dossier 3)
4) Les accords de Maastricht entre pays européens sont de ne pas dépasser 60% du PIB en
terme de dette, et 3% du PIB concernant le déficit. En France le déficit était excédentaire
jusqu’en 1975, mais il est reste structurellement déficitaire depuis (avec un pic durant la récession
de 1993 ; en 2008 ce déficit a atteint -3,4% du PIB), ce qui alimente la dette publique, en hausse
elle aussi depuis des décennies, et se rapprochant de 70% du PIB en 2008. (Tableaux 2 et 3,
p.11-12 du dossier 3)
5) Les points principaux adoptés par l’UE en 2002 sous l’agenda de Lisbonne sont la recherche,
l’accumulation du capital humain, et l’amélioration de l’environnement légal concernant
l’innovation. L’objectif pour la recherche était qu’elle atteigne 3% du PIB en 2010, contre 1,9%
en 2000. (p.7 du dossier 3)
6) Les trois grandes fonctions d’une politique économique sont, d’aprѐs Richard Musgrave :
l’allocation des ressources, la stabilisation de l’économie (par une régulation de son niveau
d’activité), et la redistribution. (p.4 et 5 du dossier 3)
7) Les impôts français les plus importants en terme de revenu étatique sont la TVA (impôt
indirect sur les produits, représentant plus d’un quart de la part des impôts, soit 7% du PIB en
2008) et la CSG (impôt sur le revenu couvrant presque 16% du total des impôts, soit plus de 4%
du PIB en 2008). (Tableau 4, p.12 du dossier 3)
8) Un des arguments économiques principaux de Keynes concernait l’importance de stimuler la
demande des ménages en adressant tout chômage élevé résultant d’un manque d’auto-
ajustement du marché (dû à une rigidité des prix et/ou des incertitudes sur le marché notamment).
Ceci était une des préoccupations centrales derriѐre les nombreuses embauches
gouvernementales du ‘New Deal’ aux Etats-Unis, sous le Président Roosevelt au début des
années trente. (p.3 et p.6 du dossier 3)
9) Certains facteurs principaux justifiant une intervention gouvernementale incluent la présence
d’externalités négatives (effets ‘spillovers’) sur le marché, telles que la pollution, et le besoin de
garantir des biens publics (= biens non-rivaux et non-exclusifs) comme les transports ou la
recherche, et de les protéger contre le « free-riding ». (p.3 et 5-6 du dossier 3). Depuis la 2ѐme
Guerre Mondiale « l’Etat Providence » vise également à redistribuer et protéger contre certains
risques tels que le chômage ou la maladie, tout en essayant de prendre en compte des échecs
informationnels tels que le « hasard moral » (forme d’opportunism ayant lieu lorsqu’il y a
assymétrie d’information, permettant à un agent de changer son comportement ex-post à un
contrat ou éhange, par rapport au comportement qu’il avait signalé ex-ante).
Bonus:
1) C’est le coût d'une chose estimée en termes d'opportunités non-réalisées (et les avantages qui
auraient pu être retirés de ces options). En d’autres termes, il s’agit de la valeur de la meilleure
autre option non-réalisée, ou de la mesure des avantages auxquels on renonce.
2) Le free-riding est un échec de marché qui a lieu lorsque il y a une non-contribution au coût d’un
bien public par des agents économiques parfaitement rationels et égoistes (homo economicus), si
bien que ceux-ci ne révѐlent pas leur vraies préférences, évitant les taxes associées à celles-ci, et
créant des barriѐres au financement du bien public.
3) Un effet d’éviction (‘crowding out effect’) a lieu lorsque les dépenses croissantes d’un
gouvernement mѐnent à une réduction de la consommation des ménages ou de l’investissement,
(dans le premier cas une hausse des taxes réduit la consommation des ménages, tandis que dans
le second cas des emprûnts gouvernementaux font croître les taux d’intérêts, et le capital devient
plus couteux pour tout investissement – l’effet stimulant des dépenses gouvernementales est ainsi
mitigé).
4) L’élasticité mesure le pourcentage de variation d’une variable sur le pourcentage de
changement d’une autre variable. En particulier le cas de l’élasticité des prix mesure le
pourcentage de changement en quantités demandées/offertes, lorsque les prix varient de 1%. On
peut ainsi noter l’élasticité de plusieurs façons :
ε = (%Δx) / (%Δy)  ε = (dx/x) / (dy/y) = (dx/dy) . (y/x) …représentation avec dérivées
Elasticité prix : ε = (%Δq) / (%Δp)  ε = (dq/q) / (dp/p) = (dq/dp) . (p/q)
 GRAPH: droite verticale en cas d’inélasticité (%Δx/%Δy = 0), horizontale en cas d’élasticité
parfaite (%Δx/%Δy = l’infini).

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