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SERMON N° 53

Tiré des « 53 sermons du Seigneur »

Le Sermon du 27° dimanche après Pentecôte


(le dernier dimanche avant le premier dimanche de l'avent)

« L’abomination de la désolation »
– Matthieu XXIV – 15 -

En premier lieu Je prédis à Mes disciples la destruction de Jérusalem


en même temps que de son temple, comme premier acte de la ruine
du peuple Juif, après qu’ils aient tenté de détruire Mon Royaume
spirituel éternel.
Comme au début ils avaient été choisis en vertu de leur religion et de
leurs prophètes, pour former précisément ce peuple au milieu duquel
Je voulais effectuer Ma descente sur cette terre, tout aussi incapables
se montrèrent-ils plus tard pour accepter Ma doctrine et la diffuser.
Ils préféraient les ténèbres à la lumière, et la lettre morte de la bible à
la place de son esprit vivifiant qui leur était offert par Moi et par Mes
disciples ; particularité dont ils ne se sont pas encore dépouillés, ni
eux, ni même toutes les religions chrétiennes prises ensemble, bien
que les juifs aient été dispersés parmi tous les peuples de la terre.
J’avais aussi prédit à Mes disciples que Ma doctrine et la foi
spirituelle qui devait en dériver auraient été par la suite combattues
par le Judaïsme et par le paganisme, mais que malgré cela ils
auraient vu augmenter en nombre les fidèles ; tandis que le judaïsme
avec son culte est demeuré stationnaire jusqu’à votre époque, les
adeptes de ce culte sont encore aujourd’hui dans l’attente de leur
Messie, d’un Messie tel que leur aïeux se l’étaient figurés, bien que
j’eusse déjà alors montré l’inanité de leurs idées, trouvant néanmoins
en eux l’adversaire le plus grandement obstiné dans leur grand
entêtement.

Tout dans Ma Création est en mouvement, progresse continuellement


et change ; et dans cette transformation tout trouve son constant
perfectionnement ; seuls les juifs ne voulurent ni changements ni
innovations ; et c’est pour cela qu’ils doivent s’attribuer à eux-mêmes
leur condition présente, du moment que vénérant exclusivement la
plus basse chose sur la terre, c’est-à-dire Mamon, c’est aussi pour
cela qu’ils sont méprisés de tous les autres peuples.
De cette façon, celui qui aspire aux choses matérielles et non à celles
de l’esprit se punit lui-même, car Ma création matérielle est matière
seulement en apparence, alors qu’en réalité elle n’est qu’esprit
contraint dans des fers, c’est-à-dire dans une enveloppe dense et
matérielle.

Les calamités naturelles, les malheurs et les maladies qui précéderont


et accompagneront cette époque, seront les ultimes tentatives pour
sauver ce qui sera encore possible, afin que tous ne soient pas
submergés sous la fange de la morbidité et de l’égoïsme ; car seuls le
malheur et les dures meurtrissures pourraient peut-être en dernier
ressort, rendre doux l’orgueilleux coeur de l’homme.
La réalité, tout comme la vérité, doit se montrer nue, afin qu’il n’y ait
pas possibilité d’équivoques ou d’illusions ; et c’est alors, pour sûr,
qu’elle peut agir salutairement ; et quand le monde matériel apparaît
dans sa réelle corruption et sa fourberie, quand il rejette avec dérision
l’homme qui veut le cajoler et qu’il lui tourne le dos avec mépris, et
c’est alors seulement que se réveillent les pensées les meilleures et les
sentiments les plus purs.

C’est alors que les hommes, mis toujours au pied du mur à la suite de
tels événements, voudront de toutes leurs forces et par tous les
moyens possibles s’opposer avec raillerie, mépris et persécutions, à
ceux qui par amour voudront les rendre simplement attentifs à leurs
erreurs, parce qu’ils voudraient les conduire à Moi ; tandis qu’au
contraire il y aura des faux prophètes qui tenteront d’induire les gens
à partager leurs vues, de sorte qu’à la fin dans la majorité des esprits,
il y aura une telle confusion d’idées et de concepts, que personne ne
sera en mesure de distinguer le vrai du faux ; mais ce sont des choses
qui ne peuvent se comprendre facilement lorsque le chaos n’est pas
dans la maison.

Quand tous ces malheurs se répandront sur les hommes, à qui en


sera la faute ? Suis-je peut-être, Moi, un Dieu de la vengeance qui
veut le sang et la désolation pour tant de million de gens ?
Ou bien les vrais coupables ne sont-ils pas plutôt les hommes eux-
mêmes, qui, avec leur orgueil, leur avidité et leurs lois matérielles et
spirituelles ont dirigé le monde au point de recueillir les fruits très
amers et improductifs d’une vie erronée sans foi et sans amour ?
Je fais écrire tout cela, afin que cela soit rendu manifeste au monde
entier et que cela vous serve de témoignage.

Vous avez en ces 53 sermons, avertissements et prédictions en


quantité, avec lesquels je vous indique clairement ce qui arrivera en
votre temps ; puissent ces sermons conduire sur le droit chemin
beaucoup de Mes enfants égarés !
« Abandonnez le désir des choses du monde qui gisent au-dessous
de vous, et tenez-vous-en au spirituel pur sur lequel vous êtes
déjà montés ; en lui vous trouverez l’ancre qui peut offrir
sécurité à la nacelle de votre vie. »
Et lorsque toute la Création sera arrivée à ce degré de spiritualisation
où, même la plus petite matière, par rapport au spirituel, sera
toujours encore grossière, ainsi cette création matérielle aujourd’hui
parée de tant et tant de merveilles et tant de beautés, se trouvera
certainement être à son tour porteuse imparfaite de ce que le spirituel
pur réclame d’elle ; et c’est pourquoi du même pas, toute la création
aussi devra être ensuite adaptée à demeure pour le plus parfait, ce
qui naturellement implique la dissolution de ce qui est vieux.

En ce temps le fils de l’homme paraîtra dans toute sa gloire, comme je


le dis autrefois, car tous les êtres créés seront dans des conditions
telles de pureté spirituelle, qu’ils pourront supporter cette splendeur
et cette gloire ; alors Mes anges battront le rappel des élus d’une
extrémité à l’autre du ciel.

Certes, ces « cycles évolutifs » auront lieu souvent, de telle façon que
les élus se trouveront progressivement par degrés toujours plus élevés
et au milieu de béatitudes toujours plus grandes, car je ne peux me
manifester à Mes esprits que dans la mesure où ils peuvent Me
concevoir. Cependant comme je suis infini, infinies sont également les
façons de me comprendre, et Mon Royaume ne serait pas infini s’il n’y
avait pas possibilité d’une constante élévation dans la puissance
spirituelle.

Ces sermons ne sont pas destinés à vous seuls, mais à tout le genre
humain ; et si même des millions de millions d’hommes et de mondes
jusqu’à présent n’en savent rien, le temps viendra où ces paroles
divines feront route aussi jusqu’à eux, et ils comprendront selon leur
degré d’évolution spirituelle.

Le temps viendra où pour ceux qui seront complètement régénérés


dans l’esprit, disparaîtra complètement le concept littéral de la parole,
et où sera compris ou bien enseigné d’une façon précise et claire dans
tout l’univers le sens spirituel pur, qui telle la voix d’un Père aimant
appelle tous et crie à tous :
« Aimez-vous ! » Oh oui ! Aimez-vous les uns les autres ! Car, par
amour j’ai créé le monde, et par amour j’ai accompli le plus grand
acte d’humilité sur la terre, et par amour j’ai purifié l’humanité avec
des souffrances et des tribulations, précisément afin que Mes paroles,
qui sont gravées dans les évangiles, restent éternellement vraies, et
portent Mes enfants à l’être effectivement, tels qu’ils l’étaient autrefois
et qu’ils le sont encore mais seulement de nom.

De cette façon, il arrivera qu’après l’abomination de la désolation,


comme après une furieuse tempête, le soleil de grâce resplendira de
nouveau sur tous dans un plein éclat, alors que l’atmosphère
spirituel sera purifiée de tous les miasmes, et que tout : ciel, terre et
mer, ragaillardis, se disposeront à une Nouvelle vie.

AMEN !

Source: http://www.scribd.com/doc/21196332/Les-53-Sermons-Du-
Seigneur-Gottfried-Mayerhofer

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