Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la
BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :
*La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.
*La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits
élaborés ou de fourniture de service.
2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques.
*des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés sauf dans le cadre de la copie privée sans
l'autorisation préalable du titulaire des droits.
*des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source Gallica.BnF.fr / Bibliothèque
municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.
4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code la propriété intellectuelle.
5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue par un autre pays, il appartient à chaque utilisateur
de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays.
6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non
respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978.
LA MATIÈRE
DES
ŒUVRES MAGtQU TE S
MARIUS DECRESPE
PRINCIPES DE PHYSIQUECCCUETE
LA
MATIÈRE
DES
EUMES â ii
MtOOUES"
Prix 1 franc
PARIS
CHAMUEL, ÉDITEUR
29, rue de Trévise, 29
1894
PREFACE
contemporaine,etauqueH'étude de l'éso-
térisme révèle des mondes aussi inté-
ressants, sinon plus, à étudier que le
monde physique. Un tel effort fait le
plus grandhonneur ànotre cause, venant
d'un tel auteur.
PAPUS.
LA MATIERE
JI.
~r~ ,Y\
-18–
~t 'A~.
~~t~ ~r~f
~< l'énergie.s..
gs@~~]~
..` f
_y~
-32–
.xp~t~d~s-tc~âua~
~itma~ .ètp/énéJ;gi~pÍ'e*v~entre' p),illèa\,Íti'E'
~p~~të~d~~t~~ao~~ "~S~
–38--
ont appartenu. Même, ce qui peut paraître
plus extraordinaire, elles n'ont pas toujours
besoin de sentir pour percevoir ces ondes
que, dans le cas où on les renifle, nous
avons appelées odorantes par le simple
toucher, elles se rendent aussi bien compte
de la nature de l'objet exploré que pourrait
le faire un chien par son flair il n'y a là, en
somme, qu'une simple question d'adaptation
de milieu.
La divination du passé d'après le contact
avec un objet ayant été mêlé aux événe-
ments à révéler est un phénomène plus
complexe; on peut en proposer F explica-
tion suivante. Les psychologues modernes
admettent que l'imagination et le souvenir
sont des phénomènes yde ~G~<m
damages subjectives, con~t~ effee-
tuée au moyen de~m~~nim~
nés dans la mémoirs, lesquels se sllp~
posent, d'après des lots è~co~
insoupeohnées, sous l~mpu~s~ détermi-
nante dëscontin~nces~ctûë~s~
Acceptant cette thëorië~el~
en tenter~'an'al~Qijs.j! q~é
robj et, tel qu~ii-re' les. rnays
de la somr~bu~e~s~~p~~ dâ.tous lès
événements~ant~u~q~
lé et <~nt~~n~pe~t~ në ·p~,s ~,vny c,Qn~
servé~a-'trace~ ~a~ofc~nd=e~ sô;i~
A
":r:-L
–39
dans sa constitution intime ou accidentelle,
soit dans l'atmosphère astrale qui l'envi-
ronne. Le contact de cet objet donne lieu
dans le cerveau de la somnambule, dont le
toucher est hyperesthésié, à une perception
quelconque laquelle provoque un mouve-
ment approprié des cellules constituant la
masse cérébrale; ce mouvement provoque
l'apparition d'images subjectives pour l'au-
dition ou pour la vision, suivant les prédis-
positions du sujet et aussi la nature do l'ex-
périence ces images correspondent plus
ou moins à l'impression perçue et sont par-
tiellement rejetées aux matériaux conser-
vés s'en ajoutent d'autres également en rap
port avec la dite perception au contact de
l'objet touché et ainsi de suite, jusqu'à ce
que l'image obtenue en fin de compte par
la réunion de ces matériaux divers concord~e
exactement avec l'impression produite par
l'objet exa.jmïne.
Làsylnpathieo~~
les sensitifs en voyant po~~ula"première fois
une personne quelconque peuvent s'expli-
quer par j~p~LUSou n~ d'affiQ.ité,qu'qnt
entre elles les atnaosp astrales des in'-
di~us en présence dememequel'alîi-
nt~ ~etteaffinité astraJe,estpI:Q-
p oirt ignne,Ile 4 la nature intrinséclué des
~~o~e~s~a ç n 919
–40--
dans lesquelles se meuvent ces molécules
sous l'influence des forces.
La transmission de pensée
s'explique par
la vibration à l'unisson des molécules de
deux cerveaux éloignés; la transmission
des ondes s'effectue par les
corps astraux
des individus en communication, et
par
Féther interposé.
Dans la télépathie et l'envoûtement, il
doit y avoir, en outre, transport des molé-
cules astrales du transmetteur apportant,
par leur mélange à l'aérosome du récep-
teur, un trouble fonctionnel plus ou moins
considérable dans cet aérosome..
Les phénomènes d'extériorisation sont
dûs à la réunion en un point donné des
molécules projetées hors des limites nor-
males ~e I~aérosomë~du~m du q,ujet.
La~Qr~ojnexténomsée~ ~éro~oIIlepeut
~ou&n~lu~~ee~
Gonsciente~gpQnta~ee? Óu ..iprovoqué~',soit,
p~~tes.~rceïMtai~ la.
volonté'; :d~~ma;~é~ tiu m-
consciBut~i~s~~m~ l'i.r~nage:
suI~M~e~e~te~te~~ et.. c1'un~
~P~t~ .v
du~sujet~
'Pour.exp~(~ do rneme
qu&~~Mpp~ rééllement sol~~eç;~t~ve.s
et ~$~~S~SMMW a.
41
l'opérateur et aux assistants, on peut ima-
giner que les molécules astrales s'orientent
de façon à ne plus laisser
passer les rayons
lumineux, qu'elles réflechissentalors comme
pourrait faire un corps solide.
Mais, parfois, les apparitions sont plus ou
moins tangibles. On peut, dans ce
cas, ris-
quer une interprétation~basée d'une part
sur les phénomènes des
anneaux tourbillons
de Helmhoitz, d'autre
part sur les- expé-
riences de Tesia qui arrive à
produire, au
moyen de sa bobine modifiée de colle de
Ruhmkorff, des /'a~ômes de flammes
éclairantes, assez chaudes pour qu'on ne
puisse pas les toucher et so~es autant
que
pourrait l'être un morce~u~d bois, v
Sans s'étendre longuement ~ur
cette
.question, on ~ettt essayer ~'endôn~ une'
explication au nMins~pM On se'
~rappelter~un<Ies contes des frères Grimm
si habile que, lorsque y
~eu~t.le moMinet son. épée sufiisaia
t'~echer~~d~ 'r~cè.voir ,une seule
~~të d'èM~s~bme miM~~ sô rriou-
m~s~~idem~ q~~le s& a la
~omme~tine surface spHde et absolu-
~en~rable. Les m àr etat
~~a.di~t~ns~~ mê~ne.c~,squa
~se~
~re~d~~ï.~nse~~impené~
42--
et à donner l'illusion d'un corps solide (1).
Quant aux contours de l'apparition, ils sont
vraisemblablement délimités par des lignes
de forcecontre lesquelles viennent rebondir
les molécules, à peu près comme un cer-
ceau lancé à la main et qui retourne sur ses
pas après avoir parcouru un certain espace,
à peu près comme le boomerang qui revient
aux pieds du sauvage qui l'a lancé,
Les mouvements de tables, de meubles
qui, avec les guérisons des magnétiseurs,
ont provoqué la renaissance de l'occultis-
me, sont causés, à ce qu'on croit le plus gé-
néralement, par une inégale distribution
des forces dans les objets ainsi mis en mou-
vement de même, avec des degrés diffé-
rents, tous les phénomènes d'apport, de lé-
vitation, etc.
Mais il se présente des cas où, dans une
chambre bien fermée, pénètre, sans bris de
cloison, un objet solide qui n'existait pas
(t) II est très remarquable que le mouvement
donnela sensationde la solidité, commeon en voit
la preuvedans les jets d'eau; l'eau,à l'état normal,a
tendanceà s'étalerle plus largententpossible;l*eat!~
en mouvementdans un jet d'eau,s'élance avecune
vitessetelle qu'elle se maintient rigide cot&meune
tige de bois ou deieretnecoaïmeùceare~~
que lorsque le frottementde ses moléculescoutré
l'air ambiant en a absorbéla force de prQJecttoht
On pourraitendéduirel'hypothësëquelés états dë~
matière différententre eux aussi bien par la.rapi-
dité du mouvementpropre des atonies et jmolécu-
les, que par leur densité.
43
~)~~
–50–
d'agir avec beaucoup d'énergie sur le plan
matériel; et cela se comprend de reste; il
en est, d'ailleurs, de même de l'âme de qui
on tue le corps.
Mais ces aérosomes sans corps tangihles
sont particulièrement intéressants en ce sens
qu'ils pommentnous permettre do nous faire
une idée au moins approchée du mécanisme
de la naissance, de la. théorie des signa-
tures, de l'hérédité et aussi des influences
planétaires.
La fécondation de l'ovule et sa fixation
dans l'utérus constituent un phénomène
physique qui peut être comparé à la chute
d'une pierre dans l'eau tout autour du
point ou le caillou est tombée des ondes
vont s'élargissant à~I~ sur
elles-mêmes~ s~ntr~çro~sant. sa.ns geNLer
jamais~ roulant,r<&u~ !p:ul.
tip.Uan<~i~c~~te~~t~ centre: c~e
fdrc~i~
d~vt~/um'~e~e~ "h~c~s~
renouvelé.. p~~a.~)~ ir~mtérr~mpu d~
Ja.~e,e~ ,forçes amli=ia.utes
ainsr~eï~~E~sa~ co~he la ~outte.;
d'eau.~OŒ~ë~dsE~ en att~r~ut 1~
nmM~le~ p~xs les~mole~.
cules~tan~~ poû:r formcr ~e cô~ps d~
l'e~nt~a~~ia~ toüt suxvan~ l~ë,~ ~oy
en~inGO~ ~f~t~~t~s~~h~`~
51
<'