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1. Du Web 1.0 au Web 2.0, qu’est ce qui change fondamentalement dans notre utilisation
du web ? Peut-on donner une définition consensuelle du concept « Web 2.0 », du point
de vue de la compréhension qu’en ont les acteurs de la société civile et les
communautés de base ?
2. Quels sont les exemples d’usages et d’applications innovants du web 2.0 dans le milieu
associatif et comment les ONG africaines peuvent-elles tirer profit des nouveaux outils
collaboratifs offerts par le Web ?
3. Quels sont les enjeux et les impacts de l’utilisation des réseaux sociaux sur l’efficacité des
actions des ONG ?
4. Quels sont les défis et les obstacles liés au travail d’animation et de coordination des
plateformes de travail collaboratif en Afrique ? Quel(s) profil(s) pour les animateurs ?
L’avenir du web 2.0 africain dépend-t-il du degré d’appropriation et de la capacité des
ONG à sensibiliser et à former les citoyens africains à l’utilisation des outils du web 2.0 ?
5. Le web 2.0 favorise t-il réellement une meilleure gouvernance et une gestion
participative des projets de développement local ? Comment mettre l’intérêt individuel
des membres d’association ou d’ONG au service des causes collectives, en s’appuyant
sur les outils collaboratifs de communication ?
1. Contexte de l’atelier
Au coeur de la révolution informationnelle que nous vivons, les profondes mutations du cyberespace
ont confirmé Internet dans son rôle de « réseau des réseaux » favorisant le partage, la
collaboration. Aujourd’hui, l’innovation à la fois sociale et technologique que constitue le Web 2.0
ou Web participatif semble décupler les possibilités d’autoproduction, de coproductions, de
partages de contenus et de développement d’usages ou de pratiques communautaires à travers la
dynamique des « médias sociaux ». De plus, avec l’explosion des plateformes relationnelles telles que
Facebook, MySpace, Linkedin, ou Viadeo, on assiste à une certaine « banalisation » des usages
d’Internet due à la « nomadisation » et à l’ « omniprésence » de l’informatique. Si le lien hypertexte
est l'essence du Web, le lien social en est, aujourd'hui plus que jamais, l’un des principaux
moteurs. Dans ce contexte, on se pose la question de savoir comment les ONG utilisent ces outils
collaboratifs et quels sont les apports du Web 2.0 aux ONG impliquées dans des projets de
développement local. En 2007, de nombreux acteurs du Nord et du Sud, intervenant dans le
domaine du développement, se sont rencontrés à Rome pour discuter pour la première fois des
avantages et inconvénients liés aux applications innovantes du Web, lors de la conférence
Web2forDev. Au cours des 2 années qui ont suivi ces rencontres, des séminaires de sensibilisation et
de formation aux usages du web 2.0 ont été organisés en Afrique sous l’impulsion des structures
telles que Enda Lead, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), l’Institut Panos Afrique
(IPAO/CIPACO), le Centre de Coopération Technique Agricole et rural (CTA), l’Association pour le
Progrès de la Communication (APC)… Ces séminaires ont souvent débouché sur la création de
plateformes collaboratives (de discussion, d’écriture et de partage de contenus) sur des thématiques
bien ciblées et animées par des journalistes ou des blogueurs africains. Aujourd’hui, au-delà de
l’utilité avérée de ce genre de plateformes, il est important d’analyser en profondeur les raisons pour
lesquelles les ONG africaines devraient intégrer dans leurs systèmes de valeur et dans leurs activités,
la pratique du réseautage social à travers l’utilisation des outils collaboratifs. Paradoxalement, on
pourra aussi se poser par exemple la question de savoir si les réseaux sociaux ne risquent pas de
délocaliser l’action des ONG et de la pervertir à travers les dérives du Web 2.0 (telles que les risques
d’usurpation d’identité, la protection des données privées,…
2. Objectifs et pistes de travail
Informer, sensibiliser et mobiliser les acteurs de la société civile africaine autour des enjeux
liés à l’utilisation du web participatif à des fins de gouvernance et de développement local.
Fournir aux acteurs locaux des outils méthodologiques pour l’amélioration de leur stratégie
de communication et la gestion de leur e-réputation. Evaluer l’apport des réseaux sociaux tels
que Facebook sur le travail des ONG de terrain.
Recueillir des témoignages d’acteur sur les usages du web 2.0 dans des domaines tels que
l’agriculture, la santé, l’éducation, le renforcement des capacités,…Tirer des enseignements
pour la mutualisation des ressources documentaires, le partage des connaissances et une
meilleure efficacité du travail en réseau des associations et ONG africaines.
3. Déroulement de l’atelier
Ouverture des travaux par une projection de 2 vidéos pédagogiques illustrant l’utilisation du
Web 2.0 par des ONG 10 mn
Propositions pour le plan d’action 2010-2012 du réseau E-Atlas FAO. Brainstorming (Foire aux
idées) en vue du montage d’un projet de développement et de promotion du web 2.0 africain
par les ONG participant à l’atelier (Perspective de création d’un observatoire ou d’un Living-Lab
africain sur les usages du web 2.0, lancement d’un concours ou d’un label « ONG 2.0 », etc…)
25 mn
Rendez-vous à Bamako !