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Le rôle du juriste est de traduire la réalité en terme juridique (car tout ce que l’on fait
et tout ce que l’on vit est juridique, ex bus métro : contrat de transport,sandwich :
contrat de vente..)
Cette opération de traduction est appelé la qualification. (Technique propre du
droit)
A quoi cela sert ? Utile lors d’une difficulté (atteinte d’une liberté par ex)
Utilité de la qualification : pour chaque situation concrète de la société
traduit en termes juridiques(définition qualification), il y a des règles qui
s’appliquent, il y a une façon de régler la difficulté. Et l’ensemble de ces règles est
appelé le régime juridique.
PARTIE 1. DEFINITION DU DROIT ET PRESENTATION DE SES BRANCHES.
Section I : Définition du Droit et de la règle de Droit.
I. Définition et conceptions du droit.
A. Définition des différents sens du terme « droit ».
1) Définition générale.
1ère définition globale :
Le Droit est une science sociale : Sa finalité : à régir les rapports des hommes
en société
Conséquence : cela illustre l’état de la société/des mœurs à un moment donné.
En droit il y a des choses acquises mais qui peuvent changer au fil du temps et de
l’évolution de la société.
Autrement dit, le Droit est l’ensemble des règles qui a pour objet de
gouverner la vie des hommes en société.
Ces règles ont 3 caractéristiques :
-ce sont des règles prescriptives (elle nous indique comment nous comporter,
ex le code de la route nous indique qu’il ne faut pas traverser la route lorsque c’est
rouge...)
- elles sont contraignantes (au nom d’une règles de droit on peut saisir un juge/un
tribunal pour qu’il fasse respecter la règle. NB : derrière un juge il y a l’autorité
publique, sa décision doit être respectée)
- elles dénouent les litiges, résolvent des conflits.
Remarque : Grâce à la qualification, tout fait concret de la société traduit en termes
juridiques, et à partir de ces termes on sait quelles sont les règles qui s’appliquent.
2) Droit Objectif et droit Subjectif
Droit Objectif : ensemble des règles qui gouverne la vie des hommes en
société.
1er synonyme : le système juridique (système car c’est un ensemble de règles
cohérentes)
2ème synonyme : ordre juridique.
Remarque : le Droit reflète nos valeurs culturelles (notre droit est différent du droit
américain, ex : en FR on ne peut pas monnayer le corps d’une femme porteuse alors
qu’au US oui, ex avec JUNO.). Les valeurs politiques sont ≠ aussi (mais toujours ce
soucis de l’harmonie sociale)
Cela s’oppose au droit subjectif (renvoi à sujet, au sujet de droit cad à chaque
citoyen)
Droit Subjectif : Droit perçu par le point de vue de chaque citoyen, c’est
l’ensemble des prérogatives (synonyme des droits) que l’individu peut
revendiquer, qui vont dans le sens de la satisfaction de son intérêt. (Autrement dit
les Droits)
Il peut les revendiquer car le système juridique (droit objectif) reconnaît ce droit.
On s’approprie le droit (objectif) et on revendique juridiquement nos droits.
(positif posé)
Le Droit positif : est l’ensemble des règles de droit telles qu’elles
existent dans une société donnée dans une période donnée.
Ce droit est un ensemble de règles sans valeur, il ne défend pas un idéal.
Ex la question du mariage homosexuel, pour le droit positif il n’est pas question
de savoir si c’est juste ou si cela va à l’encontre de la sécurité, ce n’est tout
simplement pas du droit.
On parle de positivisme. (On constate juste, aucun jugement de valeur)
Une figure emblématique de ce mouvement : Kelsen et Ihrile
Le droit positif est lié au politique.
Dans ce mouvement de positivisme on distingue 3 écoles :
-1ère : le positivisme scientifique, avec Auguste Comte
-2ème : le positivisme sociologique (constat sociologique, puis cela permet de
créer des règles « Les faits produisant des règles », ex : si il existe beaucoup
de couples homo, on va créer juridiquement un mariage gay.
-3ème : le positivisme juridique : le fait que le pouvoir législatif ( en France) ait
émis une règle, ait décidé de sanctionner un comportementL’autorité crée la
règle.
Il n’existe pas que le droit posé, il existe un droit qui dépasserait le droit positif, un
idéal, qui défendrait des valeurs supérieurs telles que l’ordre, la sécurité, la liberté et
la justice ; des valeurs associés à chacun de nous (le droit existant ne représente pas
tout le droit)
Ex : « tous les hommes naissent libres et égaux », les droits naturels, de chaque
humain, sont tellement important qu’ils ne sont jamais remis en question.
Conclusion : Le droit réel est un mélange de ces deux droits : positif et naturel.
II. Distinction du droit et des autres modes de régulation des rapports
sociaux.
Il existe d’autres types de règles que règle de droit.
A) Droit et morale.
1) Eléments de distinction.
Est-ce que la finalité du droit est la même que la morale ? Cad accéder à la paix
sociale et à la vie en société ?
• Finalité de la morale : la perfection individuelle, un idéal humain, mais
c’est souvent davantage des devoirs que des droits.
• Conséquence : le droit n’est pas intéressé par la perfection individuelle,
mais veut régir la vie des hommes en société.
Le droit peut-être amoral car finalité ≠.
• La sanction :
-pour la morale : la mauvaise conscience, c’est une règle autonome car
elle est crée par l’individu lui-même.
-quant au droit s’il n’est pas respecté, on aura un contrôle extérieur
(amende par exemple), cela est actionné par l’Etat (représenté par ≠
corps : police, tribunaux..), c’est une règle hétéronome
(hétéro=extérieur, ailleurs)
Du point de vue de la sanction et de la finalité, la Morale et le droit sont ≠.
2) Eléments de rapprochement.
Dans la vision traditionnelle, le droit n’ignore pas tout le temps la morale et
reprend parfois des règles morales, lorsque cela règle le rapport à autrui (ex :
voler=mal)
Exemple : l’article 371 du code civil stipule qu’ « il faut respecter ces
parents »c’est, à l’origine, de la morale, mais c’est aussi juridique.
Respecter les bonnes mœurs (morale sexuelle par exemple, pas de magazines
porno en librairie ou en kiosque à vue d’œil (pour les enfants))
Conséquence : (si le droit reprend la morale) les sanctions ne sont plus
personnelles (mauvaises consciences) mais réelles.
Aujourd’hui il y a beaucoup de renouvellement de la morale (l’ancienne morale
est remise en question), il est apparu ≠ morales importantes et qui ont un
certain poids sur le droit :
-La déontologie : est une morale professionnelle propre à chaque corps de
métier (professions libérales, avocats..) .C’est un ensemble de devoirs qui
s’impose par les professionnels entre eux ou à l’égard de leurs clients et elle
sanctionne grâce à un organisme interne de sanction appelé ordre
professionnel (exemple : ordre des médecins), c’est une morale interne.(Il
existe des sanctions internes très puissantes)
-L’éthique : c’est le nouveau terme pour l’utilisation actuelle de la morale
(exemple : éthique des affaires, bioéthique pour les êtres humains…)
Ces morales peuvent être utilisées par les juristes… (à vérifier)
B) Droit et religion.
Il existe des états où il n’y a pas de distinction (exemple : état islamique)
Dans les pays laïque (telle que la France) la distinction est totale.
1) Eléments de rapprochement.
• La finalité : elle est proche car la religion et le droit ont pour but de vivre
correctement en société en respectant autrui. (ex : « tu ne tueras point »)
• La sanction : Le droit et la religion ont une sanction hétéronome et il
existe des sanctions dans les deux.
2) Eléments de distinction.
Depuis 1905, l’Etat est, en France, totalement séparé de la religion et le droit
français n’exprime pas le religieux.
La règle de droit ne calque pas la religion et peut même avoir quelques règles
contraires à la religion. (Exemple : le divorce est admis par le droit français,
pas par le christianisme)
Les sanctions religieuses sont totalement indépendantes du droit.
C) Droit et autres règles sociales.
Ce qui caractérise le droit par rapport aux autres règles sociales est la sanction.
Dans les règles sociales (courtoisie...) il n’existe pas de sanctions (la marginalité
n’étant pas considérée juridiquement comme une sanction)
1) Caractère social
Elle a 2 variables :
-le temps (en fonction évolution des techniques, des recherches…)
-l’espace, le droit c’est culturel, vient des ≠ valeurs du pays (ex US et FR
sur la question de marchandage du corps, car culture ≠)
•2ème conséquence : elle est relative, elle peut évoluer, ce n’est pas
une vérité absolue, en fonction état des sociétés elle va pouvoir
évoluer.
Une règle de droit ça se discute, même si, en temps que citoyen on doit la
respecter. Pour la loi sur la cigarette dans lieu public il y a eu débat, ou
encore pour l’homosexualité.
2) Caractère abstrait
4) Caractère obligatoire
-Une règle de droit nous impose, nous commande, de faire quelque chose,
elle nous prescrit de faire quelque chose, pas que un constat, elle est
contraignante. --Elle nous prescrit un comportement positif (ex respecter
ces parents, s’arrêter au feu rouge..).
-Elle nous impose de s’abstenir de faire quelque chose (ex : ne pas
tuer, ne pas violer, ne pas fumer..).
-Elle accorde une permission, elle organise notre liberté, elle protège
notre autonomie (droit de vote, liberté d’expression…). Les tiers n’ont pas
le droit d’y porter atteinte.
Vocabulaire : autre en droit= tiers
Nuance : mais pas obliger de l’exercer.
-->Une règle de droit est suivi d’une sanction si on ne la respecte pas, on parle
effectivement de contraintes (amendes, prison..) c’est une contrainte de la force
public (c’est-à-dire l’Etat français). La contrainte apparaît lors d’un non respect du
commandement (règle), on l’observe que quand il y a un problème, que dans
situation pathologique. Sinon on ne le ressent pas tout les jours.
Conséquence : c’est le caractère le plus important de la règle de droit, on
regarde si la force publique peut intervenir.
Quels sont les différents types de sanctions que l’on peut observer ?
• Les peines (la Répression) : la prison (privation de liberté), amende…
Cela nous oriente vers le droit pénal (ex fumer : règle pénal car amende
de 68 euros)
A quoi reconnaît-on une règle de droit ? Quels sont les critères qui priment ?
Il existe des oppositions les écoles ≠, les visions ≠…
Ainsi il existe un débat sur les critères de la règle de droit, cependant il existe un
critère très important : la justiciabilité.
Bilan : Ainsi il existe 4 grands critères de la règle de droit : pour les jusnaturalistes
son contenu, c’est-à-dire le respect de certaines valeurs idéales, pour les
positivistes le pouvoir légitime qui l’a édicté et de façon plus générale la règle de
droit doit être conforme à un principe supérieur (norme supérieur) et enfin le
critère le plus important : la justiciabilité.
Utilisation :
• Identification de la règle qui s’applique dans un cas donné.
• Raisonnement juridique : syllogisme qui se décompose en 3 étapes.
Syllogisme :
1) On commence par la Majeure : règle de Droit à partir de laquelle on juge le
cas particulier. Elle est composée de condition (présupposée) et d’un effet
(conséquence) (ex : l’article 144, condition : un homme et une femme de plus
de 18 ans, effet : peuvent se marier)
Mineure : cas de la vie réelle. (Mise en situation concrète)
2) On compare la réalité (mineure) à la règle générale et abstraite (majeure).
3) On en tire des conclusions (exemple : un couple homosexuel ne peut pas
contracter un mariage car les conditions de l’article 144 ne sont pas présentes)
Article 13 (de la loi des 16 et 24 août 1790): « Les fonctions judiciaires sont
distinctes et demeureront toujours séparées des fonctions administratives. Les
juges ne pourront, à peine de forfaiture, troublés de quelques manières que ce
soient les opérations des corps administratifs. »
Ainsi, le pouvoir exécutif ne peut pas contrôler le pouvoir judiciaire, cela nous
donne deux juridictions (ensemble de tribunaux qui fonctionne en système,
avec une certaine hiérarchie, pour un domaine de droit)
1) Le droit public.
2) Le droit privé
-Droit civil (qui donne naissance aux autres subdivisions du droit privé)
(civis=civil) Organise toutes relations privées des personnes
Ex rapport famille, propriétés, biens, les contrats
Droit de la propriété, de la famille, des contrats...Tout cela droit civil.
-Droit commercial a un code… (Englobe droit des affaires, droit des
assurances, droit des transports, droit de consommation)
-Droit du travail (avec code du travail)
B. Droit international.
Définition : Droit international est le droit qui régie relations
internationales, c’est un corps de règle qui s’applique quand il y a
un élément d’extranéité (nationalités différentes, ou rapports Etats
entre eux) Ex : FMI
Plusieurs subdivisions :
2) Droit européen.
Le droit européen (on parle de la « grande Europe », englobant
la Turquie, la Russie et la suisse) commence après 2ème GM ,
création du conseil de l’Europe , proposant règle commune dans
toute l’Europe.
Texte important de ce droit : Convention européenne des droit de
l’homme (protège droit de l’homme et liberté individuel) .
C’est un droit axé sur les libertés et les droits fondamentaux.
Ne pas confondre ce droit avec le droit communautaire. Existe opposition entre les
deux. (Mais bientôt vont se combiner.)
3) Droit communautaire.
Droit de la « petite Europe » : Union Européenne, et son but, à
l’origine en 1957 avec le traité de Rome , fut de construire un
marché économique, recherché la paix par le commerce, par le
libre-marché, aujourd’hui 27 pays.
But entre droit européen et communautaire est différent.
-Bilan : 1èresource : écrite, dans notre société c’est fondamentale, c’est culturel.
1er facteur : religieux : les 1er juristes se réfère à écrits religieux fondateurs, puis
fonctionne comme la bible, les juristes, compile des règles dans des textes,
2ème facteur : historique : révolution française a associé la loi à la volonté du
peuple, représente volonté générale.
Nuance :Texte écrit pas incontestable (si s’oppose à droit fonda),
Il faut, face à une règle, l’interpréter et savoir si elle s’applique ou non a une
situation pas forcement connu, et si texte vieux de 50 an , par ex, toujours valable ?
Exemple : art 134 : 18 pour se marier
Un texte : pas figer, exemple avec mariage homo.
Source national en est un, on a deux idées : expliquant le chemin que l’on va faire
Soit classement historique (source historiquement la plus importante), la
première : la loi
Mais aussi 2ème classification : classification hiérarchique en fonction
importance juridique des textes: en France la Constitution.
Section 1. La loi
A. Définitions de la loi.
1) Ancien régime
Avant révolution française, avant c’était comme un débat politique,
on avait des régions de droit écrit où la loi était primordiale, avec
une philo particulière (une autorité publique forte décidant pour les
citoyen de ce qu’est la loi, loi avant autorité public) on avait donc une
vision autoritaire, et cette vision s’opposait au région de
coutume, des comportements uniforme dans ces région pour chaque
citoyen en pensant que c’était obligatoire.
Ex : le nom femme française porte nom mari, c’était un usage et tout
le monde pensent que c’est obligatoire, ici c’est le peuple qui fait le
droit.
Et dans ce débat, entre 2 conceptions, on commence à dégager
certains caractères, dit caractères supérieur (en opposition à la
coutume).
1er caractère : la loi est rationnelle, fondée sur la raison, elle serait
l’objet d’un calcul, d’un projet… (Et non pas irrationnel comme
coutume)
2èmecaractère : la loi serait générale (avant coutume varié selon
région) et stable.
Mais pas encore au centre puisque pas démocratique.
2) La révolution française.
Ici mouvement de légicentrisme qui se façonne. Philosophie des
lumières raisonne selon la raison, et la loi apparaît donc plus
rationnelle.
Rousseau, son idée : la loi devait émaner du peuple et des ses
représentants, légitime car loi représente volonté générale(Ou elle
peut s’exprimer). Cela s’applique à tous de façon égalitaire.
La loi va être sacralisé car c’est l’expression des volontés générales ;
elle devient le nouveau souverain (et parlement parle pour lui)
Exemple de textes : Constitution de 1791 : on nous dit qu’en France, il
n’y a pas d’autorité supérieure à la loi.
Autre exemple de droit positif : article 6 des droits de l’homme et du
citoyen : la loi est l’expression de la volonté générale, tout les citoyen
ont le droit de concourir personnellement, ou par leur représentant, à
sa formation.
Bilan : cette conception historique (important), la loi à partir
révolution va être gardé comme noble/centrale car politiquement elle
représente la volonté générale (à travers le parlement). Cette
conception de légicentrisme va avec la loi formelle.
B. Caractères de la loi.
Article 371: « chaque parent doit subvenir besoin enfant »alinéa 1 (la
majeure), alinéa 2« cette obligation ne s’arrête pas lorsque l’enfant est
majeure » interprétation possibles : s’arrête lorsque l’enfant peut
subvenir à ces besoins, après études… les argumentations sont
nombreuses, les juges jugeront, mais on juge d’abord les caractères
suivants :
1) Le caractère abstrait
Ne vise pas une situation particulière
Quand elle est formulée au sujet une forme type (abstraite) qui ne
vise pas une situation précise.
Hypothèses abstraites : parent enfant, besoin
Fait : parent doivent assurer besoins enfant, on vise une situation de
besoin entre enfant et parents .
2ème caractère :
2) Le caractère général
Renvoie au fait que l’on ne vise pas un individu particulier ou identifié
mais tout les citoyen qui (d’un moment ou un autre) se trouveront
dans cette hypothèse .
Dans cet exemple : groupe parent/enfant.
3ème caractère :
3) Le caractère permanent
L’idée c’est que la loi fut formulé et représentatif de la raison(les
lumières), les texte votés et entrent en vigueur la loi s’applique de
façon permanente, cela ne changera plus, à moins que société plus
OK avec la loi , on fait alors une abrogation. (voc juridique)
Bilan :Si loi au sens formelle, loi doit respecter auteur, on y ajoute
sens matérielle, doit respecter caractères.
Question : Savoir si toutes les lois s’imposent avec la même force obligatoire :
Remarque :
Ce sont des lois qui s’imposent en toutes circonstances et dont on ne peut pas
choisir, en tant que de citoyen, de l’appliquer ou de l’écarter.
Exemple type : le code pénal dit qu’il est interdit de tuer (homicide interdit) ce
texte est interdit, même si personne consentante interdit loi impérative
Ce sont des lois tout aussi obligatoires mais qui prévoient/acceptent que les
particuliers/citoyens puissent l’écarter... (Supplétive : substituer)
Exemple : Quand 2 personnes se marient, soit ils choisissent leur régime
matrimoniale soit il laisse la loi supplétive s’appliquer (un régime est prévu si les 2
personnes ne choisissent pas)
Justification loi supplétive : une simplification (ils peuvent se reporter à une loi si
trop compliqué) – la loi supplétive correspond au comportement moyen (ce que
feraient les gens)
c) Critère de distinction (entre ces deux lois supplétives et impératives) :
l’ordre public
Ordre publique sont toutes les règles/principes qui constitue le noyau dur
de ce qui est regardé par une société, et par ceux qui font le droit
(législateur), comme essentiel. Cad que dans chaque société il y a des valeurs
essentielles qui vont constituer l’ordre public
Ex : corps humain sacré en France, pas de commerce (au US si, mère porteuse)
La source : quelle est le texte qui décrit la notion d’ordre publique ?
Art 6 du code civil « On ne peut déroger par des conventions
particulières aux lois qui intéressent l’ordre publique et les bonnes
mœurs. »
Remarques : on définie par bonnes mœurs tout ce qui relève des valeurs morales
et sexuelles, cet art. 6 nous donne les conséquences : la loi est forcement
impérative,
On ne peut pas aller à l’encontre de la loi, ex : on ne peut pas faire un contrat
d’une femme porteuse.
Problème : difficulté dans cette notion d’ordre publique : quand on ouvre code
civil, quand on lit une règle, la loi ne nous dit pas si elle est d’ordre publique (pas
de mention) sauf « On ne peut pas déroger par.. » alors c’est d’ordre
publique, mais bien souvent ne nous dit rien, ex art. 371, pas d’indication, alors il
faut savoir ce que représente l’ordre publique (s’interroger, ce texte défend ou
non valeur essentiel, d’ordre publique)
si cela dépend de l’ordre public alors c’est une loi impérative
Jusqu’à quand ?
b) L’abrogation
Un des caractères de la loi : la permanence de la loi, une société doit
être stable et pour ça permanent, à partir du moment ou une loi entre en
vigueur elle entre en vigueur définitivement.
Si on veut faire disparaitre la loi, il faut agir de façon tout aussi officielle
que son adoption, adopté par une procédure officielle d’abrogation :
l’abolition de la loi.
Parallélisme des formes : le fait d’avoir recours à une procédure
officiel identique
Abrogation express :(manifeste, officiel) au nom du parallélisme des
formes on prononce l’arrêt de la loi. On dit que l’abrogation est
expresse lorsqu’elle est contenue dans un texte formel qui
abroge la loi ancienne. C'est-à-dire explicitement énoncée par un
texte nouveau.Car la société a changé.
Exemple : avant mariage dossier à la mairie avec un certificat de
mariage prénuptiale, ex ce certificat empêche mari séropositif de se
marier, cette exigence plus adapté à notre société.2004 un décret de
1939 abrogé, contrôle de la presse étrangère sur sol français (décret
date de la GM), plus la même situation historique, on l’abroge.
Plus de 10% des articles d'un même code sont modifiés chaque. Les
amendements parlementaires sont passés de 16000 en 1990 à 37000 en
2003-2004
4ème facteur loi non normative (contradiction dans les termes) : elle
cherche à être obligatoire en posant une hypothèse on impose un
comportement, une loi non normative c’est une loi sans norme, sans
conditions abstraites générales.
Ex art. 1 du 9 janv 1985 « l’identité et les spécificités de la
montagne sont reconnues par la nation » : effet et hypothèse ??
Art1 du 25 juillet 1914 relative à la famille, « la famille est des
valeurs essentielles sur lequel est fondé la société, c’est sur elle
que repose l’avenir de la nation », pas d’hypothèse, pas d’effet, pas de
prescription, ce sont des annonces/déclaration et non des normes
Déclaration politique, mais pas des normes, intervient dans
instrumentalisation de la loi.
Loi historique (non normative mais spécifique) art 1 de la loi 1erjanv
2001 « La France reconnait publiquement le génocide arménien de
1915 » : pareille, pas une norme, c’est une annonce politique ou historique.
Il y a quand même des effets de ces lois non normatives, les personnes qui
nient ce génocide (ou la famille ou les montagnes) peut être condamnable.
En quoi le droit légitime de décrire la version officiel de l’histoire (son rôle ?)
Ecrivain, historien, professeur pas d’accord.
Juriste se servent quand même de ces textes : exemple du droit au
logement : toutes personnes a le droit au logement : loi non normative,
devenue loi au logement opposable.
4) La crise temporelle.
La loi est permanente, or aujourd’hui on a des lois temporaires : lois
et on tente de poser un régime sans être sur une durée déterminée (5-10
5) La crise organique.
(La crise hiérarchique) depuis 1958 la loi n’est plus au centre des
normes et n’est plus incontestable : car depuis 1958 on a mis en
place un contrôle de la loi par rapport à une norme supérieur qui est
la Constitution (texte stricte mais aussi tout les droit fondamentaux
de portées constitutionnelles comme le DDHC de 1789) si contraire
aux droits fondamentaux citoyen, la loi est écartée (application
repoussée).
A. Définitions et évolutions.
Un code : un recueil de textes sur un sujet/une matière juridique donnée.
Chaque matière juridique un code.
Quelle est l’origine des codes ?
Historiquement, le 1er code est le texte de la bible, un texte à caractère religieux :
le Décalogue (10 commandements) :l’ancêtre du code (ens de règles)
Ce sont des normes des normes écrites ; ici très symbolique, l’idée par la suite d’un
code très importante
2ème étape : 6ème siècle après JC, élaboré par l’empereur Justinien, ce code : le
corpus iuriscivilis, l’ancêtre de code civil, c’était un recueil qui a perduré durant
15 siècles.
3ème étape : 1804, après révolution de 1789 sous l’impulsion de Napoléon : le code
civil .
Notion de code
Le code vient du terme codex, qui signifie planchette (une petite planche) et
son sens figuré : un recueil, qui donnera recueil juridique
On a 2 catégories de code :
Codification classique/traditionnelle (exemple du code civil) : on rassemble
textes dans un même recueil et tous les textes sont, ensemble, un système
cohérent donnant un domaine du droit précis. création d’un code car on a
nouvelles lois.
Mais cela ne suffit pas pour créer une codification.
Pour une organisation cohérente il faut unité national, cohésion social, paix, il
faut que la société ait des valeurs politiques qui se retransmettent dans les
textes et ainsi dans les codes.
2ème conception : la codification compilation : il n’y a pas d’aspect cohérent,
se contentant de regrouper des textes qui subsistent.
Exemple : le code de la consommation, en vigueur depuis 1993, un assemblage
avec tous les textes en rapport avec la consommation.
L’avantage : l’accès au droit, si interprétation pas de valeurs communes les
règles
Sous-sous catégorie de cette codification : la codification à droit constant
(ou statique), c’est une compilation mais pas de jurisprudence, et il y a
simplification, plus d’intelligibilité. Il respecte le droit positif et peut abroger
certaines règles lors d’une recodification et en garder juste le contenu.
Exemple : Code du travail : on a codifié à droit constant le code du W, en
changeant ordre règles on a modifié droit du W. On a aussi le code de
commerce et le code de justice administrative
La Composition des codes
Ex article 205 code civil, enfants doivent aliment à leur parents,
Dans code de consommation, on le retrouve à L. 205 (provenant d’une loi, du
parlement) et à D. 205 (provenant du règlement, donc du pouvoir exécutif),
dans code civil on ne le ≠ pas.
En dessous du code on retrouve des décisions des juges à partir de cet article
(la jurisprudence, toutes les interprétations des juges sur l’article)
NB : ne pas prendre en devoir les alinéas, s’en tenir à sa phrase, pas aux
décisions des juges (qui cernent seulement le sens de l’article).
Si beaucoup d’interprétations, car beaucoup de réflexions sur un texte.
A été rédigé en 1804, il porte des histoires et des valeurs politiques en lui.
2ème influence : reprise en main réactionnaire par Napoléon, les valeurs politiques sont
pour la classe bourgeoise : la propriété, droit des successions
En 1804 on a aussi une centralisation politique, Napoléon est en force suffisante pour
imposer ses valeurs. Il y a 4 rédacteurs officiels de ce code (nommé par Napoléon) :
Portalis, Maleville, Tronchet et Bigot-Préameneu. Depuis code civil on a un droit
unique pour tout le territoire français, montrant unité politique de la France, un droit
mettant au centre l’individu (la personne), une personne plutôt perçu comme un
propriétaire (vision assez traditionnelle)
Le code civil c’est le droit commun des français, qui pose tout les principes
communs à toutes les autres matières.
CCL : Il a quand même et de façon fréquente des lois qui ne sont pas codifiés, le
législateur ne précise pas que cette loi doit s’insérer dans un code, exemple la loi de
1901 sur les associations elle n’est pas dans un code.
Inconvénient : le citoyen a moins facilement accès au droit.
SECTION 2. Le règlement.
2ème source interne et écrite du droit et qui historiquement n’existait pas et
n’avait pas une grande légitimité.
Historique : le règlement intervient comme source du droit en 1958, avec De Gaulle
qui veut rétablir pouvoir exécutif, et lui donne un domaine où le pouvoir exécutif
pourra faire des textes au même titre de la loi (article 34 et 37 de la Constitution,
droit de la famille et liberté fondamentale pour art 34, donc la loi, collectivité, mise
en place des politiques pour l’article 37, donc le règlement)
On a donc 2 législateurs : le parlement : la loi et le pouvoir exécutif : le règlement
(les deux : lois au sens large, juste la loi : la loi au sens strict)
Règlement : textes du pouvoir exécutif, on parle du président de la République
mais pas lui qui fait ces textes (normalement), par contre le 1er ministre et les
ministres ont droit de faire des textes dans leur domaine, ont des décrets (des
textes qui émane des ministres) et enfin en descendant de la hiérarchie : les
arrêtés des maires.
(se renseigner sur les ≠ décrets, règlements et arrêtés)
Entrée en vigueur : décrets doivent être publié légalement dans journal officiel (pas
promulgation par président comme loi) pour ce même souci que le citoyen prenne
connaissance de la loi.
Le règlement : 2 catégories de règlements
1ère cat : textes pris par ministères pour mettre en application la loi (règlements
d’application)
2ème : on autorise pouvoir exécutif de prendre des textes, règlements autonomes
Leurs valeurs ?
Dans chacun de leur domaine, la loi et règlement autonomes ont la même valeur,
ces règlements ont une valeur législative. On ne vérifie pas s’il respecte une loi
mais s’ils sont dans leur domaine d’application.
On vit une révolution des sources du droit, et cela implique une approche de nos
échanges en société par le biais des droits de l’homme : droit au logement, au
droit de mourir, à la procréation médical, aujourd’hui on pense notre monde par les
droits de l’homme, on revendique des droits considérés comme fondamentaux, et
la source qui nous permet de penser comme ça est la Constitution (le droit à
l’hommisation du droit).
89 articles en 1958, aujourd’hui plus car on ajoute tout ce qui relève des
droits communautaire, l’objet de ce texte : principalement de poser les règles
d’exercice des pouvoirs : l’existence des pouvoirs, leur fonction, leur structure et
leur fonctionnement. Une source de droit constitutionnel.
B. Le bloc de constitutionnalité
Le bloc de constitutionnalité, terme crée par Louis Favoreu désigne
l’ensemble des normes de valeur constitutionnelle, il vient redéfinir de
façon plus large la notion de Constitution. Celles-ci sont protégées par le
Conseil constitutionnel.
Les préambules
Définition au sens large : ajout du bloc de constitutionnalité.
C’est ce qui va donner l’élan vers les droits de l’homme, qui deviennent une
référence et qui change les références dans le droit.
Date charnière : 1971 (après mai 68), intervient après un élan de libertés et
droits fondamentaux.
A côté de ces articles il y a de la matière qui décrit les libertés fondamentales,
1er élément : les préambules (introduction, court texte de présentation
précédant les articles de la Constitution) des différentes Constitutions.
Cette introduction décrit les valeurs politiques et sociologiques sur laquelle
la nouvelle constitution est sensé se fonder. En 1958, on récupère tous les
préambules des textes précédents, et chacun parle des droits de l’homme à sa
façon, donc on a 3 strates :
1ère strate/1ère génération des DH: DDHC de 1789 : égalité, liberté d’aller et
venir, propriété, sureté, des droits de l’homme individualisme, c’est un
positionnement du citoyen par rapport à l’Etat. Ils sont plutôt politiques (droit
de vote, de ne pas être torturé)
2ème strate : préambule de la Constitution de 1946 (IVème République) :
elle rajoute les droits économiques et sociaux : droits à la solidarité, droit à
l’éducation, à la santé, le droit de grève et le droit de constituer des syndicats.
3ème génération des DH : ce qui touche l’environnement : 1er mars 2005
chartre de l’environnement, introduit dans bloc de constitutionnalité : droit
de vivre dans un environnement sein, droit d’être informer en cas de
catastrophe, principe de précaution…
A ce stade, cela montre que à coté du texte sur la Constitution il y a les
préambules et qui en puissance proclame des droits de l’homme.
B. Le contrôle de constitutionnalité
Principe : comme la Constitution est supérieure à la loi, alors toutes lois votées
et publiées doivent être conformes à la Constitution et pour faire respecter ce
principe il va y avoir un contrôle de la conformité de la loi à la Constitution et
c’est ce contrôle que l’on va appeler le contrôle de constitutionnalité.
Sa source : l’article 61 de la Constitution.
Son organe : le conseil constitutionnel (9 membres) et a 2 missions :
-vérifier que le pouvoir réglementaire respecte bien le domaine qu’on lui a
donné, et qu’il n’empiète pas sur le domaine de la loi (article 34 et 37 de la
Constitution)
-Et 2ème mission, la plus importante, le conseil constitutionnel est appelé à
contrôler la conformité de la loi à la constitution avant que la loi ne soit
promulguée (article 61 alinéa 2) soit conforme alors promulgué et publié soit
elle est déclaré comme non-constitutionnel.
Remarque importante, pour cela on doit « saisir » le conseil constitutionnel,
cad que toutes les lois ne sont pas vérifiées, il existe donc des lois non
conforme à la Constitution. Ce n’est pas un contrôle automatique.
On réfléchie en 2 étapes, en 2 conceptions.
Le conseil constitutionnel dans son 2ème rôle est devenu gardien des libertés
et principes fondamentaux.
CCL : le rôle du CC a changé depuis 1958, il contrôle la loi, ainsi toutes les
sources du droit prennent désormais en compte les libertés fondamentales. On
parle de constitutionnalisation du droit.
III. L’influence de la Constitution sur les sources du droit : la
« constitutionnalisation » du droit
Idée générale : on pense aujourd’hui le droit qui raisonne en droit de l’homme.
On appelle cela la fondamentalisation du droit (le droit au service des DH) et
l’un des mouvements de cette fondamentalisation du droit :
constitutionnalisation du droit.
A. La « constitutionnalisation » du droit
Définition : constitutionnalisation du droit : les sources du droit (lois, règlements..)
sont de plus en plus imprégnées par les DH, les droits dits fondamentaux. Et
parmi ces influences permettant cela, une importante : le bloc de
constitutionnalité. 2 conséquences :
La première, lorsque l’on « fabrique » le droit c’est-a-dire au parlement ou dans
les ministères on est obligé de tenir compte des libertés fondamentales, les DH.
(piratage : les questions : propriété, circulation du savoir, procès équitables...)
2ème conséquence de la constitutionnalisation du droit : une fois qu’une loi en
circulation, les juges qui ont à appliquer aux textes se réfèrent de plus en plus aux
droits fondamentaux. (exemple : rave partie : chartre de l’environnement.)
Existe-t-il des limites à cette constitutionnalisation du droit.
A. Définition générale
Traité international : un contrat ou une convention passé entre des Etats.
Conventions supérieures aux lois internes, la question : même si un traité est ratifié et
donc publié il n’est pas forcement directement applicable, c’est-à-dire est ce qu’un
citoyen français peut invoquer devant un tribunal les règles du traité ?
1) Présentation de la distinction
Si un enfant de 10ans n’a pas parlé pendant le divorce de ces parents, s’il peut
demander directement le respect du traité devant un tribunal alors une convention
auto exécutoire.
2) Le critère de distinction
C’est difficile de savoir, il faut analyser le contenu du traité, avec à l’esprit qu’il y a
2 critères :
C’est une source de très grande influence du droit français et l’oriente vers :
-l’européanisation (influence de notion européenne) et « fondamentalisation »
(influence des droit fondamentaux) et « droit de l’hommisation ».
NB : deux Europe : l’U-E et la grande Europe (en plus Russie et Turquie…) c’est
une organisation pour, aps la 2ème GM veux paix en Europe et utilise pour cela les
DH.
A. Le texte de la CEDH
En 1945 à l’issu de la GM on cherche des droits qui font barrages à la
barbarie, cela se fait à l’international, et la CEDH est la déclinaison de ces DH
au niveau européen.
1) Historique
CEDH est signé en 1950,
La France la ratifie en 1974, ratification= 1ère condition de l’art. 55 qui
rend les traités à valeur supra-législative
En 1981 : une réforme importante, les citoyens français vont pouvoir ce
fonder (invoquer) sur ce texte
2) Le contenu de ce texte
Idée G : les DH ici sont des DH de la 1ère génération : droit politique et civil
et il y a 2 catégories importantes :
Droit substantiel de la protection de la personne (exemple : art.2
sur le droit à la vie, art.3 interdiction des traitements inhumains et
dégradants, droit à la vie, art. 8 protège vie privée et la vie familiale, la
liberté d’expression, de penser…)
Droits procéduraux : tous les droits pour un procès équitable (art. 6)
Comment se met-elle en œuvre ?
B. La mise en œuvre, l’interprétation et la sanction de la CEDH
Présentation
Idée principale : grâce à cette mise en œuvre on va voir que cette convention est
très efficace et s’applique comme une source interne. Et il y a deux façons de
mettre en œuvre :
et on a mit une cour spécifique pour l’application du texte, ce qui veut dire qu’il y a
énormément d’arrêts depuis 1960 : 500 à 600 arrêts.
Le rôle de la CEDH
A chaque fois qu’un Etat ne respecte pas les textes de la CEDH peut se voir attaquer
devant la CEDH, il y a un contrôle effectif/réel de l’application des DH pour les
citoyens
La CEDH examine si violation des DH en France, si elle ne constate rien elle rejette
la demande, par contre si elle constate une violation, alors l’Etat français dans la
pratique de son droit de ne respecte pas les DH, alors il doit changer son droit ou
alors sa pratique (et c’est de là que provient son influence)
1ère situation : un citoyen l’évoque contre l’Etat, c’est un rapport verticale, donc
un effet verticale et cela pour une pratique ou un décret pas conforme
2ème situation : une société ou un groupe de personnes e respecte pas un DH de la
CEDH, exemple avec droit de la vie privée avec Closer : ici un rapport
horizontale , on est égaux devant la convention.
Remarque importante : la ≠ ici, les DH reconnus par la CEDH sont beaucoup plus
facile à faire respecter que si on veut le faire par le conseil constitutionnel.
2 catégories d’influences :
Exemple : une loi du 3 décembre 2001 portant sur les successions, la CEDH
condamne la France sur l’ancienne loi : avant quand un enfant était adultérin (fruit de
l’adultère) cet enfant ne touchait que la moitié de sa part d’héritage, il est discriminé,
suite à cela : une loi qui changea cette loi
Autre exemple en ce moment : la France a été condamné pour ne pas avoir permis à
une personne homosexuelle la pratique de l’adoption
2ème catégorie d’influence : sur le juge, il ne peut plus juger sans considérer la
CEDH, la jurisprudence n’ignore plus la CEDH et doit statuer en fonction de celle-ci.
Exemple : transsexualisme, problème du changement de son identité, la France
condamné dans années 90 par CEDH et les juges ont du faire avec.
La CEDH une source directe du droit français
1) La valeur supra-législative
Et la décision « Costa Enel » du 15 juillet 1964 posant le principe que cette ordre
juridique nouveau est supérieur au droit des Etats membres.
Titre 2 : Les sources non écrites
En droit français, on a un amour de la loi écrite, pour des raisons politique et
philosophique, mais pas seule source du droit, il y a les sources non écrites.
Chapitre 1 : La jurisprudence
C’est l’ensemble des décisions rendus par les tribunaux (définition large),
c’est donc la production des juges, on dit que les juges « disent » le droit pour un
litige particulier,
Et c’est pour cela que l’on aurait tendance à dire que c’est une source orale, c’est
simpliste, il ne faut pas s’en arrêter là car les décisions sont écrites, mais existe
des décisions orales.
Vocabulaire : une décision judiciaire pour les juges, Jugement pour les
tribunaux de 1er degré et arrêt pour cour d’appel, cour de cassation et conseil
d’Etat.
Cette définition large sous entend que toutes décisions des juges sont prises en
compte.
Mais on utilise surtout dans un sens strict : les solutions des juges qui posent
une règle générale/qui atteignent une certaine généralité, s’approchant des
règles générales et abstraites.
Exemple : mère porteuse aux E-U, décision de la cour de cassation décide que
c’est illégal en France.
Conséquence de cette définition stricte : la jurisprudence = décision de la cour
de cassation+conseil d’Etat.
Rôle de la Jurisprudence ?
Son rôle est important puisque quand on aura un litige on se référera aux lois
mais aussi aux jurisprudences, et lorsque la règle écrite n’existe pas (comme les
mères porteuses) il y a la jurisprudence.
Section 1 : Les fonctions et le raisonnement du juge
Le texte écrit tout seul =pas de signification car ≠
I. Les fonctions du juge
La fonction général du juge : trancher les conflits et les litiges, entre
Etats et citoyens, entre citoyen et décide lors de cas particulier (statue en
équité). Il a un raisonnement particulier : syllogisme (majeur, règle de
droit, la mineure, les faits et enfin qualification de ces fait en enfin
conclusion du syllogisme) on a plusieurs hypothèses :
Le juge est la concrétisation de la loi et il est l’interprétation de la loi.
A. Concrétisation de la loi
Hypothèse : on a des faits et on a une loi qui vise cette hypothèse,
Concrétiser la loi par le juge : le juge qualifie les faits, va découvrir, à partir de
ces qualifications, que l’hypothèse de fait est visée par une loi et donc la
concrétisation de la loi c’est appliqué la loi abstraite et générale à des
faits concrets.
B. Interprétation de la loi
Exemple : art. 144 du code civil : « L'homme et la femme ne peuvent
contracter mariage avant dix-huit ans révolus. », situation trop simple,
décision évidente. Mais que fait-on lorsque le texte n’est pas aussi
explicite ?
Hypothèse ici : Il y a eu une évolution dans la société, soit dans les mœurs
(mariages homo, statut des beaux-parents…) et évolution technologique
(congelé embryons, internet a changé la façon de faire un contrat, le
clonage…) on a une absence de règles, la situation n’est pas prévu par les
textes, et on a alors 2 façons de raisonner :
B. Le syllogisme
1) Principe du syllogisme judiciaire :
3 étapes : la mineure (les faits à qualifier), la majeur (la règle de droit) et enfin
confrontation mineure et majeure. Pour cas mariage homosexuel : interdiction
mariage gay.
2) Nuance
b) Raisonnement en équité
A. Le principe
Motivation : (terme juridique) expliqué ses raison, pourquoi on parvient à cette
décision.
Son principe : toutes décisions d’un juge doit être motivé, doit être expliqué, doit
exposer ses raisons
Source : article 455 du nouveau code de procédure civile, « le jugement doit
être motivé »
Justification de cette exigence : raison démocratique, de protection des citoyens,
le juge ne doit pas juger arbitrairement.
2 justifications de ce principe :
-que l’on puisse contrôler la décision, le juge s’explique sur son raisonnement
pour que la juridiction qui est au dessus de lui puisse vérifier
-la justice doit être comprise pas les citoyens
3ème justification (par prof, ordre ≠) en obligeant juge d’expliquer leur
raisonnement, on peut avoir des nuances pour une idée prochaine de
changement (revirement de jurisprudence)
B. La mise en œuvre du principe
1) Place de la motivation
Un arrêt se compose en 2 parties :
a) Les motifs
-à chaque fois on aura « attendu que » : les faits (aussi éléments de procédure,
mais on identifie les faits ici)
-« Attendu » prétention de chacun (demandeur et défendeur, motifs/arguments),
et on voit se dégager le problème de droit.
b) dispositif
La cour tranche, casse ou rejette le pourvoi et avant elle aura dit son
interprétation et la solution de la règle de droit.
On constate qu’avec la Cour de Cassation, elle n’explique pas toujours son
raisonnement propre (on le lui reproche d’ailleurs).
2) Evolution
Sous l’influence de la CEDH. L’arrêt Dulaurans du 21 mars 2000, la CEDH
pose cet arrêt de principe : condamne la France car elle estime que les arrêts
de la Cour de cassation ne sont pas assez motivés. Au nom de l’article 6 de la
CEDH relatif au procès équitable.
Une chambre,
Chapitre 2 : La coutume
Source un peu marginale et pas écrite : la coutume. Exemple de coutume : la
mode vestimentaire : on suit un comportement similaire sans qu’explicitement on
lui ai demandé, un comportement un peu plus juridique : sur les vélib : lorsqu’il est
cassé on retourne la selle.
I. Définition et éléments constitutifs de la coutume
A. Définition
Au sens courant : la coutume provient terme latin consuetudo signifiant
habitude, de façon générale désigne un comportement que l’on suit par
habitude. Provient de l’usage d’une société. Nous donne 2 idées : habitudes et
comportements collectifs.
Sens juridique : coutume est une conduite répétée que l’on ressent
comme obligatoire.
B. Eléments constitutifs
On remarque tout d’abord que la coutume va donner lieu à une règle, cette règle
vient du peuple (politiquement intéressant, car pas pouvoir publique qui
l’ordonne, source très démocratique en soit)
A. Définition
Doctrine : les opinions émises sur telle ou telle question juridique
posant problème par les personnes dont la fonction est d’étudier le
droit. Cela émane de la recherche juridique (nouvelles solutions car
de nouveaux problèmes émanant de l’évolution de la société) En
général, les universitaires mais aussi ceux qui appliquent au jour le
jour : magistrats et avocats.
B. Manifestations et localisation
Livres et manuels du droit : opinion par l’auteur (souvent loin d’être neutre)
Les articles de doctrines : Dalloz, semaines juridiques, donnant plusieurs
points de vue
Commentaires de décisions : il ya une appréciation de la décision de
principe, sur les applications que font les tribunaux du droit, si vont dans le
bon sens ?
Rapport/synthèse émis par les ministères
On aboutit aux fonctions de la doctrine
II. Fonctions de la doctrine
CCL : nous indique que la jurisprudence source de droit mais pas seule mais c’est
parce qu’elle est expliquée par le doctrine qu’on va avoir une source de droit qu’est la
jurisprudence, la doctrine construit cela. L’analyse offert par la doctrine permet cela, il
y collaboration entre doctrine et jurisprudence.
Non car une opinion émise sur une question de droit (dft doctrine) n’est
obligatoire pour personne, ne lie personne. Les juges et législateurs ne
sont pas obligés de prendre en compte la doctrine.
A titre exceptionnel, la loi va venir régir le passé. Qualifications telles que revenir la
constitution même de la situation juridique (remise en cause divorce) ; remise en
cause des effets (recalcule de la somme du) remise en question de l’extinction.
1) Les lois expressément rétroactives
Une loi qui prévoit dans un des ces articles qu’elle va régir soit la constitution,
les effets soit l’extinction passé. Par exemple : tous les époux divorcés sont
concernés par ces nouvelles règles.
Remarque : En pratique, les lois le font assez rarement, car va à l’encontre
sécurité juridique.
2èmre remarque : en pratique, si loi nouvelle, si on cherche à savoir si
rétroactive, c’est la dernière partie de la loi : disposition transitoire. Et 3ème
remarque, ce n’est parfois pas clair, loi pas claire, ne dit pas clairement qu’elle
régit dans le passé. Si on a un doute, le principe est la non rétroactivité.
CCL : la loi doit dire expressément qu’elle est radioactive, sinon le principe
appliqué.
2) 2ème exception : les lois interprétatives.
a) Définition
Une loi interprétative est une loi qui intervient pour déterminer le sens
obscure/ambigu d’une loi antérieur.
En pratique, une qualification difficile à mettre sur une loi, car on a 2
hypothèses :
-1ère hypothèse la loi dit expressément que tel article vient fixe le sens de la loi
antérieur. Mais hypothèse en pratique rare.
-2ème hypothèse : la volonté du législateur juste interpréter la loi ancienne, en
pratique ceci est utilisé.
En pratique qualification délicate, on a 2 façons de raisonner :
-1ère hypothèse : on se rend compte que cette loi nouvelle ne change rien,
conséquence : il n’y a pas de conflit entre 2 textes, 2 textes qui dans le temps se
suivent. Et donc on incorpore le nouveau sens. On fait comme si la loi ancienne
avait toujours voulu dire ça. On nie donc la retroactivité.
-2ème raisonnement : (plus réaliste) si on prend la peine de faire une loi nouvelle
et de donner interprétation à l’autre loi, c’est que cela change quelque chose,
donc en appliquant loi ancienne avec son nouveau sens.
CCL : la loi interprétative, car on considère qu’elle vient s’incorporer à l’ancienne
loi, va rétroagir, car elle ne fait que donner sens à la loi ancienne.
b) Limites importantes à la possibilité d’édicter lois interprétatives
Idée : jusqu’à années 2000 le législateur français, n’avait pas vraiment de
contrôle, il était libre de changer loi ancienne.
Cela change en avec un grand arrêt du 28 octobre 1999 de la CEDH
« Zielinski contre France » : hypothèse : Parlement français avait décidé
d’attaquer la jurisprudence, cassé la jurisprudence (car pas OK) le législateur
va prendre une loi de validation (= une loi validant une pratique antérieur,
elle revient sur le passé), une pratique conforme au droit, valable, alors que
jurisprudence ne vont pas dans ce sens, et valide le passé, il est valable. Ici
calcul des indemnités des salariés, jurisprudence pas ok et parlement dit
que c’est comme ça, CEDH : le législateur par une loi de validation modifie
pour le passé rétroactivement les règles du jeu judiciaire,
et 2ème point alors que l’Etat a un intérêt dans ces procès (est partie). Après
décisions des juges, la loi revient sur leur façon de juger. La CEDH :
condamne l’Etat français et le fondement de la condamnation : art. 6 de la
CEDH : droit au procès équitable, car si Etat intervient dans un procès ou il
a un intérêt il y a rupture d’égalité des parties (parties pas à égalités)
Evolution : concerne loi de validation, venant validé pratique, loi
inconstitutionnelle, Etat ne peut pas revenir sur loi du passé, au nom du
procès équitable.
2ème étape : la Cour EDH étend cette solution même quand l’Etat n’est pas
intéresser par la matière, il n’y a pas de loi de validation.
3ème évolution : la Cour EDH va aussi contrôler les lois
interprétatives et les lois expressément rétroactives.
Et dit à l’Etat français et aux autres de ne pas le faire sauf s’il existe
d’impérieux motifs d’intérêt général.
Principe de prééminence du droit : les autorités/pouvoirs publiques
ne doivent pas être arbitraire, doivent eux même être soumis aux
principes de droit au nom de la sécurité juridique.
Cas exceptionnels : contrôler par CEDH, cas ou impérieux motifs d’intérêt
général, si c’est une nécessité pour toute la société.
Conséquence de cette évolution : décision « Castorama »de l’assemblée
plénière du 23 janvier 2004 (commerçants louaient commerces, bail
commercial, demande loyer soit baisser (pb interprétation mais la
jurisprudence choisit baisse) et création nouveaux … ) principe posé :
réceptionne décision de la CEDH : si législateur peut adopter en matière civil
des dispositions rétroactives alors il y a des limites : prééminence du
droit+notion de procès équitable, ces 2 fondements s’opposent à ce type de
loi, nuance à ce principe : s’il existe un impérieux motif d’intérêt général.
L’arrêt ajoute, pour montrer qu’il reprend tout évolution de la décision de la
CEDH : peu importe la loi, tout ce qui revient en arrière sera contrôlé, peu
importe si Etat a des intérêts.
Bilan : on a désormais un contrôle des lois qui reviennent en arrière,
le législateur ne peut plus décider de la retroactivité d’une loi, il est
sous contrôle de la jurisprudence et de la CEDH.
c) Les lois pénales plus douces
Ce sont des lois supprimant une infraction (exemple sur l’adultère…) :
suppression d’une infraction allègement des poursuites ou diminution des
peines.
Principe : la loi pénale plus douce s’applique de façon rétroactive, la loi nouvelle
s’applique à la situation passée. Pourquoi ?
Droit pénal : risque d’atteinte aux libertés, si société estime il n’y a plus lieu
d’être aussi sévère qu’avant, que la peine soit allégé, on l’applique
rétroactivement au nom de la protection des libertés.
d) Force juridique de cette exception
Cette règle de la rétroactivité de la loi pénale plus douce est de valeur
constitutionnel, décision des 19 et 20 janvier 1980 de la Cour
Constitutionnelle.
Conséquence :le législateur ne peut pas prévoir l’inverse.
Vocabulaire : loi pénale plus douce : im mitius et plus sévère : in pejus.
Quand est ce qu’une loi va être rétroactive ?
3) Loi de compétence et procédure
Elle fixe la compétence du tribunal ou le déroulement d’une procédure.
Principe : Ces lois s’appliquent de suite et concerne même les situations passés, donc
s’appliquent aux instances/litiges engagées avant l’entrée en vigueur.
Remarque : en pratique difficile à appliquer, la procédure doit être ouverte, tous les
actes sont valables. En général, dans les dispositions transitoires des lois, on laisse les
instances/procédures en cours restent régis par l’ancienne loi.
3) Difficultés
NB : Il est difficile, car une situation de la vie courante peut se prolonger et être à
cheval entre avant et après la loi, donc entre les 2 principes.
2 distinctions importantes. Cas d’un contrat de W, avec conditions telles que droit à la
retraite, loi nouvelle touche la retraite. Important :On regarde si c’est une situation
légale ou contractuelle. Et 2ème point important : à quoi je m’intéresse ?à la
Constitution de la situation ou effet de la situation ? Au passé ou à l’avenir ?
-Cas particuliers : parfois pour constituer une situation il faut une certaine
durée : exemple : un étranger qui s’installe en France pour nationalité, il faut
un certain tps dans le tps, ou alors pour situation de propriété (terrain non
déclaré, besoin 30ans pour qu’il soit votre) et une loi nouvelle arrive pendant
cette durée de constitution qui est progressive. Comment appliquer (cas ou 2an
avant d’attente et à présent 4 ans) : si délai devient plus court on applique
nouveau délai plus court à partir de l’entrée en vigueur de la loi et s’il est plus
long on applique le délai plus long immédiatement en tenant compte du délai
qui a déjà été comptabilisé.
Limite à l’exception : limite au fait que l’on décide d’appliquer le nouveau régime à
l’ancienne situation : pb : si on remet en cause un contrat, on remet en question la
prévisibilité contractuelle, et cela va à l’encontre de la sécurité juridique
Pour qu’une loi puisse changer le contrat d’une situation antérieur à la loi
nouvelle, pour que cela soit valable, Il faut montrer d’impérieux motif
d’intérêt général. Arrêt de principe du 24 mars 2006 « société KPMG ».
principe qu’il pose : une disposition législative (loi nouvelle) ou
réglementaire (nouveau décret) nouvelle ne peut s’appliquer à des
situations contractuelles en cours à sa date d’entrée en vigueur sans
revêtir par là même un caractère rétroactif. (il parle de caractère
rétroactif car on revient sur le passé, les contractants) Conséquence : c’est
comme une rétroactivité, il nous dit c’est un principe à respecter celui de
sécurité juridique et , 2ème chose, comme il y a sécu juridique en cause je vais
vérifier qu’il n’y a pas d’atteinte excessive aux situations contractuelles.( cela
veut dire il faut des motifs supérieure : d’impérieux motif d’intérêt générale )
Pour l’application dans le temps de la jurisprudence il n’y a pas de texte légale, pas
de droit transitoire légale, pas d’équivalent à l’art. 2.
2ème fondement : droit au procès équitable : droit d’être jugé sans surprise selon les
règles de droits qui étaient applicables
NB : le procès équitable marche dans les 2 sens (les 2 partis au procès : médecin et
enfant handicapé)
-Nuance : 1ère solution : si loi est supplétive, on peut admettre que coutume
s’applique à la place de la loi
2ème solution, si loi est impérative, on n’admet pas que coutume l’emporte.
2ème nuance : si coutume intervient pour démontrer que la loi est tomber en
désuétude (plus adapté au mœurs) . La coutume, pratique de la société, est svt
plus proche de la réalité et montre que loi n’a plus lien d’être. La coutume peut-
elle servir à abroger la loi par désuétude ? La réponse est non. Elle doit être
abrogé expressement.
Ccl : la loi l’emporte sur la coutume, sauf si la loi est supplétive. Cette hypothèse
de conflit arrive rarement.
Par contre arrive svt : conflit entre loi et jurisprudence.
Hypothèse : les juges estiment parfois que la loi est mauvaise ou plus
adapté et ils vont en faire une interprétation qui la déforme. Par
exemple, mère porteuse , interdit en France, pourtant couple vont au
US, le font, revienne en France et les juges fr acceptent la filiation,
donne un état civil à l’enfant, on a ici une jurisprudence qui va à
l’encontre de la loi.
1) Définition de l’hypothèse
2) Solution du conflit
I. La conception abstraite
Dans la conception abstraite, la personne n’est pas définit par son corps mais
elle définit comme sujet de droit. C’est tout être humain sujet de droit
-les conséquences :
1ère conséquence : on exclut tous ceux qui n’ont pas de droit, de prérogatives.
Cela nous donne une distinction fondamentale, une summa divisio, qui est
exclusive. D’un côté les personnes et de l’autre il y a les choses. On exclut
animaux. (qui sont meuble corporel)
Si le droit ne reconnaît pas aux humains des prérogatives, on n’a pas à faire à
des personnes (esclaves romains par exemple)
-La personnalité est définit comme être reconnue par le droit comme personne,
on vous donne aptitude abstraite à être titulaire de droits.
-La capacité : le pouvoir d’exercer ses droits, parmi les personnes que nous
sommes tous avec les droits que l’on nous donne, certaines ne peuvent pas les
exercer (voc juridique : capable et incapable)
Incapable :
-1ère catégorie : les majeurs incapables : handicapé mental (pas de conscience) ,
les personnes âgées (pose débat) ,
Lorsque l’on est en face d’une personne incapable il faut organiser un cadre pour
la protéger.
-1ère incapacité de jouissance (la personne est totalement privée de son droit, ce
droit n’existe pas, le droit n’est pas reconnue) exemple : un enfant est privé de
droit de donation *
-certain actes : assister les incapables, les protéger : ici les ≠ modes de
protection des incapables
Réforme 5 mars 2007 pose nouvelle règle dans code civil relatif à la protection des
majeures incapables.
Depuis 2007 des grands principes sont posés, car un danger de privation de libertés
de la personne, il faut que cela soit vraiment justifié tout de même : principe de
dignité : on organise sa protection de façon stricte
La nécessité, la subsidiarité (on organise une protection lourde que si pas autre
solution) et 3ème principe : de proportionnalité (il y a plusieurs mesures, on choisit la
plus adaptée)
Mesures de protection :
-La curatelle : protection la plus faible (elle a encore qq faculté mentale, on l’assiste
seulement pour actes les plus graves, pas dans vie courante), le curateur désigné : le
conjoint, sinon juge des tutelles désigne une personne de confiance. La curatelle est
la mesure la plus souvent employée.
-La tutelle : quand personne doit être représenté dans tous les actes juridiques, par
défaut le tuteur est le conjoint (sinon membre de la famille et si pas le cas un tuteur
professionnel (attention aux abus, par exemple avec l’argent))
CCL :L’embryon n’est donc pas considéré comme une personne mais a des
conditions spécifiques. Il y a une proposition du comité consultatif national
d’éthique : c’est une personne humaine potentielle, il faut donc le traiter
comme un personne puisqu’à l’avenir il en sera une.
II. La fin de la personnalité juridique
2 exemple de cas ou question s’est posé : photo de F Mitterrand mort : un mort
peut-il se plaindre de son image ?(dans paris match) et on a beaucoup de
contentieux en ce moment à propos d’incinération et qui garde les cendres ?
A.Le principe
La personne juridique cesse avec la mort. Une fois mort on n’a plus de droit.
Comment on constate la mort ?
Le droit délègue à la médecine : constat médicale.
Arrêt cardiaque et cérébral.
Pb : personne en mort cérébral : mais est-il mort juridiquement ? Le médecin
doit prononcer la mort.
Nuance : statut du cadavre
B.Le statut du cadavre
Pb : si personne n’est mort, son cadavre est une chose. Qu’on peut traiter de
façon ordinaire. Ce n’est pas adapté, car svt atteinte au cadavre pour raison
religieuse. C’est une chose spécialement protégé. Il y a une infraction
pénale pour atteinte à l’intégrité du cadavre.
D. Le sexe
Constaté à la naissance. Permet de vous identifier dans la société.
Caractère : fixe et l’indisponibilité (peut pas changer de sexe)
Nuances : enfants naissent avec ambiguïté sexuelle. Mais aussi question du
transsexualisme (ou syndrome de Benjamin), se définit : ces personnes
ressentent une contradiction entre le sexe physique apparent, déterminé
génétiquement, et le sexe psychologique. Après année 8, opération
possibles (modification changement physique : opération, hormones…)
Souvent demande de changement de sexe et de prénom. Indisponibilité du
sexe et de l’Etat des personnes.
Source Art. 6 du code civil relatif à l’indisponibilité du sexe.
Jurisprudence : (agit en 3 temps)
Condamnation du transsexualisme par C de cassation, sur fondement art. 6
refuse changement de sexe. Ces personnes saisissent CEDH : arrêt du 25
mars 1992. La CEDH condamne la France au nom de l’art 8 de la CEDH
relatif au respect de la vie privée (tous les éléments permettant
épanouissement de l’individu) : donne 2 arrêts de l’assemblée plénière : 11
décembre 1992 qui admettent changement de sexe sur état civil de
personne transsexuelle.
E. Les empreintes génétiques
Art. 16-11 du code civile : identification d’une personne par empreintes
génétiques ne peut être recherché que dans 2 cadres : des mesures
d’enquête et d’instruction décidé par un juge et dans cadre médicale ou de
recherche.