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CHAPITRE 7 LES ESPACES RURAUX NON

AGRICOLES

# Evolution et Représentations
– Evolution des espaces ruraux : les paysages agricoles ont
peu changé & les terres cultivées ont gagé du terrain,
mais depuis 1 siècle il ya exode rural et l’espace rural
perd ses fonctions productives au profit d’usages pour
citadins, pour certains il faut figer paysages ruraux, pour
d’autres il faut continuer leur évolution.
– Différentes approches de l’espace rural : les agriculteurs
se veulent les représentants de l’espace rural, avenir et
gestion des espaces ruraux perçus de manière divergente,
ainsi fin années 60 la pensée dominante était la réduction
du poids des campagnes, aujourd’hui deux analyses du
monde rural, l’une catastrophiste et passéiste (exode
rural inexorable), l’autre met l’accent sur la reprise et la
reconquête des mondes ruraux.
*La désertification : crise rurale, déséquilibre
démographique, chômage & marginalisation des
populations, fossé ville/campagne mais on assiste à une
défense du monde rural (valeurs traditionnelles,
recherche de l’authenticité, du naturel, d’un équilibre
société/nature, retour au terroir).
*La ruralité dynamique : renaissance rurale avec reprise
démographique et recomposition sociale, nouvelles
possibilités d’innovation et de développement,
interactions villes/campagnes, agriculteurs
entretiennent et exploitent campagne conciliant ainsi
paysage et production.

# Nature et gestion
– La multitude des acteurs : agriculteurs, citadins
propriétaires, chasseurs, pêcheurs, touristes, écolos,
acteurs institutionnels (forêts…) entraîne divergences et
conflits, l’espace rural est de plus en plus intégré à
l’espace urbain.
– Le devenir des espaces ruraux : la surface cultivée a
diminué en Europe et se pose ainsi la question de la
gestion des espaces ruraux non agricoles, on assiste à une
augmentation des friches.
– Les friches :
*Discours sur les friches abondants : la friche a une
connotation négative car elle est assimilée au sauvage
qui fait peur, friche synonyme d’abandon, d’anti-
esthétisme, de non maîtrise par l’homme, la friche fait
craindre une disparition des paysages esthétiques.
*Peur des friches : elles renvoient aux vides humains
après les catastrophes, les friches sont perçues comme
immorales face à la pénurie, elles sont un réservoir de
parasites.
*Qu’appelle-t-on friche ? Pas de définition unanime, on
s’accorde sur une terre non cultivée précédemment
cultivée, c’est un état de transition entre 2 usages, les
friches « jeunes » ont – de 10 ans, les « âgées » + de 10,
ces dernières ont perdu des aptitudes agronomiques,
les friches se caractérisent par une végétation
spontanée (« mauvaises herbes »).
*Inventaire des friches : difficile car définition floue, le
cadastre, les sociétés agricoles & le recensement
agricole fournissent des données critiquables. On
s’accorde cependant à dire qu’il ya 3.4 milliards
d’hectares de friches.
*Facteurs de l’abandon : diminution de la surface
agricole utile au profit de l’urbanisation &
infrastructures, ms pas forcément augmentation des
friches. La grandeur des friches varie selon les régions.
Les secteurs abandonnés sont les moins mécanisables,
aujourd’hui, les facteurs ne sont plus physiques mais
économiques et fonciers. Les solutions sont
l’agrandissement des exploitations et les baisse des
taxes foncières

- Le reboisement : une réponse à la déprise agricole, les


programmes de reboisement surgissent fin 70, la
forêt est considérée comme mode d’utilisation des terres
agricoles abandonnées avec protection de l’environnement, les
objectifs sont loin d’être atteints et on assiste à
des boisements « timbres postes » (ilots de forêts).

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