Sie sind auf Seite 1von 4

LA MONDIALISATION – C.

Manzagol

CHAPITRE 11 A LA RECHERCHE D’UN NOUVEL ORDRE MONDIAL

Intro
La mondialisation est un phénomène d’homogénéisation mais peut
susciter le refus = revendication de valeurs et d’une identité propre.
L’ordre mondial est alors brouillé.

Plan :
1. Les tensions identitaires
2. Les nouvelles configurations géopolitiques
3. Vers une société-monde ?

1. Les tensions identitaires

Avec la mondialisation les identités se sentent menacées. « Les paradis


communautaires » (bandes de rues, patriotismes locaux) sont alors un
refuge. La mondialisation produit à la fois de l’homogène et du
fragmenté.

Dynamique d’émiettement et prolifération étatique


Création de nbx états depuis la fin du monde bipolaire = volonté des
peuples d’affirmer leur identité. Prolifération de nationalismes.

Tribalisation du monde
Phénomène de rattrapage : violence exacerbée due à des
nationalismes brimés. Certains utilisent l’histoire et les mythes de ces
peuples. Mais cela concerne aussi une echelle plus réduite : les clans,
les ethnies.
Ex : le génocide rwandais (Hutus et Tutsis) ou encore les Balkans ds les
années 90.

Les « nationalismes régionaux »


Les Etats-nations regroupent parfois dans leur territoire des
nationalismes régionaux qui remettent en question la centralisation de
l’Etat. La mondialisation provoque un « retour aux sources ». Le
mouvement est rarement violent (sauf ETA, IRA, FNLC).

Fondamentalismes religieux
Mvt soucieux d’arrêter le temps, de revenir aux fondements, passé
mythique restauré dans sa pureté.

Sources de l’islamisme
Avant 1967 : la nation fonde la communauté de sens ds le monde
musulman. Après l’échec de Nasser (la guerre des 6 jours). Avec les
enseignements de Qotb (Egypte), Mawdoudi (Pakistan) et Khomeiny
(Iran) important mouvement islamiste apparaît : réclamation d’un Etat
islamique où le seul principe de souveraineté est Allah.

De la révolution Iranienne à la théocratie


Avant 1978-79, le peuple Iranien était gouverné par le Shah (soutenu
par les Etats-Unis) qui stimule l’économie mais qui laisse de coté une
partie de la population : les ruraux, les marchands du Bazar. Son régime
est dictatorial. L’ayatollah Khomeiny appelle à renverser le Shah. Avec
d’autres circonstances le shah est renversé. Khomeiny instaure la
République Islamique. Rejet de l’occidentalisation, le Bazar retrouve son
rôle éco.

Rayonnement de l’islamisme
Khomeiny représente un idéal ds de nombreux pays musulmans.
L’islamisme s’appuie sur deux forces : la jeunesse urbaine pauvre et la
bourgeoisie pieuse. De nombreux gouvernements veillant à cette
propagation répondent aux attentes. Par exemple la monarchie
saoudienne nourrit les mvt de réislamisation. Avec le retrait de l’URSS
de l’Afghanistan le mvt islamiste est à son apogée.

2. Les nouvelles configurations géopolitiques


La fin de la géopolitique traditionnelle où les Etats sont les acteurs de
premier plan ?

Nouvel ordre mondial ou nouveau moyen âge ?

L’espoir d’un monde policé


L’ONU a un pouvoir qui est à relativiser : avant 91 la confrontation
EU/URSS, puis l’opposition pays du Sud qui dominent l’assemblée
générale et grandes puissances qui siègent au conseil de sécurité.
L’intervention au Koweït fut un succès Onusien. Mais quel est le nouvel
ordre annoncé par Bush ?
Une hyper puissance ambivalente
La puissance militaire des EU est incontestable. La domination
économique cependant est plus relative. Quant au rôle de
démocratisation du monde : les EU s’inscrivent toujours ds la pensée
wilsonienne. De plus leurs interventions dépendent souvent de leurs
intérêts. Leur implication est inconstante.
« Un monde sans amarres
La fin de la guerre froide a fait naitre un monde chaotique : conflits
ethniques sanglants, tribalisations.

Le spectre du choc des civilisations


En 1993 Foreign Affairs publie un article de Huntington « The clash of
civilizations » :
– Les conflits du futur se produiront sur les lignes de fractures
culturelles
– Le choc des civilisations est la plus grande menace à la paix
mondiale mais garde fou contre une guerre mondiale

L’argumentation d’Huntington

Nous n’allons pas à une occidentalisation du monde : il existe d’autres


modèles. L’ordre mondial se base sur les civilisations (occidentale,
latino-américaine, africaine, islamique, hindoue, orthodoxe, bouddhiste,
japonaise). Les pays se regroupent autour des états les plus importants
de leur civilisation encercles concentriques suivant la force de leurs
affinités.

Les critiques de Huntington


-pessimisme historique
- les civilisations sont hétérogènes (conflits internes)
-mélange de différents aspects (mais oublie l’économique et le
stratégique)
-L’explication totalisante est elle maintenant possible ?

Déclin de l’Islamisme ?
De 1970 à 1990 la montée de l’Islamisme confirme les vues de
Huntington. Cependant la guerre du golfe a marqué une rupture (la
légitimité religieuse des dirigeants est remise en question). Les
mouvements islamiques sont violents et effraient les classes
moyennes. Depuis les modérés gagnent du terrain ( Khatami en Iran).

Le réseau à l’assaut du territoire : l’hyper terrorisme


Un tournant dans l’histoire des EU : les attentats du 11 septembre 2001.

Le11 septembre, témoin de mondialisation


Le terrorisme est en quelque sorte « déterritorialisé ». Le réseau est
étendu sur plusieurs continents, il est flou et souple. Il montre des
mouvements de fonds entre les différents continents. De plus « tout le
monde » a pu voir les images des attentats.

Les sources de l’hyper terrorisme


L’association du terrorisme à la religion musulmane prend sa source
dans une réaction à l’état « néo patrimonial » que les dirigeants ont
privatisé en un système qui élimine l’individu au profit de la
communauté. La religion est alors un recours pour cimenter les gpes
activistes. Trois faits consolident le réseau islamique :
– Avec la fin de la guerre de l’Afghanistan les volontaires se
dispersent et créer des celles activités dans leur pays d’origine.
– La guerre du Koweït : les EU vu alors comme des impies.
– La mainmise des talibans sur l’Afghanistan : devient alors une
terre pour entrainer les recrues d’Al Quaida.
Al Quaida a une procédure de fond : rassembler les foules musulmanes,
imposer la charia. Cependant il n’y a pas « conflit de civilisations » car
l’amalgame terroristes musulmans n’a pas été fait par tout le monde.

La suprématie américaine : un état « proto-mondial »


Le 11 septembre ne met pas un point final à tous les pb mondiaux : il
souligne la suprématie américaine. Les EU dominent le monde par leurs
capacités militaires (« soft/hard power »). Il n’ont aucun rival. Leur
industrie technico-militaire est la 1ère mondiale.
Les conséquences sont multiples : militaire, politiques mais
économiques aussi (50% de la recherche de l’OCDE). De plus conduite
rigide de Bush fils. Mais nv président ? La position mondiale des EU na t
elle en être profondément influencée

Vers un monde de grands ensembles territoriaux


Le 11 septembre annonce le retour des Etats. Le 20ème siècle annonce
surtout les grands ensembles territoriaux. Les risques sont situés entre
les grands états, dans les zones grises, là où l’autorité de l’état vacille
et où prospèrent les trafics. La prise en charge des états est le grand
défi du nouveau système mondial.

1. Vers une société-monde ?

L’évolution du système-monde ne crée pas forcément


l’homogénéisation : confrontation de valeur, individualisme culturel…
Cependant a puissance de la technologie continue à intensifier la
mondialisation.

Le règne du marché accentue les inégalités. La mondialisation n’est pas


maitrisée par les organismes qui sont censés la conduire. Il existe une
coordination qui conduirait vers l’idée d’un gouvernement économique
mondial. On souhaite aussi une large extension des DDHC. Emerge aussi
la notion de patrimoine mondial (UNESCO). La conscience d’un danger
pour l’environnement apparaît (Kyoto) mais montre combien la tâche
est difficile. Toutes ces prises de conscience sont développées par les
ONG (objectif majeur : le monde doit faire société). Mais cet objectif est
une utopie est la moche à la société monde est lente car les intérêts des
états sont en jeu.

Synthèse : voir la synthèse du livre car je suis dans l’impossibilité de


synthétiser une synthèse :D

Das könnte Ihnen auch gefallen