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RÉGION ET CHAMBÉRY
Par anonyme.
Quelques chiffres
Lieux aidés = 90
Cies théâtres = 68
Description :
La région place les équipes artistiques au cœur de son dispositif en
faveur du spectacle vivant car elles oeuvrent au renouvellement
artistique, à l’aménagement du territoire et vont à la rencontre des
publics.
L’aide régionale vise à consolider leur structuration, à renforcer leur
capacité de production et de diffusion, à accompagner leur parcours, à
améliorer les conditions d’emploi des artistes et des techniciens.
Public concerné :
CONSTAT
Travail de création :
Le travail de création est fragile. Certains spectacles sont réussis, d’autres ratés.
C’est une loi intangible. Elle s’applique à toutes les équipes artistiques, grosses
structures très subventionnées, petites structures.
L’Etat a décrété, il y a déjà de nombreuses années (début des années 90) que les
Scènes Nationales étaient les lieux de l’excellence, de la qualité, voire de la
haute qualité, en matière de diffusion du spectacle vivant.
Des moyens considérables sont attribués chaque année à ces structures
budgétivores dont les dérives et les déficits avaient pourtant été dénoncés dans
les années 80 ( époque « Maisons de la Culture »).
Existe-t-il une expertise de ces lieux avec des grilles sérieuses d’analyse ?
Non. Les rares fois où une évaluation a eu lieu, on a demandé, en réalité, aux
structures de s’auto évaluer. Sûr qu’elles vont être très critiques avec elles
mêmes ! Elles s’auto distribuent des satisfecits.
Sur les conséquences néfastes de la concentration d’argent public sur les mêmes
structures
N’existe pas. Aucun contrôle de la part des élus. Aucune analyse du coût réel
d’un spectacle. Aucune analyse, également, à posteriori, de l’impact, de la
réussite, du contenu d’un spectacle. A partir du moment où la Collectivité a
investit de l’argent public, elle légitime son choix, en criant au « génie ! »
(exemples nombreux), sans tenir compte de la réaction des spectateurs, de la
Presse … Il y a donc un gaspillage important de l’argent public via
notamment, certains spectacles achetés très haut dessus d’un prix normal ou
d’opérations de communication qui monopolisent des budgets considérables.
Nous rappelons que de nombreuses équipes non aidées sont des Compagnies
Professionnelles possédant une licence d’entrepreneur de spectacles. L’argent
public et les théâtres, bâtiments publics doivent servir à tous ceux qui en font la
demande et non pas être réservés à certains réseaux, amis des responsables de
lieux.
L’argent de la République doit aider tous ceux qui sont dans le secteur
d’activité selon une grille de critères transparents. Personne ne doit être
exclu.
De fait, la Culture est privatisée avec des fonds publics dont sont
bénéficiaires toujours les mêmes structures qui protègent leurs privilèges et
ne veulent surtout pas partager. Il y a une disproportion flagrante qui ne
peut qu’interpeller tout démocrate.
Les élus ne peuvent pas, dans leurs discours mettre toujours en avant les
valeurs de partage, de solidarité, d’égalité, de transparence , de démocratie
(participative) et faire exactement le contraire.
( A suivre)