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NOTE DE CADRAGE
POUR LA CAPITALISATION DE « BONNES
PRATIQUES » ET LA MISE EN RESEAU D’ACTEURS
EN MATIERE DE CONSERVATION ET
VALORISATION DES ECOSYSTEMES OASIENS
JUILLET 2009
Projet pour le renforcement des capacités d’intervention des organisations de base pour la préservation des écosystèmes oasiens au Maroc
SOMMAIRE
Sommaire ........................................................................................................................................ 2
Liminaire ......................................................................................................................................... 3
Bibliographie................................................................................................................................. 30
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Projet pour le renforcement des capacités d’intervention des organisations de base pour la préservation des écosystèmes oasiens au Maroc
LIMINAIRE
Ce travail est effectué dans le cadre du projet « Renforcement des capacités d’intervention
des organisations de base pour la préservation des écosystèmes oasiens au Maroc »
financé par l’Union Européenne et mené CISS, Cooperazione Internazionale Sud Sud.
CISS, ONG italienne siégeant à Palerme depuis 1985, est une structure qui a pour mandat
d’apporter son expertise et son soutien aux acteurs intervenant dans le développement.
Elle est présente sur le territoire marocain depuis 2004. Elle propose aux acteurs locaux
un éclairage extérieur et distancié face à leur action afin de les aider à appréhender leur
objet d’intervention, à utiliser les outils et les méthodes les plus adaptées, mais aussi à
saisir l’impact de leur travail et à le mettre en valeur. Son intervention est menée selon une
approche interdisciplinaire et participative mobilisant diverses compétences.
Cette présente note de cadrage vise à poser les fondements et objectifs de l’élaboration
d’un recueil de « bonnes pratiques » en matière de développement des zones oasiennes au
Maroc. Plus spécifiquement, elle a été élaborée pour servir de base de réflexion et
d’échange dans le cadre d’un processus participatif pour l’élaboration d’indicateurs de
« bonne pratique » en matière de préservation et valorisation des écosystèmes oasiens au
Maroc.
Suite à une présentation du contexte et des objectifs de cette initiative, cette note de
cadrage présente la démarche méthodologique dans laquelle s’inscrit ce travail et propose
une batterie non exhaustive d’indicateurs généraux et d’indicateurs spécifiques sur des
thématiques relatives aux problématiques oasiennes, formulée sur la base :
de conventions et chartes internationales
des ateliers de travail organisés lors du séminaire « Les écosystèmes fragiles et la
gouvernance territoriale : rencontre maghrébine sur les oasis et les zones de
montagne »
Outre ces indicateurs de « bonnes pratiques », une grille de lecture a également été
proposée et validée afin d’analyser des expériences menées par des acteurs locaux ou
régionaux selon une grille de lecture clairement définie.
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Ce travail de capitalisation de « bonnes pratiques » est réalisé sur les zones oasiennes du
Maroc soit les zones agro-écologiques suivantes (cf. carte ci-après) :
Situées dans la partie aride du Maroc, les oasis constituent l’un de ses quatre principaux
écosystèmes, formant un vaste cordon s’étirant des frontières orientales du Maroc jusqu’à
ses confins atlantiques, qui représente le 16,2 % du territoire (115 563 km²) et abrite 5%
de la population marocaine (1,8 millions d’habitants). Cet écosystème se caractérise par un
important patrimoine naturel et par la présence d’un savoir-faire millénaire en matière de
gestion de l’eau (système de khettaras) et de systèmes de production originaux (cultures en
strates), qui ont permis aux populations de se maintenir dans un milieu naturel fragile et
difficile. Les oasis sont menacées aujourd’hui par trois crises:
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Carte 1 : Ensemble agro-écologiques au Maroc : système oasien concentré / système oasien dispersé
Source : Système de Circulation de l'Information sur la Désertification au Maroc (SCID)/ Systèmes d'Information et
de Suivi de l'Environnement sur Internet (SISEI)
L’objectif final de ce travail est de procéder à une capitalisation des « bonnes pratiques »
existantes afin de les mettre à disposition des organisations locales et des associations afin
d’alimenter leurs actions et contribuer à renforcer leurs capacités d’intervention.
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2. CADRE CONCEPTUEL
La capitalisation des connaissances/expériences est un processus dont l’objet est de
constituer un capital à partir des informations ou connaissances disponibles dans une
organisation afin de les valoriser par leur mise à disposition auprès d’autres institutions ou
acteurs. Elle est conçue pour que l’expérience de chacun ne reste pas confinée au niveau
individuel, mais serve le collectif dans un mouvement de partage des connaissances, ce qui
lui confère un aspect participatif dans son déroulement. La préservation et la transmission
de l’expérience et des savoirs acquis facilitent la mise en œuvre de nouveaux projets ou la
conduite de nouvelles actions [Coumba Fall, Abdoulaye Ndiaye, 2005].
Une « bonne pratique » peut être définie comme une « approche innovatrice qui a été
expérimentée et positivement évaluée » [Brodhag et al., 2004]. Autrement dit, il s’agit
d’une action exemplaire qui peut servir de modèle ou de source d’inspiration pour
d’autres actions semblables, en particulier dans le domaine du développement durable. En
effet, « l’accélération de la mise en œuvre des engagements internationaux passe par la
généralisation des meilleures pratiques mises en œuvre. Le concept implique des systèmes
d’évaluation permettant la comparaison et des mécanismes de transfert. ». A noter que la
« bonne pratique » ne prétend pas donner la solution unique et idéale à un type de
problème. Elle est une réponse apportée à une situation particulière qui s’est révélée
satisfaisante dans des conditions données.
Ce recueil doit représenter un outil mis à la disposition des ONG locales et régionales
intervenant en zones oasiennes en vue, notamment, de :
Faire que de « bonnes » expériences relativement isolées soient vulgarisées et
transposées dans des contextes similaires ou semblables sur certaines
caractéristiques socio-économique ou/et environnementales ;
Démontrer la possibilité de réaliser des expériences intéressantes sans
nécessairement beaucoup de moyens (ressources financières ou techniques) ;
Encourager les personnes à prendre des initiatives et à dégager des alternatives
aux pratiques prédatrices de l’environnement, envers des groupes sociaux,
jugées performantes, etc. ;
Favoriser des échanges d’expériences entre acteurs pour améliorer la qualité des
activités qu’ils mènent.
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Autant de questions qui permettent, une fois explicitées, de prendre conscience des biais
possibles, liés à des jugements de valeur, qui peuvent fausser les résultats attendus, mais
aussi, éventuellement, de les éviter.
3. DEMARCHE METHODOLOGIQUE
3.1. Principes généraux
L’idée essentielle est de renforcer un réseau d’acteurs, de petite taille dans un premier
temps, proches en termes de principes d’actions/réflexions, identifiés à partir des
indicateurs de « bonnes pratiques » préalablement définis. Cependant, notamment dans un
souci de durabilité de la capitalisation, ce « petit réseau » serait fortement lié à un réseau
déjà existant au Maroc, le RADDO, Réseau Associatif de Développement Durable des
Oasis ou encore le Réseau International des ONG sur la Désertification (RIOD).
Ce travail vise à présenter des expériences émanant de la société civile qui seront analysées
par thématiques (tourisme rural, préservation des ressources naturelles, etc.). Cette
approche se justifie d’une part par la nature des bénéficiaires potentiels des fruits de ce
travail, acteurs de la société civile, et d’autre part, comme il l’a été mentionné ci-avant,
dans un souci de réplicabilité des pratiques exposées.
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Première étape : Réalisation d’un diagnostic des principaux acteurs intervenant en zone
oasienne au Maroc Base de données des principales ONG intervenant dans ces zones
La fiche signalétique suivante a tout d’abord été élaborée pour chaque organisme selon le
format suivant :
Nom de l'association
Adresse
Nom du contact et son statut
Numéro de téléphone (fixe et GSM)
E mail
Site Internet
Type d’organisation
(ONG nationale, internationale,
organisation communautaire de base…)
Objectifs de l'association
Domaines d’activité de l’association
(développement rural, lutte contre la
désertification, environnement, gestion des
ressources naturelles, sécurité alimentaire,
production agricole, gestion des pratiques
d'élevages, conservation des sols, gestion de
l'eau, agroécologie, conservation de la
biodiversité, bio énergies, valorisation des
productions ...)
Rôle de l'association
(plaidoyer, appui technique, renforcement
des capacités, prestataire de services,
fonction sociale…)
Nombre de salariés
Nombre de bénévoles
Activités en cours
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Localisation géographique et
administrative de l'oasis
Les structures identifiées par ce biais sont informées de l’initiative directement par
courriels.
Cette deuxième étape consiste à définir les fondements d’un réseau d’associations
adhérant à des indicateurs de « bonnes pratiques ». Dans cette logique, un noyau dur
d’acteurs a été être identifié (cf. 3.1. Principes généraux) afin de construire/valider ces
principes d’action de manière commune. Cette approche d’élaboration d’indicateur
« participative » a été choisie afin d’élargir la visibilité du travail engagé et d’assurer une
appropriation de ces indicateurs de « bonnes pratiques » par des acteurs de la société civile
influents dans les oasis au Maroc.
Sur la base d’un document présentant les objectifs du travail et proposant une batterie
d’indicateurs de « bonnes pratiques », un atelier de travail a été organisé afin d’amender/
valider des indicateurs de « bonnes pratiques ». Les acteurs en présence, dit noyau dur du
réseau, ont fait l’exercice, au cours de l’atelier, de préciser et enrichir les indicateurs
proposés sur la base de leur expérience. Sur la base de ces réflexions et d’une grille de
lecture adoptée, des études de cas vont être réalisée en partenariat avec ce « noyau dur »
d’acteurs.
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La proposition des indicateurs de « bonnes pratiques » s’est faite sur la base des
indicateurs définis au niveau des conventions internationales relatives aux zones de
montagnes et selon les critères généraux suivants de caractérisation d’une activité :
Potentiellement réplicable (techniquement, financièrement, etc.) ;
Innovante dans le contexte régional mais également dans le contexte global ;
Contribue au succès du projet ;
A un impact positif sur le renforcement des capacités et la
préservation/valorisation des oasis.
Suite à cette étape, la structure du recueil de « bonnes pratiques » sera arrêtée et une
dizaine de fiches de référence vont être établies sur la base des expériences des acteurs
investis dans l’atelier ainsi que des techniques et bonnes pratiques développées dans le
cadre du projet de la composante locale du projet « pour le renforcement des capacités
d’intervention des organisations de base pour la préservation des écosystèmes oasiens au
Maroc » dans trois oasis de Tata.
Les produits de ce travail de capitalisation seront diffusés via le site Internet du projet en
cours de développement.
Les études de cas par thématique ainsi que les fiches signalétiques de porteurs de la
« bonne pratique » seront intégrées dans une base de données accessible sur ce site.
Dans le courant du second semestre 2009, un premier recueil de « bonnes pratiques » sera
élaboré afin de proposer un cadre d’analyse et des études de cas. Ce recueil sera ensuite
alimenté par les expériences du projet et tous acteurs intervenant en zones dans les oasis
marocaines, sensibles aux indicateurs définis.
La 3ème année et dernière année du projet, un CD-ROM sera produit à partir de cette base
de données, formalisée au sein d’un recueil de « bonnes pratiques » afin d’en assurer une
large diffusion, notamment auprès des associations locales, régionales et nationales.
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3.3. Produits
Une base de données permettant une recherche thématique (qui sera mise en
ligne sur le site Web du projet
Un CD-ROM sera produit sur ces expériences regroupées au sein d’un recueil
de « bonnes pratiques » et ce afin d’en assurer une large diffusion, notamment
auprès des associations locales, régionales et nationales
Des orientations stratégiques pour la définition d’un plan d’action de plaidoyer
pour la conservation et la préservation des oasis au Maroc
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Chaque fiche « bonne pratique » s’intéressera à une activité individualisée afin d’en
faciliter sa lecture, sa compréhension et sa réplicabilité. L’aspect essentiel d’une approche
intégrée pour la réalisation de toute action n’en est pas pour autant nié. Ce recueil de
« bonnes pratiques » sera construit comme un ensemble complémentaire de fiches, sans
hiérarchie aucune entre les thématiques proposées. Ainsi, si les fiches de présentation de
« bonnes pratiques » sont établies sur la base d’une abstraction relative du contexte, pour
les raisons évoquées ci-avant, l’approche systémique et transversale pour la réalisation de
toute action reste essentielle. Cet aspect d’intégration fait l’objet d’un critère de définition
de « bonne pratique » même s’il n’apparaît pas évident dans les études de cas qui seront
présentés.
Les critères généraux de « bonnes pratiques » proposés ont été caractérisés et précisés
comme suit lors d’un atelier de travail (cf. « Les écosystèmes fragiles et la gouvernance
territoriale : rencontre maghrébine sur les oasis et les zones de montagne »).
Dans sa modalité, dans sa gestion, dans son analyse de la situation, dans la manière d’y
répondre et de communiquer (théâtre, photographie, radio scolaire, etc.), l’action présente
un caractère innovant.
L’activité permet d’atteindre des résultats avec les ressources les moins coûteuses qui
soient (efficience). Elle doit avoir des bénéfices socio-économiques qui justifient le coût
d'investissement et de fonctionnement. Une activité productive doit être rentable
(exemple d’indicateur : coût unitaire n’excédant pas un certain seuil).
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L’activité profite à la couche la plus vulnérable de la population dans le sens de l’accès aux
services de base (santé, éducation, eau potable, etc.) et aux moyens de production. Bien
que cette population change selon les contextes, cette population est plus généralement
composée par des enfants, des personnes âgées, des femmes ou encore des handicapés
moteurs ou mentaux.
Il est entendu qu’une activité visant une frange de la population moins vulnérable ne sera
pas considérée comme « mauvaise pratique » puisqu’elle est susceptible de participer
indirectement à créer une dynamique locale bénéfique aux personnes dont l’accessibilité
aux services de bases et aux moyens de production est limitée.
L’action fait ressortir que l’égalité des hommes et des femmes constitue une partie
importante de l’activité (indicateurs : nombres de femmes ou de filles susceptibles d’en
tirer un bénéfice mesurable, nombre de femmes et d’hommes dans les comités de gestion,
nombre d’hommes favorable à la formation et à la l’implication de leurs femmes,
participation aux prises de décision, etc.).
Cette prise en considération du critère genre devra se manifester à toutes les phases
d’élaboration et de mise en œuvre de l’activité.
La « bonne pratique » s’appuie sur une démarche participative garante d’une réponse
adéquate aux besoins de la population et de son appropriation »
L’activité émane des réflexions et des aspirations des communautés de base et résulte d'un
processus de dialogue continu avec le groupe cible (hommes/femmes, jeunes et enfants)
se basant sur une approche de communication et d’identification participative lors de
réunions organisées avec les représentants de la société civile. Un engagement ferme de la
part de la communauté intéressée est indispensable. Elle a en ce sens un caractère
intergénérationnel / effet sur le long terme.
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L’activité fait appel pour sa réalisation aux ressources locales, tant humaines que
matérielles (indicateur : coût des ressources locales par rapport au coût total de
l'investissement, intensité de main-d’œuvre, nombre d'emplois temporaires créés), ou qui
engendrent des emplois durables (indicateur : nombre d'emplois permanents créés).
Si l’action est diffusée, elle peut influencer le sens des politiques publiques si l’expérience
s’avère réussie et suffisamment capitalisée pour être répliquée au sein de programme
étatique. Elle produit par la même une connaissance des modes d’actions alternatifs sur
un territoire.
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Avant de développer ces thématiques, nous rappelons au préalable les objectifs assignés
au Plan National de la Restructuration et du Développement de la Palmeraie au Maroc1
afin de dresser le cadre institutionnel existant au Maroc concernant la préservation et la
valorisation de l’écosystème oasien. Les objectifs du Plan National de la Restructuration et
du Développement de la Palmeraie sont donc les suivants [Narjisse et Tozy, 2001] :
Renouvellement des palmeraies par l'utilisation de variétés nobles ;
Reconstitution à long terme des palmeraies par la multiplication et la
distribution de variétés tolérantes au Bayoud ;
Renforcement des travaux de recherche et de conseil ;
Mobilisation des potentialités et amélioration du contexte de production ;
Valorisation de la production et amélioration des circuits de commercialisation.
1Ce Plan National de la Restructuration et du Développement de la Palmeraie a été lancé en 1987 puis
actualisé et reconduit en 1998.
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La gestion du sol est généralement entreprise sur l'exploitation ou sur le terrain, mais elle a
des répercussions sur la zone environnante ou sur le bassin versant par suite des effets du
ruissellement, des sédiments, des mouvements d'éléments nutritifs et de la mobilité du
bétail et des espèces associées : prédateurs, organismes nuisibles et agents de lutte
biologique.
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La faune et la flore
Les terres agricoles abritent toute une variété d’animaux, d’oiseaux, d’insectes et de
plantes. Le problème actuel est de gérer et d'améliorer l'habitat de la faune sauvage tout en
pratiquant une économie agricole viable.
Energie
La gestion de l’énergie et des déchets est également une des composantes des systèmes de
production durable. Les exploitations doivent avoir du combustible pour alimenter les
machines utilisées pour les cultures, la transformation et le transport. Il importe
d’effectuer les opérations en temps voulu, de réduire la charge de travail pour l’homme,
d’améliorer l'efficacité, de diversifier les sources d'énergie et de réduire l'utilisation
énergétique.
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Etablir des procédures d'urgence pour limiter le risque de pollution due à des
accidents ;
Tenir le compte rendu détaillé de l'utilisation de l'énergie, du stockage et de
l'élimination des déchets ;
Développer un plaidoyer pour une Agriculture saine (agro-
écologie/compostage ; agriculture biologique ; agriculture de
conservation/agroforesterie ; gestion intégré des ravageurs/integrated pest
management).
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2 Système de lutte contre les organismes nuisibles qui utilise un ensemble de méthodes satisfaisant à la fois les
exigences économiques, écologique et toxicologiques, en réservant la priorité à la mise en œuvre délibérée des
éléments naturels de limitation
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Production animale
Les « bonnes pratiques » d’élevage nécessitent une attention à la santé des animaux dont
les conditions d’élevage et de stabulation doivent être bonnes, qui doivent bénéficier de
traitements préventifs comme les vaccinations et d’inspections régulières au cours
desquelles les problèmes de santé sont décelés et traités avec l’aide de vétérinaires si
nécessaire.
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L’on se référera aux caractéristiques proposées pour chacun des critères dans la Partie 4
de ce même document. La part de subjectivité dans l’élaboration de cette notation n’est
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certes non négligeable mais l’on considère que l’exercice d’autodiagnostic que ce travail va
nécessiter pour le porteur de l’activité/ou l’association d’appui au porteur représente en
soit un exercice d’analyse intéressant. Ce travail permet en outre de prendre en compte la
perception de l’acteur sur la « bonne pratique » présentée.
L’idée est donc d’effectuer cette notation pour la grille d’analyse à partir des critères
généraux d’un part, et à partir de la grille d’analyse à partir des critères spécifiques d’autre
part. Compte tenu du fait que certains indicateurs généraux sont plus ou moins
mesurables au temps t de l’étude de cas, des coefficients de pondération ont été attribués
à chacun des indicateurs généraux comme indiqué dans le tableau suivant.
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Exemple : Nom de l’activité « bonne pratique » analysée, thématique « Sols/érosion (éolienne, hydrique, salinisation) »
Critères Population
généraux à Impact
Intègre
accessibilité Démarche Bonne Dimension sur les
Innovante Efficiente limitée le critère Réplicable Pérenne Intégrée Total
Activité participative gouvernance locale politiques
« genre »
publiques
Critère spécifique
Total
Activité
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