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Introduction: les Liaisons entre

solides
Pourquoi modéliser un mécanisme réel ?

Tout bon mécanicien possède une boîte à outils aux conditions d'utilisations particulières.
Dans notre cas ces outils sont par exemple:

l la cinématique
l La statique
l La dynamique
l La Résistance des matériaux
l ...

Le domaine de validité de ces outils implique la mise en place d'hypothèses simplificatrices.


Celles-ci vont aboutir à la création d'une image de l'objet réel sur laquelle nos outils seront
utilisables :
c'est la phase de modélisation.
Selon les hypothèses, le modèle sera plus ou moins proche de la réalité, il conviendra donc
lors de chaque étude de vérifier la validité de ces hypothèses par rapport à l'objet réel.

Mobilités d'un solide dans l'espace:


Liaisons entre deux solides

Une liaison entre deux solides est une relation de CONTACT entre deux solides.

Degrés de liberté d'une liaison: C'est le nombre de déplacements élémentaires indépendants


autorisés par cette liaison.

Degrés de liaison: C'est le nombre de déplacements élémentaires interdits. On notera que


pour une liaison, la somme des degrés de liberté et des degrés de liaisons est égale à 6.
Les différents types de contact

l Contact Ponctuel:

l Contact Linéique:

l Contact Surfacique:

Tableau des liaisons usuelles

Le tableau ci-dessous présente les symboles et caractéristiques de l'ensemble des liaisons


usuelles ainsi qu'une visualisation des degrés de liberté qu'elles autorisent :

Représentations
Nom de la liaison Perspective Degrés de liberté mobilités
planes

Translation Rotation
Liaison encastrement 0 0
de centre B 0 0
0 0 Aucun mouvement
possible
Translation Rotation
Liaison glissière Tx 0
de centre A et d'axe X 0 0
0 0
Rotation
Liaison pivot Rx
de centre A et d'axe X 0
0
Translation Rotation
Liaison Pivot Glissant Tx Rx
de centre C et d'axe X 0 0
0 0
Translation Rotation
Liaison hélicoïdale 0 0
de centre B et d'axe Y Ty Ry=Ty*2¶/p
0 0
Translation Rotation
Liaison Appui Plan Tx 0
de centre D et de
Ty 0
normale Z
0 Rz
Translation Rotation
Liaison rotule 0 Rx
de centre O 0 Ry
0 Rz
Translation Rotation
Liaison rotule à doigt 0 0
de centre O d'axe X 0 Ry
0 Rz
Translation Rotation
Liaison linéaire Tx Rx
annulaire
0 Ry
de centre B et d'axe X
0 Rz

Liaison linéïque Translation Rotation


rectiligne Tx Rx
de centre C, d'axe X et Ty 0
de normale Z 0 Rz
Translation Rotation
Liaison ponctuelle
Tx Rx
de centre O et de
Ty Ry
normale Z
0 Rz

modélisation cinématique

-Hypothèses de modélisation-

Géométrie parfaite
Solides parfaits
Solides indéformables

Pas de frottement
Liaisons parfaites
Géométrie des contacts parfaite
-Identification des classes d'équivalence-

Une classe d'équivalence est un groupe de pièces n'ayant aucun mouvement relatif les unes
par rapport aux autres pour une phase de fonctionnement donnée.

Il est très important de savoir dans quelle phase on se situe. En effet dans une phase de
réglage par exemple les mobilités du mécanisme sont plus nombreuses que lors d'une phase
d'utilisation, le nombre de classes d'équivalences sera donc plus élevé.

La recherche des classes d'équivalence passe par la localisation de toutes les liaisons
encastrement (liaisons complètes) réalisées à l'intérieur du mécanisme pour la phase de
fonctionnement étudiée.

-Méthode à suivre pour trouver les classes d'équivalences-

ETAPE 1: Sur le dessin


d'ensemble fourni, repérer
par une couleur une pièce.
ETAPE 2: Localisez toutes
les pièces en contact avec
la première.
ETAPE 3: Vérifier que
toutes les surfaces de mise
en position (MIP) et les
éléments de maintien en
position (MAP) bloquent
bien tous les degrés de
liberté des pièces en
contact avec la première.
Lorsque c'est le cas,
repérer ces pièces de la
même couleur.
ETAPE 4: Réitérer les
étapes 2 et 3 avec toutes
les pièces en contact avec
les premières.
ETAPE 5: Ce groupe de
pièces sans mouvement
relatif constitue une classe
d'équivalence. On lui donne
le numéro de la pièce ayant
le plus petit repère.
ETAPE 6: Reprenez les
étapes 1 à 5 (avec à
chaque fois une nouvelle
couleur)jusqu'à ce que
toutes les pièces de la
nomenclature soit
répertoriées.
-Méthode à suivre pour tracer le graphe des liaisons-

ETAPE 1: Déterminer tous


les couples de classes
d'équivalence en contact et
les liaisons qui existent
entre 2 classes
d'équivalence en contact.

ETAPE 2: Tracez le graphe


des liaisons.

-Méthode à suivre pour tracer le schéma cinématique-

ETAPE 1: Placer un repère et une échelle.

ETAPE 2: Pour chacune des liaisons, placez correctement


son axe (sa normale le cas échéant) et son centre

ETAPE 3: Dessinez le symbole de chacune des liaisons


correctement orienté en conservant le code couleur des
classes d'équivalence. Remarque : Un symbole de liaison est
composé de 2 solides, chacun doit être associé à une des 2
classes d'équivalence, vous avez donc 2 possibilités de
coloriage équivalentes.

ETAPE 4: Reliez les classes d'équivalence par des traits


droits de couleur en essayant de respecter l'architecture du
mécanisme (cela n'est pas obligatoire, mais facilite la
compréhension).

Matthieu Barreau (octobre 2000)

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