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L’étalon or est un régime monétaire dans lequel la monnaie est convertible en or à

un prix fixe (la convertibilité de chaque monnaie en or à un cours déterminé). Si


l’Angleterre est pleinement en régime d’étalon or dès 1821, ce n’est qu'au tournant
des années 1870 que la plupart des grands pays passent du bimétallisme (qui établit
la conversion des monnaies en or et en argent) au monométallisme (qui limite
l’étalon monétaire à l’or). L’or, dans le gold standard, est la clé de l’équilibre
extérieur des différentes nations.
Caractéristiques :
- Définition de l’unité monétaire nationale par un certain poids d’or
- Convertibilité de la monnaie en or assurée par l’institut d’émission
- Libre circulation de l’or entre les différents pays
Le système de l'étalon-or a fonctionné de 1879 à 1914. Issu de l’échec du système
bimétallique, il ne survivra pas à la crise économique et financière créée par la
première guerre mondiale, même si la GB tente régulièrement d’y revenir.
Le système étalon or a facilité le règlement des échanges internationaux jusqu’en
1914.
En1922, on assiste à l’instauration du système de l’étalon change-or (la monnaie
nationale n’est plus convertible en or mais elle peut être échangée à un taux fixe, en
une ou plusieurs devises pouvant elles-mêmes être converties contre de l’or à un
taux déterminé).

Mise au point sur les politiques monétaires :


Lorsqu’une monnaie est maintenue dans un régime de change fixe, il arrive que le
taux de change défini par les autorités monétaires ne soit pas tenable sur le moyen
et long terme. Dans le cadre d’un régime de change, les autorités monétaires
s’engagent en effet à assurer la conversion de la monnaie contre la monnaie de
référence : elles disposent pour cela de réserves de change, mais si la demande de
monnaie étrangère est trop forte (cas où les marchés financiers échangent la
monnaie nationale contre la monnaie étrangère), ces réserves de change ne
suffisent pas et la banque centrale doit suspendre la conversion de la monnaie, et
dévaluer.
Les autorités monétaires pratiquent souvent des dévaluations préventives pour
éviter de perdre toutes leurs réserves de change.
Une dévaluation consiste alors à modifier, à la baisse, la parité officielle d'une
monnaie par rapport à une autre monnaie de référence.
La dévaluation peut être un instrument de la politique économique dans le but de
relancer la croissance économique, par la relance des exportations et le
rééquilibrage de la balance commerciale. Cependant, de telles dévaluations n'ont
souvent qu'un effet positif à court et moyen terme : elles doivent alors souvent être
rééditées, tant que les déséquilibres économiques fondamentaux n'auront pas été
résolus, ou que la confiance dans la monnaie ne sera pas revenue.
À la suite d'une dévaluation, la balance commerciale suit généralement une
évolution en Courbe en J : dégradation initiale, puis amélioration.
Avec cette mesure, les gouvernements espèrent augmenter la compétitivité
économique (c’est strictement l’inverse de la politique britannique dans la période
1920-1929). Les effets prévisibles sont de deux natures :
- d’abord une baisse de la valeur de la monnaie nationale engendrant une hausse du
prix des importations et une baisse du prix des exportations (comme les volumes
échangés ne s’adaptent qu’à moyen terme, on assiste dans un premier temps à une
dégradation de la balance commerciale car E<I, c’est l’effet prix)
- puis, à moyen terme, la baisse des prix à l’exportation permettant une hausse du
volume des ventes, tandis que la hausse du prix des importations finit par les
décourager, on note une amélioration de la balance commerciale (c’est l’effet
quantité)
Ces effets contradictoires sont mis en lumière par le principe de la courbe en J : la
dévaluation provoque une courte dégradation du solde de la balance commerciale
(effet prix), avant de permettre une amélioration d'une plus grande ampleur (effet
quantité).

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