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3.

Religion, spatialité et territorialités

Les trois grandes religions monothéistes ont recouru a deux modèles radicalement différents de diffusion: le modèle de
judaïsme, lente et éclaté, et le modèle de christianisme et de l’islam, rapide, avec l’institutionnalisation de la religion
grâce aux alliances entre les églises et les Etats.
Dans les siècles suivants, cette alliance à contribué à la géopolitique du monde: la partition des Etats à largement était
conçue sur le modèle de l’homogénéisation des pratiques religieuses au sen d’un Etat donné.

3.2. La spatialité des grandes religions monothéistes

- Les aires et les territoires politiques des maillages : exemple du catholicisme


Le catholicisme a développé dans les siècles un système extrêmement sophistiqué de spatialité selon deux modalités :
1. L’Église est organisé de façon extrêmement hiérarchique, selon un modèle qui veut que les hommes d’Eglise ont on
statu spéciale (évêques, prêtres,…) : ils sont à la fois les personnages essentiels du rituel religieux, et ceux qui ont une
compétence spatial.
Les clercs exercent leur autorité sur des mailles, des surface délimités : la paroisse (pour le prêtre), la diocèse (pour
l’Evêque), l’archidiocèse (pour l’Archevêque), la chrétienté pour le Pape. Chaque maille est marqué par l’existence
d’un bâtiment, où le clerc officie sa fonction.
L’Eglise est organisé selon ce double maillage. Elle est à la foi une communauté de fidèles et un système territoriale qui
s’appuie sur la structuration de l’espace pour poser son autorité, contrôler et régler la pratique de la religion.
2. Le maillage et les pôles fonctionnels : plus haute le niveau de service, mineur est le nombre de lieux où les activités
sont localisés.
Sur la carte : la localisation des services montre que les lieux sont repartis d’un façon assez régulier, comme le postulait
le modèle Christaller.
Si on compare la carte de la localisation des Eglises avec la carte de la localisation des services (exemple des épiceries
de l’Iowa), on voit que les deux cartes sont extrêmement proches ! L’Eglise n’est pas un service commerciale, mais en
terme de localisation, les deux choses sont quand même très proches ! L’accès à la paroisse, nécessite d’une certaine
proximité. La spatialité fonctionnelle/pratique d’une Eglise est très proche d’une localisation des services commerciaux
ou administratifs.

- Des pôles fonctionnels et spirituels :


Autre caractéristique dans religions comme l’Islam, ou la Chrétienté: l’existence de pôles spirituels (= les lieux de
pèlerinage) qui ont une grand capacité d’attraction (à réunir fidèles) à l’échelle de l’ensemble de l’espace.
Exemple: la Mecque. La pôle majeur de la structuration de l’espace mentale des musulmanes, la principale pôle du
pèlerinage, lieux capable à attirer millions des fidèles. L’Islam a cette capacité à se concentrer à la Mecque, dans un
espace extrêmement limité, parce que ce point a une valeur fonctionnelle et spirituelle immense !

L’espace de la religion est un espace (comme l’espace économique et politique) très largement organisé, par des mailles
et aussi autour de quelque pôle qui à une capacité à attraction.

3.3 La territorialité des religions

- Religions et territorialité symbolique :


La dimension verticale : interprétation des lieux géographiques de point de vue de rapports entre les différents sphères-

Quelle capacité ont ces institutions (Eglises,…) à instaurer des relations avec les autres sphères ?
Comment est-ce que les croyances religions qui relève de la semiosphère (du symbolique) influent sur les
pratiques de l’espace (l’anthroposphère) et sur nos pratiques de la nature (biosphère, litosphère, hydrosphère)?

Cas de la Chrétienté (Catholicisme) : la religion aménage l’espace conformément aux valeurs symboliques dont elle le
veut charger.
L’espace est marqué par l’empreinte de la fois chrétienne, grâce à la référence recourrant à la croix chrétienne, qui est
porteuse de messages très fortes chez les chrétiens.
« Carte (carte T, qui représenté la partition du monde en trois continents)» du monde médiévale chrétien : une
configuration des terres et des mers qui n’est pas de tous respectueuse des formes, de la réelle partition des terres. On a
voulu représenter les terres de ce façon ! La cartographie médiévale n’est pas là pour décrire le monde telle qu’il est,
mais en conformité avec le message biblique: le monde médiévale est lu à travers la lecture de la Bible, il est marqué
par la croix chrétienne ! Partition du monde qui est image symbolique/métaphorique de la crucifixion. « Dieu est
partout ».

La religion comme vision du monde, comme filtre par lequel on apprend la géographie du monde. La croix chrétienne
guide la vision du monde et la production des cartes, mais aussi les artefacts (en ordre de l’anthroposphère) : l’immense
majorité des lieux des cultes chrétiens sont construits sur le modèle de la croix, les bâtiments reproduisent dans leur
plan cette forme.
La pensée religieuse est une illustration de la pensée symbolique : les mêmes motifs sont répliqués à tous les échelles,
pour assurer la continuité dans l’espace de cette particulière vision du monde.

La croix est dissymétrique et elle valorise particulièrement son sommet, qui indique l’est et qui correspond à la tête du
Christ : la spatialité religieuse est qualifié de façon extrêmement inégale entre points qui ont un valeur particulièrement
important.
On retrouve ce schématisme à toutes les échelles : à niveau du monde (dans les cartes), à niveau de l’homme (dans les
croix), à niveau intermédiaire entre les deux (dans la construction des bâtiments).

- Pratiques de la nature :

Quelle influence ont les religions monothéistes sur la nature par rapport aux religions totémiques et hindouistes ?
- Les religions totémiques (religions « primitives ») postulent qu’il y a une continuité entre les êtres – plantes, animaux,
hommes – qui peuplent le monde. Il y a un continuum de la vie qui s’incarne dans des formes vivantes, donc le sacré est
omniprésente : les arbres, les hommes, la nature sont les créations du divin, il n’y a pas de partition entre les êtres et les
lieux, tout dans le monde est sacré de façon comparable.
Ces sociétés ritualisent les formes d’économie de cueillette et les aménagent aussi, parce qu’elles sont très soucieuses
de faire régénérer la nature, en tant qu’elle est sacré. Il serait incompatible avec la religion, d’exercer une pression
excessive sur la nature, quand cette-ci procure aux sociétés les biens desquelles elles ont besoin.
Il y a entre les pratiques « économiques » et les croyances religieuses une grande analogie.

- Religion hindouiste : un peu moins systématique dans la sélection du « sacré » (il n’est pas partout), mais on ne peut
pas concevoir le territoire sans considérer la présence des êtres sacrés.

- Les religions monothéistes ont une conception beaucoup plus restrictive: elles ont tous instauré un distinguo entre
culture et nature !
La vision binaire du monde des religions monothéistes fait aussi distinction entre sacré et profane.
Le sacré, les lieux des élues, sont toujours construits : il n’y a pas du sacré dans la nature, elle est profane. Le sacré est
seulement ramenée à une petite portion des lieux, construites, des lieux culturelles.

Le marge de manœuvre de l’occident pour intervenir sur la nature est considérable : rien ne l’empêche (aussi les adeptes
des trois religions monothéistes) d’intervenir sur la nature, parce que rien risque de la profaner. (Rien empêche
d’intervenir sur la nature à faveur de l’économie, du développement,…)
On voit comme une conception religieuse du monde et de la nature peut ouvrir ou fermer l’éventail de possibilités que
les hommes ont d’intervenir sur le monde extérieur et de le mettre au service de la technique ou d’un projet de
civilisation. L’occident n’a jamais été contraint par des systèmes symboliques !

- Les territorialités religieuses aux Etats-Unis :


On peut en partie analyser le développement économique, politique et culturel de ces pays avec une lecture de la
territorialité religieuse. Comment est-ce que les pratiques religieuses auraient joué un rôle dans l’histoire des USA?

Les USA sont nés de la guerre d’indépendance, des 13 colonies, qui correspondent à deux modèles de colonisation très
différents.
- Le discours politique et culturel aux Etats-Unis est très marqué par l’idée que le peuple américaine bénéficie d’une
sorte de providence divine, qu’il est le peuple élu par Dieu.
Dieu aurait mis à disposition un territoire considérable, il aurait indiqué aux colons la possibilité de fonder une nouvelle
société, une nouvelle Jérusalem, cette-ci devenant leur « mission ».
Ce message est souvent présent dans la rhétorique Etats-unienne de XVII-XVIIIème siècle, et encore aujourd’hui : l’idée
qu’on peut constamment inventer des modèles sociaux grâces au territoires que Dieu a mis à disposition, se concrétise
dans la formation de communautés séparés (les Amish,…) et des communautés utopistes (dans les années 1960s).

L’idée/la rhétorique que la société américaine est reconnue par Dieu comme une « nouvelle communauté » travers toute
l’histoire de la nation états-unienne et de l’occupation progressive du territoire.
On trouve cette rhétorique de la géopolitique américaine encore aujourd’hui (surtout chez les conservateurs): les
relations internationales (début 2000, avec Bush) étaient appuyés par la rhétorique de la mission, des américaines qui
viennent civiliser, christianiser, combattre « le mal » et porter la paix. Ces politiques étaient poussées pour
opportunisme, mais surtout pour convention.

On voit dans le cas des Etats-Unis la capacité d’un peuple de se penser dans un façon religieux, de penser son
histoire et succès à travers une lecture religieuse de la géographie.

Est-ce que c’est le christianisme (et surtout le protestantisme) qui a permis aux Etats-Unis de devenir ce qu’ils sont
devenus ?
Le succès économique de l’indépendance des Etats-Unis a été très contrasté.
Sociologues comme Weber ont cherché à explique le succès des Etats-Unis par une corrélation statistique.
Les colonies du nord sont celles qui se sont imposés sur le sud après la guerre de sécession : au nord il y a les
protestantisme, au sud le catholicisme. Le catholicisme conduirait à la stagnation, le protestantisme au développement
économique.
Weber ne parle que de quelque secte protestante au nord, mais il ne parle pas des autres religions américaines dan ce
période, des autres modèles de colonisations, du sud.

Le colonies de Sud aux XVIIème siècle rappellent dans leur façon de développement économique (économie
d’exploitation) les colonies espagnoles (du Sud Amérique). Ce n’était pas une économie porteuses d’un développement
durable, d’une croissance à longue terme. Les colonies qui s’appuient sur ce type d’économie sont anglicanes,
protestantes. Il y aurait ici une contradiction avec la thèse de Weber.

Weber parle d’autres protestantes, des protestants qui souvent ne viennent pas de l’Angleterre, mais des autres pays
européennes (ex : Pays-Bas) et qui ont étés chassés parce qu’ils appartiennent à des sectes dissidents de la religion
d’Etat..
On a faire avec des sectes protestantes, avec des systèmes de valeurs comme le calvinisme qui permettaient un meilleur
enrichissement personnel, mais surtout c’est important le contexte de dans lequel ces secte arrivent aux Etats-Unis :
c’est un petit groupe qui arrive dans un environnement inhospitalière. Un fois qu’ils s’installent et qu’ils réussissent à
produire indépendamment de l’économie coloniale, ils sont porteurs d’un vrai modèle innovateur : vivre religieusement,
développant un nouveau modèle économique. Leur interprétation du protestantisme les a émancipé de l’église, du
contraint européen.

Dans l’imaginaire nationale Etats-unienne, on fait toujours référence à ces petits communautés des nord-est qui sont
considérées comme fondatrices des Etats-Unis (fondation par la « Mayflower ») !
C’est paradoxale, parce qu’il y avait les autres colonies (la Virginie,…) qui colonisaient pour le roi d’Angleterre.

Est-ce qu’on peut expliquer le succès des USA (le succès des protestantes et l’échec de l’USA catholique) au seule aide
de la religion ? Sûrement pas, mais elle peut partiellement expliquer le succès de quelque secte protestant.
C’est surtout le statut politique de cette communauté fondatrice, le fait qu’ils n’ont pas eu le but d’exporter le modèle
européen mais de « répartie de zéro »,qu’ ils ont eu une « terre providentielle », que lui a donné cette opportunité. Le
statut de « exclus » de l’Europe lui a conféré une énorme liberté de pensée et d’action, mais ils ont eu la possibilité
d’inventer une vrai alternative à l’Europe de laquelle ils sont venus.
Le succès de Nord qui s’est imposé à l’égard du Sud (avec la guerre de sécession), le succès des Etats-Unis, peut être
reconduit à l’histoire des colonies de la Nouvelle Angleterre.
L’interprétation mélange religion, sociale, politique (très peu de contraint à la métropole,…), facteurs géographiques,...
Les sectes du nord ont pu fonder un modèle de croissance endogène et pas colonial.

Expliquer les choses par la religion est intéressant, mais on ne peut pas expliquer tous par la religion. Il y a autres
éléments à prendre en compte !

4. Formes de la mondialisation culturelle

4.1 Le brassage des cultures à l’échelle du monde

Changement d’échelle dans la structuration des cultures.


Peut-être qu’aujourd’hui on a le franchissement d’un seuil en termes de mondialisation des références culturelles : c’est
probablement causé aussi par l’augment de l’intensité des migrations (résidentielles, touristiques,…) à l’échelle du
monde.
Plus importante que les migrations, c’est le rôle croissante des techniques et des médias dans les pratiques sociales, qui
permettent de se déplacer à l’échelle du globe tout en gardant une possibilité de contact avec la société/la culture/la
langue d’origine.
La migration humaine n’est plus nécessairement synonyme d’adoption des caractéristiques culturelles de la société dans
lequel on s’installe.
La nouveauté n’est pas la migration, mais la disponibilité, dans un grand nombre de lieux de la terre, de
ressources culturelles qui permettent de continuer à maintenir un lien avec la société dont on est originaire.

Est-ce que le monde fonction encore sur le modèle du « puzzle » : monde hétérogène, mais constitué par pièces
homogènes (dans les langues, religions…) assemblés ensembles ?
Plus en plus nombreux sont les pays à ne pas partager le modèle de l’homogénéité/« pièce de puzzle ».

Exemple de New York et de China Town :


Dans un « pièce de puzzle » on a des quartier, des autres petits pièces de puzzle, que présentent des caractéristiques très
différents par rapport aux celles de l’entité dans laquelle elles se trouvent.
On voit des formes d’organisation de l’espace de plus en plus fréquents, qui tendent à se généraliser pour des
respectives cultures : des quartiers de rassemblements linguistique, de religion, de ethnie, de culture,…
Le modèle de puzzle ne marche plus à l’échelle de l’Etat, mais à l’échelle des configurations que les individus et les
groupes constituent par eux-mêmes, par soucis de rapprochement, de reconstituer des petits quartiers homogènes à des
échelles locales.
Les China Town sont de moins en moins des quartiers résidentielles (sur le modèle du ghetto), et plus des quartiers
d’activité, de concentration de services commerciales. Les résidents ne sont plus là, mais disséminés dans les villes : ces
minorités culturelles se retrouvent dans une des quartiers hétérogènes, sans qu’il n’y a plus aucune type de ségrégation.
Mais les quartiers des services sont beaucoup plus actives aujourd’hui que dans le passé!
Ils fonctionnent comme des lieux de rassemblement, comme repères culturelles, pour les société correspondante, pour
afficher leur identité.

Comment est-ce que la diversité culturelle s’exprime aujourd’hui à l’échelle du monde, à faveur du brassage/de la
fusion des informations, et des individus par la migration international ?
Le brassage n’est pas un facteur d’uniformisation, de la mondialisation culturelle ! La mondialisation culturelle n’est
pas une uniformisation des comportements, parce que si ça était le cas, les « China Town » auraient disparues.
Le brassage est un phénomène à double visage : il rend les ressources culturelles disponible partout, il favorise le
mélange culturel, mais affaiblit l’expression et les identités particularités.

- Mc Donalds vs. Jihad :


Opposition entre l’impérialisme culturel américaine et la Jihad.
Comment est-ce que les cultures mondiales se politisent et s’expriment dans une tension croissante de leur symboles ?
Derrière l’uniformisation des pratiques (ex : pratiques alimentaire diffusés par Mc Donals, par les USA), il y a aussi
largement espace pour l’expression d’une diversité culturelle.
Derrière à la circulation des modèles de consommation, il y a un besoin croissant de continuer à cultiver des modèles
régionaux

Exemple : on a une très large diffusion de produits de type Coca-cola, mais la consommation homogénéisé est
accompagné par la multiplication de marques alternatives, qui proposent en gros le même produit, en le
commercialisant sous des noms différents, pour suggérer qu’on peut aimer « Coca-cola » sans forcement acheter un
produit Etats-unien, et en achetant on produit qui se présent comme locale.

S’est une grande contradiction qui est au cœur des enjeux de la mondialisation culturelle aujourd’hui.
L’humanité est, d’une côté, capable d’adopter des modèles de consommation universelles, mais en revendiquant des
signaux d’attachement identitaire qui viennent se ajouter sur le modèle homogénéisé de consommation.

Mouvement paradoxale, « schizophrène » de la mondialisation.

- La tentation du rempli communautaire :


Les pratiques résidentielles ont une tendance semblable à celle des pratiques alimentaires : on n’a jamais était si mobile
comme aujourd’hui, mais en même temps, on na jamais vu si tant de besoin de procéder à des formes de replis
géographiques, résidentielles, sous la forme de petits quartiers, très homogènes (point de vue culturel, ethnique,…) mais
surtout de point de vue de statut sociale : c’est une important forme de ségrégation sociale et économique !

Cette ségrégation volontaire prend la forme des « gated communities » : des « îles », avec accès limité aux résidents. Le
mur est un sorte de symbole de l’enfermement volontaire, et il est l’outil pour contrôler la circulation des individus.
Privatisation et homogénéisation de l’espace privé.
Soucis de vivre entre ceux qui se ressemblent, de cultiver une sorte de « entre soi » culturel. Les gated communities
expriment l’identité sociale de ses résidents.

- Le modèle du puzzle est de moins en moins capable de décrire l’ajustement dans l’espace des pratiques et des
références culturelles.
Le brassage des individus fait « exploser » le modèle du puzzle à l’échelle du monde, mais ce modèle se retrouve dans
beaucoup de lieux du monde, dans des « îlots » de pratique culturelle expatriés, dans des groupes qui à distance
partagent entre eux des cultures.
Ces « îlots» ressemblent le modèle de diffusion du judaïsme : le type de spatialité éprouvé par le judaïsme disporique
devient la norme.
La spatialité est éclaté, mais elle ne s’accompagne pas d’un mélange généralisé, parce que le modèle de puzzle se
reconstitue sur un niveau très locale (dans le quartier d’une ville, dans les gates communities,…).

D’une côte il y a le brassage des individus, le mélange culturelle comme on n’a jamais vu. Symétriquement, comme
pour compensation, on a des démonstrations d’affichages identitaires, qui deviennent de plus en plus des façons
d’afficher ses différences, qui parfois prennent aussi des formes politiques.

La géographie « sur la carte » s’est compliquée, mais surtout il est changé le façon de penser sa singularité dans
l’espace et d’exprimer des attachements/revendications linguistiques, religieuses.

4.2 L’émergence d’un conscience et d’une société planétaire ?


Hypothèse : il y aurait, dans ce contexte, l’émergence d’une conscience planétaire et d’une société civile, qui ira
s’émanciper complètement de la figure du puzzle et abandonnera complètement les références identitaires linguistiques
ou religieuses,…

Chaque individu ne se pense plus selon des indicateurs d’altérité, mais chacun se pense comme une partie d’un
ensemble, l’« humanité ». Tous les individus, indépendamment de toute altérité, seraient prises dans ce concept.
- L’image d’une terre unie, les mission Apollo, Nasa :
Les images de la terre, prise par la mission Apollo dans les année 1970s et publiés par la NASA n’avaient aucune
utilité, mais elles ont eu un effet complètement inattendu et une conséquence incroyable.
Le publique était fasciné par les images si précises, qui montraient pour la première fois la terre selon une vision
complètement différent : il n’y avait aucune traces de l’hétérogénéité des peuples et des Etats, aucune trace de
« puzzle ». La signification symbolique de ces images a eu un grand impact sur le publique !
(L’origine de ces images (dans le contexte de la Guerre Froid) est plutôt paradoxale, par rapport à l’effet qu’elles ont
eu).
Quand on parle de conscience planétaire ce n’est pas seulement changer l’échelle à celle planétaire, mais aussi faire un
changement qualitatif dans le façon de penser l’identité (s’imaginer à proximité avec toute l’humanité, sans aucune
altérité).
Ces images ont joué un rôle déclencheur dans l’existence d’un possible « conscience planétaire ».

On a vue la naissance des mouvements environnementalistes, sensibles à l’égard des dégradations effectués sur
l’environnement, qui s’appuient sur le concept d’identité planétaire qui ne passe pas par la culture mais par la nature.
La nature est la seule chose que les hommes ont en commun à échelle planétaire, et ils ont intérêt à la protéger.

Exemple : Le tsunami (2005) a eu un énorme traitement médiatique et un sentiment de compassion, incomparable par
rapport aux précédents catastrophes naturelles.
Ce phénomène a été définit comme la première catastrophe naturelle planétaire pour deux raisons :
- l’hétérogénéité des victimes de la catastrophe : l’évènement à touche plusieurs catégories de personnes à la foi.
- la capacité de partager à niveau planétaire une émotion liée à la catastrophe, une compassion qui a touché tous.

Exemple : l’UNESCO a inventé dans les années 1970s le concept de patrimoine mondiale de l’humanité. Quoi est-ce
que ça signifie et quoi est-ce qu’il y a de paradoxale ?
Signifié originel de « Patrimoine » = un héritage, un richesse qu’on peut transmettre de génération en génération.
La définition de « patrimoine » est changé avec les siècles et le concept de patrimoine nationale est naît pendant la
révolution française : c’est un objet symbolique qu’on partage entre une nation, de point de vue culturel.
Après les USA ont inventé le Parc National, comme emblème de la nation (c’est le « point zéro de la nation », un lieu
naturel qui n’a jamais été touché par l’humanité).

Avec le patrimoine nationale de l’UNESCO, on parle de patrimoines identitaires, liés à des particulières nations. D’ici,
il y a un problème d’altérité : du moment qu’une chose appartient à une nation, elle est différent de ceux qui ne font pas
partie de cette nation.
Selon l’UNESCO ils peuvent exister des patrimoines mondiales, sans qu’il y a d’exercice d’altérité.
Le concept de patrimoine nationales peut sembler une contradiction, mais il semble marcher.

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