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>INFORFEB
[ 14 JANVIER 2010 – N° 2 ]
Les employeurs belges handicapés
face à la concurrence
Aujourd’hui plus que jamais, les entrepreneurs
belges abordent la lutte concurrentielle qui les
oppose aux autres pays avec plusieurs handi-
caps de taille. Si rien ne change, ils seront de
plus en plus souvent hors course et ne dispose-
ront pas de la marge nécessaire pour créer des
emplois lorsque l’économie se normalisera. Or,
sans la création d’emplois – et donc de revenus
– pour les citoyens, notre prospérité sera mise à
mal.
Des emplois ne peuvent être créés que si les
entreprises belges devancent la concurrence
étrangère. Et, là aussi, il n’y a pas 36 solutions.
De quelque façon qu’on l’aborde, un aspect
essentiel de la compétitivité des entreprises
consiste à réduire ou éviter les coûts, de manière
directe ou indirecte. Le Livret statistique de la
FEB (www.feb.be) montre, sur la base de chiffres
et faits bruts, où le bât blesse à cet égard.
Il y a tout d’abord les facteurs qui ont un
impact négatif direct sur les coûts. Ainsi, les
coûts salariaux sont en moyenne 11% plus éle-
vés que chez nos voisins (Pays-Bas, France et
Allemagne). De plus, la Belgique détient le
record des charges sur les moyens et hauts
A EPINGLER
> NOUVEAUTÉS AU 1ER JANVIER 2010
• Sur le plan fiscal
• Sur le plan social
• Sur le plan juridique
• Sur le plan économique
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959
La newsletter pour décideurs
salaires et son système social est caractérisé par
des mécanismes automatiques de dépenses
supérieurs à la croissance économique et qui
intensifient la pression fiscale et parafiscale.
Quant aux facteurs indirects, le fait que la
Belgique compte toujours 60.000 emplois
vacants en dépit de la crise joue un rôle non
négligeable. Par ailleurs, la Belgique connaît un
des régimes de chômage les moins activateurs
au monde et l’accumulation de systèmes de
congé y complique l’organisation du travail.
Chacun de ces facteurs entrave le fonctionne-
ment de nos entreprises. Et comme si la néces-
sité pour les entreprises de fournir des produits
et services de qualité sur leurs marchés respec-
tifs afin de se distinguer n’était pas un défi suf-
fisant, elles sont confrontées à un
environnement social et économique qui fait
penser à une véritable épreuve de survie.
Les chiffres et faits énumérés dans le Livret sta-
tistique de la FEB sont certes très sombres.
Mais ils ont le grand mérite d’objectiver le
débat. Ils contraignent – et leur poids augmente
à chaque publication – à abandonner les for-
mules magiques simples en apparence et les
chimères qui ont récemment refait surface au
profit d’une vision correcte. Car c’est seulement
en se basant sur une vision correcte des obs-
tacles caractérisant notre marché du travail que
nous pourrons intervenir structurellement en
vue de le préparer pour l’avenir. C’est seulement
aussi sur la base d’une vision correcte des
conséquences du vieillissement de la population
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE
20
MILLIARDS EUR PIB, pour l’exercice 2009. Il s’agit du déficit
vers un équilibre budgétaire pour 2015 s’annonce long.
www.feb.be > publications > chiffres et faits
sur nos pensions et d’une vision correcte de
l’impact des mécanismes automatiques de
dépenses que nous pourrons prendre conscien-
ce de l’urgence à apporter des changements
durables. Cette vision correcte des choses doit
bien sûr être assortie de la détermination qui
s’impose.
Les entreprises sont confrontées
à un environnement social et
économique qui fait penser à
une véritable épreuve de survie.
Un programme est nécessaire
Il faut établir un programme visant à éliminer
nos handicaps et à renforcer plus avant les
points forts de notre système. À défaut, la
concertation interprofessionnelle de la fin de
cette année pourrait se heurter à d’importants
écueils et le risque est réel de voir le budget
fédéral du gouvernement Leterme II déraper. Si
nous ne le faisons pas, nous aurons à chaque
fois à subir les conséquences de la défaite de
nos entreprises sur le théâtre des opérations
internationales sur
l’emploi, sur le pou-
voir d’achat, sur la
prospérité de notre
pays.
PIETER TIMMERMANS, ADMINISTRATEUR-
DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA FEB
Un déficit astronomique
Conséquence, parmi d’autres, de la crise :
notre pays devrait afficher un déficit specta-
culaire de 20 milliards EUR, soit 5,89% du
le plus important depuis 1993. Le chemin
[ INFOR FEB 2 — 14 JANVIER 2010 ]
Nouveautés au 1er janvier 2010
Diverses nouvelles mesures qui concernent les entreprises entrent en vigueur début 2010. Voici
un aperçu des plus importantes sur les plans fiscal, social, juridique et économique.
Sur le plan fiscal
Égalité de traitement des factures
papier et électroniques
Désormais, les factures électroniques sont dans
une large mesure assimilées aux factures
papier. Les entreprises peuvent à présent déter-
miner librement comment elles veulent échan-
ger leurs factures (par e-mail, avec une
signature électronique, EDI ou toute autre tech-
nique, ou encore sur papier), et ce tant pour ce
qui est de l’envoi, de la réception, du traitement
et de l’archivage des factures. Étant donné que
l’administration n’imposera plus de méthodes
pour garantir l’authenticité et l’intégrité d’une
facture, les entreprises pourront opter pour la
méthode qui leur convient le mieux.
ACTION FEB
> Le secrétaire d’État Olivier
Chastel reçu à la FEB
Le 5 janvier dernier, Olivier Chastel, secrétaire
d’État aux Affaires européennes, a été reçu à la
FEB par Rudi Thomaes, administrateur délé-
gué, et le Département européen. 2010 sera
une année très chargée sur le plan européen
pour notre pays. En effet, la Belgique assurera
la présidence de l’UE au second semestre. Un
échange de vues a eu lieu sur tous les grands
défis pour les prochains mois.
En ce qui concerne la révision de la stratégie de
Gel des intérêts notionnels à 3,8% en
2010 et 2011
Pour les exercices d’imposition 2011 et 2012,
le taux des intérêts notionnels est bloqué à
maximum 3,8%. Le tarif majoré pour les PME
est maintenu (= gel à maximum 4,3%). En
2005, la décision avait explicitement été pri-
se de lier le taux de la déduction des intérêts
notionnels à une donnée économique objecti-
ve et pertinente : l’obligation linéaire belge à
10 ans (OLO). Le gel du tarif déroge à ce prin-
cipe et constitue un signal extrêmement néga-
tif au sujet de la stabilité du climat
d’investissement en Belgique.
Relèvement du seuil minimum pour la
déduction des RDT
La déduction de dividendes comme revenus
définitivement taxés (RDT) requiert une partici-
pation de 10% au minimum ou un montant
d’au moins 1.200.000 EUR. Au 1 janvier er
2010, ce dernier montant a été porté à
2.500.000 EUR. Dès lors, certaines entreprises
ne pourront plus garantir l’application du régi-
me des RDT pour l’ensemble ou une partie de
leurs actions. Ces entreprises risquent alors
d’être exclues du marché des capitaux à risques.
Limitation de la déduction fiscale des
frais de carburant à 75%
Cela fait longtemps que les frais de voiture ne
sont que partiellement déductibles fiscalement :
75% à l’impôt des personnes physiques et
entre 50 et 120% à l’impôt des sociétés. Par
contre, cette déductibilité restreinte ne
Lisbonne, Rudi Thomaes a souligné la nécessité
d’une approche fondamentalement différente à
l’avenir. La stratégie UE-2020, qui succédera
à celle de Lisbonne, doit pleinement mettre
l’accent sur la croissance et l’emploi. Le bud-
get européen doit être réorienté dans ce sens.
Une nouvelle vision des pays émergents est
essentielle. Pour le reste, l’Europe doit évaluer
la stratégie des États membres en matière de
vieillissement et exercer sur eux une pression
plus importante pour qu’ils s’attellent réelle-
ment aux réformes qui s’imposent. La discus-
s’appliquait pas pour les frais de carburant et
de financement. Depuis le 1er janvier 2010, la
déduction de 75% maximum s’applique aussi
aux frais de carburant, et ce tant pour les per-
sonnes physiques que pour les sociétés.
Associée à l’augmentation des accises sur les
carburants, cette mesure implique donc une
double imposition.
Variabilisation plus poussée de la
déduction fiscale des véhicules de
société à l’impôt des sociétés en
fonction des émissions de CO2
Depuis le 1er avril 2007, la déductibilité des
frais de voiture dans l’impôt des sociétés est
limitée en fonction des émissions de CO2 du
véhicule (60% pour les plus polluants et 90%
pour les plus propres). Depuis le 1er janvier
2010, les normes d’émission ont été renfor-
cées et les pourcentages de déduction revus à
la baisse. Ainsi, les véhicules les plus polluants
ne seront déductibles qu’à concurrence de
50%. En revanche, les voitures les plus propres
(moins de 60 grammes de CO2 au kilomètre)
seront déductibles à 100%, et ce pourcenta-
ge pourra même atteindre 120% pour les véhi-
cules produisant zéro émission (par ex. voitures
électriques). Pour les personnes physiques, les
frais de voiture sont toujours déductibles à
75%, quelles que soient les émissions de CO2.
Calcul de l’avantage de toute nature
pour un véhicule de société en
fonction des émissions de CO2
L’avantage de toute nature imposable qui
Olivier Chastel,
secrétaire d’État
aux Affaires
européennes
sion a également porté sur un certain nombre
de dossiers concrets qui seront traités lors de la
présidence belge, ainsi que sur quelques mani-
festations importantes qu’organisera la FEB.
Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be

découle de la mise à disposition par
l’employeur au travailleur d’un véhicule de
société sera désormais calculé sur la base des
émissions de CO2 produites par ce véhicule.
Entrée en vigueur de l’avenant à la
convention préventive de la double
imposition belge-française concernant
les travailleurs frontaliers
Le 17 décembre 2009, l’avenant à la conven-
tion préventive de la double imposition belgo-
française concernant les travailleurs frontaliers
est entré en vigueur. À cette même date,
l’administration fiscale a publié une circulaire
présentant les nouvelles règles. Elle peut
être consultée sur www.feb.be > Dossiers >
Fiscalité.
TVA sur les services et récupération de
la TVA étrangère
Le 1er janvier 2010, les règles de TVA relatives
aux prestations de services transfrontalières,
aux obligations administratives et à la récupé-
ration de la TVA étrangère ont fondamentale-
ment changé (= le fameux paquet TVA). Toute
la documentation officielle peut être consultée
sur www.feb.be > Dossiers > Fiscalité.
Baisse de la TVA à 12% dans l’horeca
Depuis le 1er janvier 2010, le taux de TVA
réduit de 12% s’applique aux services de res-
taurant et de restauration, à l’exclusion de la
fourniture de boissons. Cette baisse de TVA
vaut non seulement pour les restaurants et
brasseries traditionnels, mais aussi pour les
restaurants d’entreprise.
Sur le plan social
Renforcement de la réduction des
charges
Le renforcement des réductions de charges fis-
cales obtenu par la FEB dans l'AIP 2009 –
2010 (exonérations partielles du versement du
précompte professionnel) se poursuit. Depuis
le 1er janvier 2010, la correction salariale inter-
professionnelle (exonération partielle du pré-
compte professionnel pour tous les travailleurs
qu'un employeur occupe) est passée de 0,75%
à 1% des salaires bruts, soit quatre fois plus
qu'avant. Quant au nombre d'heures supplé-
mentaires donnant droit à un avantage fiscal,
il a été porté des 100 premières aux 130 pre-
mières heures supplémentaires par année civi-
le. Le renforcement des réductions de charges
fiscales pour les chercheurs (de 65% à 75%)
et le travail de nuit et en équipes (de 10,7% à
15,6%) est déjà entré en vigueur en 2009.
Prépension et travail de nuit: pas de
revalorisation en 2010
Vu le très faible pourcentage d’augmentation
annuelle des salaires conventionnels entre sep-
tembre 2008 et septembre 2009, les parte-
naires sociaux réunis au CNT ont décidé de ne
pas appliquer de coefficient de revalorisation
pour l’année 2010.
Les indemnités complémentaires de prépen-
sion, le plafond brut de la rémunération de
référence pour le calcul de la prépension
(3.476,03 EUR/mois) et les indemnités com-
plémentaires pour prestations de nuit (126,64
EUR/mois) ne seront donc pas adaptés en
2010 par rapport à 2009. Lors du calcul du
futur coefficient 2011, on tiendra cependant
compte de l’évolution des salaires convention-
nels au cours des deux dernières années.
Ajout d’un critère dans la législation
antidiscrimination
La loi du 30/12/2009 portant des dispositions
diverses introduit le critère de la 'conviction
syndicale' dans la liste des critères protégés
par la législation antidiscrimination.
L’insertion de ce critère a pour conséquence
d’interdire dans le cadre des relations du tra-
vail toute discrimination directe ou indirecte
fondée sur l’affiliation ou l’appartenance à une
organisation syndicale et sur les activités
menées dans le cadre d’une organisation
syndicale.
Remboursement forfaitaire de frais
propres à l’employeur : renversement
de la charge de la preuve
La date du 1er janvier 2010 constitue un tour-
nant en matière de frais propres à l’employeur.
De fait, en cas de contestation quant au carac-
tère réel des frais à sa charge, l'employeur doit
désormais démontrer la réalité de ces frais au
moyen de documents probants ou, quand cela
n’est pas possible, par tout autre moyen de
preuve admis par le droit commun, sauf le ser-
ment. À défaut pour l’employeur de rapporter
cette preuve, les frais propres sont considérés
par l’ONSS comme de la rémunération et
l’ONSS peut, sur proposition des services
d’inspection compétents qui ont auditionné
l’employeur, effectuer d’office une déclaration
supplémentaire, compte tenu de toutes les
informations utiles dont il dispose.
Lutte contre la fraude sociale
• Depuis le 1 janvier 2010, l'ONSS peut éga-
er
lement tenir compte des Pro Justitia établis par
les officiers de la Police judiciaire en matière
de non-respect des obligations DIMONA par
les employeurs.
[ INFOR FEB 2 — 14 JANVIER 2010 ]
• Le secteur de la construction sera soumis à
l'enregistrement électronique des prestations
de travail des travailleurs sur un chantier – son
application concrète s'effectuera encore en
concertation avec le secteur de la construction.
• La déclaration de chantier par les entrepre-
neurs sur les chantiers de construction chan-
ge (article 30bis de la loi ONSS): l'obligation
de déclaration est revue et la sanction en cas
de déclaration erronée est levée.
• Une nouvelle amende administrative est
introduite pour les travailleurs qui exercent,
en plus de leur activité principale en qualité
d'employé, d'indépendant ou de fonctionnaire,
une activité complémentaire rémunérée qui
n'a pas été déclarée par DIMONA, pour autant
que cette non-déclaration soit intentionnelle et
qu'un procès-verbal ait été dressé à l'encontre
de l'employeur.
Modifications en matière de congé
parental
• Un travailleur qui, dans le cadre du congé
parental, choisit de diminuer temporairement
ses prestations de travail est désormais consi-
déré comme travailleur à temps partiel. En
vertu de l'article 11bis de la loi relative aux
contrats de travail, la modification de
l'horaire de travail doit faire l'objet d'un
contrat écrit.
• En vertu de l'arrêt de la Cour de Justice euro-
péenne dans l'affaire Meerts, l'indemnité
compensatoire de préavis d'un travailleur pre-
nant un congé parental partiel n'est plus cal-
culée sur la base de la rémunération
réellement perçue, mais de la rémunération
qu'il aurait perçue s'il avait continué à tra-
vailler à temps plein.
• Rien ne change pour les autres congés thé-
matiques, l'indemnité de préavis étant tou-
jours calculée sur la base de la rémunération
à temps partiel.
Montants utiles aux employeurs
Depuis le 1er janvier 2010, le montant de cer-
taines prestations sociales et de certains seuils
sociaux est augmenté à la suite de modifica-
tions réglementaires et conventionnelles ou
d'adaptations annuelles. Deux modifications
sont reprises ci-dessous. L'intégralité des mon-
tants sociaux au 1er janvier 2010 est disponible
sur notre site.
1. Seuils de rémunération
Depuis le 1er janvier 2010, les seuils de rému-
nération fixés par la loi du 3 juillet 1978 rela-
tive aux contrats de travail ont été modifiés
suite à l'évolution des salaires conventionnels
(M.B. du 9 décembre 2009). Pour ces modi-
[ INFOR FEB 2 — 14 JANVIER 2010 ]

obligé. Elle s’attaque également aux abus

Salaire mensuel net Partie du salaire susceptible Maximum cessible
en EUR d’être saisie ou cédée ou saisissable constatés et prévoit des sanctions proportion-
Jusqu’à 978 EUR - - nées aux manquements constatés dans le chef
de 978,01 à 1.050 EUR 20% 14,40 EUR des sociétés de gestion.
de 1.050,01 à 1.159 EUR 30% 32,70 EUR
Rémunération pour copie privée des
de 1.159,01 à 1.268 EUR 40% 43,60 EUR
auteurs
Au-delà de 1.268 EUR 100% 100% au-delà de 1.268 EUR
L’arrêté royal du 17 décembre 2009 relatif à
la rémunération pour copie privée des auteurs
fications, voir Infor n° 43 du 17 décembre relative à la diffusion de musique dans les
tient compte de l’évolution technologique et
2009. espaces exclusivement accessibles aux
élargit le champ d’application de la rémuné-
membres du personnel, tels que les ateliers,
ration pour copie privée à de nouveaux appa-
2. Montants saisissables ou cessibles du les bureaux ou les cantines. La FEB a,
reils et supports tels que MP3, MP4, clé USB,
salaire conjointement avec les autres organisations
carte mémoire et disque dur externe. Il pré-
Depuis le 1er janvier 2010, les montants ces- d’employeurs, élaboré un compromis en
voit une évaluation annuelle du marché et une
sibles ou saisissables du salaire se détaillent faveur d’une procédure de déclaration et de
étude du statut d’autres appareils, tels que
comme dans le tableau ci-dessus (arrêté royal perception simplifiée. Les tarifs, quant à eux,
console de jeux avec disque dur, DVD Blu-
du 3 décembre 2009, M.B. du 14 décembre ne font pas partie du compromis négocié.
ray. La rémunération pour copie privée est
2009)
basée sur un montant forfaitaire tenant comp-
Le montant forfaitaire de la majoration pour Pour plus d’information, voir le Briefing
en annexe et les FAQ sur www.feb.be. te du prix de vente moyen des appareils visés.
enfants à charge s'élève à 60 EUR.

Contrôle des sociétés de gestion des Sur le plan économique

Sur le plan juridique
Nouvelle déclaration relative à la dif-
fusion de musique dans les entreprises
À partir du 15 janvier 2010, la SABAM et la
SIMIM (= les sociétés de gestion des droits
des auteurs et producteurs de musique) dif-
fuseront, sous le nom d’UNISONO, un mailing
adressé à toutes les entreprises belges. Ce
mailing les invite à procéder à une déclaration
droits
BELGACAP
La loi du 10 décembre 2009 relative au sta-
Toute entreprise qui, dans le cadre d’un
tut et au contrôle des sociétés de gestion des
contrat d’assurance crédit, se trouve confron-
droits, qui a vu le jour après 10 ans, prévoit
tée à une réduction de limite de crédit ou ne
des obligations légales dans le chef des socié-
bénéficie que d’un accord partiel de limite de
tés de gestion afin d’accroître la transparen-
crédit peut avoir recours au dispositif BEL-
ce de leurs activités et en particulier de leur
GACAP pour obtenir un complément de cou-
comptabilité compte tenu de leur mission
verture. BELGACAP s’applique aux crédits
d’intérêt général et de leur rôle de partenaire
fournisseurs accordés par des entreprises
belges à des débiteurs de l'Espace écono-
mique européen. La mesure restera en vigueur

Ce mois-ci dans Forward, le magazine de la FEB jusqu’à la fin du mois de décembre 2010.

Cotisation fédérale sur l’électricité

• Transformer ou renoncer. La cotisation fédérale sur l’électricité rede-
Revirements stratégiques : des chefs vable par tous les consommateurs (ménages et
d'entreprises témoignent entreprises) sur leur consommation électrique

• M. Miller (Alstom) salue le retour du transport
en commun
• Etat du monde : nos 15 principaux clients en 2010
• Compétitivité, emploi, énergie... 40 minutes
avec Yves Leterme
augmente de 56%: elle passe de 2,6194 à
4,0685 €/MWh. La dégressivité de cette coti-
sation, applicable à partir d’une consomma-
tion de 20 MWh/an aux entreprises ayant des
accords environnementaux, est réduite de 5%
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

dans la majorité des cas. Le plafond pour les

• Spécial Voitures électriques
entreprises signataires consommant plus de
Plus d’info : www.feb.be (publications > Forward) 250.000 MWh/an passe de 200.000 EUR à
250.000 EUR.

FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL

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