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Les dégrèvements sont antérieurs au paiement de l’impôt et constitue une diminution totale ou
partielle pratiquée sur le montant de l'impôt dû par le redevable. Il se différencie d'un
abattement ou d'une exonération, qui agissent sur la base d'imposition, distingue d'une
réduction, qui participe au calcul de l'impôt.
Ainsi le dégrèvement contrairement à l’exonération agit sur une base d’imposition déjà
existante et ne concours pas à une suppression de base imposable pour la substituer à une
nouvelle.
Par ailleurs cette mission relève de la compétence du ministre du budget, des comptes publics
et de la fonction publique : Mr Eric Woerth.
Enfin les crédits des programmes se répartissent par destination se sont les crédits par action
et par nature se sont les crédits par titre conformément à L’article 5 de la LOLF (qui énumère
les composantes des charges budgétaires de l’Etat ; des dépenses de personnel ; des dépenses
de fonctionnement, des charges de la dette financière de l’Etat ; des dépenses
d’investissement ; des dépenses d’intervention ; des opérations financières).
Il est aussi important de rappeler qu’au sein de cette mission la distinction entre
l’ordonnateur qui prend en charge l’engagement/ la liquidation/ l’ordonnancement et du
comptable qui s’occupe des paiements est réaffirmée.
L’ordonnateur sera :
o Pour les impôts d’Etat payés par les contribuables : la Direction des services fiscaux
(DSF).
o Pour les impôts locaux auxquels sont assujetties les collectivités territoriales : Le Préfet
qui représente l’Etat dans les collectivités déconcentrées.
La distinction date des décrets du 31 mai 1862 et du 29 décembre 1962, elle permet un
contrôle mutuel entre ceux qui décident des dégrèvements et ceux qui payent ou remboursent.
En outre, elle donne au ministre des finances un droit de regard sur l’ensemble des dépenses
publiques.
La règle sera écartée que pour les fonds secrets qui n’ont pas à être justifiés et les régies
d’avances qui seront utilisées au fur et à mesure des besoins.
Les programmes sont d’importance inégale puisque ce premier programme (200) dispose de
beaucoup plus de crédits que ceux affectés aux impôts locaux. En effet, les impôts d’Etat ont
des crédits dans le projet de loi de finance 2008 4 fois plus importante.
Les crédits alloués au programme 200 se décomposent entre les dépenses de fonctionnement
(titre 3) qui sont évaluées à plus de 2 milliards et les dépense d’intervention (titre 6) beaucoup
plus conséquentes puisqu’elles sont d’un montant de 65 milliards d’€.
Parmi les dépenses d’intervention : les autorisations d’engagement et les crédits de paiement
les plus importants sont :
• Principalement ceux consacrés aux remboursements de la taxe sur la valeur ajoutée d’un
montant de 41 300 000 000.
La TVA représente à elle seule la moitié des recettes fiscales de l’Etat et est acquittée par
plus de 3 millions et demi d’assujettis.
La TVA collecté par les entreprises – la TVA déductible (payée au fournisseur) = TVA
imposable qui pourra donner lieu à des régularisations ultérieures c'est-à-dire des restitutions
ou des dégrèvements pour les sommes indûment perçues.
• Les crédits alloués aux impôts sur les sociétés sont de l’ordre de 9 300 000 000 €
principalement prévus pour les restitutions d’excédents d’acomptes versés par les
entreprises au cours de l’année.
• Enfin la prime pour l’emploi représente plus de 3 milliards et l’impôt sur le revenu
3 607 000 000 € parmi les crédits évaluatifs du PLF 2008.
Les dépenses d’intervention en matière d’IR concernent les contributions sociales et les
contributions annuelles sur les revenus retirés de la location de locaux situés dans des
immeubles achevés depuis quinze ans au moins au 1er janvier de l'année d'imposition.
De même les pénalités et majorations sur l’IR dues en cas de retard, insuffisances, omissions
ou inexactitudes relevées dans les déclarations souscrites, ou pour la mauvaise foi lors
l'utilisation par le contribuable de manœuvres frauduleuses pourront faire l’objet de
remboursements en cas d’erreur : les crédits initiaux prévus étaient de 1 100 000 000 mais
lors du vote ils ont été augmentés considérablement jusqu’à 1 714 000 000 €.
Les intérêts moratoires sont aussi comptabilisés dans ces prévisions : c’est une forme de
réparation du préjudice causé au créancier d'une somme d'argent en raison du retard qu'a pris son
débiteur pour se libérer.
Quant aux dépenses de fonctionnement du programme de 2 milliards seulement.
II. Les remboursements et dégrèvements d’impôts locaux :
Dans ce programme seuls les crédits d’intervention sont prévus ce qui ne représente pour
l’ensemble que 16 milliards d’€ et ont augmenté que de 2 milliard depuis la Loi de finance
2007.
Il est à noter que les charges publiques et les dépenses afférentes sont réparties entre l’Etat et
les collectivités territoriales selon les grands principes budgétaires (d’annualité, d’universalité,
d’unité et d’équilibre).
La répartition s’effectue :
Et par charges publiques. Ainsi les communes apporteront leur participation financière au
service d’incendie et l’Etat subventionnera certains impôts locaux.
Les crédits alloués à la commune serviront à assurer son administration, c'est-à-dire : les
dépenses d’Etat civil, l’organisation des élections, le maintien l’ordre public (la sécurité, la
tranquillité et la salubrité), la gestion du patrimoine (la voirie et les infrastructures), la
réalisation des équipements nécessaires, par exemple : les hôpitaux et HLM et enfin à remplir
les missions d’enseignement…
Les crédits alloués proviennent : des produits du domaine, des exploitations et des produits
financiers, des subventions versées par l’Etat et enfin des impôts directs locaux (récapitulés au
sein du PLF 2008 ci-dessus).
La préparation du budget u niveau local est réalisée par le maire assisté du secrétaire général
ou de son propre secrétaire. Le budget par la suite est voté par le conseil municipal.
Depuis la Loi du 2 mars 1982 et le début de la décentralisation, le Préfet exerce une tutelle
administrative et financière sur les communes. Il pourra effectuer des contrôles sur les
délibérations prises en conseil municipal qui sont exécutoires de plein droit ou saisir la Cour
régional des comptes.
Des améliorations restent attendues : le rapporteur spécial du Sénat propose une série de
mesure pour rendre la mission « remboursements et dégrèvements » plus transparente pour le
Parlement et pour y intégrer des objectifs de performances (exigés depuis la Lolf de 2001) :
- faire sortir de la présente mission les crédits destinés au financement de la prime pour
l'emploi et du crédit d'impôt recherche et de les rattacher aux missions budgétaires qui
correspondent à la politique publique à laquelle ils sont destinés à servir c’est à dire : la
mission « Travail et emploi » et la mission « Enseignement supérieur et recherche ».
Pour plus d’efficacité de la mission une intégration des objectifs de rapidité des
remboursements, de fiabilité et de régularité des opérations est nécessaire.
On peut observer que la révision générale des politiques publiques préconisant une fusion
entre les services fiscaux et le Trésor public ne remet pas en cause la séparation stricte de
l’ordonnateur et du comptable public qui est un pilier de l’organisation budgétaire et qui
permet un contrôle efficient des autorisations d’engagements et des crédits de paiement.
Les montants des remboursements et dégrèvements en 2007 vont être réévalués afin de
prendre en compte les nouveaux dispositifs juridiques tels que la Loi TEPA (en faveur du
travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat), les crédits d’IR destiné au développement durable
et à son aménagement (de 160 000 000 €).
=> Cette mission est importante du fait du volume de crédits qu’il comprend dans le budget
annuel et doit faire l’objet de réforme afin que ces crédits cessent de croître chaque année et
que soit intégrer des indicateurs de performances pour mesurer l’impact des politiques
publiques menées.