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Fiche de lecture du livre :

Cher Pays De Mon Enfance


Par Lucien DUCASSE, 1ere ESA

Titre : Cher Pays De Mon Enfance

Recueil de lettres dirigé par Jean-Pierre Guéno, en partenariat de Radio France et ses
auditeurs.

Editeur : E.J.L.

Collection : Librio

Nombre de pages : 159

Année d’édition : 2005

ISBN : 2-290-34873-2

Mots clés : pays, origines, paroles, déraciné, déracinement, exil, lettres, Jean-Pierre, Guéno,
Radio France

Ce livre correspond à des chapitres du cours de SES des classes de Premières et


Terminales. Les chapitres :

- 1.2 L’organisation sociale : La culture : transmission et construction


collective pour les classes de premières, avec les notions d’intégrations et d’acculturation.

- 2-3 Intégration et Solidarité : 2-3-1 La cohésion sociale et les instances


d’intégration pour les classes de Terminales, avec les notions d’intégration et socialisation.

Par rapport au cours de SES, ce livre est une enquête qui a pour intérêt d’illustrer le
cours et de montrer l’intérêt des démarches étudiées en analysant des cas particuliers. Même
si les démarches ne sont pas présentées de façon explicite, les différents points de vue des
personnes ayant vécu un déracinement, montrent les sentiments d’acculturation, ou de contre-
acculturation de ces personnes, ces lettres sont donc des exemples.

Dans l’introduction, les principales problématiques sont :

-Quel sont les détails, les raisons de mouvements de populations immigrés,


expatriés, rapatriés, « migrants de l’intérieur » qui ont quitté leur terres pour aller en ville ?
Comment ont-ils vécus ces évènements ?

-Plus que le dépaysement, a quoi ressemblent l’arrachement, le départ,


l’éloignement, l’arrivée en territoire nouveau, le rejet des autres, l’intégration, le mal du pays,
etc. ?
A la fin de l’introduction Jean-Pierre Guéno indique ce qu’il veut prouver avec ses paroles de
« déracinés », c’est que nos racines n’évoluent que dans le mélange des peuples et des
cultures.

Le recueil de lettre est décomposé en quatre parties principales, dans l’ordre des étapes du
voyage d’un individu. En effet, la première partie traite du « Pays d’avant », c'est-à-dire le pays
d’origine, les racines des individus qui se souviennent du pays qu’ils ont quitté (souvent lors de leur
enfance). La partie « Envols » se base sur le départ, mélange entre les derniers instants à l’endroit que
quittent les auteurs (avec leurs souvenirs,…) et leur appréhension de l’inconnu. « Ancrage » traite du
passage d’intégration des immigrés dans leur nouveau milieu, avec tous les barrages de langues, de
cultures…Enfin, les dernières lettres parlent des retours au pays d’origines, qui ne sont souvent pas
voulu. Dans tous les cas, on assiste au questionnement des auteurs sur leurs origines. Ils ne savent plus
s’ils appartiennent à leur pays d’origine où à celui dans lequel ils sont allés. Hormis dans
l’introduction, Jean Pierre Guéno n’écrit à aucun endroit du livre dans le développement. Il n’y a que
des lettres de déracinés, aucune démarches théoriques, aucun tableau, aucun graphique informatif.

La conclusion est constituée de deux lettres en guise d’ouverture, celle d’un professeur qui
s’occupe d’immigrés et celle d’une artiste. La première parle des déracinés de nos jours, des enfants
qu’elle voit arriver. La seconde, qui a souvent changé de pays, parle des mouvements de populations
en général, et finit avec une métaphore sur l’intégration des émigrés qui confirme ce qu’exprimait
Jean-Pierre Guéno à la fin de l’introduction : nos racines n’évoluent que dans le mélange des
peuples et des cultures.

Bien qu’il n’y ait aucune image dans le livre, les lettres sont faciles à lire, et en général
longues d’une page. Les phrases sont plutôt courtes, le vocabulaire est simple. On ressent clairement
les sentiments des auteurs dans la narration de leur histoire. Le livre peut être intéressant pour un élève
de lycée. Relativement court, il a la particularité de traiter des exemples précis de personnes ayant
quitté leur pays ou région d’origine. Ce procédé change des livres sociologiques traitant uniquement
de démarches théorique ou expliquant des phénomènes sociologique de manière générale. Le fait que
plusieurs personnes décrivent ce qu’ils ont vécut selon le point de vue de chacun varient les manières
de vivre un même événement (comme l’intégration dans un nouveau pays, plus compliquée pour
certain que pour d’autres). Ce qui est raconté dans ce livre n’est pas spécifique à une époque, ou a une
période d’exil dans l’histoire. Il traite de tous les déracinements, à toutes époques, ce qui fait que le
livre illustre non seulement une question d’actualité mais aussi un phénomène qui a toujours lieu.

Cher pays de mon enfance présente cependant certaines limites. Même si les lettres sont
faciles à lire, le manque d’illustrations peut diminuer l’intérêt du lecteur. Certaines photos des témoins
pourraient surement accentuer le réalisme de leurs écrits. De plus, au même titre qu’un livre dans
lequel on ne trouve que des démarches où explication sociologique qui manquerait d’exemple, un livre
qui n’a que des exemples, manque de raisonnement. L’auteur qui dirige le recueil n’énonce à aucun
moment du livre, ni son point de vue, ni ce pourquoi il a décidé d’utiliser telle ou telle lettre.
J’aurai aimé retrouver dans ce livre des photos des personnes déracinées, à plusieurs étapes de leur
parcours. Plus d’information sur certaines personnes (desquelles on ne connait que le prénom) aurait
encore plus facilité ma compréhension du livre (connaitre le lieu d’origine, et d’autres informations
qui étaient données pour la plupart des autres témoins).

Notice pour BCDI

Cher pays de mon enfance

Ce livre est un recueil de lettres écrites par des gens qui ont du quitter leur pays
d’origine ou changer de région dans un même pays. Il est court (160 pages environ) et
relativement simple à lire. Par rapport aux cours de ses, ce livre s’adresse aux élèves de
premières et de terminales, dans les chapitres qui traitent de l’organisation sociale et de
l’intégration.

Dans l’introduction, Jean-Pierre Guéno, qui à dirigé le recueil présente les


témoignages de déracinés en se basant sur les sentiments qu’ils éprouvent du départ jusqu’au
moment de revenir dans le pays d’origine. Il veut montrer que nos racines n’évoluent que
dans le mélange des peuples et des cultures. La première partie, « Pays d’avant » traite des
racines des individus qui se souviennent du pays qu’ils ont quitté (souvent lors de leur enfance). La
partie « Envols » se base sur le départ, mélange entre les derniers instants à l’endroit que quittent les
auteurs (avec leurs souvenirs, les adieux, etc.) et leur appréhension de l’inconnu. « Ancrage » traite du
passage d’intégration des immigrés dans leur nouveau milieu, avec tous les barrages de langues, de
cultures, etc. Les lettres sont parfois dures, beaucoup ont subit des discriminations, à cause de leur
différence de culture. Certains, dont les parents étaient pauvres, ont même vécu dans des conditions de
vie difficiles. Enfin, les dernières lettres parlent du retour au pays d’origine, qui n’est souvent pas
voulu. Dans tous les cas, on assiste aux questionnements des auteurs sur leurs origines. Ils ne savent
plus s’ils appartiennent à leur pays d’origine où à celui dans lequel ils sont allés. Dans la plupart des
lettres, on retrouve un sentiment en commun chez les différents déracinés, c’est qu’ils pensent qu’ils
sont réellement passé à l’âge adulte lorsqu’ils ont du s’adapter à un tout nouveau mode de vie, malgré
les difficultés qu’ils ont du surpasser.

Livres traitant du même sujet que Cher pays de mon Enfance :

304.8 COM Le livre du retour, récit du pays des origines (collection


Autrement). Ce livre traite exclusivement des pays d’origine de déracinés.
304.8 HAR Premiers jours en France – Mémoire charnelle, brutalité des
souvenirs, par Farid Haroud. Ce témoignage peut compléter Cher pays de mon Enfance

304.8 TOD Le destin des immigrés par Emmanuel Todd. A l’inverse d’un
recueil de témoignage, ce livre traite de l’immigration de manière explicative.

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