Lebellac Corriges PDF

1
Michel Le Bellac
Correction dune s
election des exercices
Physique Quantique
Table des mati`

eres
1 Exercices du chapitre 1
11
15
19
23
31
33
37
45
53
67
75
87
91
97
101
`
TABLE DES MATIERES
Chapitre 1
Exercices du chapitre 1
1.6.1 Ordres de grandeur
ou moins. On utilisera = 1
1. Il faut utiliser des particules dont la longueur donde soit de 1 A
A
dans les calculs numeriques. Pour les photons cela donne une energie en eV
Ephot =
hc
6.63 1034 3 108
= 1.24 104 eV = 12.4 keV
=
1010 1.6 1019
Pour les neutrons on utilise p = h/ soit

Eneut =
h2
p2
=
= 8.2 102 eV = 82 meV
2mn
2mn 2
Cette energie est de lordre de celle des neutrons thermiques qui vaut environ 25 meV. Pour les electrons
il suffit de multiplier le resultat precedent par le rapport des masses mn /me
Eel = Eneut
mn
= 151 eV
me
2. La frequence dune onde sonore de vecteur donde k = 1 nm est = 5 1012 rad.s1 et lenergie dun
phonon ~ = 3.3 meV. Il est beaucoup plus facile de comparer experimentalement une telle energie à celle
dun neutron de quelques dizaines de meV qu`
a celle dun photon de 10 keV et de detecter la creation
dun phonon. On utilisera donc de preference des neutrons.
3. La masse dune molecule de fullerène est M = 1.2 1024 kg et sa longueur donde
=
h
= 2.5 1012 m
mv
Cette longueur donde est une fraction 1/300 du diamètre de la molecule.

4. La distance de la masse M1 au centre dinertie de la molecule est
r1 =
M2
r0
M1 + M2
et le moment dinertie
I = M1 r12 + M2 r22 =
M1 M2 2
r = r02
M1 + M2 0
Lenergie cinetique de rotation est, en fonction du moment angulaire J = I

Erot =
1 2 J2
I =
2
2I
CHAPITRE 1. EXERCICES DU CHAPITRE 1
et pour J = ~ cela donne rot = ~2 /(2I)

rot =
~2
m
~2
=
= 2 R
2
2r0
2b2 a20
b
en utilisant R = e2 /(2a0 ) et a0 = ~2 /(me2 ).

5. La constante elastique K vaut
K=
2
2cR
4cmR
=
2
2
2
2
b a0
~ b
soit
~v = 2
c
b2
m
R
Pour la molecule de HCl, on a = 0.97mp et m/ = 5.6 104 . On en deduit b = 2.4 et c = 1.75 : ce

sont bien des nombres voisins de lunite.
2
6. La dimension de G sobtient aisement
p en remarquant que Gm /r est une energie. On trouve pour cette
1 3 2
dimension M L T . La quantite ~c/G a les dimensions dune masse ce qui donne pour lenergie de
Planck
r
~c 2
c = 1.9 109 J = 1.2 1019 GeV
EP =
G
et pour la longueur de Planck

~
lP =
c
G
= 1.6 1035 m
~c
Lenergie de Planck est considerable par rapport aux energies maximales atteintes en physique des particules elementaires (environ 2000 GeV aujourdhui), et par voie de consequence la longueur de Planck est
très petite par rapport aux distances actuellement explorees qui sont 1018 m.
1.6.4 Diffraction de neutrons par un cristal

1. Londe incidente arrivant en ~ri est dephasee de inc = ~k ~ri par rapport à celle arrivant en ~r = 0, et
londe diffractee de diff = ~k ~ri .
2. Le produit scalaire ~
q ~ri vaut
q~ ~ri = naqx + mbqy
En utilisant la sommation dune serie geometrique

N
1
X
xn =
n=0
1 xN
1x
on evalue par exemple la somme

x =
N
1
X
n=0
eiqx na =
sin qx aN/2
1 eiqx aN
= eiqx a(N 1)/2
1 eiqx a
sin qx a/2
do`
u lon deduit la fonction F (aqx , bqy ) de lenonce.
3. Supposons que qx diffère très peu de 2nx /a, o`
u nx est un entier : qx a = 2nx + . Alors

qx aN
N
N
sin
= sin
= sin nx N +
2
2
2

1
qx a
= sin nx + = sin
sin
2
2
2
7
La largeur du pic est donc 1/N et sa hauteur est obtenue en prenant la limite 0
sin2 N/2
= N2
0 sin2 /2
lim
ce qui donne une intensite dans le pic N 2 1/N = N . Le meme calcul se repète dans la direction y.
4. La condition de diffusion elastique est
~k 2 = ~k 2 = (~k + ~q)2 = k 2 + 2~q ~k + q 2
soit q 2 + 2~q ~k = 0. Supposons que nx = 0 (ou qx = 0) et donc kx = kx
kx = kx
2ny
b
ky = ky
La condition de diffusion elastique est |ky | = |ky | ce qui implique

ky =
ny
b
ky =
ny
b
Comme ky = k sin B , o`
u B est langle dincidence, on devra avoir
sin B =
ny
bk
Il ny a de solution que si ny est suffisamment petit ou k suffisamment grand.

Sil ny avait que la première rangee datomes, il ny aurait pas de condition sur kx , car kx ne serait pas
lie à kx par kx = kx + qx . On obtiendrait alors des maxima de diffraction pour tout angle dincidence.
5. La somme sur les mailles donne un facteur
N
1 M1
X
X
ei(2aqx n+2bqy m) = F (2aqx , 2bqy )
n=0 m=0
tandis que lamplitude de diffusion par la première maille est

f1 1 + ei(aqx +bqy ) + f2 eiaqx + eibqy
En raison de largument de la fonction F , la condition pour un pic de diffraction est

qx =
nx
a
qy =
ny
b
et on en deduit

f = f1 1 + (1)nx +ny + f2 [(1)nx + (1)ny ]
Le resultat final est

nx et ny pairs : f = 2(f1 + f2 )
nx et ny impairs : f = 2(f1 f2 )
nx pair et ny impair ou linverse : f = 0
6. Lorsque les sites sont occupes de facon indifferenciee par chaque type datome, la maille du reseau est
(a, b) et non (2a, 2b) comme dans la question precedente. On a en fait f1 = f2 et on perd la moitie des
pics de diffraction.
1.6.6 Interf
erom`
etre `
a neutrons et gravit
e
1. et 2. Calculons les amplitudes de detection par D1 et D2
a1
= a0 r2 t ei + 1
a2
= a0 r t2 ei + r2
et en prenant les modules au carre

p1
p2
=
=
A = 2|r2 t|2

A = 2|r2 |Re t2 (r )2 ei
A(1 + cos )
B + A cos
La somme p1 + p2 doit etre independante de , soit A + A = 0, ou
cos 2( ) cos sin 2( ) sin = cos

et donc
=
mod n
2
` laltitude z lenergie du neutron est K = K0 + mgz si son energie est K0 pour z = 0. Son impulsion
3. A
vaut

p
p
mgz
p = 2mK = 2m(K0 + mgz) 2mK0 1 +
2K0
Lapproximation est justifiee car, pour z = 1 m
mgz 107 eV K0 0.1 eV

La variation k du vecteur donde vaut
k = k
mgz
2K0
k
mgz
=
k
2K0
Sur un trajet de longueur L, le dephasage accumule entre les deux bras, lun à laltitude z et lautre à
laltitude 0 est
mgzLk
mgkS
m2 gS
= kL =
=
= 2
2K0
2K0
~ k
car zL est laire du losange et 2K0 = ~2 k 2 /m. Numeriquement = 0.59 rad.
4. Il suffit de remplacer z par z cos dans les resultats precedents. Le dephasage devient
= =
m2 gS
cos
~2 k
et on observera donc des oscillations dans le taux de detection des neutrons en faisant varier .
1.6.7 Diffusion coh

erente et diffusion incoh
erente de neutrons par un cristal
1. On remarque que 2i = i . Si i = j, h2i i = hi i = p1 , tandis que si i 6= j
hi j i = hi ihj i = p21
les deux resultats se resumant en
hi j i = ij p1 + (1 ij )p21 = p21 + p1 p2 ij
2. La probabilite de diffusion par le cristal est
X D
E

i f1 + (1 i )f2 j f1 + (1 j )f2 ei~q(~ri ~rj )
h|ftot |2 i =
i,j
X
i,j
X
i,j

(p21 + p1 p2 ij )f12 + 2p1 p2 (1 ij )f1 f2 + (p22 + p1 p2 ij )f22 ei~q(~ri ~rj )
(p1 f1 + p2 f2 )2 ei~q(~ri ~rj ) + N p1 p2 (f1 f2 )2
Le premier terme donne lieu `

a des pics de diffraction, mais le second est un fond continu.
Chapitre 2
2.4.3 D
eterminant et trace
1. Soit A(t) = A(0) exp(Bt). Calculons la derivee
d
A(0)eBt = A(0)eBt B = A(t)B
dt
La solution de
dA
= BA(t)
dt
est
A(t) = eBt A(0)
2. On remarque que pour t infinitesimal
det eAt det(I + At) = 1 + tTr A + O(t)2
Par exemple pour une matrice 2 2

1 + A11 t
A12 t
det
= 1 + (A11 + A22 )t + (A11 A22 A12 A21 )(t)2
A21 t
1 + A22 t
Soit g(t) = det[exp(At)]
g (t)

1
det eA(t+t) det eAt
t0 t

1
1
det eAt 1 det eAt =
[tTr A] det eAt = Tr Ag(t)
=
t
t
lim
et on obtient pour g(t) lequation differentielle
g (t) = [Tr A]g(t) = g(t) = etTr A

en utilisant la condition aux limites g(0) = 1. En posant t = 1

g(1) = eTr A = det eA
2.4.10 Matrices positives

1. Decomposons A en une partie hermitienne et une partie antihermitienne
A=B+C
B = B
C = C
10
On note que (x, Cx) est imaginaire pur

(x, Cx) = (C x, x) = (x, C x) = (x, Cx)
alors que (x, Bx) est reel. Si lon veut que (x, Ax) soit reel et 0, il est necessaire que C = 0. Donnons
une demonstration plus explicite. Soit par exemple
x = (x1 , x2 , 0, . . . , 0)
Alors
(x, Cx) = x1 C12 x2 + x2 C21 x1 = 2i Im(x1 C12 x2 ) = 0 = C12 = 0
Comme A est hermitienne, elle est diagonalisable. Soit un vecteur propre de A, A = a. La condition
de positivite implique (, A) = a||||2 0 et donc a 0.
2. Pour une matrice reelle antisymetrique C T = C
(x, Cx) = x1 C12 x2 + x2 C21 x1 = x1 (C12 + C21 )x2 = 0

On peut donc avoir une matrice positive de la forme
A=B+C
BT = B
C T = C 6= 0
2.4.11 Identit
es op
eratorielles
1. Calculons df /dt
df
= etA ABetA etA BAetA = etA [A, B]etA
dt
La derivee seconde se calcule de la meme facon est le cas general sobtient par recurrence.
2. Calculons dg/dt
dg
= etA (A + B)etB
dt
et utilisons le resultat de la question precedente
etA B = etA BetA etA = (B + t[A, B])etA
En effet, compte tenu des relations de commutation de [A, B] avec A et B, le developpement en serie
sarrete au deuxième terme. Nous obtenons donc lequation differentielle

dg
= A + B + t[A, B] g(t)
dt
Compte tenu des relations de commutation, cette equation sintègre en

1
g(t) = e(A+B)t+ 2 [A,B]t
Notons que lintegration nest possible que parce que [[A, B], A + B] = 0. Posant t = 1
g(1) = eA eB = eA+B+[A,B]/2 = eA+B e[A,B]/2
Chapitre 3
3.3.1 Polarisation elliptique et d
etermination de la polarisation
1. Nous pouvons choisir x = 0, y = . Lequation de lellipse
x = cos cos t
y = sin cos(t )
secrit en coordonnees cartesiennes

cos
y2
x2
2xy
+
= sin2
cos2
sin cos sin2
La direction des axes est obtenue en recherchant les vecteurs propres de la matrice
1
cos
cos2
sin cos
A=
1
cos
2
sin cos
sin
qui font des angles et + /2 avec laxe des x, o`

u est donne par
tan = cos tan 2
Le produit vectoriel de la position ~r et de la vitesse ~v , ~r ~v , se calcule immediatement

~r ~v =
1
z sin 2 sin
2
et le sens de la rotation est donne par le signe du produit sin 2 sin .

2. Lintensite `
a lentree du polariseur est

I0 = k E02 cos2 + E02 sin2 = kE02
` la sortie du polariseur cette intensite vaut

o`
u k est un facteur de proportionnalite. A
I = kE02 cos2 = I0 cos2
La mesure de la reduction de lintensite permet de determiner | cos |.
3. La projection du champ electrique sur laxe du polariseur est

E
0 cos cos t + sin cos(t )
2
11
12
et lintensite est donnee par la moyenne temporelle

D
E
I = kE02 cos2 cos2 t + sin2 cos2 (t ) + 2 sin cos cos t cos(t )
=
1
1
kE02 (1 + sin 2 cos ) = I0 (1 + sin 2 cos )
2
2
De la mesure de I nous deduisons cos , ce qui permet de determiner au signe près. Les ambigutes
restantes sont levees si lon remarque que lellipse est invariante sous les transformations
+
et

`
3.3.2 Une strat
egie optimale pour Eve.
1. Si Alice utilise la base |xi, la probabilite pour que Eve devine correctement est px = cos2 . Si Alice
utilise la base | /4i, cette probabilite est
p/4 = |h| /4i|2 =
1
(cos + sin )2
2
La probabilite globale pour que Eve devine correctement est donc

p()

1
1
2 cos2 + (cos + sin )2
(px + p/4 ) =
2
4
1
[2 + cos 2 + sin 2]
4
=
=
Le maximum de p() est atteint pour = 0 = /8, ce qui est evident par symetrie : le maximum doit
etre atteint pour la bissectrice des axes Ox et /4. La valeur maximale est

1
1
0.854
pmax =
1+
2
2
2. Si Alice envoie un photon |i (| i), Eve obtient la reponse correcte avec une probabilite cos2 (sin2 ),
et la probabilite pour que Bob recoive la polarisation correcte est cos4 (sin4 ). La probabilite de succès
pour Eve est

1
ps =
1 + cos4 + sin4
2
et sa probailite derreur
1
pe = 1 ps = sin2 cos2 = sin2 2
4
Les erreurs dEve sont maximisees pour = /4.
3.3.4 Autres solutions de (3.45)

1. Laction de U sur x et y est

U x U =
0
ei
ei
0
U y U =
0
iei
iei
0
z est evidemment inchange.

2. Les solutions possibles de (3.45) sont
cos( x )
= cos
cos( y )
= sin
x = ou x =
y = ou y =
2
2
13
La difference
( x ) ( y ) = (x y )
doit etre independante de car x et y sont des donnees independantes de . On a donc deux solutions
possibles
Solution 1
x =
y =
2
soit
x = y
2
et

0
ieix
0
eix
=
x =
y
0
ieix
0
eix
Daprès la question 1, cette nouvelle forme correspond à une rotation des axes dun angle x autour
de Oz.
Solution 2
x =
y =
2
Choisissant pour la solution de base x = 0 et y = /2

0 1
0 i
x =
y =
1 0
i 0
Le changement de signe de y correspond à une inversion de laxe Oy : on passe dun triède droit à
un triède gauche. Les autres solutions sobtiennent à partir de la solution de base par une rotation
autour de Oz.
3.3.6 Exponentielles de matrices de Pauli

1. Compte tenu de (3.50)
(~ n
)2 = I
(~ n
)3 = (~ n
) . . .
le developpement de lexponentielle est

2

3

1
I+
~ n

= I i ~ n
+
i
i
exp i ~ n
2
2
2!
2
3!
2
= I cos i(~ n
) sin
2
2
2. On doit avoir
U
=
=
et on en deduit
a1 = cos
a1 I + ia2 z + ib2 x + ib1 y

nz
I cos i sin
nx + iny
2
2
a2 = nz sin
b2 = nx sin
nx iny
nz
b1 = ny sin
ce qui est possible car

a21 + a22 + b21 + b22 = 1
3. Le produit de deux exponentielles de matrices de Pauli vaut
ei(~ a) ei(~b) = cos cos i sin cos (~ a

) i sin cos (~ b) sin sin [
a b + i~ (
a b)]
Par ailleurs
sin ||
a + b||
ei[(~ a)+(~b)] = I cos ||

a + b|| i
[(~ a
) + (~ b)]
||
a + b||
Pour avoir legalite des deux facteurs. il faut
14
Se debarrasser des sinusp

Avoir cos cos = cos 2 + 2
On peut par exemple choisir
= 3
= 4
avec
e4iy = I
e3ix = I
p
2 + 2 = 5
ei(3x +4y ) = I
3.3.9 Diffusion de neutrons par un cristal : noyaux de spin 1/2

1. Lorsquil ny a pas de changement de letat de spin, il nest pas possible de savoir quel noyau a diffuse
le neutron, et il faut donc ajouter les amplitudes
X
X
ei~q(~ri ~rj )
I = fa2
ei~q~ri
f = fa
i,j
2. Si la diffusion se fait avec renversement du spin, la diffusion laisse le noyau dans un etat de spin
different de letat de spin initial. Si tous les noyaux avaient initialement spin down, le noyau qui a diffuse
le neutron a spin up après la diffusion et il est en principe identifiable (meme si cette identification est
impossible en pratique). La diffusion dun neutron par un noyau plut
ot quun autre correspond donc à
des etats finaux differents, et il faut ajouter les probabilites
X
fb2 = N fb2
I=
i
3. Soit {i } la configuration des spins dans le cristal. Si un neutron est diffuse par le cristal dans la
configuration {i }, lamplitude de diffusion est
X
X
i fb ei~q~ri
(i fa + (1 i )fc ) ei~q~ri +
f=
i
Si la configuration {i } etait fixee, lintensite serait

X
X
2
2i fb2
(i fa + (1 i )fc ) ei~q(~ri ~rj ) +
Ii =
i,j
En remarquant que i = 2i , les valeurs moyennes sont hi i = h2i i = 1/2 et hi j i = 1/4 si i 6= j, do`
u
X
X

hi ifb2
i j fa2 + 2i (1 j )fa fc + (1 i )(1 j )fc2 ei~q(~ri ~rj ) +
I=
i
i,j
do`
u le resultat de lenonce
I=
X
1
N
ei~q(~ri ~rj ) +
(fa + fc )2
[(fa fc )2 + 2fb2 ]
4
4
i,j
4. Par invariance par rotation, on a par exemple

fa : neutron + noyau neutron + noyau
et un resultat analogue pour les deux autres amplitudes. On retrouve le resultat de la question precedente
si les neutrons sont polarises avec un spin down. Le resultat avec des neutrons non polarises sobtient en
prenant la moyenne du resultat spin en haut et spin en bas, et on retrouve à nouveau le resultat de la
question 3.
Chapitre 4
4.4.4 Evolution
temporelle dun syst`
eme `
a deux niveaux
1. Le système dequations differentielles verifie par c (t) est
ic+
ic
=
=
Ac+ + Bc
Bc+ Ac
2. Si |(t = 0)i se decompose sur les vecteurs propres | i suivant

|(t = 0)i = |+ i + | i
alors
|(t)i = eit/2 |+ i + eit/2 | i
Compte tenu de h+|+ i = cos /2 et h+| i = sin /2, on trouve pour c+ (t)
c+ (t) = h+|(t)i = eit/2 cos
eit/2 sin
2
2
3. Si c+ (0) = 0
cos
sin = 0
2
2
et une solution possible est

= sin
= cos
ce qui donne pour c+ (t)

c+ (t) = sin

t
it/2
e
eit/2 = i sin sin
cos
2
2
2
La probabilite p+ (t) est

p+ (t) = |c+ (t)|2 = sin2 sin2
t
t
B2
sin2
= 2
2
A + B2
2
4. Si c+ (0) = 1, une solution possible est

= cos
= sin
15
16
et on obtient pour c+ (t)

it/2
e
+ sin2 eit/2
2
2
t
t
i cos sin
cos
2
2
cos2
c+ (t) =
=
La probabilite p+ (t) vaut
p+ (t) = |c+ (t)|2 = cos2
t
t
t
+ cos2 sin2
= 1 sin2 cos2
2
2
2
4.4.5 In
egalit
es de Heisenberg temporelles
1. En utilisant (2.53) et [H, T ] = i~I on obtient
eiT H e iT = H + i
soit

H e iT H|i = (E + ~) e iT H|i
Letat exp(iT )|i est un etat denergie (E + ~) ; exp(iT ) effectue une translation denergie de meme
que exp(iaP/~) effectue une translation de a (voir(9.4)). Comme est arbitraire, des etats denergie
arbitrairement grande et negative seraient possibles.
2. Utilisons le developpement en serie de exp(iHt/~) pour des petites valeurs de t
c(t) = 1
i
1
hHit 2 hH 2 it2 + O(t3 )
~
2~
de sorte que
|c(t)|2
hH 2 i hHi2 2
t + O(t3 )
~2
(H)2 2
t + O(t3 )
= 1
~2
= 1
o`
u hi est une moyenne calculee avec |i : hi = h| |i
3. Nous deduisons de (4.27), avec la substitution A P
1 dP
~
2 dt
PH
tandis que
p(t) = hPi(t)
P = (hP 2 i hPi2 )1/2 = (hPi hPi2 )1/2 =

Nous obtenons ainsi linegalite differentielle
qu sintègre en
p
p(1 p)
dp
H
p
2
dt
~
p(1 p)
cos1 [1 2p(t)] 2
H
t
~
et par consequent
2
p(t) cos
tH
~
4.4.6 L
enigme des neutrinos solaires
0t
~
2H
17
1. Dans le referentiel au repos, le hamiltonien secrit

1
me + m
H
=
I
+
c2
2
me m
2
m
m m
e2
La comparaison avec lexercice 4.4.4 conduit à la corespondance

A
me m
2
Bm
tan =
B
2m
A
me m
2. Les etats |1 i et |2 i etant vecteurs propres de H, levolution de |(t)i est
|(t)i = cos eiE1 t/~ |1 i sin eiE2 t/~ |2 i

2
2
Compte tenu de
he |1 i = cos
he |2 i = sin
on trouve pour lamplitude ce (t)

ce (t) = he |(t)i = e
iE1 t/~

2 i(E2 E1 )t/~
2
cos
+ sin e
2
2
et pour la probabilite |ce (t)|2

|ce (t)|2
=
=
Et
+ sin4 + 2 cos2 sin2 cos

2
2 2
~
2
1
Et
Et
2
1 sin 1 cos
= 1 sin2 sin2
2
~
2~
cos4
3. Lorsque p mc on obtient une expression approchee de E

1/2

m 2 c3
m 2 c2
cp +
E = (m2 c4 + p2 c2 )1/2 = cp 1 + 2
p
2p
et
E = E2 E1 =
(m22 m21 )c3

m2 c3
=
2p
2p
En remplacant ct par la distance parcourue L, loscillation est en

m2 c2 L
sin2
2p~
Si lon observe une demi-oscillation sur la distance Soleil-Terre
m2 c2 L
=
2p~
m2 c4 =
2~c
cp 7 1011 eV2
L
et donc mc2 105 eV.
4.4.8 Le syst`
eme des m
esons K neutres :
evolution non unitaire
1. Calculons le produit C 1 M C pour une matrice M quelconque

a b
d
0 1
1
x =
C = C = x =
x
c d
b
1 0
et la condition de commutation implique a = d et b = c.
c
a
18
2. Les valeurs propres et vecteurs propres de M sont

+
= A+B
= AB

1
0
|K1 i = |K 0 i + |K i
2

1 0
|K1 i = |K i |K 0 i
2
Levolution des etats |K1 i et |K2 i est donnee par

E1 t 1 t
|K1 i
ei(A+B)t |K1 i = exp i

~
2

E2 t 2 t
|K1 i
ei(AB)t |K1 i = exp i

~
2
|K1 (t)i =
|K2 (t)i =
Partons de
1
1
|(t = 0)i = (c(0) + c(0)) |K1 i + (c(0) c(0)) |K2 i
2
2
On obtient au temps t
|(t)i
=
+

1
(c(0) + c(0)) |K 0 i + |K 0 i ei(E1 /~i1 /2)t
2

1
(c(0) c(0)) |K 0 i |K 0 i ei(E2 /~i2 /2)t
2
ce qui donne pour les coefficients c(t) et c(t)

c(t) =
c(t) =
1
(c(0) + c(0)) ei(E1 /~i1 /2)t +
2
1
hK 0 |(t)i = (c(0) + c(0)) ei(E1 /~i1 /2)t
2
hK 0 |(t)i =
1
(c(0) c(0)) ei(E2 /~i2 /2)t
2
1
(c(0) c(0)) ei(E2 /~i2 /2)t
2
3. Dans le cas de figure considere dans lenonce c(0) = 1, c(0) = 0 et

c(t) =
i
1 h i(E1 /~i1 /2)t
e
ei(E2 /~2 /2)t
2
La probabilite dobserver un meson K 0 au temps t est

Et
1 1 t
2 t
(1 +2 )t/2
2
e
+e
2e
cos
p(t) = |c(t)| =
4
~
avec E = E1 E2 . On obtient le resultat de lenonce si 1 2 .
Chapitre 5
5.5.3 Le butadi`
ene
1. Forme matricielle de H
E0 A
0
0
A E0 A
0
H=
0
A E0 A
0
0
A E0
2. Ecrivons
laction de H sur le vecteur |i

E0 |i A c1 |2 i + + cN 1 N i + c0 |0 i

A c2 |1 i + cN |N 1 i + cN +1 |N i
H|i =
E0 |i A
N
X
n=1

cn1 + cn+1 |n i
3. Compte tenu de la forme de postulee pour les coefficients cn

i
c h i(n1)
e
+ ei(n+1) ei(n1) ei(n+1)
cn1 + cn+1 =
2i

c
2 cos ein ein = 2cn cos
=
2i
La condition c0 = 0 est verifiee par construction. La condition cN +1 = 0 entrane

s =
s
N +1
s = 0, 1, , N
4. Daprès les resultats de la question 1

H|s i = E0 |s i 2A cos
do`
u les valeurs de lenergie
Es = E0 2A cos
s
|i
N +1
s
N +1
Calculons la normalisation de |s i

N
2sn
1X
sn
1 cos
=
X=
sin
N +1
2 n=1
N +1
n=1
N
X
19
20
Mais

N
X
1 e2is
2isn
2sn
1 = 1
= Re
= Re
exp
cos
N +1
N +1
1 e2is/(N +1
n=1
n=1
N
X
et X = (N + 1)/2. Le vecteurs |s i normalise est donc

|s i =
N
X
2
sin(ns )|n i
N + 1 n=1
5. Dans le cas du butadiène N = 4

cos
= 0.809
5
cos
2
= 0.309
5
ce qui donne pour les deux premiers niveaux denergie

Es=1 = E0 1.62A
Es=2 = E0 0.62A
Lenergie des quatre electrons est donc

E = 4E0 2(1.62A + 0.62A) = 4(E0 A) 0.48A
Lenergie de delocalisation est de 0.48A.
7. Les coefficients du vecteur propre |1 i normalise sont
(0.372, 0.601, 0.601, 0.372)
tandis que ceux de |2 i sont
(0.601, 0.372, 0.372, 0.601)
Lordre de la liaison 1-2 est

h
i
1 + 2 h1 |1 ih1 |2 i + h1 |2 ih2 |2 i = 1.89
très proche dune double liaison, tandis que pour la liaison 2-3
h
i
1 + 2 h2 |1 ih1 |3 i + h2 |2 ih2 |3 i = 1.45
Cette liaison est moins forte que la precedente, ce qui explique quelle soit plus proche dune liaison simple
et donc plus longue.
5.5.5 Lion mol

eculaire H+
2
1. Le potentiel V (x) vaut
V (x) = e2
1
1
+
|x + r/2| |x r/2|
Il est egal à si x = r/2 et passe par un maximum de 4e2 /r pour x = 0.

2. l a0 , dimension caracteristique de latome dhydrogène.
3. Valeurs propres et vecteurs propres
E+
E0 A
E0 + A

1
|+ i = |1 i + |2 i
2

1
| i = |1 i |2 i
2
4. A est un coefficient de transmission par effet tunnel. La barrière de potentiel voit sa largeur diminuer
quand r decrot : le coefficient de transmission augmente quand r diminue.
21
5. e2 /r est lenergie potentielle (repulsive) entre les deux protons
E
(r) = E (r) +
e2
e2
= E0 A(r) +
r
r
6. Lexpression approchee de E+
(r) est
E+
(r) = E0 + e2
1
c eb/r
r
= E0 + E(r)
Cherchons le minimum de E(r)

dE(r)
1
1
c
c
= e2 2 + er/b = 2 = er0 /b
dr
r
b
r0
b
et lon obtient
E(r0 ) = e
On en deduit
b=
1
c er0 /b
r0
6
12
r0 =
a0
5
5
c=
=e
b
1
2
r0
r0
1.38
3 5/6
e
5a0
a0
Il faut que b > r0 pour que lion H2+ soit un etat lie.
5.5.6 Compl
ements sur la RMN
2. Recrivons H1 en termes de + et
x = + +
do`
u

~
H1 = 1 (+ + ) eit + eit
2

1 (t) = ~ 1 + 1 + e2it ~ 1 e2it + 1
H
2
2
Dans la cadre de lapproximation seculaire o`
u lon neglige les termes rapidement oscillants exp(2it)
1 = ~ 1 (+ + ) = ~ 1 x
H
2
2
La composante B1 (
x cos t y sin t) du champ de radiofrequences est fixe dans le referentiel tournant :
à la resonance, elle suit la precession de Larmor, alors que la composante B1 (
x cos t + y sin t) tourne
en sens inverse. Elle oscille rapidement dans le referentiel tournant et son influence est negligable.
22
Chapitre 6
6.6.3 Propri
et
es des op
erateurs statistiques
1. Prenons un vecteur |i de la forme
|i = (0, , ai , 0, , 0, aj , 0, , 0)
On doit avoir h||i 0, ce qui implique que la sous-matrice 2 2 A

ii ij
A=
ji jj
doit etre positive. Dautre part (ii +jj ), qui est la somme des valeurs propres de A, verifie (ii +jj ) 1.
On en deduit que le produit des valeurs propres de A est 1/4
0 ii jj |ij |2
1
4
Si ii = 0, ceci implique que ij = 0.

2. La condition dun test maximal avec 100% de succès implique quil existe un vecteur |i tel que
Tr P = 1, avec P = |ih|, et donc h||i = 1. On choisit une base orthonormee o`
u |i est par
exemple le premier vecteur de la base, |i = |1i. Dans ces conditions les elements diagonaux de
verifient
11 = 1, ii = 0, i 6= 1
car le test |ii, |ii =
6 |1i a une probabilite nulle. Daprès la question precedente tous les elements non
diagonaux sont nuls, ij = 0, i 6= j et = |ih| = |1ih1|.
Montrons dabord linegalite pour deux operateurs statistiques et
Tr ( ) 1
Soit
=
X
i
pi |iihi|
p |ih|
les decompositions de et sur deux bases orthonormees. Nous avons

X
X
pi p |hi|i|2
pi p hn|iihi|ih|ni =
Tr ( ) =
i,
n,i,
et linegalite decoule immediatement de |hi|i|2 1. Si = = , alors hi|i = i et

X
p2i
Tr 2 =
i
23
24
3. La condition necessaire et suffisante pour que Tr 2 = 1 est quun seul des pi soit non nul, et donc egal
à un : represente alos le cas pur |ii. Si
= + (1 )
alors
Tr 2 = 2 Tr ( )2 + (1 )2 Tr ( )2 + 2(1 )Tr ( )
On ne peut avoir Tr 2 = 1 que si Tr ( ) = 1, et donc = = 1.

4. On a manifestement ij = ji et
X
Tr =
ii =
i,m
|cim |2 = 1
daprès (6.24). La positivite se montre en remarquant que, si |i =

h||i =
i ij i =
i cim cjm i =
i |ii
2
X X

i cim 0

m
i,j,m
i,j
6.6.4 Structure fine et effet Zeeman du positronium

1. La masse reduite est la moitie de celle de lelectron et les niveaux denergie se deduisent de (1.36)
En =
R
2n2
2. Ecrivons
explicitement laction de x et y sur les vecteurs |1 2 i
1x 2x | + +i =
1x 2x | + i =
1x 2x | +i =
1x 2x | i =
| i
1y 2y | + +i = | i
| +i
| + i
1y 2y | + i = | +i
1y 2y | +i = | + i
| + +i
1y 2y | i = | + +i
et 1z 2z |1 2 i = 1 2 |1 2 i, do`
u laction de ~1 ~2
~1 ~2 | + +i =
| + +i
~1 ~2 | i =
| i
~1 ~2 | + i =
~1 ~2 | +i =
2| +i | + i
2| + i | +i
3. Les resultats de la question precedente impliquent

~1 ~2 |Ii = |Ii
~1 ~2 |IIIi = |IIIi
ainsi que
~1 ~2 |IIi =
~1 ~2 |IV i =
1
(| + i + | +i) = |IIi
2
1
3 (| + i | +i) = 3|IV i
2
4. Dans la base {|Ii, |IIi, |IIIi, |IV i}, les projecteurs P1 et P3 ainsi que ~1 ~2 sont
1 0
0 0 0 0
1 0 0 0
0 1
0 0 0 0
0 1 0 0
~1 ~2 =
P3 =
P1 =
0 0
0 0 0 0
0 0 1 0
0 0
0 0 0 1
0 0 0 0
diagonaux
0 0
0 0
1 0
0 3
25
Si P1 = I + ~1 ~2 , on doit avoir
+ = 1 et 3 = 0
soit = 3/4 et = 1/4. On deduit P3 = I P1
P1 =
1
(3I + ~1 ~2 )
4
P3 =
1
(I ~1 ~2 )
4
5. On a immediatement P12 | + +i = | + +i et P12 | i = | i, tandis que

P12 | + i =
1
(| + i + 2| +i | + i) = | +i
2
et en general P12 |1 2 i = |2 1 i.
6. On connat les valeurs propres et les vecteurs propres de ~1 ~2 , et donc ceux de H
|Ii, |IIi, |IIIi sont vecteurs propres de H avec la valeur propre E0 + A
|IV i est vecteur propre de H avec la valeurs propre E0 3A
7. Le facteur gyromagnetique du positron est loppose de celui de lelectron : e+ = e = qe /m. Le
hamiltonien total secrit
~ = H0 qe ~ (1z 2z )
H = H0 (~
e +
~ e+ ) B
2m
Examinons laction de loperateur (1z 2z ) sur les vecteurs de base de H0
(1z 2z )| + +i = 0
(1z 2z )| i = 0
(1z 2z )|IIi = 2|IV i

et

qe ~
= 2Ax
hII|H1 |IV i = hIV |H1 |IIi = 2
2m
La forme matricielle de H est, dans la base {|Ii, |IIi, |IIIi, |IV i}
E0 + A
0
0
0
0
E
+
A
0
2Ax
0
H=
0
0
E0 + A
0
0
2Ax
0
E0 3A
Il y a donc deux vecteurs propres evidents |Ii et |IIIi avec les valeurs propres E0 + A. Les deux autres
valeurs propres sont obtenues en diagonalisant la matrice 2 2

1 2x
H = E0 I + A
= E0 I + AM
2x 3
Lequation aux valeurs propres de M est
2 + 2 (3 + 4x2 ) = 0
ce qui donne les valeurs de lenergie
p
E = E0 A 2A 1 + x2
Pour x = 0 on retrouve les valeurs E0 + A et E0 3A, tandis que pour |x| , les vecteurs propres
tendent vers ceux de (1z 2z ) avec les valeurs propres 2Ax.
6.6.5 Ondes de spin et magnons
26
1. Comme les valeurs propres de (~n ~n+1 ) sont comprises entre 3 et +1

E
1
1
NA NA = 0
2
2
Si le vecteur detat est tel que (~n ~n+1 ) = 1, on obtient le fondamental E0 = 0. Ce vecteur detat est
0 = | + + + + +i
car
(~n ~n+1 )|0 i = |0 i
2. Loperateur Pn,n+1 echange les spins n et n + 1 : nous avons vu dans la question 5 de lexercice
precedent que pour deux spins
P12 | + +i = | + +i
P12 | i = | i
P12 | + i = | +i
P12 | +i = | + i
et le nombre de spins up moins le nombre de spins down est inchange. Les vecteurs propres de H sont donc
des vecteurs o`
u le nombre de spins up moins le nombre de spins down est une constante. En particulier
pour letat |n i, cette constante est N 1. Loperateur I Pn,n+1 applique à |n i donne zero sur toute
paire de spins up, et seules les paires (n 1, n) et (n, n + 1) vont donner un resultat non nul. Comme
Pn1,n par exemple echange les spins n 1 et n
Pn1,n | + + + + + + +i = | + + + + + + +i
soit
Pn1,n |n i = |n1 i
Pn1,n |n1 i = |n i
on obtient
(I Pn1,n )|n i
(I Pn,n+1 )|n i
= |n i |n1 i
= |n i |n+1 i
Ceci donne laction de H sur |n i

H|n i = A |n1 i + |n+1 i 2|n i
3. Examinons laction de H sur |ks i
H|ks i =
mais
X
n
On a donc
N
1
X
iks nl
n=0
eiks nl |n1 i =
H|n i = A
X
n
N
1
X
n=0

eiks nl |n1 i + |n+1 i 2|n i
eiks (n1)l eiks l |n1 i = eiks l
X
n
eiks nl |n i = eiks l |ks i
H|ks i = 2A(1 cos ks l)|ks i

Les frequences propres sont
k = 2A(1 cos ks l)
|ks | 0 k (Al2 )ks2
Il est egalement interessant dadapter la methode du 5.1.2 en remarquant que que H peut secrire sous
la forme

H = A UP + UP1 2
27
o`
u UP effectue une permutation circulaire des spins n n + 1 et chercher les vecteurs propres |s i de
UP . Ecrivant
X
|s i =
csn |n i
UP |s i = eis |s i
n
avec
s =
2s
= ks l
N
On doit avoir
cn+1 = eis cn
6.6.6 Echo de spin et d

ecomposition des niveaux en RMN
1. Le calcul de a
() donne
a
() =
En utilisant (3.59) et i j = ij + i
2
1/T2 i
ijk k , on montre
eiz y eiz = (I cos iz sin )y (I cos iz sin ) = y

ce qui donne
U (t) = iy
Partant de
1
(t = 0) =
2

1
I + p y
2
on obtient en labsence de relaxation

1
1
1
1
I + p y
U (t) =
I + p y
U (t)
2
2
2
2
En presence de relaxation,
p = p(t = 0)et/T2
puisque T2 est le temps de relaxation transverse, et donc

1
1
t/T2
U (t)(t = 0)U (t) =
I + p y e
2
2
independamment de . Loperation de rotation du spin dun angle permet de realigner les spins dans
une meme direction : dans lintervalle [0, t/2] les spins salignent de facon aleatoire, car chaque spin voit
un desaccord different, mais après renversement des spins, levolution dans lintervalle [t/2, t] realigne
tous les spins dans une meme direction.
2. Par definition du produit tensoriel de deux operateurs
(A B)| i = |A Bi
do`
u lon deduit
(A B)2 = A2 B 2
et

z(1) z(2)
2
=I
Ceci donne lexpression de U12 (t) en developpant lexponentielle. Loperateur de rotation de est
U [R(1)
x ()] = ix
(i)
(i)
(i)
Afin de simplifier les notations, posons x = Xi , y = Yi et z = Zi , do`

u
U12 (t)(X1 )U12 (t) = [X1 cos 12 t + (Y1 Z2 ) sin 12 t] U12 (t) = X1
28
Comme le temps caracteristique de levolution due au couplage des spins est très grand par rapport à la
duree dune rotation de Rabi, on peut negliger cette evolution propre pendant la duree de la rotation,
qui est essentiellement instantanee `
a lechelle de levolution libre.
(1)
(2)
3. Les valeurs propres de z z

donc 4 niveaux denergie
~( (1) + (2) + 12 ),
sont +1 et 1. En labsence de champ de radiofrequences, on aura
~( (1) (2) 12 ),
~( (1) + (2) + 12 ),
~( (1) (2) + 12 )
Ces niveaux sont representes sur la figure, avec les 4 transitions permises, qui ont donc pour frequences
2| (1) 12 |
2| (2) 12 |
6.6.8 Photons intriqu

es en polarisation
1. Evaluons
le vecteur | i
| i =

cos |xi + sin |yi sin |xi + cos |yi
= sin cos |xxi + cos2 |xyi sin2 |yxi + sin cos |yyi
Pour obtenir | i, il suffit dechanger x y

| i = sin cos |xxi + cos2 |yxi sin2 |xyi + sin cos |yyi
et on obtient en soustrayant la seconde equation de la première
| i | i = |xyi |yxi
2. Pour le photon 1

1
|xi = |Di + |Gi
2
et pour le photon 2 il faut changer |yi en |yi

1
|xi = |Di + |Gi
2

i
|yi = |Di + |Gi
2

i
|yi = |Di + |Gi
2
et on trouve pour des photons ayant une direction de propagation opposee

i
|i = |DDi |GGi
2
Remarque : si les deux photons ont la meme direction de propagation, comme cest le cas des paires
obtenues par conversion parametrique

i
|i = |DGi |GDi
2
Dans les deux cas on verifie que la composante Oz du moment angulaire est nulle : (1z + 2z )|i = 0,
o`
u z est donne par (3.26).
3. On trouve

1
1
|i = |i + | i = |DDi + |GGi
2
2
Lapplication de z montre `
a nouveau que cet etat est de moment angulaire zero.
6.6.9 Etats
GHZ
1. Examinons par exemple laction de a sur |i. Compte tenu de
x |+i = |i
x |i = |+i
y |+i = i|i
y |i = i|i
29
nous avons

1
a |i = (i)2 | i (i)2 | + ++i = |i
2
Comme |i est vecteur propre de a avec la valeur propre +1, le produit Ax By Cy du resultat des mesures
de xa , yb et yc sera Ax By Cy = 1.
2. Nous avons cette fois
1
|i = [| i | + ++i] = |i
2
et donc Ax Bx Cx = 1. Or, compte tenu de A2y = By2 = Cy2 = 1

Ax Bx Cx = (Ax By Cy )(Ay Bx Cy )(Ay By Cx ) = +1
et il y a donc contradiction avec le realisme local : après avoir interagi initialement, les spins ne peuvent
pas transporter linformation sur les valeurs de Ax Cy .
6.6.11 Interf
erences des temps d
emission
1. Comme la longueur de coherence des photons convertis est petite par rapport à la difference de
marche entre les deux bras, on ne peut certainement pas observer dinterferences dans un interferomètre
individuel. Mais il existe une raison plus fondamentale, qui sera expliquee à la fin de la question suivante.
2. On peut ecrire quatre amplitudes de probabilite differentes pour la detection jointe des photons en D1
et D2
A =
a1C a2C
ei a1L a2L
B = a1C a2L
B = ei a1L a2C
Lamplitude aiC correspond au trajet du photon (i) passant par le bras court de linterferomètre, aiL au
trajet passant par le bras long. La mesure du temps darrivee des photons permet de distinguer entre les
trajets (CL) et(LC) ; meme si le temps demission de la paire est inconnu, le photon passant par le bras
long arrive plus tard que celui passant par le bras court. Par exemple dans le cas (CL), le photon 1 arrive
en D1 0.7 ns avant le second photon en D2 , ce qui est très largement superieur au temps de resolution
de 0.1 ns des detecteurs. En revanche, le dispositif experimental ne permet pas de distinguer, meme en
principe, entre les trajets (CC) et (LL). Il faut donc ajouter les amplitudes de ces trajets pour obtenir
la probabilite de detection en concidence
p(D1 , D2 ) = |A + A |2 = |a1C a2C + ei a1L a2L |2
ce qui montre `
a levidence une dependance par rapport à .
Dans lexperience de lenonce, la fenetre de concidence est inferieure aux differences de temps de parcours,
ce qui permet de distinguer les trajets (LC) et (CL) des trajets (LL) et (CC). Mais cette condition nest
pas essentielle pour observer les interferences ; si elle netait pas realisee, on ajouterait simplement un
bruit de fond
p(D1 , D2 ) = |B|2 + |B |2 + |A + A |2
correspondant aux deux premiers termes sans interferences de lequation precedente. Une autre observation importante est que si lon supprime les miroirs semi-transparents de linterferomètre de gauche, on
conserve une information sur les temps de parcours : si le photon de gauche arrive avant celui de droite,
on sait que le photon de droite a emprunte le bras long. Il ny a donc pas de dependance par rapport à
et pas dinterferences. Linformation disponible sur le chemin suivi par le photon dans linterferomètre
de droite efface toute possibilite dinterferences, meme lorsque la longueur de coherence est plus petite
que l. En fait il nest meme pas necessaire que le detecteur D2 soit present ! Il suffit que linformation
sur les temps darrivee soit disponible en principe, et comme nous lavons souvent souligne, il nest pas
necessaire que lobservation des temps darrivee soit effectivement realisee ! Tant que linformation sur les
temps darrivee est disponible en principe, et elle lest en raison de la seule presence de letat intrique, en
aucun cas on ne peut avoir dinterferences dans un seul des deux interferomètres.
30
Chapitre 7
7.4.3 Relations de commutation canoniques
1. Supposant B borne, on peut definir B = B/||B||, ||B || = 1, et A = A||B|| sans modifier les relations
de commutation : [A , B ] = iI. On supposera donc ||B|| = 1. Utilisons un raisonnement par recurrence
en supposant
[B, An ] = inAn1
On a alors
[B, An+1 ] = [B, AAn ] = A[B, An ] + [B, A]An = i(n + 1)An
ce qui prouve lhypothèse de depart. Supposons A borne et soit ||A|| sa norme. On obtient, en utilisant
linegalite valable pour deux operateurs C et D
||C|| ||D|| ||CD||
la relation
2||An || ||B|| ||BAn An B|| = n||An1 ||
do`
u
||An ||
n
||An1 ||
2
On en deduit lencadrement suivant pour ||An ||
n
||An1 || ||An || ||A|| ||An1 || car ||An || ||A|| ||An1 ||
2
et donc ||A|| n/2. Il est impossible que A soit borne.

2. Le problème est que si A est non borne, le vecteur B|i nappartient pas au domaine de A et AB|i
nest pas defini : on ne peut pas prendre la conjugaison hermitique et ecrire
h|AB|i = hA|Bi
Par exemple si lespace de Hilbert est L(2) [0, 1] et B = X, qui est borne sur cet espace, tandis que
A = AC defini au 7.2.2, (X)(x) = x(x) = (x) nappartient pas au domaine de AC qui est tel que
(1) = C(0), |C| = 1 : les conditions aux limites de sont
(1) = (1) = C(0) alors que (0) = 0
et (1) 6= C(0). La difficulte se voit immediatement en representation x

Z 1
Z 1
(x)
i
x(x)
dx (x) i
x(x) 6=
x
x
0
0
la difference etant |(1)|2 .
31
32
3. La fonction
(x) = ei(2n+)x
C = ei
verifie
AC (x) = (2n + )(x)
(1) = C(0)
Cest donc un vecteur propre normalisable de valeur propre (2n + ) de AC , qui appartient au domaine
de AC . Le theorème de von Neumann ne sapplique pas car AB|i nest defini pour aucun vecteur |i
de H, alors que le domaine o`
u AB est defini devrait etre dense dans H.
Chapitre 8
8.5.2 Rotations et SU(2)
1. Partons de la forme generale dune matrice 2 2

a
U=
c
et calculons U U qui doit etre egal a
Ì

|a|2 + |b|2
U U=
ca + db
b
d
ac + bd
|c|2 + |d|2
1
0
0
1
ce qui donne
|a|2 + |b|2 = |c|2 + |d|2 = 1
De c = b d/a et de det U = ad bc = 1 on tire d = a .
` lordre
2. A
U U = (I + i )(I i ) I i( )
et la condition U U = I implique = . De plus la condition det U = 1 entrane Tr = 0. La

decomposition (3.54) jointe `
a la condition Tr = 0 permet decrire
3
1X
i i
=
2 i=1
les angles i etant infinitesimaux puisque est infinitesimal.
3. Comme /N est infinitesimal on peut ecrire

i
=I
Un
(~ n
)
N
2N
et utilisant
lim
on deduit
x N
= ex
N

Un () = exp i (~ n
)
2
~ 2 et comme
4. Le determinant de V vaut moins la longueur du vecteur V~ : det V = V
det(U VU 1 ) = det V
33
34
~ 2 = det W = V
~ 2 , ce qui montre que la transformation conserve la longueur des vecteurs.
on obtient W
Cest donc une rotation, ou une rotation fois une operation parite.
5. Comme W est hermitique et de trace nulle, car
Tr (U VU 1 ) = Tr V
~ = ~ V
~ ().
on peut ecrire W = ~ W
d
~ () = i [~ n
~ ()] = ~ (
~ V
, ~ V
n V~ ()
d
2
~ () se deduit de V
~ par une rotation dangle autour de
o`
u nous avons utilise (3.52), ce qui montre que V
n
~
dV
~ ()
=n
V
d
` toute rotation Rn () correspondent deux matrices Un : Un () et Un ( + 2) = Un ().
A
8.5.4 Alg`
ebre de Lie dun groupe continu
1 Comme g( = 0) = I, la loi de composition secrit
g()I = g() = g(f (, 0) = fa (, 0) = a
On ecrit a priori un developpement `
a lordre 2 de fa (, )
2
fa (, ) = a + a + abc b c + abc b c + fabc b c + O(3 , 2 , , )

la condition fa (, = 0) = a entrane abc = 0 et de meme abc = 0.
2
3. On a dune part en negligeant les termes dordre (3 , 2 , , )

1
U ()U () = I ia Ta ia Ta ( b c + b c )Tbc a b Ta Tb
2
et dautre part
1
U (f (, )) = I iTa (a + a + fabc b c ) (b + b )(c + c )Tbc
2
En reetiquetant les indices de sommation et compte tenu de la propriete de symetrie Tbc = Tcb , car
Tbc =
la comparaison des deux expressions donne
2 U

a b a =b =0
b c Tb Tc = ifabc Ta b c + b c Tbc
On en deduit
Tb Tc
Tc Tb
=
=
Tbc + ifabc Ta
Tbc + ifacb Ta
et en retranchant les deux equations

[Tb , Tc ] = i[fabc facb ]Ta
La constante de structure Cabc vaut
Cabc = [fabc facb ] = Cacb
35
8.5.5 R`
egle de somme de Thomas-Reiche-Kuhn
1. De la relation generale (voir(8.41))
[X, f (P )] = i~
f
P
on tire
[P 2 , X] = 2i~P et [[P 2 , X], X] = 2i[P, X] = 2~2
do`
u

P2
i~
+ V (X), X = [H, X] = P
2m
m
[[H, X], X] =
~2
m
2. Par ailleurs le commutateur sexprime aussi comme

[[H, X], X] = HX 2 2XHX + X 2 H
et en utilisant hn |H|m i = En nm
h0 |HX 2 |0 i =
h0 |XHX|0 i =
do`
u le resultat
n,m
n,m
h0 |H|n ihn |X|m ihm |X|0 i = E0

h0 |X|n ihn |H|m ihm |X|0 i =
X 2m|Xn0 |2
n
~2
X
n
|Xn0 |2
En |Xn0 |2
(En E0 ) = 1
8.5.8 Hamiltonien dans un champ magn

etique
1. Ecrivons L sous la forme
L=
3
3
X
1 X 2
Ai (~r, t)x i
x i qV (~r, t) + q
m
2 i=1
i=1
o`
u i, k = x, y, z. Ceci donne pour les derivees partielles
L
x k
d L
dt x k
L
xk
= pk = mx k + qAk
= m
xk + q
3
X
(i Ak )x i
i=1
= qk V q(t Ak ) + q
3
X
(k Ai )x i
i=1
do`
u les equations du mouvement
m
xk = qk V q(t Ak + q
3
X
i=1
(k Ai i Ak )x i
Transformons le dernier terme de cette equation en utilisant lexpression du champ magnetique1

X
~ =
~ A
~ ou Bl =
B
lmn m An
m,n
1 On
peut aussi utiliser une composante particuli`

ere, par exemple la composante x
(x Ay y Ax x = Bz x
36
o`
u ijk est le tenseur complètement antisymetrique, soit (exercice 3.3.7)
X
lki Bl = k Ai i Ak
l
On en deduit
X
i
(k Ai i Ak )x i =
X
i,l
~ k
lki Bl x i = (~v B)
En remarquant que le champ electrique a pour composante k

Ek = k V t Ak
nous obtenons la loi de Lorentz
m
d2~r
~ + ~v B)
~
= q(E
dt2
Chapitre 9
9.6.2 Etalement
du paquet dondes
1.
[P 2 , X] = P [P, X] + [P, X]P = 2i~P
On peut aussi utiliser
[f (P ), X] = i~f (P )
2. Daprès le theorème dEhrenfest (4.26) en choisissant A = X 2
d
hX 2 i(t)
dt
=
=
iE
i
i Dh P 2
h[H, X 2 ]i =
+ V (X), X 2
~
~ 2m
i
2
2
h[P , X ]i
2~m
Mais
[P 2 , X 2 ] = 2i~(XP + P X)
ce qui donne finalement
d
1
hX 2 i(t) = hXP + P Xi
dt
m
En passant en representation x
hP Xi =

Z
(x)
dx (x) i (x(x) = i dxx(x)

x
x
o`
u la seconde expression est obtenue par une integration par parties. En combinant avec

Z
(x)
hXP i = dx (x)x i
x
on aboutit à
i~
d
hX 2 i(t) =
dt
m

dx x
x
x
Ces resultats sont valables pour une particule dans un potentiel, et pas seulement pour une particule
libre.
3. En revanche, les resultats qui suivent ne sont valables que pour une particule libre, V (X) = 0. Le
hamiltonien est alors le hamiltonien cinetique H = K = P 2 /(2m). On calcule la derivee seconde de
hX 2 i(t)
i d
1 d
d2
hX 2 (t)i =
h[K, X 2 ]i = 2 h[K, [K, X 2 ]]i
2
dt
~ dt
~ dt
37
38
o`
u nous avons utilise deux fois le theorème dEhrenfest. Compte tenu de
[P 2 , XP + P X] = 4i~P 2
on trouve
d2
2
hX 2 i(t) =
hP 2 i
dt2
m
La derivee troisième de hX 2 i(t) et les derivees dordre superieur sont nulles

dn
hX 2 i(t) = 0
dtn
n3
car [K, [K, X 2 ]] P 2 et [K, P 2 ] = 0. hX 2 i(t) est donc un polynome du second degre en t
hX 2 i(t) = hX 2 i(t = 0) + t

d
1 d2

hX 2 i(t)
+ t2 2 hX 2 i(t)
dt
2 dt
t=0
t=0
Pour calculer la dispersion on utilise pour une particule libre
x2 (t) = hX 2 i(t) [hXi(t)]2

et
DP E
d
i
hXi(t) = [K, X] =
dt
~
m
ce qui donne
hXi(t) = hXi(t = 0) + t
car les derivees dordre 2 sont nulles.
DP E
m
9.6.3 Paquet dondes gaussien

On rapplle deux resultats sur les integrales gaussiennes
Z +
2 2
dx e x =
1. Posant k = k k
dk|A(k)| =
1
2
1/2 Z
1
x =
2
k
dk exp 2
=1
et k = / 2. Calculons la fonction donde au temps t = 0

(x, 0)
1/2
1/4
1/4
k 2
dk
exp ik x 2
e
2
2

1
exp ikx 2 x2
2
1
2
ikx
Le module carre de la fonction donde est

2 2
|(x, t)|2 = e x
qui est bien normalise a

` lunite avec x = 1/( 2 ), et donc
x k =
1
2
39
2. On part de lexpression de (x, t)
(x, t) =
1
2
1/4 Z
dk
~k 2
(k k)
exp ikx i
t
2m
2 2
2
et on recrit lexposant,`
a un facteur i près avec k = k k
2
~k 2
~k
(k k)
~kk
~k 2
k 2
kx
kx
+
k
x
=
t
t
2m
2 2
2m
m
2m
2
(x, t) secrit
(x, t) =
1
2
1/4
~k
exp ikx i
t
2m
!Z
"

#

i~t
k2 1
dk
~k
+
t
exp
exp ik x
2m
2
2
2m
2
Si lon peut negliger le terme i~t/m dans la seconde exponentielle, on obtient simplement
!
"

1/4
2 #
2
~k
1
~k
2
(x, t) =
x
t exp
t
exp ikx i
2
2m
2
m
!
2
~k
t (x vg t, 0) = ei(k)t (x vg t, 0)
= exp i
2m
3. Pour le calcul general, on pose
1
1
i~t
2 = 2 + m
et on trouve, en effectuant lintegrale

(x, t) =
1
2
1/4
Prenant le module carre

|(x, t)|2 =

1 2
exp (x vg t)2 exp i(kx (k)t)
2
1
2
1/2

2
| |2 exp Re (x vg t)2
Le pic de |(x, t)|2 est centre `

a x = vg t avec une largeur
x2 (t) =
soit
x2 (t) =
1
2 2
1
2 Re 2

~ 2 4 t2
1+
m2
La largeur du paquet dondes augmente avec le temps, en raison du terme ~2 4 t2 /m2 dans la parenthèse.
4. x2 (t) double pour
t=
2mx2 (t = 0)
m
=
= 3.2 1011 s
~ 2
~
9.6.7 Potentiel en fonction

1. La dimension de (x) est L1 et si g a pour dimension linverse dune longueur, la dimension de V (x)
est
M2 L4 T 2 M1 L1 L1 = ML2 T 2
40
ce qui est bien la dimension dune energie.

2. On intègre lequation de Schrodinger ecrite sous la forme
2

d
2mE
+ 2 (x) = g (x) (x)
dx2
~
entre x = et x = +
(x)dx = () () = g(0)
La fonction (x) est continue `

a x = 0 mais sa derivee (x) ne lest pas. Dans le cas dun etat lie, on doit
avoir
(x) = Ae|x| pour x 6= 0
On a donc
(0+ ) (0 ) = 2A = |g|(0) = |g|A
do`
u 2 = |g| et la valeur de E
E=
~2 g 2
~2 2
=
2m
8m
Il ny a pas de solution impaire car (0) = 0 pour une solution impaire. Retrouvons le resultat en prenant
la limite a 0, V0 a ~2 g/(2m) du puits carre dont les niveaux denergie correspondant a` une fonction
donde paire sont donnes par (9.82)
ka
= k tan
2
ce qui donne
p
p
2m|V0 |
2m|V0 |a
ka
k
tan
tan
0
~
2
2~
et
p
p
2m|V0 | 2m|V0 | a
m ~2 |g|
m|V0 |a
1
= 2
=
= |g|
2
~
2~
~
~ 2m
2
3. Comme le potentiel de la molecule diatomique est pair, on cherche des solutions paires et des solutions
impaires. Pour les solutions paires
x < l : (x) = ex
l < x < l : (x) = A cosh x
x > l : (x) = ex
La continuite de au point x = l donne

A cosh l = el
et la continuite de la derivee au meme point
el A sinh l = |g|el
On remarque que
A sinh l = A cosh l tanh l = el tanh l
do`
u lequation donnant la valeur propre de lenergie
(1 + tanh l) =
|g|
La solution est unique et donne par lintersection des courbes (1 + tanh l) et g/ tracees en fonction de
. On peut recrire la valeur de

|g|
1 + e2l
=
2
41
Cherchons maintenant les solutions impaires, qui sont de la forme
x < l : (x) = ex
l < x < l : (x) = A sinh x
x > l : (x) = ex
La condition de continuite de (x) et la condition sur sa derivee à x = l sont maintenant

l
A sinh l
el
A cosh l
|g|el
ce qui donne

|g|
1 e2l
2
Cette equation a une solution et une seule si la derivee de |g|[1 exp(2l)]/2 > à = 0, cest-à-dire
si |g|l > 1. Il ny pas de solution impaire si |g|l < 1.
=
4. On considère deux puits de potentiel profonds et etroits de largeur a distants de l, avec a l.

On approxime donc les deux puits par des fonctions delta, ce qui ramène au potentiel de la question
precedente, et on suppose l 1. Dans ces conditions, il existe deux etats lies, lun pair denergie
correspondant `
a
|g|
+ =
(1 + e2l )
2
et lautre impair denergie correspondant `
a
=
|g|
(1 e2l )
2
La difference denergie entre les deux etats est donc

E E+ =
lenergie moyenne E0 etant
E0 =
~2 2 2l
~2 2
( 2+ ) =
g e
2m
2m
~2 g 2
1
(E+ + E )
2
8m
On peut donc ecrire

E+
E

~2 g 2
1 + 2e2l
8m

~2 g 2
1 2e2l

8m

Ce sont les valeurs propres dun hamiltonien a` deux niveaux

~2 g 2
1
2e2l
H =
2e2l
1
8m
Daprès (12.109), le coefficent de transmission par effet tunnel dune particule denergie 0 par une
barrière de hauteur V0 et de largeur 2l est
T e4l
et les elements non diagonaux du hamiltonien sont T .

5. On ecrit la fonctions donde
x<0
x>0
:
:
(x) = Ae ikx + Beikx

(x) = F e ikx + Geikx
en choisissant le cas F = 1, G = 0. La condition de continuite à x = 0 donne

A+B =1
42
tandis que la condition sur la derivee est

ik ik(A B) = g
On en tire
A=1+
ig
2k
B=
ig
2k
do`
u les elements de la matrice de passage
M11 = 1 +
ig
2k
M12 =
ig
2k
6. La condition
q (x) = eiql q (x l)
donne
soit

F eikx + Geikx = eiql Aeik(xl) + Beik(x+l)
F = A ei(qk)
G = B ei(q+l)
Les conditions de continuite de q (x) et la condition sur sa derivee secrivent

i
i
h
h
=
A 1 ei(qk)l + B 1 ei(q+k)l
i
i
h

h

=
A g + ik 1 ei(qk)l + B g ik 1 ei(q+k)l
0
0
On obtient donc un système de deux equations à deux inconnues A et B dont le discriminant doit etre
nul si lon veut une solution non triviale. Posant = (q k)l et = (q + k)l

1 ei
1 ei
= det
=0
g + ik 1 ei
g ik 1 ei
Le calcul de donne

= g ei ei 2ik 1 ei ei + ei(+) = 0
et en multipliant par exp(iql)
2ig sin kl 4ik(cos ql cos kl) = 0

On retrouve bien (9.108)
cos ql = cos kl +
g
sin kl
2k
9.6.12 Etude
de lexp
erience de Stern-Gerlach
1. Comme le plan yOz est un plan de symetrie, Bz doit etre une fonction paire de x et on doit avoir
Par invariance par translation le long de Oy
Bz
=0

x x=0
Bz
=0

y x=0
Les deux composantes non nulles du champ magnetique sont, au voisinage de x = 0

Bx = bx
Bz = B0 + bz
43
~ B
~ = 0 et
Ce champ verifie bien les deux equations de Maxwell (1.8) et (1.9) dans le vide
~ B
~ = Bx + Bz = b + b = 0
x
z
Lenergie potentielle est
~ = x Bx z Bz = bx x bz z
~
B
do`
u la force F~ de composantes
Fx =
~
(~
B)
= bx
x
Fz =
~
(~ B)
= bz
z
Le terme B0 z du champ magnetique entrane une precession de Larmor du spin autour de laxe Oz
( 3.2.5) o`
u z reste constant. En revanche, en raison de cette precession, la valeur moyenne de x est
nulle : hx i = 0, et la force suivant Ox se moyenne à zero si le temps de transit est 1/, car le spin
effectue un grand nombre de revolutions autour de Oz.
2. La force sur le moment magnetique est verticale et constante ; elle vaut F = b pour un spin oriente
suivant
z . Lecart entre les trajectoires dun spin oriente vers le haut et dun spin oriente vers le bas à
la sortie de lentrefer est donc
2
2
b L
F L
1 F 2
=
t =
=2
2 m
m v
m v
Evaluons
aussi le produit zpz
zpz 104

1.8 1025 (10) = 1.8 1028 MKSA 106 ~
La description par des trajectoires classiques est bien legitime.
3. Lenergie potentielle effective dun spin oriente vers le haut (vers le bas) est bz, et les equations de
Schrodinger pour sont

~2 2
i~
=
bz = H
t
2m
En utilisant le theorème dEhrenfest (4.26)
d ~
hR i(t) =
dt
d
hPx,y, i(t) =
dt
d
hPz, i(t) =
dt
i
~ ] = 1 hP~ i
[H, R
~
m
i
[H, Px,y, ] = 0
~
i
[H, Pz, ] = b
~
Ce dernier resultat se deduit de

[bZ, Pz ] = i~b
On en deduit
b 2
t
2m
et le centre du paquet dondes suit donc le mouvement classique.
hZ i =
4. Effectuons une reflexion par rapport au plan xOy. Dans cette reflexion, ~ ne change pas, car lorien~
tation dune boucle de courant situee dans le plan xOy est inchangee. Dans cette meme operation, B
~
change de sens, mais pas le gradient, et donc B est dirige suivant
x. Mais limage de la trajectoire
dans le miroir part toujours dans la direction +
x, et donc limage de lexperience dans le miroir nest pas
physiquement possible, sauf si la trajectoire nest pas deviee.
9.6.13 Mod`
ele de mesure de von Neumann
44
1. Loperateur devolution U (t, t0 ) verifie daprès (4.17)

i~
d
U (t, t0 ) = [g(t)AP ] U (t, t0 )
dt
qui sintègre en

i
U (t, t0 ) = exp AP
~
g(t )dt
t0
Entre les instants ti et tf on a donc

Z +
i
i
g(t )dt = exp gAP

U (tf , ti ) exp AP
~
~
2. Laction de U (tf , ti ) sur le vecteur |n i est

U (tf , ti )|n i = eigan P/~ |n i
Mais exp(igan P/~) est un operateur de translation de gan et daprès (9.13)

eigan P/~ (x) = (x gan )
3. Daprès la linearite de la mecanique quantique, le vecteur detat final est
X
|f i =
cn |n n i
n
Loperateur statistique reduit de S est daprès (6.33)

X
X
(1) =
cn cm |mihn|hm |n i =
|cn |2 |nihn|
n,m
parce que hm |n i = nm . Le système S est donc un melange statistique detats |ni avec un poids |cn |2 ,
et la probabilite dobserver S dans letat |ni est |cn |2 .
Chapitre 10
On rappelle que lon utilise dans ce chapitre un système dunites o`
u~=1
10.7.5 Moment angulaire orbital

1. Daprès lexpression de loperateur moment angulaire orbital en fonction des operateurs impulsion et
~ et P~
position R
[Lx , Ly ] =
=
=
[Y Pz ZPy , ZPx XPz ]
[Y Pz , ZPx ] + [ZPy , XPz ]

i[Y Px + XPy ] = iLz
2. Partons de lequation (cf. (10.40))

r ) = f (Rx [](~r))
eiLx f (~r) = f Rx1
[](~
o`
u Rx [] est une rotation dangle autour de Ox. On prend infinitesimal, + d ; dans une
rotation dangle autour de Ox
y
z sin + y cos
dy = zd
z cos y sin
dz = yd
Dans cette rotation, + d et + d, que lon determine par

dy
r cos sin d + r sin cos d
dz
r sin d
ce qui donne
d = sin d
d =
cos
d
tan
Ceci permet didentifier Lx

cos
[idLx f ](~r) = d sin
f (~r)
+
tan
soit

cos
+
Lx = i sin
tan
Pour calculer Ly on peut utiliser la meme methode, ou bien se servir de la relation de commutation

, Lx
Ly = i[Lz , Lx ] =
45
46
En tenant compte de

, f ()

, f ()
on obtient
f ()
f ()

sin
+
Ly = i cos
tan
3. Loperateur Lz = i/ est defini sur les fonctions periodiques f () = f ( + 2) et il est autoadjoint

sur ce domaine (voir 7.2.2). En revanche la fonction f () nest pas periodique et elle nappartient pas
au domaine de Lz . On ne peut donc pas definir Lz et ecrire une relation de commutation entre et Lz .
On ne peut pas non plus utiliser la methode de lexercice 9.7.1 car les bornes dintegration contribuent
aux integrations par parties.
10.7.6 Relation entre les matrices de rotation et les harmoniques sph

eriques
1. La fonction f (0, 0, z) est invariante par rotation autour de Oz. Laction de exp(iLz ) sur f (0, 0, z)
est equivalente `
a lidentite et donc Lz f (0, 0, z) = 0. En physique classique
lz = xpy ypx
et lz = 0 si x = y = 0, cest-`
a-dire si la trajectoire de la particule suit laxe des z.
Par definition
hlm|, i = Ylm (, )
mais on a aussi
hlm|, i
= hlm|eiLz eiLy | = 0, = 0i
X
=
hlm|eiLz eiLy |l m ihl m | = 0, = 0i
l ,m
en introduisant un système complet detats

X
l ,m
|l m ihl m | = I
Daprès le resultat de la question 1

hl m | = 0, = 0i m 0
et daprès (10.32)
(l)
hlm|eiLz eiLy |l , 0i = l l Dm0 (, )

En fait on peut facilement obtenir le coefficient de proportionnalite car
r
hl m | = 0, = 0i = m 0 Yl0 ( = 0, = 0) =
en utilisant (10.61) et la propriete Pl (1) = 1.
10.7.8 Puits sph

erique
1. Posant E = B et (~ = 1)
k=
p
2m(V0 B)
2mB
2l + 1
4
47
on ecrit la fonction donde radiale dans londe s
r < R : u(r) = A sin kr
r > R : u(r) = Ber
La continuite de la derivee logarithmique donne la relation

k cot kR =
Comme dans 9.3.3, on definit U = 2mV0 et 2 = U k 2 . Lequation aux valeurs propres devient
U k2
cot kR =
k
et ses solutions sont donnees par la figure 9.12 (traits pointilles) pour les solutions impaires du puits carre
à une dimension. Il ny a de solution que si kR > /2.
2. Supposant lenergie de liaison du deuteron B V0 , prenant pour masse reduite la moitie de la masse
du proton mp /2 et retablissant ~
mp V0 R2
2
=
~2
4
On trouve numeriquement V0 100 MeV B
3. Lequation donde radiale est

1 d2
A
B
u(r) = Eu(r)
+ 2
2m dr2
r
r
qui est analogue `

a celle de latome dhydrogène (10.86) avec l(l + 1)/(2m) A et B e2 .
10.7.13 Diffusion de la lumi`

ere
1. Si le photon est emis suivant laxe Oz avec une polarisation circulaire droite (D) ou gauche (G), par
conservation du moment angulaire, les deux amplitudes non nulles sont
a = hG, = 0|T |j = 1, m = 1i
a = hD, = 0|T |j = 1, m = 1i
Si la transition est dipolaire electrique, nous avons vu au 10.5.2 que a = a (avec nos conventions de
phase). On en deduit, en utilisant linvariance par rotation de la transition, [U (R), T ] = 0
am=1
() =
D
=
=
hD, |T |j = 1, m = 1i = hD, = 0|T U [Ry()]|j = 1, m = 1i
hD, = 0|T |j = 1, m = 1ihj = 1, m = 1|U [Ry ()]|j = 1, m = 1i

1
(1)
ad11 () = a(1 + cos )
2
On trouve de meme
(1)
am=1
() = ad1,1 () =
G
1
a(1 cos )
2
Si le photon est emis dans la direction n

= (, ), il faut utiliser loperateur de rotation U [R(, )] et lon
obtient
am=1
(, )
D
am=1
(, )
G
1
a(1 + cos )ei
2
1
a(1 cos )ei
2
2. Si latome absorbe le photon les deux amplitudes non nulles sont, par conservation du moment angulaire
b = hj = 1, m = 1|T |Di
b = hj = 1, m = 1|T |Gi
48
Si la transition est dipolaire electrique, b = b daprès les resultats du 10.5.2. En introduisant une somme
detats intermediaires
X
cP P () = cP (jm) c(jm)P () = hP , |S|P i =
hP , |T |1mih1m|T |P i
m
hD, |S|Di
hD, |S|Gi
hG, |S|Di
hG, |S|Gi
1
ab(1 + cos )
2
1
= hD, |T |j = 1, m = 1ihj = 1, m = 1|T |Gi = ab(1 cos )
2
1
= hG, |T |j = 1, m = 1ihj = 1, m = 1|T |Di = ab(1 cos )

2
1
= hG, |T |j = 1, m = 1ihj = 1, m = 1|T |Gi = ab(1 + cos )

2
= hD, |T |j = 1, m = 1ihj = 1, m = 1|T |Di =
Dans les deux cas la distribution angulaire est

W () =
1 2 2
|a| |b| (1 + cos2 )
2
Si le photon est initialement polarise suivant Ox on trouve

hx, |S|xi =
hy, |S|xi =
ab cos
0
Dans un modèle classique de diffusion dun photon par une charge, un photon de polarisation lineaire
suivant Ox met la charge en mouvement suivant cet axe, et la charge rayonne une onde electromagnetique
polarisee suivant Ox avec une distribution angulaire cos2 .
Si le photon est emis dans la direction n
= (, ), on trouve
hD; , |S|Di
hD; , |S|Gi
hG; , |S|Di
hG; , |S|Gi
1
ab(1 + cos ) ei
2
1
ab(1 cos ) ei
2
1
ab(1 cos ) ei
2
1
ab(1 + cos ) ei
2
Si le photon est initialement polarise suivant Ox, on obtient les amplitudes suivantes
hx; , |S|xi
hy; , |S|xi
=
=
ab cos cos
ab sin
Ces resultats se comprennent en remarquant que le cosinus de langle entre la polarisation initiale et la
polarisation finale est cos cos pour une polarisation finale x et sin pour une polarisation finale y.
10.7.14 Mesure du moment magn

etique du 0
1. La conservation du moment angulaire suivant Oz implique m = m, car la composante z du moment
angulaire orbital est nulle
h = 0, m |T |mi mm
Lamplitude b sobtient `
a partir de a par une reflexion par rapport au plan xOz : |a| = |b| si la parite est
conservee.
49
2. Si le proton est emis suivant une direction faisant un angle avec laxe Oz dans le plan xOz, on peut
calculer lamplitude desintegration en utilisant loperateur U [Ry()] de rotation dun angle autour de
Oy
h, m |T |mi = h = 0, m |U [Ry()]T |mi
X
=
h = 0, m |T |m ihm |eiJy |mi
m
(1/2)
= am ,m ( = 0)dm m ()
Avec les definitions de la question 1

a 21 , 21 = a
a 21 , 12 = b
et compte tenu de (10.38)

(1/2)
a++ () = ad 1 , 1 () = a cos
2 2
(1/2)
a+ () = ad 1 , 1 () = b sin
2
3. Si le 0 est produit dans un etat m = 1/2, la distribution angulaire w() est (car les etats finaux
m 1/2 et m = 1/2 sont discernables)
w()
+ |b|2 sin2
2
2
1
1
(|a|2 + |b|2 ) + (|a|2 |b|2 ) cos
2
2
= |a|2 cos2
=
et par consequent
w0 =
1
(|a|2 + |b|2 )
2
|a|2 |b|2
|a|2 + |b|2
Si la parite etait conservee, on aurait |a|2 = |b|2 et = 0. Lobservation dun terme en cos dans la
distribution angulaire de la desintegration est donc une preuve de la violation de la parite.
~ qui est un pseudovecteur, doit necessairement etre
4. p~ p~0 est le seul pseudovecteur disponible, et hSi,
oriente dans cette direction : hSx i = hSy i = 0.
5. Le hamiltonien du spin dans le champ magnetique est
~ = S
~B
~
H = ~ B
~ avec une vitesse angulaire = B dans le plan xOz. Au
Le spin du proton precesse donc autour de B
temps t = , il aura donc tourne dun angle
= = B
Langle de la desintegration doit etre mesure à partir de la direction n
du plan xOz
n
=x
sin + z cos
La direction demission du proton est
p = x
sin cos + y sin sin + z cos
et
cos = p n
= cos cos + sin sin cos
La mesure de la distribution angulaire permet de remonter à la direction de n
(ou à langle ) et den
deduire par = B .
50
10.7.15 Production et d
esint
egration du m
eson +
1. Calcul de am (, ) : R(, ) est la rotation (10.30) qui amène laxe Oz sur la direction demission du
meson +
am (, )
= h, |T |mi = h = 0, = 0|U [R(, )]T |mi

X
=
h = 0, = 0|T |m ihm |U [R(, )]|mi
m
o`
u nous avons utilise linvariance par rotation [U, T ] = 0. Par conservation du moment angulaire
h = 0, = 0|T |mi m 0 = am 0
car si le meson + part dans la direction Oz, son moment angulaire suivant cette direction est nul. Dautre
part
h
i
(1)
hm = 0|U [R(, )]|mi = hm|U [R(, )]|m = 0i = Dm0 (, )
(1)
= eim dm0 ()
On obtient les differentes amplitudes de desintegration en utilisant (10.39)

a1 (, )
a
(1)
a ei d10 () = ei sin
2
a0 (, )
a d00 () = a cos
a1 (, )
(1)
a
(1)
a ei d10 () = ei sin
2
do`
u les distributions angulaires
W1 = W1 =
|a|2
sin2
2
W0 = |a|2 sin2
On note que W1 + W0 + W1 = |a|2 : en consequence, si le meson nest pas polarise, la distribution

angulaire est isotrope, ce qui est necessaire car il ny a pas de direction privilegiee. Par la suite on
normalisera W par
W1 + W0 + W1 = |a|2 = 1
2. Si le vecteur detat initial est donne par
X
|i =
cm |1mi
m=1,0,1
m=1,0,1
|cm |2 = 1
lamplitude de desintegration a sera

a (, ) = h, |T |i =
X
m
h, |T |1mih1m|i =
cm am (, )
et la distribution angulaire
W (, ) =
cm cm am (, )am (, )
m,m
Lexpression explicite de W est donnee `

a la question suivante.
3. Pour chaque composante du melange statistique de poids p , la distribution angulaire est
X
()
W =
c()
m c m am (, )am (, )
m,m
51
et la distribution angulaire correspondant à loperateur statistique
X
X
X
()
W () =
p W =
p c()
mm am (, )am (, )
m c m am (, )am (, ) =
,m,m
m,m
On simplifie le calcul en remarquant que mm = m m

m 6= m
mm am am + m m am am = 2Re (mm am am )
Par exemple
Re (10 a1 a0 )
= Re
Le resultat final est

W (, )
10 i
e sin cos
2
1
sin2 (11 + 1,1 )
2

1
sin 2 Re e i 10 e i 10 sin2 Re e 2i 1,1
2
= 00 cos2 +
+
Pour obtenir la distribution angulaire de la question 2, il suffit de remplacer 11 |c1 |2 , 10 c1 c0 etc.
4. Le seul pseudovecteur `
a notre disposition est n
, et hJ~i, qui est un pseudovecteur, est necessairement
dirige suivant n
. En utilisant lexpression (10.24) de Jx et Jy pour j = 1 on trouve
Tr Jx
Tr Jy
= 2(Re 10 + Re 0,1 ) = 0
= 2(Im 10 + Im 0,1 ) = 0
soit 10 + 0,1 = 0. Dans loperation Z, qui est une reflexion par rapport au plan xOy, la cinematique
de la reaction est inchangee, et comme la cible nest pas polarisee et comme la parite est conservee, la
reaction est identique `
a son image dans le plan xOz. On doit donc avoir
[, Z] = 0 ou Z 1 Z =
On utilise ensuite
|1mi = |1mi
o`
u est la parite du meson ( = 1 car le meson est, comme le photon, un meson vectoriel). On en
deduit
h1m|eiJz eiJz |1m i = ||2 ei(m m) mm

soit
mm = (1)mm mm
10.7.17 D
esint
egration du 0
1. Si le photon est emis suivant laxe Oz, la composante suivant cet axe du moment angulaire orbital est
nulle, et la conservation du moment angulaire est assuree pour les amplitudes a et b, mais non pour c et
d, qui sont donc nulles.
2. Les amplitudes a et b se deduisent lune de lautre par une reflexion par rapport au plan xOz, et si la
parite est conservee dans la desintegration, alors |a| = |b|. Loperation de reflexion Y (10.100) agit de la
facon suivante sur les etat du photon dont la parite est impaire, = 1 (voir (10.104))
Y|Di = |Gi
Y|Gi = |Di
tandis que pour le 0 et 0 (voir (10.102))

Y|jmi
Y|jm i
= (1)1/2m |j, mi
= (1)1/2m |j, m i
52
et comme m = m, on obtient un facteur global
(1)1mm = =
On peut aussi utiliser directement (10.119)
(1)j j j =
La transition est dipolaire magnetique car les parites de letat initial et de letat final sont les memes.
3. Si p~ est limpulsion du photon, lamplitude demission du 0 dans la direction
p avec une projection
du spin m sur p lorsque le photon est polarise circulairement à droite est
am
D ()
=
=
=
hD, m ; |T |m = 1/2i
hD, m ; = 0|U [Ry()]|m = 1/2i =
(1/2)
a d 1 1 () = a cos
2 2
2
X
m
hD, m ; = 0|T |m ihm |U [Ry()]|1/2i
car seule la valeur m = 1/2 donne une contribution non nulle. On a donc m = 1/2. Un calcul analogue
donne pour la polarisation circulaire gauche du photon
(1/2)
am
G () = b d 1 , 1 () = a sin
2
m =1/2
Seules les amplitudes aD
m =1/2
() et aG
() sont non nulles.
Chapitre 11
11.6.2 Propri
et
es math
ematiques
1. On procède par recurrence en supposant [N, ap ] = pap
[N, ap+1 ] = [N, aap ] = [N, a]ap + a[N, ap ] = (p + 1)ap+1
Considerons un mon
ome1 en a et a , P = (a )q ap et calculons son commutateur avec N
[N, (a )q ap ] = [N, (a )q ]ap + (a )q [N, ap ] = (q p)(a )q ap
qui sannule seulement si p = q. Comme toute fonction de a et a peut secrire comme une somme de tels
mon
omes, en utilisant si necessaire la relation de commutation [a, a ] = I pour mettre les operateurs de
creation et dannihilation dans un ordre adequat, on voit que la seule possibilite davoir un commutateur
nul est que cette fonction soit une somme de termes de la forme (a )p ap . Tout mon
ome de la forme (a )p ap
peut secrire comme une fonction de a a en utilisant les relations de commutation (11.8). Si un operateur
A commute avec N , cest obligatoirement une fonction de N : A = f (N ). Il nexiste pas doperateur
independant de N et commutant avec N et
hn |A|ni = hn |f (N )|ni = f (n)nn
2. Soit un vecteur |i orthogonal `
a tous les vecteurs |ni, h|ni = 0 n
P |ni = |ni
P |i = 0
Montrons que [P , a] = 0. Il est evident que

hn|[P , a]|ni = 0
h|[P , a]|i = 0
Examinons h|[P , a]|ni et h|[P , a ]|ni

h|P a|ni
h|aP |ni
hn|a P |ni
= h|P a |ni = 0
= h|a|ni = n h|n 1i = 0
= hn|a |i = n + 1 h|n + 1i = 0
et donc [P , a] = 0 et [P , a ] = 0. Le projecteur P commute donc avec a et a , et daprès le theorème

de von Neumann, cest un multiple de lidentite, soit P = I, soit P = 0. La seconde eventualite etant
exclue, reste P = I.
11.6.3 Etats
coh
erents
1 Lorsque lon
ecrit une combinaison de a et a avec tous les a a
` droite et tous les a a
` gauche, on dit que lon a
ecrit
cette combinaison sous forme normale (section 15.4).
53
54
2. En utilisant le theorème dEhrenfest (4.26)

i~
d
hai(t) = h[a, H]i = ~hai(t)
dt
car [a, H] = ~a. Si la condition initiale est

hai(t = 0) = h(0)|a|(0)i = z0
la solution de lequation differentielle ci-dessus est
hai(t) = z0 eit
3. On veut en outre que h(0)|a a|(0)i = |z0 |2 , ce qui implique, avec b(z0 ) = a z0
h(0)|b (z0 )b(z0 )|(0)i
=
=
h(0)|a a|(0)i z0 h(0)|a |(0)i z0 h(0)|a|(0)i + |z0 |2

h(0)|(a a |z0 |2 )|(0)i = ||b(z0 )(0)||2 = 0
ce qui nest possible que si b(z0 )|(0)i = 0 : |(0)i est vecteur propre de b(z0 ) avec la valeur propre 0
b(z0 )|(0)i = 0 soit a|(0)i = z0 |(0)i
4. On utilise (2.55)
1
eA eB = eA+B e 2 [A,B]
avec
c
B = (z + z )(a a )
2
c
A = (z z )(a + a )
2
et
1
c = c =
A + B = z a + za
2
Legalite (2.55) est valable parce que [A, B] est un multiple de lidentite qui commute avec A et B. On
utilise un système dunites tel que
~ = m = 1
et P de (11.4) au lieu de Q et P
ou de facon equivalente on utilise les operateurs Q
1
i
[A, B] = (z z )(z + z )[Q, P ] = (z 2 z 2 )
2
2
On doit donc choisir

1
f (z, z ) = exp z 2 z 2
4
Dans ces conditions la fonction donde de letat coherent z (q) en representation q est

i
1 2
1
2
z (q) = hq|D(z)|0i = exp z z
exp [z z ]q hQ| exp [z + z ]P |0i
4
2
2

1 2
1
1
2
= exp z z
exp [z z ] q 0 q [z + z ]
2
2
2
o`
u 0 (q) est la fonction donde (11.23) de letat fondamental de loscillateur harmonique. Daprès (11.37),
les valeurs moyennes de Q et de P sont
1
hQi = (z + z )
2
1
hP i = (z z )
i 2
et on peut recrire le resultat precedent

1
1
i
z (q) = 1/4 exp hQihP i exp (ihP iq) exp (q hQi)2
2
2
55
En retablissantles facteurs dimensionnes

m 1/4
1 m
i
hP iq
exp
exp hQihP i exp i
(q hQi)2
z (q) =
~
2~
~
2 ~
Le facteur de phase global

i
exp hQihP i
2~
est physiquement non pertinent et peut etre omis.
5. On ecrit, avec z = exp(i) et Anm = hn|A|mi

X
hz|A|zi =
hz|nihn|A|mihm|zi
n,m
X Anm z m z n
n!m!
n,m
X
2
Anm i(mn) n+m
e
e
n!m!
n,m
e|z|
=
=
o`
u nous avons utilise (11.31)
hm|zi = e|z|
/2
zm
m!
Ecrivant
le developpement de hz|A|zi sous une forme generale
2
hz|A|zi = e
on deduit
cpq =
et on peut faire lidentification
1
q!
cpq eip q
q=0 p=
dRe zIm z ip
e
hz|A|zi
Anm =
n!m! cmn,m+n
avec (m n) et (m + n) entiers, (m + n) 0. On peut donc à partir de hz|A|zi obtenir tous les elements
de matrice Amn .
11.6.4 Couplage `
a une force classique
1. Daprès (11.68)
a
(t) = e iH0 t/~ a e iH0 t/~ = a eit
a
(t = 0) = a
do`
u
a
(t) = a e it
a
(t) = a e it
(t)
la formule pour a
sobtenant par conjugaison hermitienne. Lequation differentielle (4.44) pour U
devient

dU
(t) = W
(t)U
(t)
= a e it + a e it f (t)U
i~
dt
(t = 0) = I.
avec la condition aux limites U
2. Divisons lintervalle [0, t] en n 1 intervalles infinitesimaux t ; pour un temps t infinitesimal,
(tj + t, tj ) est donne par
loperateur devolution U
(tj )/~
(tj + t, tj ) eitW
U
avec

i
(tj ) = if (tj )a e itj + if (tj )a eitj = j a a
tW
j
~
56
o`
u
j = itf (tj ) e itj
(t) est
Loperateur devolution U
(t) =
U
n1
Y
j=0
Y
n1
D(j )
exp j a j a =
j=0
o`
u D() est loperateur de deplacement (11.40). Daprès (11.42)
D(1 )D(0 ) = exp [i Im 1 0 )] D(1 + 0 )
D(2 )D(1 )D(0 ) = exp [i Im (2 (1 + 0 ) + 1 0 )] D(2 + 1 + 0 )
do`
u le cas geneeral
X
1
D(n1 ) D(1 )D(0 ) = exp
(j i j i ) D(n1 + + 1 + 0 )
2i j>i
` la limite t 0, avec (t) = if (t) exp(it)

A
X
(j i
j>i
j i )
dt dt (t t )(t ) (t )
ce qui donne la phase . Par ailleurs (11.42) donne
X

1
i j exp (n1 + 1 + 0 ) a exp (n1 + 1 + 0 ) a
D(n1 + + 1 + 0 ) = exp
2 i,j
et à la limite o`
ut0

Z
1
1
dt dt (t ) (t ) exp[z(t)a ] exp[z (t)a] = exp | |z(t)|2 exp[z(t)a ] exp[z (t)a]
D = exp
2
2
3. Calculons lintegrale dans le second terme de D pour t > t2
Z +
Z t2
it
f (t )e it dt = if()
f (t )e
dt = i
z(t) = i
t1
(t) independant de t pour t > t2

z(t) est independant de t. Nous obtenons finalement un operateur U

1
U (t) = exp ia f ( exp iaf ( exp(i) exp |f ()|

2
Ceci nous permet de calculer lamplitude de transition n m

Amn (t)
(t)|ni
= hm|U (t)|ni = hm|U0 (t)U
(t)|ni
= e iEm t/~ hm|U
Le resultat est particulièrement simple si loscillateur est dans son etat fondamental au temps t = 0 car
(t)|0i est alors un etat coherent |z = if()i
U
2
/2 ia f()
(t)|0i = e i e |f()|
U
e
|0i = e i |if()i
La probabilite dobserver un etat final |mi est donnee par une loi de Poisson (11.34)

m

|f()|2
exp |f()|2
p(m) =
m!
57
11.6.5 Op
erateur de phase
1. Ecrivons
a = Ae i . Nous en deduisons aa = A2 et, compte tenu de [a, a ] = I
a a + I = N + I = A2
Il en resulte
A
N +I =
n=0
A1
= (N + I)1/2 =
|ni n + 1 hn|
1
hn|
|ni
n
+1
n=0
Comme A1 est defini, on peut ecrire

e i = A1 a
P
elements de
Montrons que exp(i) est precisement E =
n |nihn + 1|. Pour ce faire, comparons les
matrice de E et de exp(i)
X
hm|E|pi =
hm|nihn + 1|pi = p,m+1
n
hm|A1 a|pi =
X
n
1
hm|ni
hn|a|pi = p,m+1
n+1
en utilisant (11.17).
2. Compte tenu de [E, E ] = |0ih0|, le commutateur [C, S] vaut
i
[C, S] = |0ih0|
2
et si letat de loscillateur est |i
C S
1
|h|0i|2
4
Si la projection de |i sur le vide est nulle, alors C et S peuvent etre simultanement nuls
C 2 + S 2 = I |0ih0|
et si h|0i = 0, alors les valeurs moyennes de C 2 et S 2 verifient
hC 2 i + hS 2 i = 1
3. En suivant la methode conduisant `
a (11.50), il est facile de calculer la valeur moyenne de E dans letat
coherent |zi, z = |z| exp(i)
2 X
z 2n+1
p
e i
hz|E|zi = e|z|
n!(n
+
1)!
n
11.6.9 D
etection homodyne et lame s
eparatrice d
es
equilibr
ee
1. On part de laction dune lame separatrice donnee par (11.117) pour cos = sin = 1/ 2
U a U
U b U

1
a + ib
2

1
ia + b
2
58
Examinons laction de la première lame en partant de letat initial

|0 i = |1a 0b i = a |0a 0b i
Dans le point de vue de Schrodinger, laction de la lame sur le vecteur detat est donnee par
1
|1 i = U |0 i = U a |0a 0b i = (|1a 0b i + i|0a 1b i)
2
Le trajet superieur de linterferomètre ajoute un facteur de phase exp(i)
1
|1 i = (e i |1a 0b i + i|0a 1b i)
2
tandis que laction de la seconde lame se traduit par
|2 i = U |1 i =
Ceci donne immediatement

1 i
e 1 |1a 0b i + i e i + 1 |0a 1b i
2
h2 |a a|2 i =
1
(1 cos )
2
Pour un etat de Fock `

a n photons, on part de
n
1
a |0a 0b i
|0 i = |na 0b i =
n!
Nous avons la suite des transformations

a
et letat final est donc

1
1
a + ib e i a + ib
2
2

1 i
e (a + ib ) + i(ia + b
2

1 i
i i
e 1 a +
e + 1 b
2
2

n
1
i i
1 i
|2 i =
e 1 a +
e +1 b
|0a 0b i
2
n! 2
Linterferomètre envoie les photons suivant une loi bin

omiale dans chacun des deux bras avec une probabilite (1 cos )/2 et (1 + cos )/2 respectivement, et les taux de comptage sont proportionnels à
n(1 cos )/2 et n(1 + cos )/2 : le resultat est le meme que pour n photons individuels successifs.
Pour un etat coherent, daprès (11.119)

|1 i = Da e i z/ 2 Db iz/ 2 |0a 0b i = Da (za )Db (zb )|0a 0b i
Toujours daprès (11.119)
U Da (za )U
U Db (zb )U
On obtient pour |2 i en utilisant (11.42)
|2 i =
=

= Da za / 2 Db iza / 2

= Da izb / 2 Db zb / 2

iza + zb
za + izb
Db
|0a 0b i
2
2
1

E
i i

e +1 z
e i e i 1 z
2
2
e i Da
59
do`
u lon deduit
h2 |a a|i =
1
(1 cos )
2
soit le meme resultat que pour un photon unique.

2. Dans cette question, il est commode de choisir le point de vue de Heisenberg, o`
u les vecteurs detat et
les operateurs statistiques sont independants du temps, et o`
u les operateurs subissent la tranformation
(11.116). Le taux de detection est donne par la valeur moyenne de c c, o`
u c est loperateur transforme
de a

wa Tr s |zihz|c c = Tr s |zihz| a cos ib sin (a cos + ib sin )

= Tr s a a cos2 + hz|b b|zi sin2 + i Tr s |zihz| a b b a sin cos
Le terme Tr[s a a] donne le nombre moyen de photons du signal, hz|b b|zi = |z|2 le nombre moyen de
photons de loscillateur local et le dernier terme melange le signal et loscillateur local. Compte tenu de
hz|b|zi = z

i Tr s |zihz| a b b a
= izTr(s a ) iz Tr(s a)

= i|z|Tr s a e i a ei

= 2|z|Tr s X[+/2] = 2|z|hX[+/2]i
en utilisant (11.122). On retrouve la formule de lenonce en remarquant que

p
sin cos = t(1 t)
En faisant varier la phase de loscillateur local, on peut donc mesurer nimporte quel operateur de
quadrature.
11.6.10 Oscillations de Rabi dans une cavit

e
1. Compte tenu de (11.143), le vecteur detat au temps t = 0 pour n photons dans la cavite est
+
|n (0)i = |en i = cos n |
n i + sin n |n i
et donc
hen |n (t)i = cos2 n e in t/2 + sin2 n ein t/2
avec
n =
q
2 + (n + 1)2R
Compte tenu de tan n = R n + 1/, on trouve

p(t) = 1
2
(n + 1)2R
2 n t
sin
2 + (n + 1)2R
2
ce que lon aurait pu deduire directement de (5.43), car n est la frequence des oscillations de Rabi. La
figure 5.8 montre la reduction des oscillations hors resonance.
2. A la resonance, et pour n photons dans la cavite
|n (t)i = cos
n t e
n t g
|n i i sin
|n i
2
2
et pour un etat coherent initial |zi

|z (t)i = e|z|
/2
X
zn
|n (t)i
n!
n=0
60
Lamplitude an (t) pour observer un etat final |e ni est donc

an (t) = e|z|
/2
n t
zn
cos
2
n!
Lorsque lon a detecte latome dans letat |ei on observe que les etats |e ni sont des etats finaux
differents, qui pourraient, au moins en theorie, etre distingues. Il faut donc sommer les probabilites de
trouver latome dans letat |e ni
pn (t) = |an (t)|2 = e|z|
n t
|z|2n
cos2
n!
2
et la probabilite de trouver latome dans letat excite est
1 1 |z|2 X |z|2n
cos(n t)
pn (t) = e
p(t) =
2 2
n!
n=0
n=0
La transformee de Fourier de p(t) doit exhiber des pics à 0 = R , 1 =

|z|2 0.9 est le nombre moyen de photons.
3. Pour |z| 1, la fonction
2 R , 3 = 3 R .
|z|2n
n!
2
passe par un maximum pour n n0 = |z| et elle est approchee par une gaussienne

1
(n n0 )2
pn
exp
2n0
2n0
Posons u = n n0 n0
pn = e|z|
n = n0 +u
R n 0

u
1+
n0
de sorte que, en remplacant la somme discrète par une integrale

Z +
2
1 1
R u
1
p(t)
eu /2n0 cos n0 +
t
2 2 2n0
2 n0
Compte tenu de

R ut
R ut
R u
t = cos(n0 t) cos sin(n0 t) sin
cos n0 +
2 n0
2 n0
2 n0
et de ce que le deuxième terme ne contribue pas à lintegrale, on obtient

2 t2
1 1
cos(n0 t) exp R
p(t)
2 2
8
2
1 1
t
cos(n0 t) exp 2
2 2
avec = 2 2/R . Lapproximation de n par une variable continue reproduit bien la decroissance initiale
des oscillations. Cependant, si lon ecrit
n n0 +
R (n n0 )
2 n0
on voit que toutes les oscillations sont en phase pour un temps t tel que
4 n0
t=
= 2n0
R
61
On aura donc une resurgence de oscillations pour cette valeur de t.
11.6.12 Transformations de jauge non ab

eliennes
1 Lexpression de ~ est

~ qA
~
~ = 1 i
Remarquons tout dabord que
~
~
() = ()
+
On souhaite avoir ~ = ~
do`
u la condition

~ i1 ()
~
~
q 1 A
~ = i
~ qA
~ = i
~ i1 ()
~
~
i
q 1 A
soit
1
~ = A
~ 1 i ()
~
A
q
~ est un nombre, et non une matrice

Dans le cas abelien, le champ A
~ 1 = A
~
A
et on retrouve
~ = A
~
~
A
2. Choisissons une transformation de jauge infinitesimale

X
1
a = I iqT
= I iq
a (~r)
2
a
Alors
~ 1 A
~ iq[T, A]
~
A
et
1
~
()
iq
X
a
~ a
1
a
2
Les relations de commutation(3.52) donnent

"
#

X
X 1 X 1
~ c 1 a
~ =
~c
[T, A]
=i
abc b A
A
b
b ,
c
2
2
2
c
b,c
do`
u, par identification du coefficient de a /2
~a = A
~ A
~ a =
~ a+q
A
a
~c
abc b A
b,c
3. Nous avons etabli la forme de la derivee covariante en exigeant ~ = ~, et par construction

~ 1 = D
~
D
On peut ecrire lequation de Schrodinger independante du temps (~ = m = 1)
sous la forme
1 ~ 2
iD = E
2
= 1
1 1 ~ 2 1
iD = E1
2
62
En multipliant les deux membres de lequation par on obtient

1 ~ 2
iD = E
2
11.6.13 Effet Casimir

1. Les seuls paramètres physiques `
a notre disposition sont L, ~ (il sagit dun problème quantique) et c
(la vitesse de propagation des ondes electromagnetiques). Avec ces trois paramètres, on peut former une
seule quantite ayant les dimensions dune pression, à savoir ~c/L4 .
2. Les modes stationnaires du champ electrique sont de la forme
i
h
eiK t
~ r , t) = ei(xkx +yky ) sin nz ~es (K)
E(~
L
~ Lorsque n 6= 0, le vecteur donde tridimensionnel K

~ est de la forme
o`
u n est un entier 0 et K = c|K|.

~ = kx , ky , n
K
L
Lannulation de de la composante
et il y a deux directions orthogonales independantes pour ~es (K).
~
tranverse du champ electrique E pour z = 0 et z = L est alors garantie par le facteur sin(nz/L). Lorsque
doit etre parallèle `
n = 0, ~es (K)
a Oz en raison de la condition dannulation de la composante transverse
~ et comme de plus ~es (K)
doit etre orthogonal à ~k, il existe une seule direction de polarisation.
de E
` chaque vecteur ~k correspondent deux etats de polarisation (sauf si n = 0) et lenergie de point zero
3. A
est
~
n (~k)
E0 (L) = 2
2
n,~
k
` la limite continue, (cf. exercice 9.7.11), lorsque les dimensions Lx , Ly

4. A
Z
X
S
d2 k
(2)2
~
k
mais comme L est fini, la somme sur n reste discrète, et

Z
~S X
d2 k n (~k)
E0 (L) =
(2)2
n,~
k
Cette integrale diverge aux grande frequences (divergence dite ultraviolette). On introduit un facteur de
coupure , qui represente physiquement le fait quun metal reel ne reste pas parfait aux grandes frequences
!
Z
~S X
n (~k)
2
~
E0 (L) =
d k n (k)
(2)2 n=0
c
Posant
c2 2 n 2
+ c2 k 2 = n2 + c2 k 2
L2
et effectuant le changement de variables
2 =
d2 k = 2kdk =
on obtient
2
d
c2

Z
~S X
2
d
E0 (L) =
2c2 n=0 n
c
n =
cn
L
63
5. E0 (L) depend de L uniquement par lintermediaire de n = nc/L et

nc ~S 2
dn ~S 2
dE0 (L)
= 2
n
n
=
2
2
dL
dL 2c
c
L 2c
c
On en deduit la pression interne
Pint =

1 dE0 (L)
2 ~c X
2 ~c X 3
=
n
g(n)
S dL
2L4 n=0
c
2L4 n=0
Le calcul de la pression exterieure sobtient en prenant la limite L , puisqu`

a lexterieur le champ
nest pas confine entre deux plaques. On peut donc remplacer la somme discrète sur n par une integrale
Z
2 ~c
Pext =
g(n)
2L4 0
le pression totale vaut
Ptot = Pint Pext
2 ~c
=
2L4
n=0
g(n)
g(n)
0
Daprès la formule dEuler-Mac Laurin
n=0
g(n)
g(n) =
ce qui donne
Ptot =
1
+O
5!
c
Lc2
2 ~c
240 L4
On obtient lenergie de point zero par integration

E0 (L) =
2 ~c
720 L3
11.6.14 Calcul quantique avec des ions pi

eg
es
1. Nous ecrivons le hamiltonien dinteraction en terme de + et
i
h
1
Hint = ~1 [+ + ] ei(tkz) + ei(tkz)
2
et nous passons dans le point de vue de linteraction interaction en utilisant (5.32)

eiH0 t/~ eiH0 t/~ = ei0 t
A lapproximation seculaire, nous pouvons negliger les termes qui se comportent comme exp[i(0 + )t]
et il reste
i
h
int ~ 1 + e i(t) eikz + ei(t) e ikz
H
2
p
2. z = ~/(2M z ) est letalement de la fonction donde dans le puits harmonique. Par consequent,
= kz est le rapport de cet etalement `
a la longueur donde de la lumière laser. Nous pouvons ecrire
r

~
k
z=k
(
a+a
) = a eiz t + a e iz t
2M z
int entre les etats |1, m + m i et |0, mi est

Lelement de matrice de H
int |mi = 1 ~1 ei(t) hm + m |ei(a+a ) |mi

h1, m + m |H
2
64
La frequence de Rabi pour les oscillations entre les deux niveaux est
1mm+m = 1 |hm + m |ei(a+a ) |mi|

3. Ecrivant
ei(a+a
I i(
a+a
)
et en conservant uniquement les termes du premier ordre en nous obtenons

h
int = i ~1 + a ei(z )t ei a ei(z )t ei
H
2
i
+
+ a ei(+z )t ei a ei(+z )t ei
int correspond `
La première ligne de H
a une resonance à = 0 = z , cest-à-dire, = 0 + z , une
bande laterale bleue, et la seconde ligne a` une resonance à = 0 z , une bande laterale rouge. Le
terme en + a de la bande laterale rouge induit des transitions de |0, m + 1i vers |1, mi, et le terme a
des transitions de |1, mi vers |0, m + 1i. De plus
hm|a|m + 1i = hm + 1|a |mi = m + 1

+ , avec
de sorte que nous obtenons lexpression de lenonce pour H
int
a
a
ab =
ab =
m+1
m+1
La frequence de Rabi est donc 1 m + 1. Le meme raisonnement sapplique à la bande laterale rouge.
Le schema des niveaux est donne sur la figure 1.
4. Les operateurs de rotation R(, ) sont donnes par
R(, = 0) =

=
R , =
2
de sorte que

R ,
= iy
2
R(, 0) = ix
Nous avons par exemple

R ,
R(, 0)R ,
=
2
2
ix sin
2
2
I cos iy sin
2
2
I cos
+ ix sin )(iy )
2
2
(I cos + ix sin ) = R(, 0)

2
2
(iy )(I cos
Appelons A la
transition |0, 0i |1, 1i et B la transition |0, 1i |1, 2i. Les frequences de Rabi sont
2 A . Par consequent, si langle de rotation est A pour la transition
A, cet angle sera
liees par
=
B
B = 2 A pour la transition B. Pour la transition A, nous choisissons = / 2 et =

R ,
R(, 0)R ,
R(, 0) = I
2 2
2 2
Pour la transition B nous aurons alors = et = 2

R( 2, 0)R ,
R( 2, 0) = I
R ,
2
2
Letat |1, 0i nest pas affecte parce que la transition |0, 0i |1, 0i ne resonne pas à la frequence de la
bande laterale bleue. Nous avons donc
|00i |0, 0i
|0, 1i |0, 1i
|1, 0i +|1, 0i
|1, 1i |1, 1i
65
|1, 2i
|1, 1i
|1, 0i
+
0
|0, 2i
|0, 1i
|0, 0i
Fig. 11.1 The level scheme. The transitions which are used are (0, 0) (0, 1) and (0, 1) (1.2) :
bluesideband, + = 0 + z and (0, 1) (1, 1) : red sideband, = 0 z .

5. R , /2 = iy de sorte que

R ,
|1, 0i = |0, 1i
2

|0, 1i = |1, 0i
R ,
2
Partons de letat `
a deux ions le plus general, les deux ions etant dans letat fondamental de vibration
|i =
=
(a|00i + b|01i + c|10i + d|11i) |0i

a|00, 0i + b|01, 0i + c|10, 0i + d|11, 0i
Laction de R(2) (, /2) sur lion 2 donne

| i = R(2) (, /2)|i = a|00, 0i + b|00, 1i + c|10, 0i + d|10, 1i
+(1)
Nous appliquons ensuite R
sur lion 1
+(1)
| i = R | i = a|00, 0i b|00, 1i + c|10, 0i d|10, 1i

et finalement R(2) (, /2) sur lion 2
| i = R(2) (, /2)| i =
=
a|00, 0i b|01, 0i + c|10, 0i d|11, 0i

(a|00i b|01i + c|10i d|11i) |0i
Ceci donne precisement laction dune porte cZ à un facteur de phase trivial près.
11.6.15 Lexp
erience de Badurek et al.
Partons du vecteur detat initial
1
|i = (| i1 + | i2 ) |z(t = 0)i
2
66
La valeur moyenne du champ ~

B1 au temps t est
~ 1 i(t) = hz(t)|B
~ 1 |z(t)i = 2|z| cos(t )
hB
x
ce qui montre, par comparaison avec lexpression classique
~ 1 = B1 x
B
cos(t )
que 2|z| = B1 . Dans le point de vue de linteraction, avec pour hamiltonien H0
H0 = ~a a
1
~0 z
2
nous avons

int = 1 ~ + e i0 t + ei0 t a eit + a e it
H
2
et à lapproximation seculaire

int = 1 ~ + a eit + a e it
H
2
o`
u = 0 est le desaccord et le facteur gyromagnetique. Laction de loperateur a sur un etat
coherent |zi est simple : a|zi = z|zi, mais non celle de a . On definit le vecteur |i comme la difference
entre a |zi et z |zi
a |zi = z |zi + |i
Il est facile de montrer que hz|i = 0 et que kk2 = h|i = 1. En effet, en multipliant lequation
a |zi = z |zi + |i
par le bra hz|, on trouve
hz|a |zi = z = z + hz|i
et donc hz|i = 0. Dautre part

kk2 = (hz|a zhz|)(a |zi z |zi) = 1
int sur un
Ajouter un photon `
a un etat coherent le modifie de facon negligeable si |z| 1. Laction de H
etat coherent peut donc secrire gr
ace `
a la substitution
a |zi z |zi + |i
de la facon suivante

int 1 ~1 + e i eit + ei e it |zihz| 1 ~1 e it |ihz|
H
2
2 |z|
int reproduit exactement le hamiltonien dinteraction avec un champ classique, le

Le premier terme de H
deuxième terme, responsable de lintrication spin-champ, est negligeable lorsque |z| 1, ce qui est le cas
pour un champ classique. Linteraction avec le champ classique maintient la coherence entre les etats de
spin | i1 et | i2 , et les interferences ne sont pas detruites.
Chapitre 12
12.7.2 Longueur de corr
elation et niveau excit
e
1. En introduisant I =
|nihn| =
F (xb , b ; , ; xa , a ) =
n,m
|mihm|
eEn (b )/~ hxb |nihn|X eH(
)/~
X eEm (a
)/~
|xa i
Lorsque b , seul le terme n = 0 subsiste, et de meme seul le terme m = 0 subsiste pour a .

Comme
hxb |0i = 0 (xb )
h0|xa i = 0 (xa )
on obtient
lim
lim F = 0 (xb )0 (xa )h0|X eH(
)/~
a b +
2. De
F (xb , b |xa .a i = hxb |eH(
)/~
X|0i
xa i
on en deduit par la meme methode qu`

a la question 1
h0|T (XH ( )XH ( ))|0i =
Introduisons la fonctionnelle generatrice
"
Z
x(b )=xb
Z(j) =
x(a )=xa
1
Dx( ) exp
~
F (xb , b ; , ; xa , a )
a b +
F (xb , b |xa , a )
lim
lim
1
m
2
dx
d
2
+ V (x( )) ~j( )x( ) d
Par differentiation fonctionnelle

F (xb , b ; , ; xa , a ) =
Introduisons la fonctionelle generatrice
"
Z
xb
Z(j) =
xa
1
Dx( ) exp
~
2 Z(j)
1
Z(j = 0) j( )j( )
1
m
2
dx
d
2
+ V (x( )) ~j( )x( ) d
en prenant la derivee fonctionnelle, et compte tenu des resultats precedents

h0|T (XH ( )XH ( ))|0i =
67
2 Z(j)
1
Z(j = 0) j( )j( )
68
Pour >
h0|T (XH ( )XH ( ))|0i = h0|XH ( )XH ( )|0i =
X
n
|h0|X|ni|2 eEn (
)/~
et
h0|XH ( )|0i = h0|X|0i
Le terme n = 0 disparat quand on prend la partie connexe, et lorsque ( )

h0|T (XH ( )XH ( ))|0i = |h0|X|1i|2 eE1 |
|/~
Le comportement asymptotique est contr

ole par lenergie du premier niveau excite.
3. Pour obtenir la fonction de partition, on doit poser xa = xb = x et integrer sur x. La partie connexe
hx( )x( )ic est donnee par la meme integrale de chemin que h0|T (XH ( )XH ( ))|0i et donc
hx( )x( )ic eE1 |
|/~
= ~/E1
12.7.4 Propagateur de Feynman et propagateur euclidien

1. Soit
X(t) = (t)eit + (t)e it
Calculons sa derivee première

d
X(t) = i (t)eit (t)e it
dt
et sa derivee seconde
d2
X(t) = 2i(t) 2 X(t)
dt2
soit
d2
DF (t) + 2 DF = i(t)
dt2
2. Les p
oles de lintegrand sont `
a k0 = + i et à k0 = i. Pour t > 0 (t < 0) on referme le
contour par un grand demi-cercle dans le demi-plan superieur (inferieur) et on encercle donc le p
ole à
k0 = + i (k0 = i). En prenant le residu du p
ole
t > 0 : DF (t) =
1 it
e
2
t < 0 : DF (t) =
1 it
e
2
3.
d | |
e
= ( )e| |
d
o`
u ( ) est la fonction signe de . On en deduit
d2 | |
e
= 2( ) + 2 e| |
d 2
12.7.6 Calcul de la fonctionnelle g

en
eratrice pour loscillateur harmonique
1. Verifions que la fonction de Green G( ) est
G( ) = ( )u( )v(0) + ( )v( )u(0)
Calculons sa derivee première
d
G( ) = ( )u(
)v(0) + ( )u(0)v(
)
d
69
puis sa derivee seconde
d2
G( ) = ( )[u(0)v(0)
u(0)v(0)]
+ ( )
u( )v(0) + ( )u(0)
v ( )
d 2
soit, en utilisant les equations du mouvement pour u( ) et v( )
d2
G( ) = ( )[u(0)v(0)
u(0)v(0)]
+ 2 G( )
d 2
Compte tenu de
u(0)
= sinh(a )
u(0)
= cosh(b )
on obtient pour le coefficient de ( )
u(0)v(0)
u(0)v(0)
= 2 sinh (b a ) = 1
2. Partons de laction euclidienne
SE [y] =

1 2 1 2 2
y + y jy d
2
2
Comme y( ) verifie les equations du mouvement, SE /y = 0 ; de plus SE est quadratique en y et par

consequent
SE (y + h) = SE (y) + SE (h)
En utilisant
d
(y y)
= y 2 + y y = y 2 + y( 2 y j)
d
on obtient
y 2 =
d
(y y)
2 y 2 + jy
d
do`
u
SE (y) =
1
1 h ib
y y
2
2
a
jyd
3. La fonction y0 ( ) est une combinaison lineaire de deux solutions u( ) et v( ). Pour que y0 (a ) = xa

et y0 (b ) = xb , il suffit de choisir
y0 ( ) =
1
[xb sinh ( a ) + xa sinh (b )]
sinh T
Ceci permet de calculer

y0 (b )y0 (b ) y0 (a )y 0 (a ) =
On doit ensuite calculer
Z
Z b
j( )y( )d =
a
2xa xb
cosh T 2
xa + x2b
sinh T
sinh T

Z
j( ) y0 ( ) +
b
a

j( )d G(, )j( )d )
Il existe une autre contribution `

a xb x b xa x a venant, par exemple pour xb , de
Z b
Z b
b , )j( )d = xb
xb
G(
sinh ( a )j( )d
sinh T a
a
Par ailleurs, on obtient de
1
2
y0 ( )j( )d
70
la contribution
xb
2 sinh T
sinh ( a )j( )d
et en ajoutant les deux contributions, un total

Z b
xb
sinh ( a )j( )d
sinh T a
En resume
b

y y
2xa xb
cosh T 2
xa + x2b
sinh T
sinh T
Z b
Z b
xa
xb
sinh ( a )j( )d
sinh (b )j( )d
sinh T a
sinh T a
Integration sur xa et xb . Definissons

Z b
sinh (b )j( )d
Ia =
a
Z b
sinh ( a )j( )d
Ib =
xa
Ia
sinh T
xb
yb =
Ib
sinh T
ya =
Lintegrale à calculer est une gaussienne (i = a, b)
Z
2
2
2
X
X
X
2
1
1
dxa dxb exp

xi yi =
xi Aij xj +
yi A1
exp
ij yj
1/2
2 i,j=1
2
(det
A)
i=1
i,j=1
La matrice A1 est donnee par
A1 =
1
2
1
eT
eT
1
Comme lorigine des temps est arbitraire, il sera commode de choisir a = 0, b = T

Z b
xa
sinh (T )j( )d
ya =
Ia =
Ia
sinh
T
a
Z b
xb
sinh j( )d
yb =
Ib =
Ib
sinh
T
a
Lexpression provenant de lintegrale gaussienne que nous devons evaluer est
X = Ia2 + Ib2 + 2eT Ia Ib
On montre dabord la première identite

eT Ia + Ib e T Ia + Ib
=
Ia2 + Ib2 + 2Ia Ib cosh t = sinh2 T
do`
u
X = sinh2 t
d d e ( ) j( )j( )
d d e ( ) j( )j( ) 2Ia Ib sinh T
Le terme en 2Ia Ib sinh T se combine avec lintegrale double

Z
1
Y =
d d sinh (T ) sinh j( )j( )[( ) + ( )]
2 sinh T
Z
1
d d sinh (T ) sinh j( )j( )( )
+
sinh T
71
On utilise
( ) + ( ) 2( ) = ( )
o`
u (x) est la fonction signe de x, pour ecrire
Z
1
Y =
d d sinh (T ) sinh j( )j( )( )
2 sinh T
Z
1
d d (sinh T cosh cosh T sinh ) sinh j( )j( )( )
=
2 sinh T
Z
1
d d sinh T cosh sinh j( )j( )( )
=
2 sinh T
Z
h
i
1
=
d d e ( ) e( ) j( )j( )( )
8
En combinant avec le premier terme de X on voir apparatre la combinaison
h
i
( ) + ( ) + ( ) + e( ) [( ) + ( ) ( )]
e ( )
h
i
= 2 e( ) ( ) + e( ) ( ) = 2e| |
Le propagateur euclidien est donc bien
DE ( ) =
1 | |
e
2
6. Le terme qui projette sur letat fondamental pour ta est

eiHta eiEn ta
pour un etat n. Pour que ce facteur tende vers zero si En 6= 0 pour ta , il faut que ta ait une partie
imaginaire positive. De meme, pour
eiHtb eiEn ta b
il faut que tb ait une partie imaginaire negative. Dans ces conditions, ( ) se prolonge analytiquement
en (t t ), et le propagateur euclidien devient le propagateur de Feynman
DF (t) =

1 it
e
(t) + eit (t)
2
12.7.10 Probabilit
es de transition `
a lapproximation adiabatique
1. Afin de simplifier
P les notations, nous noterons par convention P = P(t), et nous expliciterons P(0)
quand t = 0. De j Pj2 = I on deduit
X dP
j
dt
Pj =
X
j
Pj
dPj
dt
Ecrivons lequation devolution de Pj (t) = A(t)Pj (0)A (t)

i
dA
dA
dPj
=i
P(0)A (t) + A(t)Pj (0) i
dt
dt
dt
et reportant idA/dt = K(t)A(t) on trouve lequation devolution pour Pj

i
dPj
= K(t)A(t)Pj (0)A (t) A(t)Pj (0)A (t)K(t) = [K(t), Pj (t)]
dt
72
Calculons le commutateur [K(t), A(t)], en remarquant que Pj (t)Pl (t) = jl Pl (t)
X
X dPj
X dPj
dPj
Pl (t)Pj (t)
Pj (t), P(t) = i
Pj (t)Pl (t) + i
[K(t), Pl (t)] = i
dt
dt
dt
j
j
j
=

dPl
dPl
dPl
d
Pl2 = i
Pl (t) + iPl (t)
=i
dt
dt
dt
dt
ce qui donne le resultat recherche pour idPl /dt. Dautre part

Pl KPl = i
X
j
En effet, de P 2 = P on obtient
Pl
dPj
dPl
Pj Pl = iPl
Pl = 0
dt
dt
dP
dP
dP
=P
+
P
dt
dt
dt
soit, en multipliant `
a droite par P
dP
dP
dP 2
dP
P=P
P+
P = P
P=0
dt
dt
dt
dt
2. Lequation devolution de (t) est
i
d X
Ej (t)eij (t) Pj (0) = H (A) (t)(t)
=
dt
j
Dautre part
A(t)(t)|l (0)i = eil (t) A(t)|l (0)i = eil (t) |l (t)i
et donc UA (t, 0) = A(t)(t) transforme |l (0)i en |l (t)i, au facteur de phase dynamique exp[il (t)]
près. Le calcul qui suit est calque sur celui menant du point de vue de Schrodinger à celui de linteraction
si lon definit
(t, 0) = (t)A (t)U (t, 0)
U
On remarque que
A(t)H (A) (t)A (t) =
Ej (t)Pj (t) = H(t)
On obtient ensuite
i
dU
= (t)H (A) (t)A (t)U (t, 0) (t)A (t)K(t)U (t, 0) + (t)A (t)H(t)U (t, 0)
dt
Mais on a egalement
H (A) A U = A AH (A) A U = A H(t)U
et par consequent
i
dU
= A KAU
dt
` lordre zero de la theorie des perturbations U

(t, 0) = I, et au premier ordre on peut ecrire
3. A
Z t
U(t, 0) = I i
W (t )dt
0
Le deuxième terme de cette equation va donner des transitions entre des etats de j different. Si le système
est à t = 0 dans letat |m (0)i, lamplitude de probabilite de le trouver au temps t dans |k (t)i est
akm (t)
hk (t)|U (t, 0)|m (0)i = hk (t)|A(t)(t)U (t, 0)|m (0)i

Z t

km ihk (t)|A(t)(t)
W (t )dt |m (0)i
0
73
do`
u
pmk (t) |hk (t)|A(t)(t)F (t)|m (0)i|2
avec
F =
W (t )dt =
(t )A (t )K(t )A(t )(t )dt
Prenant en compte
|l (t)i = A(t)|l (0)i

la probabilite pmk (t) se simplifie
pmk (t) = hk (0)|F |m (0)i|2
Evaluons
lelement de matrice
hk (0)| (t )A (t )K(t )A(t )(t )|m (0)i =
=
e i[k (t )m (t )] hk (0)|A (t )K(t )A(t )|m (0)i
dPm
e i[k (t )m (t )] hk (t )|
|m (t )i
dt
o`
u nous avons utilise lexpression de K en fonction des projecteurs. Nous pouvons simplifier le resultat
en remarquant que
X dPl
dA
dPm
d
|m (t)i =
|m (0)i =
Pl A(t)|m (0)i =
|m (t)i
dt
dt
dt
dt
l
et nous obtenons donc (12.53)

Z t
2

pmk (t)
e i[k (t )m (t )] hk (t )| m (t )i dt
0
Nous pouvons simplifier le resultat en observant que
X dPl
dA
dPm
d
|m (t)i =
|m (0)i =
Pl A(t)|m (0)i =
|m (t)i
dt
dt
dt
dt
l
et par consequent
Z t
2

pmk (t)
e i[k (t )m (t )] hk (t )| m (t )i
0
4. De lequation
i dP
dh
m
Pm (t)|m (t)i =
|m (t)i + Pm (t)| m (t)i
dt
dt
on deduit par comparaison avec les resultats de la question 3
| m (t)i =
Pm (t)| m (t)i = 0
et donc
hm (t)| m (t)i = hm (t)|Pm | m (t)i = 0
5. Si n
est le vecteur de Bloch du spin, les projecteurs P1 et P2 sur |1 i et |2 i sont
P1 =
et on trouve
P1
1
(I + ~ n
)
2
P2 =
1
(I ~ n
)
2

i
dP2
i
d
n
dP1
= ~ ~a
+ P2
= ~ n
dt
dt
2
dt
2
74
o`
u le vecteur ~a est donne par
~a = ( sin cos cos , sin cos sin , sin2 )
et loperateur K(t) vaut
K(t) =
1
(~ ~a)
2
On en deduit A(t) pour t infinitesimal ( = )

it
A(t) = I
sin
2
sin
cos
cos
sin
A partir de cette expression on montre facilement que

h1 | 1 i
=0
t=0
+ O(t2 )
Chapitre 13
13.5.1 Pic de Gamow
1. Calculons lenergie coulombienne pour R = 1 fm
2
1
~c
e
=
200 MeV 1.5 MeV
E0 =
~c
R
137
La temperature au centre du Soleil est de lordre de 1.5 107 K, correspondant à une energie cinetique
E de 1.5 keV environ. On a donc bien E e2 /R.
2. On definit la distance RN comme la distance o`
u le potentiel coulombien est egal à lenergie cinetique :
e2 /RN = E. Lintegrale `
a evaluer pour leffet tunnel est
I=
RN
dr
e2
E
r
1/2
On effectue le changement de variables

u2 =
e2
E
r
dr =
Les limites dintegration sont

u = 0 et u2 =
2e2 udu
(u2 + E)2
e2
e2
E
R
R
ce qui donne
I = 2e
La probabilite de leffet tunnel est
"
1
tan1
2 E
e2
1
RE
2
R
e2
2 e2
ln pT (E) =
~ E
Definissant
2 2 e4
~2
EB =
on met la probabilite de leffet tunnel sous la forme
pT (E) exp
Numeriquement, avec = 6mp /5
EB
E
EB = 2 2 2 c2 = 1.18 MeV
75
e2

2 E
76
3. Le facteur 4/k 2 est un facteur geometrique qui doit apparatre dans la section efficace totale :
cf. (12.52). Il donne un ordre de grandeur de la section efficace totale en labsence dautre information.
Ici nous devons tenir compte en plus de leffet tunnel : la barrière de potentiel doit etre franchie, sinon
la reaction na pas lieu. Un ordre de grandeur de la section efficace est obtenu en multipliant le facteur
geometrique par la probabilite de leffet tunnel
(E)
4
p (E)
k2 T
3. Lintegrale angulaire donne un facteur 4v 2 et la valeur moyenne de v est donnee par

3/2 Z

v 2
3
hvi = 4
dv v (v) exp
2kB T
2kB T
0
On effectue le changement de variables v E
2~2
2~2
(E) =
pT (E) =
exp
E
E
1
E = v 2
2
ce qui donne
hvi =
On doit etudier lintegrale
16 2 ~2
3
J=
3/2 Z
2kB T
dE eE/(kB T ) e
EB
E
EB /E
dE eE/(kB T ) e
EB /E
Definissons la fonction f (E) par ( = 1/(kB T ))

r
EB
f (E) = E
E
EB
f (E) =
2E 3/2
Le maximum de exp[f (E)] est atteint pour E = E0 , o`

u E0 verifie f (E0 ) = 0
E0 =
et lon trouve
f (E0 ) =
p
1
kB T EB
2
1
2
2EB
kB T
2/3
1/3
5.8
La largeur du pic de exp(f (E) sobtient en etudiant la derivee seconde

3p
3
5/2
f (E0 ) =
EB E0
=
4
4
et la largeur du pic est
5/3
1
1/3
EB (kB T )5/3
2
1/6
E EB (kB T )5/6 = 4.5 keV
13.5.2 Diffusion de neutrons de basse

energie par une mol
ecule dhydrog`
ene
1. Soit r1 la distance entre le noyau 1 et le detecteur
~r1 = ~r
1 ~
R
2
r1 r
1 ~
R r
2
Lamplitude pour trouver londe au detecteur après une diffusion par le noyau 1 est proportionnelle à
!
~ r
R
1 ikr
1 ikr1
~ ~
1+
eik R/2
e
e
r1
r
2r
77
avec ~k = k
r. Il faut multiplier ce resultat par lamplitude pour trouver londe plane incidente en ~r1 qui
~
vaut exp(i~k R/2)
et par a1 . Lamplitude de diffusion par le noyau 1 est finalement
!
!

~ r
~ r
R
R
i
i ~ ~ ~
a1 ikr
a1 ikr
~
1+
1+
exp
exp ~q R
e
(k k ) R =
e
r
r
2
r
2r
2
En ajoutant les amplitudes provenant des noyaux 1 et 2, on obtient lamplitude de diffusion a comme le
coefficient de (exp ikr)/r
i
~
a = a1 + a2 (a1 a2 )~q R
2
Les termes en R/r sont negligeables car r .
2. La distance entre les deux protons est voisine de 1
A. Si q = 1010 m1 , lenergie du neutron est
E=
~2 q 2
= 2 meV
2mn
~
ce qui correspond `
a une temperature de 1 K. En negligeant le terme en (~q R)
a
=
=
1
(as + 3at )I +
4
1
(as + 3at )I +
2
1
1
1
(at as )(~n ~1 ) + (as + 3at )I + (at as )(~n ~2 )
4
4
4
1
~
(at as )(~n )
2
3. La masse reduite est (mp mn = m)

H2 =
2m
2m2
=
m + 2m
3
alors que la masse reduite neutron-proton est p = m/2. Le potentiel effectif est de la forme (12.41) avec
une constante g donnee par
2~2
g=
a
Pour une valeur identique de g on a donc des longueurs de diffusion dans le rapport
H2
4
aH2
=
=
ap
p
3
4. La section efficace totale sobtient en calculant a
2
a
2 =
1
1
~ + 1 (at as )2 (~n )
~ 2
(as + 3at )2 I + (as + at )(at as )(~n )
4
2
4
et, pour une diffusion de neutrons sur des molecules non polarisees
tot = 4Tr a
2
~ est nulle et
Dans le parahydrogène la valeur moyenne de
para
tot
= (as + 3at )2
Pour lorthohydrogène, on remarque que

Tr (A B)2 = Tr (A2 B 2 ) = Tr A2 Tr B 2
Comme
Tr ni nj i j ij
78
on obtient
~ 2
Tr (~n )

2 2
2
2
= Tr nx
x + ny
2y + nz
2z

~ 2 = 12
= 2Tr 2x + 2y + 2z = 2Tr
La section efficace non polarisee comprend un facteur 1/6 d

u à la moyenne sur les spins initiaux (1/2
pour le neutron et 1/3 pour lorthohydrogène) et

1
4 1
ortho
(as + 3at )2 6 + (at as )2 12
=
tot
6 4
4
=
para
tot
+ 2(at as )2
13.5.3 Propri
et
es analytiques de lamplitude de diffusion neutron-proton
1. La fonction donde radiale est
r < R : u(r) = A sin k R
r > R : u(r) = N er
La condition de continuite de la fonction donde à r = R donne

A sin k R = N eR
et celle de la derivee logarithmique
cot R =
soit
k
sin k R = p
2 + k 2
A = Ne
p
2 + k 2
k
cos k R = p
2
+ k 2
La normalisation est donnee par les deux integrales

Z R
i
N 2 e2R h
2
2
2
J< = A
dr sin2 k r =
+
R(k
+
)
2k
0
Z
N 2 2R
e
J> = N 2
dr e2r =
2
R
et la somme J< + J> vaut
J< + J> =
N 2 e2R 2
(k + 2 )(1 + R)
2k 2
do`
u N2
N2 =
2k 2 e2R
(2 + k 2 )(1 + R)
2. La fonction g(k, r) est lineairement independante de g(k, r) car elle se comporte à linfini comme
exp(ikr). La solution la plus generale de lequation de Schrodinger est une combinaison lineaire de ces
deux solutions, et comme u(k, r) doit de plus sannuler à r = 0 on a
u(k, r) = g(k, r)g(k) g(k, r)g(k)
g(k) = g(k, r = 0)
Le comportement r de u(k, r) est alors

r : u(k, r) eikr g(k) eikr g(k)
La comparaison avec (12.22) pour l = 0 montre alors que
S(k) = e2i(k) =
g(k)
g(k)
79
3. Prolongeons g(k, r) `
a des valeurs complexes de k : g(k, r) et g(k , r) verifient les equations differentielles
i
h
d2
2
2mV
(r)
g (k, r)
g
(k,
r)
+
k
dr2
i
h
d2
2mV
(r)
g(k , r)
g(k
,
r)
+
k
dr2
= 0
= 0
Ecrivant
k = k1 + ik2 , nous avons les comportements asymptotiques suivants

g (k, r) eikr = eik1 r ek2 r
g(k , r)
eik
= eik1 r ek2 r
Les deux fonctions verifient la meme equation differentielle et ont meme comportement à linfini, et elle
sont donc egales. On en deduit g (k ) = g(k), do`
u
g (k )
g(k)
1
=
=
g (k )
g(k)
S(k)
S (k ) =
et
S(k) =
1
g(k)
=
= S (k )
g(k)
S(k)
4. Le comportement de la fonction g(k, r) est donne pour r < R et r > R par
r<R
g(k, r) =
Aeik r + Ceik r
r>R
g(k, r) =
eikr
Les conditions de continuite de g(k, r) et de sa derivee donnent
k
avec k =
p
M (V0 + E). On en deduit
Aeik R + Ceik R

Aeik R Ceik R
eikR
keikR

k
g(k) = A + C = eikR cos k R + i sin k R
k
On constate que g(k) est bien une fonction entière de k. Le seul point delicat pourrait etre le point k = 0
en raison de la racine carre dans la definition de k , mais cos k R et (1/k ) sin k R sont des fonctions
2
analytiques de k .
5. Supposons que S(k) possède un p
ole sur laxe imaginaire positif à k = i, > 0. On a alors g(k) =
g(i) = 0 et le comportement asymptotique de u(k, r) est
r : u(k, r)
eikr g(k) + eikr g(k)

er g(k) + er g(k)
u(k, r) explose si r , sauf si g(k) = 0, et alors u(k, r) est la fonction donde dun etat lie
u(k, r) = g(k)g(k, r)
qui sannule automatiquement `
a r = 0. Les p
oles de S(k) sur laxe imaginaire tels que 0 < Im k < /2
donnent donc lenergie des etats lies. Supposons maintenant un p
ole de S(k) à k = h ib. En raison
des proprietes demontrees `
a la question 3, S(k) a aussi un p
ole à k = h ib. Si b < 0, g(h + ib, r) et
g(h + ib, r) sont des fonctions de carre sommable (elles se comportent comme exp(|b|r) à linfini) et
comme elles sont solutions de lequation de Schrodinger, elles sont orthogonales
Z
Z
dr |g(h + ib, r)|2 = 0
dr g(h + ib, r)g(h + ib, r) =
0
80
et nous avons une contradiction si b < 0. Si h 6= 0, la seule possibilite est davoir des p
oles tels que
Im k < 0.
6. Le choix de S(k)
S(k) =
k h ib
(k h ib)(k + h ib)
pour k h
(k h + ib)(k + h + ib)
k h + ib
obeit aux proprietes de la question 3. La relation entre cot et S est

cot = i
e2i + 1
hk
S +1
=
=i
e2i 1
S1
b
soit
(k) = tan1
b
kh
Le dephasage crot de (k) = tan1 b/h pour k = 0 à pour k , en passant par /2 pour k = h.
La section efficace totale vaut
tot =
4b2
4
4
2
=
sin
=
k2
k 2 [(k h)2 + b2 ]
k 2 (1 + cot2 )
Posons
k2 =
kh=
2mE
~2
h2 =
2mE0
~2
k 2 h2
m(E 2 E02 )
k 2 h2
=
k+h
2h
~ 2mE0
On trouve
(E) =
à condition de poser
~2 2 /4
2~2
M E (E E0 )2 + ~2 2 /4
2E0 ~2 b2
~ 2 2
=
4
m
7. Partons de lequation de Schrodinger radiale

u 2mV u + k 2 u = 0
et differentions cette equation par rapport à k
u
u
u
2mV
+ k2
= 2uk
k
k
k
Multiplions la première equation par u/k et la seconde par u et retranchons
u
soit
et en integrant sur r

u
u
u
= 2ku2
u
k
k
u
u
= 2k
u
k
k
u
Pour r 0
u
u
u
= 2ku2
k
k
u2 (r )dr

k
u
= A (k) sin k r + A(k)r
cos k r
=0

k r=0
k
r=0
81
En outre

u
= g(k, r)g (k) + O er
k
et pour un etat lie
u(k, r) = g(k, r)g(k) = si r u (k, r) = iku(k, r)

Par consequent, pour r
u
u
u
2 i k g(i)[g (i)]
k
k
Au voisinage du p
ole k = i, g(k) est proportionnel à (k i)
u
g(k) D(k i)
et donc g (k) = D. Posons g(i) = F , on obtient
Z
2ikDF = 2k
u2 (k, r) dr
Le comportement r de u(k, r) est

r : u(k, r) g(i)er = F er
Soit u(k, r) = Gu(k, r) la fonction donde normalisee de letat lie, qui se comporte à linfini comme
N exp(r), o`
u N est la constante definie à la question 1, N = F G. Nous avons dune part
Z
dr u2 (k, r) = iDF
0
et dautre part
1=
dr u (k, r) = G
dr u2 (k, r) = iF G2 = i(F G)2
Au voisinage du p
ole `
a k = i
S(k)
D
D
= iN 2
F
F
F
iN 2
=
D(k i)
k i
8. Exprimons k cot en fonction de g(k)

k cot (k) =
ik[g(k) + g(k)]
g(k) g(k)]
Cette fonction est analytique pour k 0, tend vers une constante pour k 0 et cest une fonction paire
de k. On peut donc ecrire son developpement de Taylor
1 1
k cot (k) = + r0 k 2 + O(k 4 )
a 2
Compte tenu de
S(k) =
lexistence dun p
ole de S(k) `
a k0 = i entrane
k cot (k) + ik
k cot (k) ik
k0 cot (k0 ) = ik0 =

soit
2
r0 =
1 1
r0 2 =
a 2

1
1
a
82
Calculons le residu au p
ole
k cot ik
=
=
soit
S(k) =

k cot
ik + ik0 ik0
k
k=k0
i(k k0 ) + (k k0 )ir0 = i(k k0 )(1 r0 )
k0 cot 0 + (k k0 )
2
2
= N 2 =
i(k k0 )(1 r0 )
1 r0
13.5.5 Optique neutronique
1. La distance entre le noyau et le point dobservation est r = s2 + z 2 . Lamplitude de probabilite totale

au point dobservation sobtient en sommant de facon coherente les amplitudes de chaque noyau
d = a
eikr
2sds = 2a
r
eikr
rdr
r
car rdr = sds. La borne superieure de lintegale est une fonction oscillante, mais cette oscillation nest
pas physique et on obtient lamplitude totale

a
(z) = 1 2i
e ikz
k
2. Si les neutrons traversent un milieu dindice n et depaisseur avec k = nk
(z) =
=
eik(z) eik = eikz ei(k k))

eikz ei(n1)k eikz [1 + i(n 1)k]
et par identification avec le resultat de la question 1

n=1
a2
2a
=
1
k2
2
Comme lindice de refraction est très proche de un, langle de reflexion critique est proche de /2
sin(/2 c ) = cos c 1
soit
a2
1 2
c = 1 n =
2
2
1 2
=n
2 c
c =
a 1/2
3. La matrice de diffusion neutron-proton dans lespace des spins est

1
1
f = (as + 3at )I (at as )(~n ~p ) = as Ps at Pt
4
4
Comme | + +i est un etat triplet
fc = h+ + |f| + +i = at
Si |s i et t i sont les etats singulet et triplet avec m = 0, la relation inverse de (10.125) et (10.126) est
| + i =
| +i =
1
(|t i + |s i)
2
1
(|t i |s i)
2
83
et
fa
fb
1
h+ |f| + i = (at + as )
2
1
h+ |f | +i = (at as )
2
Les poids 3/4 et 1/4 sont determines par la degenerescence des etats triplet (3) et singulet (1). La longueur
de diffusion coherente
1
3
aeff = at + as
4
4
vaut 1.9 fm, et lindice de refraction est plus grand que un : il ne peut pas y avoir de reflexion totale.
4. Prenant le carre de
~
I~ = J~ + ~
2
soit
~2
I~2 = J~2 + ~ 2 + ~J~ ~
4
on obtient
1 ~
J ~
~
1 ~
J ~
~
1
2
j si I = j +
(j + 1) si I = j
1
2
Les longueurs de diffusion sont donc donnees par

a+ = a + bj
ou inversement
a=
a = a b(j + 1)
1
[(j + 1)a+ + ja ]
2j + 1
b=
1
(a+ a )
2j + 1
5. Lamplitude a correspond `
a une diffusion sans renversement du spin, et donc à une diffusion coherente,
et lamplitude b `
a une diffusion avec renversement du spin, et donc incoherente. Un autre manière de
trouver le resultat est de remarquer que la probabilite de diffusion dans letat (j + 1/2) est (j + 1)/(2j + 1)
et j/(2j + 1) dans letat (j 1/2). En utilisant les resultats de lexercice 1.6.8
13.0.1
coh
inc
4
2
[(j + 1)a+ + ja ]
(2j + 1)2
j(j + 1)
(a+ a )2
4
(2j + 1)2
Section efficace dabsorption des neutrinos
1. Lelement de matrice hf |i i est donnne par

Z
1
1
d3 r ei(~p1 +~p2 +~p3 )~r/~ = p~1 +~p2 +~p3 ,0
hf |i i = 2
V
V
o`
u les ~pi representent les impulsions des trois particules finales. Le est un de Kronecker car nous avons
utilise des ondes planes dans une bote. Prenant le carre
|hf |i i|2 =
1
p~ +~p +~p ,0
V2 1 2 3
Montrons que lenergie cinetique de recul K du proton est negligeable. La relation

P~ + ~q + ~p = 0
84
montre que les trois impulsions sont a priori du meme ordre de grandeur, p. Mais lenergie cinetique
de lelectron k
p2
p2
K
k
2me
2mp
La densite detats finaux est
D(E) = V 2
d3 p
d3 q
(K + E + cq E0 )
3
(2~) (2~)3
Integrons sur les angles

V
d3 p
(2~)3
4V 2
4V pEdE
p dp =
(2~)3
(2~)3 c2
d3 q
(2~)3
4V 2
q dq
(2~)3
La conservation de lenergie donne q = (E E0 )/c et en integrant la densite de niveaux sur q

D(E0 ) =
pE (E E0 )2
V2
2
2
6
(2 ) ~ c2
c3
Ceci donne pour le taux de desintegration par unite denergie E

d
G2 h|Mf i |2 i
= 2 F 4 7 5 pE(E0 E)2
dE
4 ~ c
et en integrant sur E en negligeant la masse de lelectron on obtient lexpression de la vie moyenne
1
G2F E05
=
60 3 ~(~c)6
De lexpression
60 3 ~
G2F
=
(~c)6
E05
on deduit que G2F /(~c)6 a les dimensions dune energie à la puissance 4 et sexprime par exemple en
MeV4 . Pour lestimation numerique, on convertit la vie moyenne en MeV
~
= ~ = 0.73 1024 MeV
ce qui donne
GF
= 2.3 1011 MeV2 = 2.3 105 GeV2
(~c)3
en accord qualitatif avec la valeur exacte.

2. Lelement de matrice de la transition est
Z
1
1
hf |i i =
d3 rei(~p1 +~p2 ~p 1 ~p 2 )~r/~ = p~1 +~p2 ,~p 1 +~p 2
2
(V)
V
o`
u p~ et p
~ representent les impulsions des particules initiales et finales. La section efficace differentielle
est
d
1 2
=
h|Mf i |2 ihf |i i|2 D(E)
d
F ~
La densite detats finaux est pour un electron relativiste denergie E emis dans la direction est
D(E) =
V E2
(2~)3 c3
85
tandis que le flux est donne par F = c/V, puisque les neutrinos ont la vitesse de la lumière et que leur
densite est 1/V. On trouve pour la section efficace
d
G2 h|Mf i |2 i 2
E
= F2
d
4
(~c)4
et en integrant sur les angles on obtient la section efficace totale dabsorption des neutrinos
tot =
G2F h|Mf i |2 i 2
E
(~c)4
En ordre de grandeur, dans un système dunites o`

u ~ = c = 1, 1 fm = 1/(200 Mev), G2F E 2 ,
2
5
GF = 10 GeV . Pour E = 10 MeV,
1020 MeV2 = 4 1016 fm2 = 4 1046 m2
Prenant pour densite celle du Fer, n 1029 atomes/m3 , on trouve pour le libre parcous moyen
=
1
1015 m
30n
en tenant compte quun atome de fer contient 30 neutrons. Le libre parcours moyen est donc environ
1/10 dannee lumière : detecter un neutrino est un exploit !
3. La section efficcae inelastique maximale est
in,max =
On doit donc avoir
2
k2
E
1
300GeV
E<

GF
La theorie de Fermi est s

urement limitee a` des energies inferieures à 300 GeV.
86
Chapitre 14
14.5.1 Particule et couleur
Si lon forme un spin 3/2 `
a partir de trois spins 1/2, le vecteur detat est symetrique par rapport à
lechange de deux spins : par exemple letat j = 3/2, jz = 3/2 est
3
3 E 1 1 1 E

= , ,
, jz =
2
2
2 2 2
Si la fonction donde spatiale ne sannule pas, elle est necessairement symetrique. En effet, si elle etait
antisymetrique, par exemple dans lechange des particules 1 et 2
(~r1 , ~r2 , ~r3 ) = (~r2 , ~r1 , ~r3 )
elle sanulerait au point ~r1 = ~r2 . Le vecteur detat espacespin dun système de trois quarks identiques
doit etre antisymetrique, et ceci est impossible si les trois quarks sont identiques. En fait les quarks
possèdent un nombre quantique supplementaire, la couleur, et les trois quarks du sont de couleurs
differentes, la fonction donde de couleur etant antisymetrique.
14.5.2 Parit
e du m
eson
1. Le système meson -deuteron est analogue à un atome dhydrogène, mis à part la masse reduite qui
est differente
mD m
2
= 129 MeV/c
=
mD + m
soit pour les niveaux denergie
En =
R
R
3.42
= 253 2 = 2 keV
me n 2
n
n
Les transitions se placent dans le domaine des rayons X, dont lenergie varie entre 0.1 et 100 keV .
2. Le moment angulaire orbital etant nul, le moment angulaire total est celui du deuteron, j = 1. Les
etats finaux possibles de moment angulaire j = 1 sont 3 S1 , 3 P1 , 1 P1 et 3 D1 , mais seul letat 3 P1 est
antisymetrique (espace+spin) dans lechange des deux neutrons finaux. La parite de letat final est 1
(moment angulaire orbital Lfin = 1) et celle de letat initial est
(1)Linit =
Legalite des parites initiale et finale implique = 1.
14.5.4 D
esint
egration du positronium
1. Comme la masse reduite est me /2, les niveaux denergie sont de la forme
En =
1 m2e e4 1
4 ~2 n2
87
88
2. La composition des deux spins 1/2 donne soit j = 1 (etat triplet), soit j = 0 (etat singulet).
3. Comme la projection suivant z du moment angulaire orbital est nulle, la conservation du moment
angulaire suivant cette direction secrit
m = m1 + m2
o`
u m est la projection sur Oz du spin du positronium et m1 et m2 celles des deux photons. On peut
envisager a priori
deux photons droits : m1 = 1 et m2 = 1, m1 + m2 = 0
deux photons gauches : m1 = 1 et m2 = 1, m1 + m2 = 0
un photon gauche et un photon droit : m1 + m2 = 2
Cette dernière eventualite est exclue car m = 1, 0 ou +1.
4. Dans une rotation de autour de Oy, les deux photons sont echanges. Comme il sagit de deux bosons,
le vecteur detat global ne doit pas changer de signe dans cet echange. Avec Y = exp(iJy )
Y |jmi = (1)jm |j, mi
daprès (10.102). Letat initial change de signe si j = 1, car m = 0, et ne change pas de signe si j = 0.
Seul letat singulet de spin j = 0 peut se desintegrer en deux photons. De facon generale, une particule
de spin 1 ne peut pas se desintegrer en deux photons.
5. La parite de letat fondamental du positronium est
= e+ e (1)l = e+ e
o`
u l = 0 est le moment angulaire orbital. Dans une reflexion par rappport au plan xOz, le vecteur detat
initial change de signe car loperateur Y qui effectue cette reflexion est Y = exp(iJz ). Pour les
photons, daprès (10.104) et compte tenu de la parite impaire = 1 du photon
Y|Di = |Gi
Y|Gi = |Di
Ceci montre que |+ i ne change pas de signe, tandis que | i change de signe. Cest donc letat intrique
| i de deux photons qui est produit dans la desintegration.
14.5.7 Hi
erarchie BBGKY et approximation de Hartree-Fock
1. Afin de simplifier les notations, nous utilisons un système dunites o`

u ~ = 1. Comme loperateur
nombre de particules est
Z
N = dz (~z)(~z)
nous avons, en integrant sur le volume V

Z
d3 z (1) (~z, ~z) = hN |N|N i = N
V
car |N i est un etat `

a N particules. En inserant une relation de fermeture, nous obtenons lexpression
de (1) (~x, ~y ) en terme de fonctions donde
Z
(1) (~x, ~y ) =
d3 x2 d3 xN hN | (~y )|~x2 , , ~xN ih~x2 , , ~xN |(~x)|N i
Z
= N d3 x2 d3 xN N (~y , ~x2 , , ~xN )N (~x, ~x2 , , ~xN )
o`
u nous avons utilise (14.60) et (14.61). Si |N i est un etat de N fermions independants, |N i =
|n1 , , nN i
N
X
X
ui (~y )ui (~x)
uj (~y )ui (~x)hN |cj ci |N i =
hN | (~y )(~x)|N i =
i,j
i=1
89
car ci cj ij . En utilisant les equations devolution des operateurs

~2 2
x + U (~x ) (~x, t) = Hx (~x, t)
it (~x, t) =
2m

~2 2
it (~y , t) =
y + U (~y ) (~y , t) = Hx (~y , t)
2m
on obtient
it (1) (~x, ~y ; t) = Hx (1) (~x, ~y; t) Hy (1) (~x, ~y; t)
ou formellement
it (1) (~x, ~y; t) = [H, (1) ]
2. Lantisymetrie de (2) vient de lanticommutation des . Calculons Tr2 (2)
Z
(2)
Tr2
=
d3 z hN | (~y1 ) (~z)(~z)(~x1 )|N i
= hN | (~y1 )N(~x1 )|N i = (N 1)(1) (~x1 , ~y1 )
car (~x1 )|N i est un etat `

a (N 1) particules. En repetant le calcul de 1., nous exprimons (2) en terme
de fonction donde
Z
(2)
(~x, ~y; ~x, ~y ) = N (N 1) d3 x3 d3 xN N (~x, ~y, ~x3 , , ~xN )N (~x, ~y, ~x3 , , ~xN )
(2) (~x, ~y; ~x, ~y) est la densite `
a deux particules ; cest la fonction qui decrit les corrrelations de densite :
elle est proportionnelle `
a la probabilite jointe de trouver un fermion en ~xet un autre en ~y. Dans le cas de
fermions independants
X
(2) (~x1 , ~x2 ; ~y1 , ~y2 ) =
ui (~y1 )uj (~y2 )uk (~x1 )ul (~x2 )hN |ci cj ck cl |N i
ijkl
mais entre etats de la forme |n1 , , nN i (voir (14.83))

ci cj ck cl il jk ik kl
et
(2) (~x1 , ~x2 ; ~y1 , ~y2 ) =
X
ij

ui (~y1 )uj (~y2 )ui (~x1 )uj (~x2 ) ui (~y1 )uj (~y2 )ui (~x2 )uj (~x1 )
(1) (~x1 , ~y1 )(1) (~x2 , ~y2 ) (1) (~x2 , ~y1 )(1) (~x1 , ~y2 )
3. Nous pouvons ecrire la dependance en t de (1) sous la forme

(1) (~x, ~y; t) = hN | (~y , t)(~x, t)|N i
o`
u (~x, t) est loperateur de champ dans le point de vue de Heisenberg, qui verifie
it = [, H]
Nous avons donc
it (1) = hN |(it (~y ))(~x, t)|N i + hN | (~y , t)(it (~x, t))|N i
Mais compte tenu de (14.70) et (14.71)

Z
1
it (~x, t) =
2x + U (~x ) (~x, t) + d3 z (~z)W (~z, ~x)(~z)(~x)
2m
90
on voit apparatre dans lequation devolution de (1) un terme

Z
Z
3
hN | (~y1 ) d z (~z)W (~z, ~x)(~z)(~x1 )|N i = d3 z W (~z, ~x1 )(2) (~x1 , ~z; ~y1 , ~z)
Ajoutant la contribution venant de it on obtient pour la contribution de W à levolution
Z
i~tW (1) = d3 z [W (~z, ~x1 ) W (~z, ~y1 )] (2) (~x1 , ~z; ~y1 , ~z)
Par definition, lelement de matrice Wij;kl du potentiel est donne par
Z
Wij;kl = d3 x1 d3 x2 d3 y1 d3 y2 h~y1 |ui ih~y2 |uj ih~y1 ~y2 |W|~x1 ~x2 ih~x1 |uk ih~x2 |ul li
Mais par ailleurs
Wij;kl =
ce qui implique
d3 x1 d3 x2 ui (~x1 )uj (~x2 )W (~x1 , ~x2 )uk (~x1 )ul (~x2 )
h~y1 ~y2 |W|~x1 ~x2 i = W (~x1 , ~x2 ) (3) (~x1 ~y1 ) (3) (~x2 ~y2 )
Ceci nous permet decrire

Tr2 W(2)
=
=
d3 z d3 z1 d3 z2 h~x1 , ~z|W|~z1 , ~z2 ih~z1 , ~z2 |(2) |~x1 , ~zi

d3 z W (~x1 , ~z)(2) (~x1 , ~z ; ~y1 , ~z )
Compte tenu du resultat de la question 1, on en deduit lequation devolution complète

i~t (1) = [h1 , (1) ] + Tr2 [W, (2) ]
4. Approximation de Hartree. Lequation(14.134) est un consequence immediate de lapproximation
(14.132) et de lequation devolution de (1) .
5. Approximation de Hartree-Fock. La forme approche de (2) est
X

ui (~y1 )uj (~y2 )uj (~x2 )ui (~x1 ) ui (~y1 )uj (~y2 )ui (~x2 )uj (~x1 )
(2) (~x1 , ~x2 ; ~y1 , ~y2 ) =
ij
La trace du premier terme donne N (1) (~x1 , ~y1 ), et celle du second

XZ
X
ui (~y1 )ui (~x1 ) = (1) (~x1 , ~y1 )
d3 x2 ui (~y1 )uj (~x2 )ui (~x2 )uj (~x1 ) =

ij
et on a donc bien
Tr2 (2) = (N 1)(1)
Chapitre 15
15.6.1 Perturbation au second ordre et forces de van der Waals
1. Partons de lequation aux valeurs propres à lordre 2
H()|()i
=
=
(H0 + W )|()i
(E0 + E1 + 2 E2 )|()i
avec
|()i = |0 i + |1 i + 2 |2 i
et la condition auxiliaire h0 |()i = 1 do`

u
h0 |1 i = h0 |2 i
De ces equations on deduit `
a lordre 2
(H0 E0 )|2 i = (E1 W )|1 i + E2 |0 i
En multipliant `
a gauche par le bra h0 | et en tenant compte de ce que h0 |1 i est dordre
E2 = h0 |W |1 i
(15.1)
De plus lidentification des termes dordre pour |()i donne

(H0 E0 )|1 i = (E1 W )|0 i
Ecrivons
loperateur identite sous la forme (|0 i |ni)
X

I = |nihn| + (H0 E0 )1
|kihk| (H0 E0 )
k6=n
et utilisons lexpression (15.1) de E2

E2 = hn|W |nihn|1 i +
k6=n
hn|W |
1
|kihk|(H0 E0 )|1 i
H0 E0
Negligeant le premier terme car hn|1 i = O() et utilisant (15.2)

E2 =
X |hn|W |ki|2
E0 Ek
k6=n
~ = 0 cree au point R
~ un champ electrique
2. Un moment dipolaire d~ = qe~r1 situe en R
i
h
~ 3(d~ R)
R
~ = 1
d
E
40 R3
91
(15.2)
92
et lenergie potentielle de lensemble des deux atomes est

~
W = qe~r2 E
3. h01 02 |W |01 02 i = 0 parce que les valeurs moyennes de X1 , Y1 et Z1 sont nulles par parite
h01 |X1 |01 i = 0
et de meme pour les valeurs moyennes de X2 , Y2 et Z2 .
3. En utilisant la relation de fermeture
on obtient
E2
| ih | = I
1
h01 02 |W 2 |01 02 i
2R
Les seuls termes de W 2 dont la valeur moyenne est non nulle sont X12 X22 , Y12 Y22 et 4Z12 Z22 . En utilisant
linvariance par rotation
1
~ 2 |0 i = 1 hR2 i = a2
h01 |X12 |01 i = h0 |R
0
3
3
Le temps caracteristique dune fluctuation du moment dipolaire dun des atomes est ~/R . Pour
quun calcul statique tel que celui expose ci-dessus soit valable, il faut pouvoir negliger le temps de
propagation de la lumière entre les deux atomes, et il faut donc que R c = ~c/R .
15.0.2
Atomes muoniques
1. La masse reduite du problème est

m =
m /me
m
1 + m /mA
1 + m /(Amp )
soit
m = (A)me
(A) =
m /me
1 + m /(Amp )
Applications
Aluminium : aZ=13
= 19.8 fm
R = 3.6 fm
Plomb : aZ=82
=
3.1
fm
R
=
7.1
fm
2. Effet des electrons des couches internes. La fonction donde des electrons les plus internes est
Z
0 (r) = p
3
(aZ
e)
aZ
e =
er/ae
a0
Z
La charge electronique dans une orbite de rayon aZ

est
Q 2qe
aZ
aZ
e
!3
2qe
me
m
3
qe 106
Lenergie de la transition 2p 1s de latome dhydrogène est EH (3/4)R . Elle vaut pour un atome
muonique dans le cas de laluminium
3
EAl = (13)2 (27) R = 354.9 keV
4
et dans le cas du plomb
3
EPb = (82)2 (208) R = 14.2 MeV
4
93
Lapproximation dun noyau ponctuel nest evidemment pas valable pour le plomb, car le rayon de lorbite
est environ la moitie du rayon nucleaire ! Cette approximation ne peut meme pas servir dapproximation
dordre zero. Il serait preferable de partir dune approximation doscillateur harmonique en utilisant le
potentiel de la question suivante.
3. Le potentiel `
a utiliser dans le calcul perturbatif pour r < R est

2
Ze2 1 r 2
3+
W (r) =
2
R R
r
Le potentiel W etant non nul uniquement pour r < R, la contribution dun etat dont la fonction donde
sannule à r = 0 (onde p, onde d etc.) est negligeable. Pour une onde ns on utilise
Z
Z
3
2
2
d r W (r)|ns (~r)| |ns (0)|
d3 r W (r)
Compte tenu de
Z
on trouve
d3 r W (r) =
2
Ze2 R2
5
2
Ze2 R2 |ns (0)|2
5
ce qui donne numeriquement pour la transition 2p 1s
2

2
2Ze2
R
4
m
R
2
E1s =
= R Z
= 12.6 keV
Z
Z
5aZ
a
5
m
a
e
Ens =
En tenant compte de la polarisation du vide

E2p1s = 354.9 12.6 + 2.2 = 344.5 keV
en excellent accord avec le resultat experimental.
4. Le rapport de lenergie de la structure fine à celle du fondamental est la meme pour les atomes
ordinaires et muoniques : elle est proportionnelle dans les deux cas à 2 . En revanche le rapport de
lenergie de structure hyperfine `
a celle de letat fondamental est plus grande par un facteur m /me
pour les atomes muoniques. En effet, si lon examine (15.32) en tenant compte de ce que lenergie du
fondamental est en 1/a, on doit tenir compte dun facteur 1/a3 (m /me )3 et dun facteur me /m
venant de la comparaison des moments magnetiques de lelectron et du muon.
15.6.4 Atomes de Rydberg

1. Dans le cas l = n 1 le developpement de unl (r) se reduit à un seul terme

n

r
r

exp
unl (r)
= c0
a0
na0
l=n1
Posons x = r/a0 et etudions la fonction f (x) = xn exp(x/n), ou de facon equivalente son logarithme
g(x). La fonction f (x) presente un maximun aigu au voisinage dun point x0 que lon determine en
etudiant g (x), g (x0 ) = 0
1
n
x0 = n2
g (x) =
x n
Calculons aussi la derivee seconde
g (x) =
et donc
n
x2
g (x0 ) =
1
n3

(x x0 )2
f (x) f (x0 ) exp
2n3
94
La dispersion autour du maximum `

a x0 est x = n3/2 . Lorsque l = n 1, la fonction donde radiale est
2
localisee autour dune valeur a0 n avec une dispersion a0 n3/2 . Lorsque l 6= n 1, lexponentielle dans
unl (r) est multipliee par un polyn
ome en r, et non un simple mon
ome, ce qui elargit la courbe.
2. Au voisinage de = /2 et en posant = /2
l

1 2
1 2
exp l
sin = cos 1
2
2
l
La fonction donde est donc concentree dans une ouverture angulaire 1/ l 1/ n, ce qui lui donne
une dispersion suivant Oz
1
z a0 n2 = a0 n3/2
n
Les dispersions horizontale (question 1) et verticale (question 2) etant toutes deux en a0 n3/2 , lorbite est
donc bien un tore de rayon a0 n3/2 autour dun cercle de rayon a0 .
15.6.7 Forces r
eactives
1. Les valeurs propres et vecteurs propres sont donnes par (2.35). On trouve
q
1
|1n (z)i : E1n = ~ 2 + n21 (z)
2
q
1
|2n (z)i : E2n = ~ 2 + n21 (z)
2
La force sur latome dans letat |1n i par exemple est
F1n =
et F2n = F1n .
1
1
21
E1n
p
= ~n
2
z
4
z
+ n21 (z)
2. Les amplitudes de transition sont donnees par

an11
an21
=
=
an12
an22
h1,n1 |(b + b )|1n i = sin n1 cos n

h2,n1 |(b + b )|1n i = cos n1 cos n
h1,n1 |(b + b )|2n i = sin n1 sin n
h2,n1 |(b + b )|2n i = cos n1 sin n
En choisissant convenablement la phase dans (11.93), on obtient pour la valeur moyenne du champ
EH (z, t) dans letat coherent |zi, avec |z|2 = hni
r
~
cos t sin kz
hz|EH (z, t)|zi = 2hni
0 V
ce qui donne
s
~hni
1
= E0
0 V
2
et pour le couplage atome-champ

p
~1 (z) hni = dE0 sin kz = ~1 (z)
o`
u 1 (z) est la frequence de Rabi habituelle (cf. par exemple (14.74)).
3. On trouve immediatement (hni = )
pst
1 =
sin4
cos4 + sin4
pst
2 =
cos4
cos4 + sin4
95
Daprès la question 1, la force sur latome dans letat |1 i est
F1 =
1
1 12 (z)
~
4
z 1hni (z)
et F2 = F1 . La force sur un atome est donc

st
F = F1 (pst
1 p2 ) =
avec
sin4 cos4
1 12 (z)
1
p
~
4
z
2 + 12 (z) cos4 + sin4
21hni
sin4 cos4
= 2
4
4
+ 21hni (z)
cos + sin
En rassemblant tous les facteurs
ou sous forme vectorielle
1 2 (z)
F = ~ 1
2
2
z 2 + 12 (z)
1 ~ 2
F~ = ~
r) 2
1 (~
2
2 + 12 (z)
en accord avec (14.98) si 1 , cest-`

a-dire si le laser est suffisamment intense.
15.6.8 Capture radiative de neutrons par lhydrog`

ene
1. Lorsque r 0
(r)
pr +
r
a
a
1
=1+
=1 =
pr
pr
r
r
a
2. Les transitions dipolaires electriques sont supprimees à très basse energie en raison de la barrière
centrifuge : une onde P possède une probabilite de presence qui sannule rapidement quand on sapproche
de lorigine. Partant de lexpression (11.100) du champ magnetique quantifie, nous devons conserver les
transitions entre etats `
a zero photon et `
a un photon, qui sont donnes par le terme a~
k
h1 photon|a~ |0 photoni = 1
k
Il nous reste seulement W , conformement à lenonce.

3. Le terme
2
|hf |W |ii|2 (~ (Ei Ef ))
~
vient de la règle dor de Fermi (9.152), F est le facteur de flux et
V 2 d
(2)3 c3
est lespace de phase des etats finaux du photon.
~ s i = 0 car |s i est un etat de moment angulaire

4. Le moment angulaire est J~ = (~/2)(~p + ~n ) et J|
nul. De meme
hs |~p |s i = 0
parce que ~p est un operateur vectoriel dont les elements de matrice sont nuls en raison du theorème de
Wigner-Eckart, si les elements de matrice sont calcules entre etats de moment angulaire zero. Si i (~r)
est la fonction donde spatiale dun etat 3 S1 , le potentiel est le meme que celui du deuteron, et comme
deux fonctions donde correspondant `
a deux valeurs propres differentes de lenergie sont orthogonales,
nous avons
Z
Z
3
d r f (~r)i (~r) = d3 r D
(~r)i (~r) = 0
96
Si au contraire la fonction donde initiale correspond à un etat 1 S0 , lintegrale ne sannule pas

Z
Z
Z
er as
as
ND
d
r2 dr
1
d3 r D
(~r)i (~r) =
r r
r
4
0

Z
ND 4
as
=
(1 as )
= ND as 4
dr er 1
r
2
0
5. Nous utilisons la relation de fermeture (11.80)
X
ei (~k)ej (~k) = ij ki kj
et nous en deduisons
X
|hm
p |s i|2
t |~
X
m
X
m
m
hs ~p |m
p |s i
t iht |~
m
hs |~p |m
p |s i + hs |~p |s i hs |~p |s i
t i ht |~
o`
u nous nous sommes servis de hs |~p |s i = 0. Nous utilisons ensuite la relation de fermeture dans
lespace de Hilbert `
a quatre dimensions des deux spins
X
m
|m
t iht | + |s ihs | = I
m
de sorte que
|h|Wspin
|2 i =
1
2 |s i = 1
hs |~p2 (~p k)
4
2
2 = 1.
parce que ~p2 = 3 and (~p k)
6. Rassemblons les differents facteurs que nous avons examines dans les questions precedentes et qui
conduisent au resultat de lenonce.
1. Un facteur
~
20 V
a pour origine lexpression du champ magnetique quantifie.

2. Un facteur
1 qp2 ~2
(gp gn )2
4 4M 2
a pour origine le couplage des moments magnetiques avec le champ magnetique quantifie.
3. Un facteur 1/2 vient de la sommation sur les spins.

4. Un facteur
2
4ND
8
(1 as )2 = 3 (1 as )2
4
a pour origine lintegrale de recouvrement des fonctions donde.
5. Comme d/d est isotrope, un facteur 4 vient de lintegration sur d.

6. ~ = B vient de la conservation de lenergie.
On trouve finalement lestimation numerique suivante du resultat theorique
= 7.72 104 (MeV)2 = 30.9 (fm)2
Chapitre 16
16.4.3 Structure hyperfine du deut
erium
~ et sa partie de
1. La contribution dun proton au moment magnetique comprend sa partie orbitale l L
~
spin s S. Il ny a pas de partie orbitale pour le neutron qui est de charge nulle.
3. On calcule la valeur moyenne du moment magnetique dans letat | + +i
= h+ + |p Spz + n Snz | + +i =
= (5.59 3.83)
1
1
~p + ~n
2
2
qp ~
1
= (5.59 3.83)N = 0.88 N
4mp
2
~n = S
~D S
~p = hS
~D S
~p i = ~2 et le theorème de Wigner-Eckart, on montre que dans
En utilisant S
3
letat S1
~D i
~p i = hS
~n i = 1 hS
hS
2
2. Linteraction effective dans letat 1s est
WD =
20
~D S
~e
D e |(0)|2 S
3
tandis que pour lhydrogène (voir (15.32))

WD =
On a donc
AD =
20
~p S
~e
p e |(0)|2 S
3
D
0.88
AH =
AH = 0.92 106 eV
p
5.59
~ a les dimensions de ~.
5. N.B. F , Sp et SD sont des nombres, alors que S
~D + S
~e = F (F + 1) = SD (SD + 1) + Se (Se + 1) + 2S
~D S
~e /~2
F~ = S
soit
2
~D S
~e = ~ [F (F + 1) SD (SD + 1) Se (Se + 1)]
S
2
ceci donne, pour les deux valeurs possible de F
3
2
1
2
15
4
3
F (F + 1) =
4
F (F + 1) =
97
2
~D S
~e = ~
S
2
~D S
~e = ~2
S
98
6. Linteraction Zeeman est

W =
qe B
qe ~ ~
2 Se B =
Sez
2me
me
tandis que daprès le theorème de Wigner-Eckart

hF mF |Sez |F mF i =
mF
~e F~ im .m
hS
F
F
~F (F + 1)
Mais lon a egalement

2
~e )2 = F (F + 1) +
SD
= 2 = (F~ S
soit
~e i =
hF~ S
3
~e /~2
2F~ S
4

3
5
~2
~2
F (F + 1) + 2 =
F (F + 1)
2
4
2
4
On en deduit les niveaux Zeeman

qe B mF ~ 1
5
=
F (F + 1)
me F (F + 1) 2
4
WmF mF
Les niveaux denergie sont donnes correctement par cette formule pourvu que W puisse etre traite comme
une perturbation : |W | AD .
16.4.4 Mod`
ele en couches du noyau atomique
1. et 2. Voir la figure.
3. Le proton du tritium est dans un etat 1s1/2 . Le noyau a donc un spin 1/2 et son moment magnetique
vaut
D1 1
1 1 1
1
=
|p Spz |
= ~p = 5.59N = 2.79N
2 2
2 2
2
2
Dans le cas de 3 H, cest le neutron qui est dans un etat 1s1/2 . Ce noyau a donc aussi un spin 1/2 et
1
1
~n = (3.83)N = 1.91N
2
2
Ces deux resultats sont en accord avec lexperience à 10% près.

4. Les nucleons externes sont
3
2
1. 7 Li
un proton p3/2 : J =
2. 9 Be
un neutron p3/2 : J =
3.
13
un neutron p1/2 : J =
4.
17
un neutron d5/2 : J =
5.
41
un proton d3/2 : J =
6.
43
Ca
3
2
1
2
5
2
3
2
un neutron f7/2 : J =
7
2
5. On doit distinguer les cas j = l + 1/2 et j = l 1/2. Daprès le theorème de Wigner-Eckart

hjm|Lz |jmi
m=j
j
~ = 1 hJ~ Li
~
hJ~ Li
j(j + 1)
j+1
~ sont donnees par

Les valeurs moyennes de hJ~ Li
j
1
2
1
l
2
l+
1
(j + 1)(2j 1)
2

~ =j j+3
hJ~ Li
2
~ =
hJ~ Li
99
6
2p
3~
1f
2
2s
2~
1d
6
1p
2
1s
l=0
l=1
l=2
1g9/2
10 50
2p1/2 2
1f5/2 6
2p3/2 4
40
20
1f7/2
8 28
1d3/2
4 20
2s1/2
1d5/2
1p1/2
2 8
1p3/2
1s1/2 2
l=3
Fig. 16.1 Les premiers niveaux du modèle en couches du noyau. Les remplissages maximum des niveaux
sont explicites.
~ par
et celles de hJ~ Si
j
j
1
(j + 1)
2
~ = 1 j
hJ~ Si
2
1
2
1
= l
2
~ =
hJ~ Si
= l+
On en deduit, pour les noyaux j = l + 1/2

=
=
~
[(j + 1)(2j 1)l + (j + 1)p ]
2(j + 1)

1
1
l ~ j
+ s ~
2
2
ce qui donne
7
Li : = 3.79N
Be : = 1.91N
Pour les noyaux j = l 1/2

=
j~
j+1
17
O : = 1.91N

3
1
j+
s
2
2
43
Ca : = 1.91N
100
ce qui donne
13
C : = 0.64N
41
K : = 0.12N
Laccord avec lexperience est seulement qualitatif, meme si lallure generale des resultats, et en particulier
le signe de . sont corrects.
Chapitre 17
17.4.6 Superposition d
etats coh
erents
1. Le terme [H0 , ] ne contribue pas `
a levolution de nn parce que H0 est diagonal dans la base {|ni}.
De plus
hn|a a + a a|ni =
hn|aa |ni =
2nnn
(n + 1)n+1,n+1
et levolution de nn est donc

dnn
= nnn + (n + 1)n+1,n+1
dt
Si nous choisissons n = 0, nous trouvons d/dt = 11 , ce qui veut dire que la population de letat
fondamental augmente `
a un taux qui est proportionnel à celle de letat excite multipliee par . Le processus
physique correspondant est lemission spontanee dun photon, de sorte que est le taux demission
spontanee. Lequation devolution de n+1,n est obtenue de
hn + 1|[H0 , ]|ni =
hn + 1|aa |ni =
hn + 1|{a a, }|ni =
~0 n+1,n
p
(n + 1)(n + 2) n+2,n+1
(2n + 1)n+1,n
de sorte que
p
dn+1,n
1
= i0 n+1,n + (n + 1)(n + 2) n+2,n+1 (2n + 1)n+1,n
dt
2
2. Utilisant (2.54) nous obtenons
e
cest-à-dire
a e
a e
= a + [a, a ] = a +
a
= e
a +
Prenant la derivee de C(, ; t) par rapport à nous en deduisons

=
Tr e a e a

Tr a e a e a

Tr e a e a (a + )

Tr (a + ) e a e a
101
102
o`
u nous nous sommes servis de linvariance de la trace par permutation circulaire pour obtenir a dernière
ligne. Cette equation secrit schematiquement comme

a tandis que
a
Nous obtenons de meme pour /

Tr e a e a
ce qui peut se recrire

= Tr e a a e a

= Tr (a )e a a e a

a tandis que
a
3. Examinons les differents termes dans le membre de droite de (17.36). Daprès les resultats de la question
precedente

2
=
+
a a

2
a a
de sorte que
[a a, ]
De meme

{a a, } =
=
+
+ +
aa
et
Combinant tous ces resultats, nous en deduisons lequation aux derivees partielles

+
i0
+
+ i0 C(, ; t) = 0
t
2
ou encore
+
t
i0
2
+
ln
+ i0
2
C(, ; t) = 0
ln
Afin dappliquer la methode des caracteristiques, nous ecrivons

dt
d ln
d ln
=
=
1
/2 i0
/2 + i0
do`
u
= 0 exp[(/2 i0 )t]
= 0 exp[(/2 + i0 )t]
ou en resolvant pour 0 , 0
0 = exp[(/2 i0 )t]
0 = exp[(/2 + i0 )t]
exp[(/2 i0 )t] and exp[(/2 + i0 )t] sont constants le long des caracteristiques. Lequation aux
derivees partielles pour C(, ; t) nous dit que cette fonction est constante le long des caracteristiques
C(, ; t) = C0 (, ; t = 0) = C0 (, )
103
4. Loperateur statistique est au temps t = 0

C0 (. ) = Tr |zihz| e a e a = hz|e a e a |zi = exp(z z)

Nous avons donc au temps t
ce qui peut se recrire
h
i
C(, ; t) = exp z e(/2i0 )t , ze(/2+i0 )t
C(, ; t) = exp [z (t) z(t)]
avec
z(t) = ze(/2+i0 )t
par consequent C(, ; t) correspond `
a letat coherent
|z(t)i = |z ei0 t et/2 i
5. Lorsque |i est une superposition detats coherents
|i = c1 |z1 i + c2 |z2 i
alors
C(, ; t = 0) = |c1 |2 e(z1
z1 )
+ |c2 |2 e(z2
z2 )
+ c1 c2 hz2 |z1 ie(z2
z1 )
+ c1 c2 hz1 |z2 ie(z1
z2 )
Les deux derniers termes ont pour origine le fait que |i est une superposition coherente, alors que ces
termes seraient absents dans un superposition incoherente des deux etats coherents. Au temps t nous
avons
C(, ; t)
= |c1 |2 e[z1 (t)

+ c1 c2 hz2 |z1 ie
z1 (t)]
+ |c2 |2 e[z2 (t)
[z2 (t) z1 (t)]
z2 (t)]
+ c1 c2 hz1 |z2 ie[z1 (t)
z2 (t)]
On remarque que les produits scalaires dans ces deux derniers termes sont hz2 |z1 i et hz1 |z2 i, et non
hz2 (t)|z1 (t)i et hz1 (t)|z2 (t)i. Si lon veut retrouver la meme forme qu`
a t = 0, on doit ecrire par exemple
hz2 |z1 i =
hz2 |z1 i
hz2 (t)|z1 (t)i = (t)hz2 (t)|z1 (t)i
hz2 (t)|z1 (t)i
Nous pouvons alors ecrire letat final comme une superposition de deux etats coherents, mais la coherence
a ete reduite par un facteur

1
2
t
2
exp |z1 z2 |
|(t)| = exp |z1 z2 | 1 e
2
2
La coherence est donc amortie selon un taux qui est plus grand par un facteur |z1 z2 |2 que le taux
damortissement des etats coherents individuels. Le temps de decoherence est donc
dec =
2
|z1 z2 |2
5. Au temps t = 0, loscillateur est dans un etat de superposition

|(t = 0)i = c1 |0i + c2 |zi
Le vecteur detat global est `
at=0
|(t = 0)i = c1 |0 0E i + c2 |z 0E i
104
o`
u |0E i est le vecteur detat (etat du vide) du champ de rayonnement, etant donne que à T = 0 aucun
photon (ou phonon) nest disponible. La première composante de |i reste inchangee sous levolution
temporelle, parce que lemission spontanee nest pas possible à partir de |0i. Au contraire, un photon
sera emis en moyenne au bout dun temps |z|2 en raison de la seconde composante de |i. De fait,
levolution de nn dans la question 1 nous dit que lamplitude de desintegration dun etat excite |ni est
n, et le nombre moyen hni est egal `
a |z|2 , |z|2 = hni dans letat coherent |zi. Dès quun photon est
emis, les deux composantes de |i sintriquent à des etats orthogonaux de lenvironnement, et loperateur
statistique reduit perd toute coherence de phase. Le temps de decoherence est donc le temps moyen
demission dun seul photon, et dec 1/|z|2 .
17.4.8 Approximation s
eculaire et
equation de Lindblad
1. Nous nous limitons `

a un seul indice , le cas general sen deduisant trivialement. Nous avons donc
W = ~AR
o`
u ~ a ete introduit de facon `
a compenser le facteur 1/~2 de (17.62). Il est clair, daprès sa definition,
que A() diminue lenergie de ~. Ceci est confirme par un calcul direct du commutateur [HA , A()]
"
#
X
X
[HA , A()] =
1 P(1 ) P() A P( ) P() A P( ) P(1 )1
1
=~
Utilisant P(1 ) P() = ,1 P() nous en deduisons

X
[HA , A()] =
( )P() A P( ) = ~A()
=~
Trois autres identites nous seront utiles

(i)
A() = A ()
(ii)
X
A() =
X
,
P() A P( ) = A
(iii)
[HA , A ()A()] = A ()[HA , A()] + [HA , A ()]A() = 0
2. Il est commode de partir de lequation pilote pour . Examinons un de ses termes
Z t
XZ t
dt g(t )A(t t )
(t)A(t) =
dt g(t )A() ei(tt ) (t) A( ) ei t
0
G+ ()A()
(t)A( ) ei(+ )t
A lapproximation seculaire, on conserve seulement les termes tels que + = 0. Il est alors facile
decrire d
/dt
o
d
Xn
=
(G+ () + G+ ())A() A() G+ ()A() A() G+ ()
A() A()
dt
Decomposons G() en parties reelle et imaginaire

G () =
1
() i ()
2
et definissons le Hamiltonien du deplacement Lamb (Lamb shift) HLS par

X
HLS =
()A() A()
105
Comme A()A() commute avec HA , on peut ecrire
X
HLS =
P()
avec un choix des projecteurs P() qui nest pas unique en general. On met alors d/dt sous la forme de
Lindblad
i
h
X
i
1
d
= [HA + HLS , ] +
+ () A() A() {A() A(), }
dt
~
2
3. Definissons
P (n , t) = hn |(t)|n i
o`
u les niveaux n de HA + HLS sont supposes non degeneres. Nous devons alors calculer leement de
matrice nn du membre de droite de lequation de Lindblad. Examinons le premier terme
hn |A()(t)A()|n i =
hn |A()|n + ~|ihn + ~|(t)|n + ~ihn + ~|A()|n i
|hn |A()|n + ~i|2 P (n + ~, t) = W (n |n + ~)P (n + ~, t)
Nous en deduisons lequation pilote

o
dP (n , t) X n
=
W (n |n + ~)P (n + ~, t) W (n + ~|n )P (n , t)
dt
17.4.11 L
equation de Fokker-Planck-Kramers pour une particule brownienne
1. Nous nous limitons au deuxième terme [X, [{P, }] du membre de gauche de(17.96) , car les deux
autres termes sont traites par une technique identique. En utilisant la forme (12.116) de w nous obtenons
immediatement
Z +
1
y
y
w(x, p; t) =
eipy/~ hx + |{P, }|x i y dy
2~
2
2
Z +
y
y
i
eipy/~ hx + |{P, }|x i dy
=
2 p
2
2
Nous utilisons ensuite la forme (12.117) de w
w(x, p; t)
=
=
=
1
2~ p
y
y
eipy/~ hx + |{P, }|p idy
2
2
Z +
y
y
i
p
eixy/~ hp + |{P, }|x idy
2 p
2
2
i~ [pw(x, p; t)]
p
2. Il suffit dobserver que w(x, p; t) doit sannuler quand x .

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1

Table des mati`

1010 1.6 1019

Pour les neutrons on utilise p = h/ soit

Cette longueur donde est une fraction 1/300 du diam`etre de la molecule.

Lenergie cinetique de rotation est, en fonction du moment angulaire J = I

CHAPITRE 1. EXERCICES DU CHAPITRE 1

et pour J = ~ cela donne rot = ~2 /(2I)

en utilisant R = e2 /(2a0 ) et a0 = ~2 /(me2 ).

Pour la molecule de HCl, on a = 0.97mp et m/ = 5.6 104 . On en deduit b = 2.4 et c = 1.75 : ce

et pour la longueur de Planck

1.6.4 Diffraction de neutrons par un cristal

q~ ~ri = naqx + mbqy

En utilisant la sommation dune serie geometrique

on evalue par exemple la somme

La condition de diffusion elastique est |ky | = |ky | ce qui implique

Il ny a de solution que si ny est suffisamment petit ou k suffisamment grand.

ei(2aqx n+2bqy m) = F (2aqx , 2bqy )

tandis que lamplitude de diffusion par la premi`ere maille est

En raison de largument de la fonction F , la condition pour un pic de diffraction est

Le resultat final est

CHAPITRE 1. EXERCICES DU CHAPITRE 1

et en prenant les modules au carre

La somme p1 + p2 doit etre independante de , soit A + A = 0, ou

cos 2( ) cos sin 2( ) sin = cos

Lapproximation est justifiee car, pour z = 1 m

mgz 107 eV K0 0.1 eV

1.6.7 Diffusion coh

(p1 f1 + p2 f2 )2 ei~q(~ri ~rj ) + N p1 p2 (f1 f2 )2

Le premier terme donne lieu `

et on obtient pour g(t) lequation differentielle

g (t) = [Tr A]g(t) = g(t) = etTr A

2.4.10 Matrices positives

CHAPITRE 2. EXERCICES DU CHAPITRE 2

On note que (x, Cx) est imaginaire pur

(x, Cx) = x1 C12 x2 + x2 C21 x1 = x1 (C12 + C21 )x2 = 0

Compte tenu des relations de commutation, cette equation sint`egre en

g(t) = e(A+B)t+ 2 [A,B]t

secrit en coordonnees cartesiennes

qui font des angles et + /2 avec laxe des x, o`

Le produit vectoriel de la position ~r et de la vitesse ~v , ~r ~v , se calcule immediatement

et le sens de la rotation est donne par le signe du produit sin 2 sin .

` la sortie du polariseur cette intensite vaut

CHAPITRE 3. EXERCICES DU CHAPITRE 3

et lintensite est donnee par la moyenne temporelle

La probabilite globale pour que Eve devine correctement est donc

3.3.4 Autres solutions de (3.45)

z est evidemment inchange.

3.3.6 Exponentielles de matrices de Pauli

le developpement de lexponentielle est

a1 I + ia2 z + ib2 x + ib1 y

ce qui est possible car

ei(~ a) ei(~b) = cos cos i sin cos (~ a

ei[(~ a)+(~b)] = I cos ||

CHAPITRE 3. EXERCICES DU CHAPITRE 3

Se debarrasser des sinusp

3.3.9 Diffusion de neutrons par un cristal : noyaux de spin 1/2

Si la configuration {i } etait fixee, lintensite serait

4. Par invariance par rotation, on a par exemple

2. Si |(t = 0)i se decompose sur les vecteurs propres | i suivant

et une solution possible est

ce qui donne pour c+ (t)

La probabilite p+ (t) est