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Le « statut personnel » regroupe l’ensemble des problèmes dans lesquels la personne se trouve directement mise en cause.
Nom, capacité, divorce, autorité parentale, mariage…
En matière de conflit de lois de façon traditionnelle, on dit que la loi applicable c'est la loi personnelle, c'est à dire la loi qui entretient avec la
personne un lien direct.
En 1804, le code civil a pris la nationalité comme élément de rattachement : art 3 al 3 « les lois concernant l’état et la capacité régissent les
français même résidants en pays étranger. »
Cet article a été bilatéralisé : l’état et la capacité des personnes sont régis par la loi nationale de ces personnes.
= CA Paris BUSQUETTA 13 juin 1814
Cette solution qui consiste à appliquer lak loi nationale comme loi personnelle est une solution très répandue en droit comparé mais surtout dans
les pays dits de droit continental, contrairement aux pays anglo saxons qui retiennent le critère du domicile.
Toutefois, une partie de la doctrine souhaite remplacer ce critère de la nationalité par celui du domicile ou résidence habituelle, et surtout, il y a
en droit positif, des conventions de La Haye qui ont adopté en matière de statut personnel le critère de la résidence habituelle comme critère de
rattachement de principe.
Loi du domicile permet de consacrer une coïncidence entre l’élément de rattachement et le critère de la compétence judiciaire internationale.
Le critère de la nationalité joue en conflit de loi mais peu en matière de compétence.
Coïncidence = juge compétent appliquera la loi du for
Mais le domicile est un élément instable et adopter ce critère implique qu’on aura une loi nouvelle si on change de domicile.
La nationalité, souvent défendue pour son caractère de permanence, par rapport au domicile, considéré comme élément instable.
Droit positif opte pour la nationalité mais avec une entaille importante.
TITRE I : L’INDIVIDU
Remarques :
• C'est un service public qui va fonctionner selon les dispositions de la loi qui l’a institué.
• « Les lois de police et de sureté obligent tous ceux qui habitent le territoire » = art 3 al 1er code civil. Les étrangers devront donc agir
comme les français. C'est une compétence exclusive de toute autre compétence ; la loi française va s’appliquer à titre de loi de police.
• S’agissant des évènements qui affectent l’état civil d’une personne et qui interviendraient à l’étranger : art 47 code civil : « tout acte de
l’état civil des français et des étrangers faits en pays étranger et rédigé dans les formes usitées dans ce pays fait foi sauf si d’autres
actes ou pièces détenus des données extérieurs ou des éléments tirés de l’acte lui même établissent que cet acte est irrégulier, falsifié
ou que les faits déclarés ne correspondent pas à la réalité. C'est une règle de preuve et une règle de compétence des autorités étrangères
qui ont dicté l’acte.
• Art 48 al 1er : extension du domaine de la loi française en matière d’acte d’état civil en territoire étranger : « tout acte de l’état civil des
français en pays étranger sera valable si a été reçu conformément aux lois française par les agents diplomatiques ou consulaires.
§2 Le nom de famille
1
Autorités belges : la loi nationale doit s’appliquer au nom, pour le juge belge on fait primer la nationalité du for donc loi belge, donc porteront le
nom belge.La CJCE retient un raisonnement autre que celui de DIP : dit que ce qu’ils ont fait c'est une entrave à la libre circulation donc vs
devez leur permettre de s’appeler comme ils veulent.
Le droit communautaire n’a pas légiféré en matière de nom de famille : la CJCE se permet, d’intervenir dans un domaine où y a pas de
législation communautaire.
Incapacités générales sont soumises à la loi nationale de l’individu idée de permanence du statut : le statut d’incapable ne change pas selon le
pays où on se trouve.
Incapacités spéciales sont régies pas la loi de l’acte en cause.
Solution pratique pour garantir la sécurité juridique du cocontractant de l’incapable : LIZARDI Ch Req 16 janvier 1861 : on s’est rendu
compte que l’annulation d’un acte juridique du fait d’incapacité du cocontractant peut constituer un inconvénient assez grave, sur le
plan de la sécurité juridiques, de la stabilité des conventions, dès lors que le cocontractant de l’incapable est de BF.
La RDC détermine que la personne a moins de 25 donc mineure donc je devrais annuler le contrat car conclu avec une personne incapable
mais intervention de la règle de DIP matérielle : quand il s’agit de protéger le cocontractant qui est de BF, qui pouvait légitimement ignorer que
son cocontractant était incapable alors on refuse d’annuler le contrat.
En matière de protection des mineurs, il existe un règlement communautaire et une convention de La Haye.
a- le règlement de B2Bis
Dans le préambule, il fait référence à la protection des enfants tant de leur personne que de leurs biens.
Est applicable dans l’UE sauf dans le Danemark.
Ce texte doit être appliqué par les autorités françaises à chaque fois que la situation qui entre dans son domaine matériel, est affectée d’un
élément d’extranéité.
Si aucune règle du R ne permet de fonder la compétence du juge français on n’appliquera pas.
Ce texte ne concerne que la compétence judiciaire, à l’exclusion du conflit de loi.
La R de principe de B2bis, figure à l’art 8 du règlement et permet d’attribuer compétence aux juridictions de l’Etat membre de la résidence
habituelle de l’enfant.
Si un enfant réside en France, le juge sera compétent sur le terrain de l’art 8
Si enfant est en Italie, le juge saisi devra vérifier sa compétence, se dessaisir et renvoyer les parties à saisir le juge italien
Art 14 et 15 exclus du règlement.
Si enfant est dans un Etat tiers, juge français aura la possibilité de vérifier d’après ses règles de DIP commun s’il peut se déclarer compétent
pour statuer à l’égard de cet enfant.
Il existe un critère de substitution à l’art 8 : on a recours à un critère de substitution en cas de défaillance de la résidence habituelle.
Art 13 critère de la présence de l’enfant.
L’enfant ne réside pas en France mais comma a besoin de protection, le juge français sera compétent.
Cet article pallie l’absence totale de résidence habituelle.
Le critère de la résidence se cumule avec le critère de l’urgence.
Conditions :
2
- Il faut que l’un des titulaires de la responsabilité parentale réside dans l’Etat du juge du divorce = condition de proximité. Idée que l’on va
déroger à la compétence de principe
- Il faut que les personnes concernées soient d’accord pour accorder la compétence au juge du divorce.
Tous les titulaires de la responsabilité parentale doivent être ok pour accorder et confier cette compétence : ex : si un grand parent est titulaire
d’une partie de la responsabilité parentale il doit donner son accord. Très discuté mais garantie supplémentaire nécessaire.
- Il faut que cette compétence soit attribuée et réalisée dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Le juge du divorce qui serait aussi saisi de la protection du mineur, il pourrait dire que c'est pas dans l’intérêt de l’enfant et que c'est serait à un
autre juge de statuer.
3ème dérogation :
Art 12 §3 organise une prorogation de compétence au profit du juge d’un Etat membre qui a été choisi par les parties à la procédure, juge qui a
un lien étroit avec l’enfant et la situation juridique.
Là on est allé plus loin dans les mécanismes novateurs : on donne la possibilité aux parties de saisir un juge autre que celui de la résidence
habituelle.
Qu’entend t on par « lien étroit » ?
On le trouve par exemple quand l’enfant a la nationalité de cet Etat. Mais appréciation portée par le juge saisi.
Va voir si c'est un lien étroit dans l’espèce et est ce que c'est dans l’intérêt de l’enfant ?
4ème dérogation :
Repose sur l’article 15 du règlement : on met en place un mécanisme nouveau dans le droit international privé positif.
Il permet aux autorités compétentes de la résidence habituelle de « renvoyer l’affaire à une juridiction mieux placée pour en connaître. »
Ce renvoi doit être distingué du renvoi pour le conflit de loi.
Pour cet article on va plutôt parler de « transfert de compétence ».
Le juge va bien se dessaisir, surseoir à statuer et faire en sorte que l’affaire soit jugée par un autre juge.
Ce transfert est uniquement fondé sur la proximité.
Y a toute une série de garanties procédurales qui permettent d’éviter le déni de justice et qui permettent d’aller assez vite, obligations de célérité
sont posées pour savoir si le juge soit disant mieux placé accepte d’exercer cette compétence qui lui est transférée.
On exige quand même que le juge mieux placé ait un lien particulier avec l’enfant.
Dans l’article 15 il y a une liste exhaustive des Etats qui peuvent entretenir un lien particulier avec l’enfant : très encadré
Ex : l’enfant vivent de déménager dans l’Etat donc on peut penser que le juge sera mieux placé, ou alors des biens lui appartenant s’y trouvent.
Mécanisme de forum non conveniens ou forum conveniens : mécanismes qui dans les pays de common law permettent au juge saisi d’apprécier
sa compétence et peut dire, selon les situations s’il exerce sa compétence ou non.
A revoir !!!
Dans l ’article 15 on a parlé du transfert de compétence mais ça peut venir aussi des juridictions qui se savent mieux placées mais qui sursoient à
statuer, demandent au juge saisi si transfert de compétence et enfin statuent.
Dans la conférence de La Haye, on a une convention mondiale en matière de compétence judiciaire qui intégreraient les mécanismes inspirés du
forum conveniens. Mais convention a échoué.
Le juge français est saisi et n’est pas compétent sur l’un des critères de B2bis.
Que doit-il faire ?
Les règles de compétence judiciaire de DIP commun sont d’application subsidiaire par rapport au règlement.
Mais, l’art 14 du R prévoit la possibilité pour un juge d’un Etat membre, incompétent sur le fondement du règlement de rechercher sa
compétence d’après ses règles nationales c'est à dire ses règles de compétence judiciaire d’origine nationale.
Il ne faut bien sur, qu’aucun juge d’un autre Etat membre soit compétent.
Le juge saisi, n’est pas compétent mais aucun juge n’est compétent sur le R, B2bis ne donne compétence à aucun juge d’un Etat membre, alors il
va vérifier s’il peut être compétent sur le fondement de ses règles nationales.
Quelles sont ces règles ?
En vertu du principe de l’extension le juge doit regarder ce qu’il se passe en interne art 1070 CC mais ne va être d’aucune secours car utilise
quasiment les mêmes chefs de compétence que B2bis.
Si aucun chef de compétence communautaire ne permet de donner compétence au juge français ou autre état membre on pourra alors utiliser
l’art 14 et 15.
Pas de droit communautaire mais une convention internationale qui est censée s’appliquer.
Cette convention est relative à la compétence des autorités et à la loi applicable en matière de protection des mineurs.
Jusqu’avant que B2bis s’applique on appliquait cette convention à la fois pour la compétence et pour le conflit de loi.
Aujourd'hui, à cause de l’application de B2bis qui a happé la question de la compétence judiciaire, on doit découpe la convention pour ne
l’appliquer qu’en matière de conflit de lois.
Ça signifie que pour raisonner en termes de compétence judiciaire je vais appliquer B2bis et subsidiairement le droit commun et pour le conflit
de loi ce sera alors la convention.
Mais cette convention est fabriquée sur un principe de coïncidence des compétences législatives et judiciaires = elle aligne le conflit de loi sur la
compétence judiciaire c'est la compétence judiciaire qui commande le conflit de loi. le juge compétent applique sa propre loi.
3
Oui mais le jour où on décide de ne plus appliquer la partie règle de compétence ça complique les choses.
Il existe une nouvelle convention de 1996 destinée à remplacer la convention de 61, censée améliorer celle de 61, comme cette convention de 96
a été élaborée quasi en même temps que celle de B2bis, c'est une convention qui ressemble au R de B2bisd et qui sur le terrain du conflit de loi
s’articule très bien. Donc sauf exception la convention de 96 est censée pour le conflit de loi s’articuler très bien avec le règlement
communautaire qui lui, gérera la compétence.
Mais aujourd'hui, on se retrouve encore avec la convention de 61.
La convention de La Haye avait mis en place un système qui disait que si l’enfant n’a pas besoin de mesure et que la loi nationale de l’enfant
met en place un rapport d’autorité découlant de plein droit de la loi il faut respecter ce rapport d’autorité. ex lege
Qu’entend t on par là ? c'est le fait qu’il n’y ait pas besoin d’une intervention nécessaire d’une autorité.
Mais juge du divorce n’est pas le juge de la résidence habituelle et ni le juge de sa nationalité.
Quelle loi va-t-il appliquer pour al mesure de protection ?
Convention de 61 est elle applicable ? oui, il réside en Italie qui est un Etat contractant de la convention.
Quelle loi appliquer ? ça n’est ni le juge de la résidence ni le juge national.
Soit je respecte le principe de coïncidence et non les rattachements, soit l’inverse.
Dernière solution : on peut dire que quand ça coince, on dit que la convention est inopérante et on revient aux règles de conflit de loi du DIP
commun.
Pas de solution clairement affirmée.
Pour qu’un juge recours à une règle de DIP commun il faut un certain type de configuration : qu’on ne soit pas dans un cas d’application de 61.
Il faut que le juge français soit compétent mais pas sur le fondement de la résidence habituelle de l’enfant.
Pour que le juge français puisse avoir à appliquer la règle de conflit de loi de DIP il ne sera pas compétent sur le critère de la résidence
habituelle.
Est compétent sur B2bis.
Est compétent sur les articles 14 et 15.
Ex : un enfant belge résidant en Belgique dont les parents divorcent en France. Juge sera compétent sur B2bis pour prononcer le divorce et sur
l’autorité parentale (protection de l’enfant) dans le cadre du divorce.
Quelle loi applique t il ?
Comme l’enfant réside habituellement en Belgique la convention de la Haye de 61 n’est pas applicable. Donc on va appliquer la RDC de DIP
commun.
Pour que DIP commun s’applique il ne faut pas que l’enfant soit polonais, slovène, ressortissant de la Bosnie Herzégovine, ni portugais.
La loi qui est applicable en DIP c'est l’art 3 al 3 Code civil.
Cette convention porte sur la protection internationale des adultes, entrée en vigueur au 1er janvier 2009.
Cette convention concerne aussi bien la compétence judiciaire que la loi applicable. Unifie les règles de DIP en matière de protection des
adultes.
a- champ d’application
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Rationae personae elle s’applique aux adultes, qui, en raison d’une altération ou insuffisance de leurs facultés personnelles ne sont pas en l’état
de pourvoir à leurs intérêts.
Sont des adultes les personnes qui ont plus de 18 ans.
On protège aussi bien la personne que les biens.
Rationae loci, pas de dispositions particulières, le juge du for ne va pas regarder si la convention s’applique si l’Etat auquel il appartient n’est
pas partie à la convention.
b- la compétence judiciaire
Autorités compétentes sont celles de la résidence habituelle de l’adulte en principe mais on a introduit de la souplesse : la convention prévoit la
compétence des autorités nationales de l’adulte : c'est une compétence concurrente.
Il y a aussi une compétence concurrente octroyée au juge du lieu de situation des biens du majeur.
Cette compétence concurrente est octroyée à titre subsidiaire : conditions :
– devront informer les autorités de la résidence habituelle qu’elles vont exercer leur compétence et
– cette compétence ne pourra pas être exercée si les autorité de la résidence habituelle sont intervenues et ont déjà pris les mesures
nécessaires.
C’est le mécanisme de la coïncidence des compétences législative et judiciaire on va aligner le conflit de loi sur la compétence judiciaire. Le
juge compétent va appliquer sa propre loi.
1ere exception au principe : y a une clause d’exception dans la convention de 200 qui permet de prendre en compte la loi d’un autre Etat avec
lequel la situation entretient un lien étroit. J’utilise la clause d’exception parce que c'est dans l’intérêt de protection de l’adulte.
1) le DIP commun
Le DIP commun est d’application subsidiaire : la convention de la Haye laisse très peu de place au DIP commun.
TITRE 2 : LE COUPLE
Chapitre 1 : l’union
Les partenariats enregistrés concernent les statuts qui ne sont pas du mariage mais qui y ressemblent.
Doit on rattacher les partenariats enregistrés à la catégorie des contrats ? si, oui alors les « parties » auraient du choisir la loi applicable.
Ou au statut personnel ? Unanimement la doctrine a répondu que c'est du statut personnel (droit de la famille). Au sein du statut personnel, le
partenariat doit il nécessairement entrer dans la catégorie mariage ?
La doctrine exclut de qualifier le partenariat de mariage. Donc c'est une catégorie propre avec des règles propres.
La logique du conflit de loi va être concurrencée par la logique du conflit d’autorité.
Cela signifie qu’un partenariat qui est prévu par une loi X ne pourra forcément qu’être enregistré devant les autorités de ce pays qui a édité cette
loi X.
Le pacs du droit français ne peut être qu’enregistré en France.
L’autorité publique qui est compétente pour enregistrer le partenariat va agir dans les conditions de la loi qu’il a institué.
Question est de savoir si un pacs va être limité aux ressortissants français ? en pratique ça n’est pas du tout le cas. De nombreux pacs ont été
enregistrés en France à l’égard de personnes de nationalité étrangère dont la loi nationale n’autorisait pas nécessairement ce type de partenariat
enregistré.
Pour que cette loi s’applique n’exige t on pas un lien personnel avec l’ordre judiciaire français (du for ) ? la réponse n’est pas claire. Toutefois il
faut que le pacs est censé être enregistré en France auprès des greffes du TI de la résidence commune des pacsés ça pose une condition de
DIP : il faut habiter en France.
Si j’utilise la méthode classique du conflit de loi il faut rechercher la loi applicable au partenariat pour vérifier si selon cette loi applicable le
partenariat est applicable.
La doctrine a hésité à propos des rattachements : on peut proposer l’application de la loi nationale des intéressés commune. Mais si nationalités
différentes, on peut imaginer de les appliquer cumulativement (partenariat se invalidé dès lors que l’un des lois ne l’autorise pas)
On peut penser à la loi de la résidence habituelle commune des membres du partenariat au moment où ils ont conclu ce partenariat.
Autre proposition : certains proposent d’appliquer la loi locale c'est à dire la lex auctoris c'est à dire la loi sous l’empire de laquelle a été conclu
le partenariat.
La méthode de la reconnaissance concurrence la méthode du conflit de loi, donc certains proposent de ne pas soumettre la question de la validité
au conflit de loi, mais simplement d’utiliser la méthode de la reconnaissance c'est à dire consistant à reconnaître la situation qui a été créée à
l’étranger vérifier que la situation entretenait un lien suffisant avec autorité étrangère (comme en matière de décision étrangère).
Concernant les effets on se demande si on doit traiter différemment les effets et la validité :
La doctrine est défavorable à un traitement différent de la validité et des effets.
Pourquoi ? car les lois qui instituent ce type de partenariat sont très différentes les unes des autres et il paraitrait peu logique de dissocier la
validité de ses effets.
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§1 Les conditions de fond du mariage
Art 3 al 3 du code civil : la validité du mariage en ce qui concerne les conditions de fond du mariage est régie par la loi nationale des époux.
Art 171-1 du code civil reprend la solution de l’art 3 : un mariage contracté par un français à l’étranger est nul s’il ne correspond pas aux
conditions de fond de la loi française.
Certaines conditions de fond vont être des « empêchements bilatéraux » : sont considérés comme indivisibles c'est à dire comme étant le lien
du mariage : on va appliquer les lois nationales cumulativement.
Quels sont ces empêchements ? Il s’agit des empêchements d’inceste et de polygamie.
Un mariage polygamique ne peut pas produire d’effets au détriment de la première épouse si elle est française.
arrêt BAAZIS : admet la validité du mariage polygamique mais en réduit les effets à l’égard de la 1ère épouse.
Il ne faut pas oublier que l’OP va s’opposer à un certain nombre de mariages qui seraient célébrés en France. RIVIERE a distingue selon que
la situation est créée en France ou à l’étranger.
L’OP s’opposerait à la célébration en France d’un mariage homosexuel.
L’âge légal pour se marier en France est de 18 ans pour garçons et filles
Mais possibilités d’obtenir une dispense du procureur de la république pour l’âge physiologique c'est à dire avant 18 ans. Il lui faudrait aussi
une autorisation parentale.
OPI intervient pour le mariage polygamique, pour celui célébré avant l’âge légal, pour celui incestueux.
Il n’intervient pas à propos de l’exigence de l’autorisation parentale pour les mineurs si on a 2 mineurs qui se marient selon leur loi
nationale et qu’elle n’exige pas de consentement parentale, le mariage sera valable pour le juge français.
L’OP semble plutôt intervenir pour évincer des lois étrangères qui seraient plus libérales que les nôtres.
En principe parce que le mariage est un acte juridique il obéit à la règle qui permet de désigner la loi locale : loi du lieu de sa célébration/
locus regit actum
Implique toujours l’intervention d’une autorité publique : donc en réalité il est plus exact de parler du principe de la compétence de l’autorité
locale.
OP interne matrimonial a de plus en plus une incidence sur le conflit de droit en DIP en ce sens que finalement de plus en plus de dispositions
matérielles du droit français vont s’imposer alors qu’elles concernent les conditions de forme, aux français qui se marient à l’étranger.
la loi locale est largement concurrencée par la loi française
Loi du 14 novembre 2006 a modifié les conditions de mariage des français à l’étranger ou un français et un étranger : art 171-1 du code civil
rappelle le principe selon lequel le mariage contracté à l’étranger entre français si il a été célébré en la forme locale, pourvu que les conditions
de fonds de la loi française soient respectées.
S’agissant des autorités diplomatiques et/ou consulaires il a toujours été admis qu’elles pouvaient célébrer le mariage de français à
l’étranger : art 171-1 al 2.
Si le couple est mixte ce sera possible mais uniquement dans certains pays
Il faut savoir qu’en plus de la forme locale, un certain nombre de formalités françaises vont être exigées et son de pus en plus nombreuses.
Si pas remplies les conditions c'est pas pour autant mariage annulé mais on a protégé les tiers : produira des effets mais sera inopposable aux
tiers.
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B- le mariage des étrangers en France
Art 171-1 peut être bilatéralisé : des étrangers se marient en France : sont soumis pour la forme du mariage par la loi française.
Des étrangers qui se marient en France doivent le faire devant l’officier de l’état civil car avec caraslanis on a vu qu’il s’agit d’une condition
de forme.
Deux français qui se marient à l’étranger où on peut se marier civilement ou que religieusement, les français pourront se marier seulement à
l’église.
Sera valable en la forme car respectant la loi locale.
Arrêt ZAGHA 15 juin 1982 cour de cassation : mariage religieux célébré en Italie d’après la loi nationale syrienne des époux. La loi locale
italienne exige une cérémonie civile.
La loi locale pour les conditions de forme, est la loi italienne. Or, elle exige une cérémonie civile. Celle-ci n’a pas eu lieu en principe donc
mariage non valable.
Mais renvoi : la loi italienne permettait de prendre en considération la loi nationale commune des époux pour la forme du mariage.
Le juge fr a validé ce mariage, réalisé en la forme syrienne de la loi nationale des poux alors qu’ils étaient mariés en Italie.
C'est un renvoi ad validitatem.
Bien que le code civil soit silencieux su les mariages diplomatique consulaire des étrangers en France on admet toutefois que des étrangers
puissent se marier en France devant leur consul.
Ça ne sera possible que pour le étrangers qui sont ressortissant de pays où on autorise que des français puissent se marier dvt une autorité
consulaire ou diplomatique.
En droit interne, y a 2 catégories qui sont appelées à constater la non validité d’un mariage : ls officiers d’état civil ou les juges saisi a
posteriori de la validité du mariage.
Officiers doit vérifier que les conditions de fond et de forme du mariage sont remplies
Si les conditions ne sont pas remplies, s’il constate qu’au regard d’un vice sérieux ou de l’audition, depuis 2006 du 4 avril il pourra saisir le
procureur de la république qui dans les 15 jours est tenu de laisser célébré le mariage ou de former opposition à mariage.
Pour le juge : la question est de savoir quelle est la loi applicable à la nullité du mariage ?
La loi de la condition violée détermine la sanction de cette condition violée et donc détermine la nullité du mariage.
Cette loi de la condition violée est importante (loi nationale par exemple qui exige que le consentement soit réel et sérieux) car détermine la
nature de la sanction, ls délais de prescription de la sanction et les titulaires de l’action.
Arrêt veuve MOREAU 6 mars 1956
Effets de la nullité :
Ya une question délicate qui s’est posée à propos des effets de la nullité : question de la putativité du mariage : pour atténuer la rigueur de la
rétroactivité en droit du mariage on a une institution particulière : le mariage putatif est un mariage dont l’annulation n’est pas rétroactif : le
mariage est annulé mais pour éviter que cette annulation soit préjudiciable, on dit que l’annulation du mariage ne vaut que pour l’avenir.
L’effet du mariage nul va être soumis à la loi de l’effet et non loi de la condition violé ?
Le mariage nul comme n’est que putatif il faudra liquider le mariage mat et à cela c'est la loi de l’effet qui va régir
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Aucune condition de BF de la part des époux
MAKHLOUF 3juin 1998 : la question a été posée en termes d’effets du mariage nul. Le mariage est nul d’après la loi française mais la filiation
est régie par la loi algérienne.
Question de l’autonomie de la filiation par rapport à la putativité et à la nullité du mariage.
La solution est tirée du droit interne car l’art 202 dissocie. on fait pareil en DIP
Mais arrêt ZVORISTEANU 16 juillet 1998 a adopté une position radicalement différente. Ici c'est la loi allemande qui régissait la nullité du
mariage. D’après le droit allemand le mariage a été considéré comme inexistant et la cour de cassation a déduit de ce mariage inexistant d’après
le droit allemand que finalement il ne pouvait produire aucun effet y compris à l’égard des enfants et donc cour de cassation a refusé de faire
appliquer la loi française donc d’appliquer art 202 en raisonnant en termes de putativité.
C'est la jurisprudence qui a déterminé la loi applicable aux effets du mariage et par rapport au divorce
Art 3 al 3 : considère que le statut personnel en France des personnes est rattaché à leur loi nationale. Ainsi comme on est en matière de mariage
donc 2 époux, la question de la différence de nationalité des époux se pose.
Il est impossible de faire primer une loi nationale sur une autre et l’application de la méthode distributive pas applicable.
Il faut alors trouver un rattachement de remplacement quand les époux n’ont pas de nationalité commune.
A défaut de nationalité commune c'est la loi du domicile commun ; et à défaut de domicile commun la loi applicable u divorce et aux effets du
mariage est la loi du for.
Cette jurisprudence a été complétée par l’arrêt TARWID du 15 mai 1961 pour préciser ce qu’on entend par domicile commun. Domicile
commun et le domicile dans un même pays.
La loi applicable au divorce a changé car en 1975 le législateur a introduit dans le code civil une règle spécifique au divorce.
Le juge détermine si d’abord y a une nationalité commune : à défaut de nat commune il se réfère à la loi du domicile commun.
Comme tous les rattachements qui sont fondés sur la nationalité ou le domicile, ils sont susceptibles d’être modifiés. Donc ils sont susceptibles
de donner lieu à un conflit mobile.
A- le conflit mobile
pour al formation du mariage c'est la nationalité du mariage quand il a été célébré qui doit être prise en compte. le conflit mobile est résolu en
faveur du moment de la célébration du mariage ;
Mais pour les effets du mariage on prend en compte les éléments de rattachement au moment ou le juge statue.
Arrêt CHEMOUNI 19 février 1963 : il s’agissait de statuer sur l’obligation alimentaire qui était réclamée par l’épouse ; 2 époux qui étaient
tunisiens au moment de leur mariage, mais mari naturalisé français après le mariage.
Il ‘agissait de savoir quelle loi régissait l’obligation alimentaire.
En l’occurrence le juge a décidé d’appliquer la loi des effets du mariage, on s’est référé au domicile commun, mais « actuel » donc au moment
où le juge a été saisi.
Est exigeant car notamment pour les rapports personnels des époux.
Des obligations non réciproques entre époux méconnaitraient le principe de l’&égalité des époux.
Logiquement si les effets du mariage sont soumis à la loi française parce que époux domiciliés en France ; on peut avoir des problèmes pour
faire produire des effets d’près la loi française à un mariage que la loi française ne valide pas.
On ne peut pas appliquer l’OP pour écarter la loi française.
A REPRENDRE !!
Autre exemple d’adaptation : affaire BENDDEDOUCHE : les épouses demandent à venir à la succession et demandent leur part. Adaptation
non pas dans la suppression de l’effet mais dans la manière de partager la part du conjoint survivant en autant qu’il y a d’épouses.
Pour tt de qui est effets patrimonial, pécuniaires, mais venant de l’état la jurisprudence est différente : on refuse en général ts les droits sociaux
même réclamés par les épouses.
Si le statut personnel de la 1ère épouse est monogamique, alors on comprend que cette 1 ère épouse se retrouve mariée, enfermée dans une
relation polygamique avec un statut personnel qui ne l’autorise pas.
Comme on refuse de prendre en compte les nationales des 1ère épouse l’OP de proximité a pris le relai : quand la 1ère épouse est française :
BAAZIZ 6 juillet 1988 a considéré que le mariage polygamique ne peut pas produire d’effet au détriment de al 1ère épouse si elle est française.
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Pour les obligations alimentaires c'est al convention de la haye qui s’applique, convention de 71
Les effets du mariage sont réduit à peau de chagrin ils vont régir les effets personnels du mariage : droit et obligations des époux respectifs.
S’agissant des rapports patrimoniaux, la question est de savoir si le régime matrimonial primaire va être soumis à la loi du régime matrimonial
ou à la loi des effets du mariage.
En réalité tt ce qui relève du R mat de base est loi de police.
Ces règles vont s’appliquer aux époux quelle que soit la loi applicable
Pour les obligations alimentaires la jurisprudence s’était prononcée en faveur de la loi des effets du mariage, mais ça n’a pas duré car cette
solution a disparu par l’entrée en vigueur de la convention de la Haye du 2 octobre 1973 relative à la loi applicable aux obligations alimentaires.
Entrée en vigueur le 1er octobre 1977.
La RDC est al suivante désormais : la loi applicable à l’obligation alimentaire dans la convention est la loi de la résidence habituelle du
créancier d’aliment. On s’aperçoit qu’il y a une règle matérielle. Mais si cette loi de la résidence habituelle ne permet pas d’obtenir satisfaction,
alors on soumet la demande d’aliment à la loi nationale commune et à défaut de nationalité commune, à la loi du for.
S’agissant des donations entre époux, ya eu des hésitations entre al loi des effets du mariage, la loi successorale, ou la loi contractuelle.
Arrêt 15 février 1966 Campbell Johnston, = a choisi la loi des effets du mariage.
Chapitre 2 : La désunion
§1 Champ d’application
Les conséquences de l’annulation du mariage ne seront pas soumises au règlement. Donc quand un juge est saisi d’une demande de divorce,
B2Bis ne s’appliquera que pour le divorce et non l’obligation alimentaire.
Dans R, pas de critère géographique généraux d’application. Ce qui compte c'est qu’on saisisse le juge d’un Etat membre qi va vérifier si la
matière est concernée par le règlement sil est compétent sur le règlement.
Donc quand un juge fr est saisi d’une demande de divorce te que y a un élément d’extranéité il doit vérifier sa compétence d’après le règlement.
Le R pose un système de compétence résiduelle.
En réalité le juge saisi ne pourra recourir à ses règles de compétence nationale que si aucune juge d’aucun état membre n’est compétent d’après
le RB2BIS.
En réalité, il existe un système à 3 étapes : si on est en présence d’un défendeur intégré à l’UE les règles de comp de DIP commun des juges des
Etats membres seront exclues. Si le défenseur est intégré à l’UE au sens de l’art 6 de B2Bis (nationalité et réside dans un autre Etat que celui de
la nat) alors pas soumis aux règles de DIP commun du juge saisi.
Art 3 de B2BIS, prévoit 8 chefs de compétence parmi lesquels l’un ou l’autre époux peut choisir pour obtenir un divorce devant le juge d’un
Etat membre.
Le demandeur a le choix de saisir le tribunal qui lui convient.
L’art 3 dit que les juridictions compétentes sont celles sur le territoire duquel se trouvent la résidence habituelle des époux ou al dernière
résidence habituelle des époux si l’un d’eux y réside encore, résidence habituelle du défendeur. En cas de demande conjointe, c'est la résidence
de l’un ou l’autre. Résidence habituelle du demandeur qui existe depuis 1 an au moment de la demande.
Résidence habituelle du demandeur sil ya résidé depuis au moins 6 moins immédiatement à compter de l’introduction de la demande et si il a la
nationalité de cet Etat membre.
Certains auteurs ont vu dans la consécration de la résidence habituelle un démantèlement de la conception du juge naturel de la famille.
En principe en matière familiale le juge est le juge national mais là la nationalité n’a été utilisée que peu et c'est surtout la résidence habituelle
qui a été utilisée.
Par ailleurs on a considéré qu’en multipliant les chefs de compétence d’après la résidence habituelle on cherchait à favoriser une certaine
conception du divorce dans le sens où tt est mis en œuvre pour que l’on puisse divorcer facilement.
Il s’agit de favoriser les plaideurs communautaires.
Le critère de la résidence habituelle occupe une place très importante. Il ne fait l’objet d’aucune définition. Cela met mal à l’aise tous les
interprètes et les praticiens.
Il s’agit d’une technique législative de laisser volontairement « mou » ce critère de la résidence habituelle. Ne pas la définir c'est une vraie
volonté permettant aux magistrats de s’adapter ensuite aux situations.
La cour de cassation dans un arrêt du 14 décembre 2005, à propos de Bruxelles 2 (ancêtre de B2BIS), a cru nécessaire de donner une définition
de la résidence habituelle en reprenant une définition qui avait été retenue par la CJCE mais dans d’autres domaines que celui de la famille :
cette définition était la suivante : la résidence habituelle doit être une notion autonome du droit communautaire (les E membres ne doivent pas
définir la résidence habituelle comme ils feraient en droit interne ou DIP commun, mais doivent le faire au regard de l’économie du texte dans
lequel il se trouve.), il s’agit du lieu où l’intéressé a fixé avec la volonté de lui conférer un caractère stable, le centre permanent ou habituelle de
ces intéressés.
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Cette solution ne satisfait pas à 2 égards : il aurait été plus judicieux que la cour de cassation profit e du fait qu’elle soit saisie pour demander à
la CJCE de donner elle même la définition de la résidence habituelle.
Cette définition ne satisfait pas car elle se rapproche plutôt du domicile, que tous les instruments tentent d’écarter par cette résidence. Résidence
habituelle est censée être quelque chose de plus concret que le domicile.
La cour de cassation donne une définition qui ressemble plus à celle du domicile, notamment avec la notion de la volonté.
On voulait en réalité satisfaire chaque Etat membre, que chacun retrouve une compétence en fonction d’un chef de compétence
Mais l’idée n’est pas que de faire du compromis.
L’inconvénient majeur réside dans la litispendance internationale. La litispendance va résulter du fait que y a plusieurs chefs de compétence, et
surtout qu’ils ne sont pas hiérarchisés. Ils sont totalement à la disposition des plaideurs.
Comment règle t on la litispendance ? Règle priori tempore : on va permettre à la juridiction première saisie de connaître du litige et on va
demander à la juridiction saisie en 2nd de se dessaisir au profit de la 1ère.
Corrélatifs : l’allongement de procédure
La multiplicité des chefs de compétence va favoriser le forum shopping l’opportunité pour les plaideurs de choisir leur juge.
Le texte a été transformé 2 fois, a peut être été travaillé trop vite ; trop de litispendance et de chefs de compétence sur le divorce ;
Y un texte qui est en chantier aujourd'hui ; proposition de règlement mais est au point mort : on l’appelle la proposition de Rome 3.
Dans Rome 3 on essaie de modifier B2Bis et les rédacteurs disent que c'est d’unifier les règles de conflit de lois des états membres en matière de
divorce, pour pallier à la multiplicité.
Que ce soit le juge fr ou anglais, il désignera la même loi.
Mais sur le plan de la commodité procédurale ce sera plus facile pour un français d’aller plaider en France plutôt qu’à l’étranger.
La voie empruntée consiste à maintenir la multiplicité et possibilité de choisir le juge maos d’un commun accord : clause attributive de
juridiction appliquée.
On prévoit d’insérer dans le futur texte de Rome 3 des règles de conflit de lois.
Donc le texte va contenir aussi biens des règles de compétence que des règles de conflits de loi
En matière de désunion ça ne pose pas de difficultés particulières. En général, les mesures d’urgence sont prises en vertu de la loi du for.
L’art 5 prévoit d’accorder également compétence aux juridictions d’un EM pour la conversion d’une décision de séparation de corps en divorce
alors même que, les juridictions de cet EM ne sont pas compétentes en vertu de l’art 3.
En réalité la juridiction en question est celle qui a à prononcer la séparation, mais même si aujourd'hui elle n’est plus compétente, le R de B2Bis
autorise le juge qui a prononcé a séparation, à la convertir en divorce alors qu’aujourd'hui elle n’est plus compétente pour le faire.
Ce qui fonde la solution c'est la prévisibilité des parties.
L’art 309 du code civil dit que le divorce et la séparation de corps sont régis par la loi française quand l’un et l’autre époux ont la nationalité
française, quand ils ont l’un et l’autre leur domicile sur le territoire français et quand aucune loi étrangère ne se reconnaît compétence alors que
les tribunaux sont compétents pour connaitre le divorce et la séparation de corps
§1 Le contenu de la RDC
1er alinéa : les 2 sont français loi française applicable ; si ne sont pas français on passe à l’al 2 :
Al 2 : si les 2 époux ne sont pas français, la loi française s’applique au divorce si les 2 sont domiciliés en France.
quid quand l’un des époux ou les deux ont une double nationalité franco kkechose ??
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On applique la nationalité française : c'est le principe de primauté de la nationalité du for
Al 3 : si aucun n’est français ni domiciliés en France : on doit regarder si une loi étrangère se reconnaît compétence (c'est à dire regarder si la
règle de DIP étrangère donne compétence à sa propre loi); si ne se reconnaît pas compétente on applique loi française subsidiairement.
Si aucune loi étrangère ne se veut compétente on est en présence d’un conflit négatif de lois étrangères qui, résolu par l’al 3 car dit que quand
aucune loi étrangère ne se veut compétente on applique loi française subsidiairement
A l’inverse l’hypothèse d’un conflit positif de loi étrangère n’est pas résolu par l’al 3
Autre difficulté dans le cadre de l’alinéa 3 : l question de la double nationalité a posé des problèmes :
L’idée du problème c'est l’hypothèse où on a un franco kke chose et que dans la recherche de l’applicabilité de la loi étrangère le juge fr en
voyant que y avait un franco sénégalais, alors que la loi sénégalais e se reconnaissait compétente mais est franco kkchose, donc principe de
primauté de la nationalité du for donc loi sénégalais pas compétent.
RDC sénégalaise disait que le divorce est régi par la loi nationale commune des époux. Loi sénégalaise, les reconnaissait compétence car les 2
époux étaient sénégalais.
Cour de cassation en l’espèce, a utilisé l’al 3.
On devrait comprend que ce n’est pas logique.
Arrêt CAMARA 1992.
Pas d’autres arrêts depuis.
Est critiqué par tous car pas cohérent avec la démarche unilatéraliste.
Dernière difficulté : ce n’est pas parce qu’on est dans le cadre de l’unilatéralisme et qu’on vérifie la compétence de la loi étrangère qu’on doit
s’affranchir de vérifier si la loi est compétente.
Le contenu ne doit pas préjuger du résultat.
Si la loi étrangère dont o ne sait pas si elle est applicable prohibe le divorce, elle ne doit pas pour autant être écartée.
L’OP est loi pour évincer Une loi étrangère applicable.
Arrêt DE PEDRO a précisé ce point.
A- le conflit mobile
B- la fraude à la loi
L’idée c'est que y a toujours possibilité de créer le conflit mobile, frauduleusement. On a changé de nationalité volontairement.
Fraudes à la compétence du juge français : par exemple l’épouse intente devant le juge français une action en divorce ou en contribution aux
charges du mariage et pour faire échec à cette action l’époux va opposer une décision de divorce obtenue à l’étranger
Souvent c'est plutôt l’OP qui est concerné que la fraude à la compétence judiciaire.
Plutôt que de fraude à a compétence du juge français on a souvent parlé de fraude à l’intensité de l’OP car en réalité, en allant chercher un
divorce à l’étranger et en invoquant les effets en France on empêche que l’OP se déclenche.
C- la question de l’OP
Dissolution du lien patrimonial est régie par une loi étrangère ; loi étrangère jugée applicable d’après notre système de règlement de conflit de
loi.
Le cas de figure c'est celui ou le juge est saisi dans une instance directe d’une demande de divorce qu’il soumet à la loi étrangère.
Le divorce était interdit jusqu’en 1884 avec une exception pour le divorce pour faute jusqu’en 75 ; ce n’est qu’en 75 que le divorce par
consentement mutuel a été admis.
Aujourd'hui c'est un OP permissif qui joue la plupart du temps car finalement il va permettre plus que ce qu’offre la loi étrangère. Permissif car
est moins sévère que les lois étrangères qui l’écartent.
Ce qui est contraire à l’OP c'est une loi qui ne permet pas de relâcher au moins le lien matrimonial : n’est pas contraire à l’OP la loi qui interdit
le divorce ; est contraire à l’OP la loi étrangère qui interdit tout relâchement du lien conjugal.
Arrêt PATINO 15 mars 1963 a exigé au minimum qu’il fallait au moins un relâchement
Assous 8 novembre 1977
Ces arrêts combinés donnent bien la solution en vertu de laquelle l’OP n’exige pas que les époux puisses divorcer mais puissent relâcher leur
lien conjugal.
Le juge fr va faire jouer l’OP car c'est l’OP plein qui joue et non plus l’OP atténué ; l’OP plein s’oppose à ce qu’une répudiation soit prononcée
en France en vertu de la loi étrangère.
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Le divorce nécessite un procès et une intervention judiciaire or cela relève de la loi française.
En général, dans une procédure de divorce, en attendant que le divorce soit prononcé on fixe des mesures provisoires.
En général on considère que les tribunaux ont compétence pour prononcer les mesures provisoires, en vertu de la loi française.
Effets personnels = effets qui concernent les 2 époux c'est à dire possibilité de se remarier ou non.
On considère en général que les effets qui concernent les deux époux sont soumis à la loi du divorce et que les effets qui concerne les époux
sont soumis à la loi personnelle de l’époux. Mais solutions pas stables.
S’agissant de la garde des enfants après divorce la question est floue. Pdt longtemps al jurisprudence a soumis la garde des enfants après divorce
à la loi du divorce.
Quelques juridictions du fond semblent s’être orientées vers l’application de la loi nationale de l’enfant. Il y a application de la convention de la
haye de 1961 qui s’applique en matière de protection des mineurs.
Il y a la question du régime matrimonial : il n’est as soumis à la loi du divorce : l’art 309 n’englobe pas le régime matrimonial.
RM est soumis à une loi propre qui résulte d’une règle de conflit émanant d’une convention de la Haye qui date de 1978.
La loi applicable au RM peut être choisie par les époux.
Mais ce choix est limité : soit loi nationale de l’un ou d l’autre, soit la loi de résidence de l’un ou de l’autre ou la loi de la 1 ère résidence après le
mariage.
Obligations alimentaires : la question de la prestation compensatoire est qualifiée d’obligation alimentaire en DIP.
Convention de la haye du 2 octobre 1973 sur la loi applicable aux obligations alimentaires. Le domaine de cette convention : englobe toutes les
obligations alimentaires, notamment celles dues ente époux.
Convention prévoit une dérogation à la règle de conflit principale : la convention permet d’appliquer à l’obligation due pour cause de divorce, la
loi du divorce.
Que ce soit en droit communautaire ou en droit commun quand c'est un juge étranger qui a prononcé le divorce, on n’a plus à faire usage de
l’article 309 du code civil. La logique est différente. On le faisait avant la jurisprudence CORNELIESSEN.
Les divorces qui seraient prononcés à l’étranger sans intervention judiciaire : quid ? on peut se poser la question de savoir si c'est une situation
différente ou si on raisonne par analogie. Soit on a recours au conflit de loi et donc on soumet la situation créée à l’étranger à la règle de 309 ou
bien on raisonne en termes de reconnaissance de la situation créée à l’étranger. La reconnaissance est un système qui s’affranchit du conflit de
loi.
L’art 309 n’a plus vocation à être appliqué.
Selon que la décision a été rendue hors ou dans UE on a un système différent.
Soit c'est le DIP commun qui s’applique soi c'est le droit communautaire si la décision a été rendue dans le cadre d’un Etat membre et qu’on en
demande la reconnaissance en France.
On a fiat joué l’OP de proximité dès 1986 quand la répudiation concernait une épouse française = arrêt 22 avril 1986
A propos des droits d la défense et des garantis pécuniaires, la jurisprudence a durci sa position car a écarté des répudiations musulmanes
comme étant contraires à la convention européenne des droits de l’homme parce que prononcées de manière non contradictoires
La jurisprudence va aussi utiliser la fraude à l’intensité de l’OP en sanctionnant des situations de prononciation de répudiation à l’étranger.
Arrêt 11 mars 1997 la cour de cassation en se fondant sur la CEDH, a écarté lé répudiation en se fondant sur l égalité au fond des époux.
Mais revirement en 1999.
Arrêt 7 janvier 1999 s’est fondé sur les droits de la défense pour refuser de produire effets aux répudiations.
Arrêt 3 juillet 2001 : on ne cite plus la convention européenne des droits de l’homme : a CA avait reconnu la répudiation. La cour de cassation
ne donne pas effet à l’argumentation du pourvoi qui donnait accord. On revient à l’arrêt RHOBI
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5 arrêts du 17 février 2004 : il semblerait que la cour de cassation ait tranché la question de la reconnaissance des répudiations étrangères et ce
qui est intéressant c'est que dans ces arrêts la cour de cassation est pédagogique : explique que les répudiations sont contraires au principe
d’égalité des époux entendus comme principe d’égalité au fond des époux ; dit que c'est contraire à l’OP dès lors que il y a le domicile d’au
moins 1 des époux en France.
Au sein de l’UE une telle situation est la loi maltaise (elle ne resonait pas le divorce).
Si on en demande la reconnaissance en France on doit appliquer B2Bis.
Pour écarter une décision euro en raison de l’OP, il faut que la décision soit manifestement contraire à l’OP.
Certains auteurs disent que B2Bis ne s’applique pas aux décisions négatives de désunion = décision qui refuse de prononcer le divorce,
l’annulation du mariage, la séparation de corps.
Prof dit que décisions négatives sont incluses dans B2Bis.
Pas de convention internationale, pas de règlement communautaire en ce qui concerne la filiation, pour la détermination de la compétence
judiciaire.
Donc il faudra se tourner vers les règles de compétence judiciaire de droit commun.
A l’intérieur de ces règles on utilise en principe les règles de compétence territoriale interne qu’on a étendu à la matière internationale.
A défaut de règles spéciales il faudra porter le litige devant le tribunal du domicile du défendeur, conformément à l’art 42 du code civil.
Le tribunal compétent sera le TGI.
§2 la loi applicable
Réforme de la filiation en droit interne du 4 juillet 2005 : a aligné le statut des enfants nés dans ou hors mariage ; a supprimé le vocabulaire
d’enfant légitime et naturel.
L’ordonnance a aussi supprimé la légitimation qui avait pour but de rendre légitime un enfant qui ne l’était pas.
Comme la différence être enfant naturel et légitime a été nommé, pas de souci.
Mais cette ordonnance a supprimé l’art 311-16, qui était une règle de DIP concernant la légitimation et la loi applicable à la légitimation.
Par cette modification, on a créé une incidence sur le DIP.
Avant 72 on avait une règle de conflit unique pour les effets et l’établissement de la filiation et à l’intérieur on avait 2 sous catégories : filiation
naturelle et filiation légitime.
La filiation légitime était soumise à la loi des effets du mariage posée par l’arrêt RIVIERE.
Donc loi nationale commune
Sinon loi du domicile commun, sinon loi du for.
La filiation naturelle était soumise à la loi nationale de l’enfant. On disait que l’enfant légitime nait dans une famille donc il faut soumettre la
filiation la loi du lien, alors que l’enfant naturel est par essence dépourvu de famille.
En 72 le législateur a voulu totalement abandonner ce système et pour l’établissement des filiations, ne distingue plus a priori ente filiation
légitime et naturelle.
Sur les 5 textes qu’elle avait mi en place 311-14 à -18, y en a un qui n’a pas été supprimé mais est caduque : 311-18
Il n’en reste plus que 3 aujourd'hui.
1) la règle générale
= 311-14
La filiation est régie par la loi personnelle de la mère au jour de la naissance de l’enfant. Si la mère n’est pas connue, par la loi personnelle de
l’enfant.
Rattachement principal à la loi personnelle de la mère.
311-14 permet de se référer à la loi nationale de la mère.
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Le conflit mobile est résolu dans la règle de conflit de loi car on fixe la nationalité de la mère au jour de la naissance de l’enfant.
En jurisprudence il faut prendre la loi de la prétendue mère donc on prend la conception de fait et non de droit.
2) règles particulières
a- la légitimation
C’était une institution qui permet à un enfant qui ne remplissait pas les conditions de naissance pour être considéré comme légitime, de devenir
légitime.
La loi de 72 avait prévu un texte qui résidait dans l’art 311-16 : à reprendre !
C'est une règle à coloration matérielle.
L’ordonnance du 4 juillet 2005 a supprimé purement et simplement l’article 311-16
Elle avait été habilitée par une loi de 2004 de simplification du droit et cette loi d’habilitation permettait que l’ordonnance réforme le droit de la
filiation et le champ de cette réforme ne devait pas s’étendre au DIP
Pour autant, il paraissait logique de procéder à des modifications de coordination.
La suppression de 311-16 e peut pas être considérée come une simple modification de coordination.
La logique voudrait qu’on se tourne vers la règle générale donc soumettre l’enfant à 311-14
Mais il existait une convention internationale à laquelle la France établi partie et qui concernait la légitimation. Cette convention est la
convention de Rome du 10 septembre 1970. Convention sur la légitimation par mariage.
Cette convention est en vigueur en France depuis le 8 février 1976. comment se fait il qu’elle ne s’appliquait pas à la place de 311-16 ?
Elle ne s’appliquait pas parce que l’une de ces dispositions réservait l’application des règles nationales plus favorables que celles de la
convention. Cet article 311-16 était plus favorable.
Art 1er de la convention de Rome :
Quand selon les dispositions de droit interne de la loi nationale du père ou de la mère le mariage de ceux-ci a pour conséquence la légitimation
d’un enfant naturel, cette légitimation est valable dans les Etats contractants.
Est moins favorable que 311-16
Art 311-17 concerne la reconnaissance d’enfant naturel : acte volontaire réalisé par le père, qui reconnaît tel enfant comme étant le sien.
Elle peut être contestée soit parce qu’elle est fausse ou mensongère.
Cet article dit que la reconnaissance est valable si elle a été faite en conformité soit de la loi personnelle de son auteur, soit de la loi personnelle
de l’enfant.
Quand il s’agira de contester la reconnaissance d’un enfant, pour qu’on puisse établir que la reconnaissance n’est pas valable, il faudra dire qui
elle n’est pas valable selon les 2 lois. On renverse l ‘art 311-17.
Les rattachements vont permettre que plusieurs reconnaissances émanant de plusieurs personnes soient valables en même temps.
1) les exceptions
art 311-15
A CHERCHER !!
C'est une règle d’application immédiate qui fait produire aux règles matérielles française relatives ç la possession d’état tous leurs effets dès lors
que les parents et l’enfant résident en France.
On a voulu que la possession ‘état à laquelle a loi française donnait un rôle considérable, puissent produire ses effets quand bien même elle
serait régie par une loi étrangère.
Sil ne s’agit pas d’appliquer systématiquement les règles internes relatives à la possession d’état.
Is ’agit d’appliquer les règles interne relatives à la possession d’état quand les règles française font produire un effet à cette possession d’état sur
la filiation.
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1) le renvoi
S’agissant de 311-14 c'est une règle de conflit classique donc le renvoi devrait être admis mais la jurisprudence l’a exclu en disant que 311-14
contenait une désignation direct et impérative de la loi applicable.
Pour les autres articles : 311-17 est une règle à coloration matérielle, à rattachement alternatif : on rechigne à appliquer le renvoi car le but de
faveur est clairement affirmé.
Certains auteurs proposent d’admettre le renvoi que quand celui-ci permet de valider une filiation qui autrement ne l’aurait pas été.
Art 1ER de la convention de Rome exclut le renvoi.
2) le conflit mobile
311-14 assorti l’élément de rattachement d’un critère temporel. Cet article résout le conflit mobile en désignant la loi nationale au jour de la
naissance de l’enfant.
Pour 311-17 on a aucune précision mais la jurisprudence l’admet et c'est logique, le jour de la reconnaissance.
Pour 311-15 règle d’application immédiate
3) l’OP
Les modifications législatives internes ont influencé la conception de l’OP international français.
Depuis 1972 le droit interne de la filiation s’est assoupli quant à l’établissement de la filiation naturelle, que ce soit la filiation naturelle simple
ou adultérine.
Avant ces modifications l’OP intervenait pour faire échec à des lois plus libérales que la notre. Aujourd'hui la tendance s’est inversée. L’OP va
plutôt intervenir à l’égard de lois plus restrictives.
A l’égard des lois étrangères qui sont plus restrictives que la notre, il faut savoir à partir de quand l’OPI français va se déclencher.
Pour la cour de cassation, une loi étrangère qui n’admet pas, ou très difficilement l’établissement de la filiation hors mariage n’est pas contraire
à l’OP.
Quand la loi étrangère empêchant l’établissement de a loi naturelle a pour effet de priver un enfant fr ou résidant habituellement an France
d’établir sa filiation alors l’Op se déclenche = solution de civ 1ère 10 février 1993.
Mise en œuvre de l’OP de proximité.
Arrêt 10 mai 2006 : pas de contrariété à l’OP si enfant est ni fr ni résidant en France.
Pour des lois plus libérales que la notre, on peut se demander en matière de maternité de substitution :
On a un enfant qui est l’objet d’une gestation pour autrui, et qui engage une part une action en recherche de maternité contre la femme qui a
donné naissance.
Femme a renoncé à ses droits.
L’enfant a ensuite été adopté par la femme qui n’a pas donné naissance à l’enfant.
La maternité de substitution est contraire à l’OP français.
L’idée c'est que l’enfant va pouvoir finalement rechercher sa filiation maternelle à l’égard de la femme qui l’a portée et cette action est admise.
Ce que l’OP condamne c'est que la maternité ait été octroyée à une autre femme.
Section 2 : l’adoption
Convention de La Haye de 1993 relative à l’adoption internationale. Elle ne contient pas de règles de conflit de loi. Instaure un système de
coopération important entre les autorités des Etats parties à la convention. Elle confie un grand rôle aux autorités centrales des divers Etats partie
à la convention. Chaque Etat partie a une autorité centrale.
On se réfère au DIP commun qui est tiré en principe depuis l’arrêt SCHEFFEL de l’extension des règles de compétence territoriale interne ;
figurant dans le code de procédure civile. Art 1166 du CPC prévoit que le TGI est compétent et donne compétence au tribunal français du
domicile du requérant. Si le requérant demeure à l’étranger et que l’adopté se trouve en France alors c'est le tribunal français de l’adopté qui sera
compétent.
Al 2 : l’adoption d’un mineur étranger ne peut être prononcée si sa loi personnelle prohibe cette institution.
Mais exception : sauf si ce mineur est né et réside habituellement en France.
Donc la loi de l’adoptant n’est pas la seule à être prise en compte.
La prohibition de l’adoption par la loi personnelle ne concerne que le principe même de l’adoption et non le type de l’adoption. Si la forme de
l’adoption n’est pas celle du droit français le juge pourra néanmoins prononcer l’adoption par exemple.
Al 3 :
15
Le consentement doit être libre, obtenu sans aucune contrepartie, après la naissance de l’enfant, et le consentement doit être éclairé sur les
conséquences de l’adoption en particulier si c'est une adoption plénière…..
L’utilité de la règle est d’autant pus importante qu’on a autorisé que la loi personnelle de l’adopté ne soit pas consultée sur tout.
En ce qui concerne les conditions du recueil du consentement c'est la loi nationale de l’adopté qui doit s’appliquer.
Avant la loi de 2001 la jurisprudence soumettait les effets de l’adoption à la loi de l’adoptant, et en cas de pluralité d’adoptant, à la loi des effets
de la filiation légitime.
La loi de 2001 a profondément modifié les solutions et distingue selon que l’adoptant a été prononcée en France ou à l’étranger.
Si l’adoption a été prononcée en France par un juge française, c'est l’art 370-4 du code civil qui s’applique : « Les effets de l’adoption prononcés
en France sont ceux de la loi française. »
A l’étranger, la décision étrangère d’adoption est censée produire ses effets en France de plein droit sous réserve de sa régularité internationale.
En principe les conditions de régularité internationale sont les mêmes pour n’importe quelle décision prononce à l’étranger.
La lo ide 2001 a aouté une règle matérielle de DIP : dans l’art 370-5 du code civil : l’adoption régulièrement prononcée à l’étranger produit en
France les effets de l’adoption plénière si elle rompt de manière complète et irrévocable le lien de filiation préexistant.
Arrêt WAGNER 28 juin 2007 CEDH : le Luxembourg avait refusé de faire produire effet à une décision étrangère d’adoption au motif qu’en
droit luxembourgeois le recours à l’adoption est réservé à des couples mariés.
La CEDH a condamné le Luxembourg et a considéré qu’au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, le refus d’exequatur opposé par les
juridictions lux constitue une atteinte disproportionnée au droit à la vie familiale de la mère et de l’enfant.
Avant 1972, s’agissant de la loi applicable les effets de la filiation étaient régis par la même loi que l’établissement de la filiation.
Come la loi de 1972 a réglementé l’établissement de la filiation, on s’est posé la question de savoir si les nouvelles dispositions relatives à
l’établissement de la filiation devaient aussi s’appliquer aux effets ; ou doit on maintenir pour les effets de la filiation les solutions antérieures ?
Mais importance aussi des conventions internationales, celle notamment de la haye de 1961.
On va appliquer le règlement B2Bis. A peu de choses près, les règles sont les mêmes que celles de la protection des enfants car B2bis s’applique
à la matière matrimoniale et à la responsabilité parentale.
Dans B2bis les autorités en principe compétentes ce sont le juge de l’Etat membre de la résidence habituelle de l’enfant.
Si le critère est défaillant (résidence n’existe pas ou plus) alors critère substitution qui permet de donner compétence au juge de l’Etat de
présence de l’enfant.
Si l’enfant a déménagé d’un Etat vers un autre, l’idée est que ce sont les autorités de la nouvelle résidence habituelle qui vont être compétentes.
Le principe est bien le transfert de compétence aux autorités de la résidence habituelle en cas de changement licite de la résidence mais l’art 9
prévoit une exception permettant de maintenir la compétence de l’autorité de l’ancienne résidence pour hypothèses de droit de visite, pour 3
mois.
Si le changement de résidence est illicite (enlèvement, sans l’accord de l’autre parent : donc déplacé en violation du droit de garde de l’autre
parent) les autorités de la nouvelle résidence ne sont pas compétentes.
Autorités de la résidence d’origine resteront compétentes jusqu’à ce que la nouvelle résidence habituelle ne soit plus illicite.
Tempéraments :
Art 12 §1 du règlement permet de proroger la compétence du juge du divorce en matière d’autorité parentale. On donne le contentieux relatif à
la responsabilité parentale pour le juge du divorce.
Conditions : ts les titulaires de la responsabilité parentale doivent accepter la compétence du juge du divorce. Si ts en sot aps ok le juge français
pourra tt de même statuer sur le divorce et la garde. Autre condition : que ce soit dans l’intérêt de l’enfant.
Autre dérogation 12 §3 autorise à donner compétence à un juge qui a un lien étroit avec l’enfant ; est conditionnée par l’accord des parties à la
procédure. Autrement dit, les parties à la procédure se mettent ok pour saisir un juge en matière de responsabilité parentale alors que le juge
n’est pas le juge de la résidence de l’enfant.
Renvoi de compétence : mécanisme qui permet de renvoyer l’affaire, de transférer al compétence à un juge qui normalement est incompétent :
un juge considéré comme mieux placé pour statuer à l’égard de l’autorité parentale, que celui de la résidence habituelle de l’enfant
= art 15
Ça se fait sous le contrôle du juge de la résidence habituelle.
Rat 20 permet de donner compétence à n’importe quel juge d’un Etat membre dès lors qu’il s’agit de prendre une mesure provisoire en cas
d’urgence pour prendre une mesure provisoire
Si pas de prorogation de compétence au juge du divorce, alors le juge frc ne pourra prendre aucune mesure provisoire à l’égard de l’enfant car
art 20 exige pour cela qu’il y ait urgence et présence de l’enfant sur le territoire de l’Etat membre
c'est celle qui est en vigueur aujourd'hui ; lis destinée à etre remplacée par conv de la haye de 96 . Concernent aussi bien la compétence que
l’exécution.
Est applicable quand le mineur réside habituellement dans un Etat contractant. Est applicable aussi si l’enfant est mineur.
16
Art 3 parle d’un rapport d’autorité découlant de peiun droit de la loi nationale des mineurs. Ce sont les hypothèses où la loi nationale met en
place un système d’autorité parentale sans qu’il soit besoin de recourir à un juge.
A RATTRAPER !!!
B- le droit commun
1) l’évolution législative
2 grandes réformes ont marqué directement ou indirectement le conflit de loi en matière d’autorité parentale.
Loi de 72 a posé de règles de conflit de loi
Loi du 11 juillet 1975 a inséré dans le code civil l’article 309
Avant cette loi, les choses étaient simples. Il existait en matière de filiation 2 règles de conflit de loi. Une régissait la filiation légitime
(établissement et effets) et une règle de conflit de loi pour la filiation naturelle (établissement et effet).
Loi de 72, en insérant les règles relatives à l’établissement de la filiation a posé des questions car en réglementant l’établissement de la filiation
et en laissant de coté les effets on s’est demandé ce que ces effets devenaient. Certains disaient qu’ils devaient être maintenus sous le règne des
RDC anciennes. D’autres ont proposé d’étendre les règles de conflit nouvelles qui régissent l’établissement de la filiation aux effets. Donc RDC
anciennes ne devaient plus s’appliquer.
Certains ont proposé de profiter de cette réforme pour de nouvelles règles de conflit.
Quelques décisions ont procédé à l’extension : ont appliqué à l’autorité parentale les art 311-14 et suivants.
Ce ne sont pas des décisions de cour de cassation ; mais de juges du fond :
Des décisions du juges du fond semblent avoir procédé à la détermination d’une loi nouvelle et ne semblent pas s’être référé à la RDC ancienne.
Ces décisions ont appliqué la loi nationale de l’enfant, dans les années 80.
A participé au démantèlement de la loi applicable pour l’autorité parentale. Cette loi a posé une RDC spécifique en matière de divorce.
Avant 75 le divorce était soumis à la même loi qui régissait la filiation légitime et ses effets.
Cette RDC va-t-elle aussi régir l’autorité parentale ?
Quelques décisions ont appliqué l’article 310 (à l’époque) à l’autorité parentale après divorce. CA paris ou TGI Dunkerque.
Du fait de l’existence de la convention de la Haye de 61 y a peu de décisions de jurisprudence qui interviennent en dehors du champ
d’application de la convention.
Hormis les décisions citées qui ont pris parti soit pour le système de l’extension ou 310 ou loi nationale de l’enfant, finalement, on trouve des
décisions qui attirent clairement l’attention car elles appliquent systématiquement al loi française à l’autorité parentale sans pour autant trancher
préalablement le conflit de loi.
a- du coté du juge
On peut parler de pratique judiciaire. Elle intrigue d’autant plus qu’en théorie générale des conflits de loi le juge est obligé de trancher le conflit
de loi dès lors que les droits sont indisponibles.
Quand les droits sont indisponibles, même dans le silence des parties le juge est obligé de trancher le conflit de loi.
On pourrait imaginer que le juge raisonne en termes de lois de police.
En 64 la jurisprudence a affirmé que toutes les règles françaises relatives à l’assistance éducative sont des lois de police. Toutes les règles
relatives à l’autorité parentale sont elles des lois de police ?
Non, ça n’en est pas.
N’applique t il pas la loi française au titre de la loi du for ? C’est ce que fait le droit conventionnel avec convention de 61. Mais en réalité si le
juge le fait, il ne le dit pas. Irrésistiblement le juge se sent poussé à appliquer la loi française certainement pare que c'est la loi du for.
On pourrait imaginer que finalement les parties n’ont pas d’intérêt à faire trancher le conflit de loi et veulent que ce soit la loi française qui
s’applique ; ç a pourrait expliquer l’absence de décision de la cour de cassation.
Si le juge part du principe que les partis le lient par un accord procédural il faudrait qu’il le dise.
La seule solution plausible ce srait que le juge applique la loi française mais encore faut il qu’il le dise.
1) reconstruction de la RDC ?
À supposer qu’on retienne une RDC unique pour tous les enfants, indépendamment du statut matrimonial de leurs parents, il faut savoir quel
rattachement retenir.
D’abord il faut voir si on souhaite ou non recourir à un rattachement qui ne concernerait que l’enfant lui même ou recourir à un rattachement qui
concernerait le lien familial.
Si on retient un rattachement du lien familial ce qui est compliqué c'est que la question de l’autorité parentale se pose au moment de la désunion
donc c'est difficile de trouver une loi du lien au moment où la famille se dissout. On pourrait penser qu’il faudrait mieux trouver un rattachement
fondé sur l’enfant lui-même.
En l’état du droit positif, on devrait dire que l’autorité parental c'est du statut personnel ; on a donc une règle : art 3 a l3 : le statut personnel est
soumis à la loi nationale.
Finalement il serait totalement justifié de faire régir l’autorité parentale sur les enfants par leur loi nationale.
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Le problème c'est que le critère de la résidence habituelle a forte vocation à intervenir. En droit positif actuel, en droit conventionnel on a vu que
la résidence habituelle prenait du poids.
L’art 3 permet de désigner la loi nationale de l’enfant, quel que soit son statut.
Réforme règlement n°4 2009 du 18 décembre 2008 porte sur la compétence, la loi applicable, la reconnaissance et l’exécution, la coopération
d’autorité, en matière d’obligations alimentaires. Entre en vigueur le 18 juin 2011.
A- Règlement B1
Contrairement à ce qu’on pourrait penser les obligations alimentaires rentrent dans le champ de B1.
Quand B2Bi a été élaboré y a eu une version du texte qui avait intégré l’obligation alimentaire.
Mais ça n’a pas été fait.
La règle qui ns intéresse est à l’art 5 §2 de B1.
B1 repose sur une règle de compétence générale qui réside à l’art 2 et qui donne compétence aux tribunaux de l’Etat membre du domicile du
défendeur. Cet article est un texte qui va offrir une option de compétence au demandeur. On offre au demandeur le choix de saisir parmi
plusieurs tribunaux. Cet article dit que y a double compétence : pourra saisir les juridictions du domicile ou résidence habituelle du créancier
d’aliment.
Autre option : quand la demande d’aliment est accessoire à une demande relative à l’état des personnes, la juridiction compétente pour connaître
de l’action relative à l’état des personnes peut connaître de la demande d’aliment.
Un juge fr compétent sur la nationalité commune des époux, parce que est compt sur le divorce et que aliments accessoire, pourra connaître de la
demande d’aliments.
L’art 5-2 n’est applicable que si le défendeur est domicilié dans un Etat membre.
Cette question se pose dans l’hypothèse où le défendeur est domicilié dans un Etat tiers.
Il faut se tourner en principe vers les articles 1070 du CPC qui concerne le divorce. Donne compétence au juge du lieu où se trouve la famille.
Si parents vivent séparément, le juge français compétent sera celui du leu de résidence du parent avec lequel vivent les enfants.
Si règlement pas applicable alors art 14 et 15.
B1 prévoit extension de 14 et 15 quand le défendeur est domicilié dans un Etat tiers.
Revoir art 4§2 du R.
La convention de la haye du 2 octobre 1973 relative à la loi applicable aux obligations alimentaires s’applique.
Depuis l’entrée en vigueur de ce texte, l’obligation alimentaire ente parents et enfants n’est plus régie par loi des effets du mariage.
Action a fin de subsides a développer !!
Art 318 prévoit une règle de conflit de loi particulière à ‘action a fin de subsides. Elle figure encore dans le code civil mais est caduque du fait
de l’entrée en vigueur de la convention de la haye de 73.
Obligation alimentaire = art 4 de la convention : est régi par la loi de la résidence habituelle du créancier d’aliment mais si l créancier d’aliment
en peut pas obtenir d’aliment en vertu de cette loi, art 5 autorise le créance de se prévaloir de la loi nationale commune.
Si le créancier ne peut pas obtenir d’aliment vertu de la loi nationale commun art 6 lui permet de recourir à la loi de l’autorité saisie : loi du for.
Les biens considérés individuellement sont en principe soumis à la loi du lieu de leur situation.
Les droits réels immobiliers subissent la puissance d’attraction soit du for du lieu de situation, soit de la loi du lieu de situation.
La caractéristique des droits réels immobiliers est de reposer sr a coïncidence des compétences législatives et judiciaires : la compétence
judiciaire et la loi applicable reposent sur le même critère de rattachement qui est le lieu de situation du bien.
Une telle coïncidence en matière de droits et biens mobiliers n’existe pas. En principe en matière mobilière la compétence judiciaire repose sur
le critère général et ordinaire qu’est le lieu du domicile du défendeur.
La loi applicable en revanche est bien celle du lieu de situation du bien. Donc en principe distorsion.
18
Il n’existe pas de grande différence entre le DIP commun et le DIP communautaire.
§1 Le DIP commun
En matière immobilière les tribunaux français très stot se sot considérés comme incompétents pour connaître d’un litige réel immobilier portant
sur un immeuble situé à l’étranger.
Cette incompétence était constatée aussi quand étaient invoqués les privilèges de juridiction des articles 14 et 15.
Les droits réels immobiliers constituent une exception au domaine d’application des articles 14 et 15
Arrêt WEISS a défini le domaine d’application des art 14 et 15.
A l’inverse, les tribunaux français se sont considérés comme compétents sur le fondement de la situation en France de l’immeuble et ce, de
façon impérative, par le biais de l’extension de l’article 44 du code de procédure civile.
Ce fondement textuel n’a plus lieu de jouer en droit positif en raison du règlement Bruxelles 1.
Après la jurisprudence SIMITCH, en matière de contrôle de la compétence internationale du juge étranger, le lieu de situation de l’immeuble en
France a été considéré comme un critère de compétence exclusif.
Cela permet de paralyser les effets de n’importe quel jugement rendu à l’étranger en matière réelle à propos d’un immeuble situé en France.
A partir du miment où les tribunaux français ne sont pas exclusivement compétents le juge étranger sera considéré comme compétent quand le
litige se rattache à ce juge étranger de manière caractérisé.
En matière mobilière le lieu de situation des biens est inopérant pour déterminer la compétence du juge. En matière mobilière les choses suivent
les gens donc choses mobilières doivent être soumises au même régime que les droits personnels.
Donc compétence de l’art 42.
B1 s’applique en matière civile et commerciale et édicte en principe des règles de compétence qui vont s’appliquer quand le défendeur est
domicilié dans un Etat membre.
Mais il existe des exceptions notables. L’une concerne les clauses attributives de juridiction et autres règles de compétence exclusive.
Art 2 du R donne compétence aux tribunaux des Etats membres dans lesquels est domicile le défendeur.
Art 5.1 et 5.3 édictent des règles spéciales en matière contractuelle et délictuelle ; ne s’appliquent que d le défendeur est domicilié dans un Etat
membre ; offrent au demandeur une option de compétence.
En matière immobilière dans le cadre de B1, la compétence judiciaire va constituer un chef de compétence exclusive, indépendant du lieu du
domicile du défendeur.
Règle de l’article 22 §1 de B1 : ce texte rappelle qu’en matière de droits réels immobiliers et de baux d’immeubles, sont seuls compétents sans
considération de domicile, les tribunaux de l’Etat membre où l’immeuble est situé.
On justifie l’exclusivité de cette compétence par l’idée d’une bonne administration de la justice car le tribunal du lieu de situation de l’immeuble
est considéré comme le mieux placé pour avoir une bonne connaissance des situations de fait.
Cette règle dans le cadre de B1 a reçu un aménagement depuis 1989 pour les baux d’immeubles conclus pour un usage personnel temporaire et
pour une période maximale de 6mois consécutifs … sont également compétents les tribunaux de l’Etat membre dans lequel le défendeur est
domicilié, à condition que le locataire soit une personne physique et que le propriétaire et le locataire soient domiciliés dans le même Etat
membre.
Dans B1 on a des règles fondées sur le lieu du domicile du défendeur = art 2 et 5.
Mais 22 §1 pose une règle de compétence exclusive : sont seuls compétents sans considération de domicile les tribunaux de l’Etat dans lequel
est situé l’immeuble.
La CJCE a récemment dans un arrêt du 13 octobre 2005 tranché la question à propos de 22 en disant que le droit à utilisation à temps partiel
d’un appartement ne peut pas être qualifié de droit réel immobilier entrant de le champ de l’art 22§1.
A REVOIR !!
La CCJE a procédé à une analyse économique du contrat.
…..
Le domaine de la loi de situation du bien s’est progressivement centré sur le droit réel lui-même. On a exclu les donations immobilières entre
époux , à l’exclusion de l’aptitude à partager amiablement un bien appartenant à un incapable.
La loi réelle s’applique à la nature et au contenu des droits réels et en réalité son application à l’acquisition des droits réels eux même va poser
plus de difficultés.
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La loi réelle va s’appliquer au régime des biens. Elle va définir les choses susceptibles d’appropriation, la question de la qualification du bien en
bien meuble ou immeuble, déterminer les prérogatives du titulaires du droit de propriété, les démembrements de ce droit de propriété, et es
caractères du droit de propriété. Va définir les droits réels accessoires et les conditions d’opposabilité aux tiers des suretés et leur condition.
La loi réelle va aussi s’appliquer aux droits qui portent sur la chose ; les droits qui s’exercent à propos de la chose échappent à la loi réelle. Ils
vont relever plutôt de la loi de leur source c'est à dire de la loi du fait ou de l’acte juridique qui leur a donné naissance.
Ex : le droit du locataire qui s’exerce à propos de la chose louée va relever non pas de la loi réelle mais de la loi du contrat.
De façon traditionnelle on dit que la loi réelle s’applique à tous les modes d’acquisition propres de droit réel ; en tout ca que le for considère
comme propre au droit réel.
La loi réelle va subir une féroce concurrence de la loi de la source c'est à dire loi qui régit l’acte ou fait source de l’acquisition.
Convention de Rome de 1980 englobe les contrats qui ont p objet u droit réel immobilier ou un droit d’utilisation d’un immeuble.
Sorte d’attraction par la loi de la source.
La vente immobilière sera régie soit par la loi choisie par les parties et c'est à défaut de choix de la loi par les parties que la loi de l’immeuble
interviendra d’après la RDC de la convention de Rome.
Cette loi non choisie pourra même être écartée par le juge par une clause d’exception quo permet au juge d’appliquer une loi qui entretiendrait
des liens plus étroits que celle du lieu de situation de l’immeuble.
Tous les effets obligationels du contrat vont donc relever de la loi du contrat.
La loi réelles est censée être rétablie quand la protection des tiers du pays ou se trouve situé le bien rend nécessaire l’application de la loi locale.
§3 Le conflit mobile
S’agissant du contenu des droits réels le contenu est en principe soumis à la loi du lieu de situation actuelle du bien.
§1 compétence internationale
La solution de la loi applicable remonte au 16ème s par le juriste Dumoulin, qui dans une consultation faite aux époux DE GANE 1525 a proposé
un système qui a depuis été largement repris.
Dans ce système il s’agit de considérer que les époux ont implicitement adopté le régime légal de la loi du lieu de leur 1er domicile conjugal.
On a une consécration partielle de l’autonomie de la volonté car il s’agit de faire une place à la volonté implicite.
L’autonomie de la volonté a connu un franc succès au 19 ème s et cette solution de 1525 a perduré depuis au 19ème s et la cour de cassation a
consacré cette solution mais les solutions de DIP commun ne sont plus les seules en matière de régimes matrimoniaux. Depuis, convention de la
Haye du 14 mars 1978, entrée en vigueur en 1992 et loi du 28 octobre 1997 a inséré dans le code civil des dispositions issues de la convention
de la Haye.
cette autonomie de la volonté signifie que même si on est en DIP et qu’oni parle pas du droit matériel, la volonté des parties va avoir une
influence sur la détermination de la loi applicable.
En droit commun, la cour de cassation a retenu le principe de l’autonomie de la volonté des époux pour déterminer la loi applicable au régime
matrimonial.
Dans ce système, le régime matrimonial est soumis à la loi choisie et la position de Dumoulin a perduré : quand pas de choix on le soumet à l loi
du 1er domicile conjugal.
Dans la convention de la Haye de 1978 : est entrée en vigueur le 1er septembre 1992 et s’applique donc aux époux mariés après cette date, ou
bien qu’ils choisissent la loi applicable après cette même date.
Cette convention s’applique dès lors qu’elle est en vigueur dans l’Etat du for. Peu importe la nationalité des époux, peu importe aussi leur
résidence habituelle et peu importe que ces éléments ne désignent pas un Etat contactant à la convention de La Haye.
Art 3 prévoit que le régime matrimonial est soumis à la loi interne désigné par les époux avant le mariage.
On exclue alors le système du renvoi.
On ne se réfère qu’à la loi matérielle.
20
Dans le code civil, art 1397-3 : y ale même principe que celui de l’art 3 de la convention. Mais y a une précision : à l’occasion de la désignation
de la oi applicable avant le mariage les époux peuvent désigner la nature du régime matrimonial choisi par eux.
Forme du contrat de mariage va être soumise à une règle alternative : le contrat de mariage est valable ne la forme si celle-ci répond soit à la loi
interne applicable au régime matrimonial (loi du fond)soit à la loi du lieu où le contrat a été passé.
On a ajouté une règle matérielle de DIP : on exige que le contrat de mariage soit toujours un écrit daté et signé des deux époux.
Forme du choix de la loi : il doit être exprès ou résulter indubitablement des dispositions du contrat de mariage. La loi de 97 a précisé que ce
choix devrait être inscrit en marge de l’acte de mariage.
En DIP commun la cour de cassation recherche une volonté implicite des époux par le biais de tous les indices jugés probants.
La cour de cassation énonce que la détermination de la loi applicable au régime matrimonial d’époux mariés sans contrat doit être faite
principalement en considération de la fixation de leur 1er domicile conjugal.
Convention de la Haye de 1978 : en l’absence de choix de loi par les époux elle ne recherche aucune volonté implicite.
Art 4 : on va appliquer la loi de la 1ère résidence habituelle commune après le mariage.
Mais il prévoit toutefois l’application de la loi nationale dans 3 cas :
– quand après le mariage il n’y a pas de résidence commune des époux
– si l’Etat de la nationalité des époux partie à la convention de la Haye a fait une déclaration en ce sens
– quand les époux ont la nationalité d’un Etat tiers c'est à dire non contractant à la convention de la Haye qui reconnaît la compétence à la loi
nationale commune des époux en cette matière et les époux se sont établis dans un Etat tiers dont la règle de conflit désigne aussi la loi
nationale commune.
A défaut de nationalité commune et de résidence habituelle commune la loi applicable d’après la convention est la loi qui présente les liens les
plus étroits avec le régime matrimonial.
a- changement volontaire
= art 6 de la convention : peuvent en cours de mariage décider de soumettre leur régime matrimonial à une loi autre que celle jusqu’alors
applicable
L’article 1397-3 précise qu’ils peuvent choisir la nature de leur régime matrimonial.
Changement est limité : les époux ne peuvent choisir que la loi nationale de l’un d’eux ou la loi de la résidence habituelle de l’un d’entre eux au
moment de la désignation.
Le changement de loi applicable va emporter un effet rétroactif au moment du mariage.
Cette solution permet que les biens des époux soient soumis à une loi unique quel que soit le moment de l’acquisition.
La loi nouvelle va s’appliquer aux bines acquis après le changement de loi mais aussi aux biens acquis avant.
Pour les tiers la solution est plus compliquée.
La loi de 1997 a adapté la convention de 1978 et a essayé de trouver une solution particulière : art 1397-4 : quand la désignation de la loi
applicable est faite au cours du mariage cette désignation prend effet entre les parties à compter de l’établissement de l’acte et à l’égard des tiers
3 mois après que les formalités ont été accomplies.
b- Changement automatique
Dans l’hypothèse ou les époux ont choisi la loi applicable ou établi un contrat de mariage si ils changent de nationalité ou de résidence
habituelle la loi qui était initialement applicable reste la même.
Dans l’hypothèse où es époux n’ont pas choisi de loi applicable on en l’absence de choix la convention prévoit un rattachement objectif. Dans
cette hypothèse, en cas de conflit mobile (modification du rattachement) la loi nouvelle peut s’appliquer mais seulement quand c'est la loi de la
résidence habituelle.
La convention prévoit 3 cas de mutabilité automatique de loi applicable : art 7 :
– la loi de la nouvelle résidence va s’appliquer quand elle coïncide avec la loi nationale commune des époux.
– S’applique aussi quand la résidence habituelle des époux a duré plus de 10 ans depuis le mariage
– Quand les époux qui étaient de nationalité commune n’avaient pas de résidence habituelle commune mais en acquièrent une.
Loi applicable va concerner l’organisation du régime, le fonctionnement du régime, la détermination de la composition des patrimoines (actif et
passif) et la question des pouvoirs des époux et de leurs obligations l’un envers l’autre. Elle détermine aussi la question de savoir si les époux
ont ou non la possibilité de changer de régime sans changer de loi.
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De plus, il existe des lois de police en matière de régimes matrimoniaux. Ce sont des règles internes avec un champ d’application territoriale
telle que ces règles vont s’applique à des situations internationales.
Les lois de police sont représentées par les règles relatives au régime primaire.
La loi du régime matrimonial va subir la concurrence d’autres lois : d’abord, la capacité de conclure un contrat de mariage ne sera pas régie par
la loi du régime matrimonial. C'est la loi de la capacité qui va déterminer cette question là c'est à dire la loi nationale de l’intéressé.
Les questions liées à la séparation judiciaire vont relever de la loi du for.
Tout ce qui concerne l’exécution et les formalités des actes de liquidation vont relever de la loi du for.
§1 La compétence judiciaire
Les successions et les testaments ne sont pas compris dans le champ d’application des règlements communautaires.
On n’a que les règles de compétence de droit commun qui en principe sont fabriquées à partir des règles de compétence territoriale internes qui
sont dans le CPC mais attention : en matière de succession on n’a pas étendu la règles interne de compétence territoriale mais on l’a adaptée
pour faire une règle propre spécifique aux successions.
a- successions immobilières
On peut se référer à l’article 3 al 2 du code civil qui n’a pas vocation à régir spécifiquement les successions mais qui pourtant dit que les
immeubles sont en principe soumis à la loi du lieu de leur situation.
Application de l’art 3 al 2 aux successions date de l’arrêt STEWART de 1837.
La difficulté de ce rattachement est que malgré sa simplicité il conduit à morceler la succession si plusieurs immeubles se trouvent disséminés
entre plusieurs Etats. Cette difficulté est d’autant plus accentuée qu’en principe les tribunaux français ne pourront connaître que de la succession
de l’immeuble qui serait dans l’Etat du for.
on a une coïncidence car la loi applicable aux successions mobilières est celle du dernier domicile du défunt LABEDAN 1939.
Chaque loi successorale va déterminer les causes d’ouverture de la succession les qualités pour succéder, question de la répartition des parts…
Ici il existe une convention de la Haye, de 1961 qui a la même date que celle de la Haye concernant la protection des mineurs.
La loi nationale des intéressés va s’appliquer à la question préalable de la détermination du lien familial qui postule la qualité d’héritier.
La loi personnelle va aussi régir la capacité d’exercice de l’option de l’héritier si une option st prévue par la loi successorale et si cet héritier est
mineur.
La loi successorale va être écartée au profit de la loi réelle alors qu’en principe c'est une question qui soit être soumise à la loi du dernier
domicile du défunt. Il se peut que la protection des tiers requiert que la loi réelle s’applique.
1) le renvoi
En matière de succession la question du renvoi a été discutée en doctrine mais c'est bien en matière de succession que le renvoi a été admis par
la jurisprudence la 1ère fois.
En matière immobilière la question du renvoi se pose très rarement car quand le juge français est compétent en matière de succession
immobilière c'est parce que l’immeuble est situé en France.
Juge français se dit compétent alors même que l’immeuble est situé à l’étranger. Dans certains cas ça lui donne la possibilité de faire jouer le
renvoi.
Un arrêt disait que le renvoi devait être obligatoire hors exception : 21 mars 2000 Ballestiro
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2) l’ordre public
loi ki instaure des discriminations entre successibles serait écartée au nom de l’OP
3) droit de prélèvement
Loi 1819 instaure au profit des français un droit de prélèvement dans l’hypothèse d’un partage d’une même succession entre héritiers français et
étrangers : les français prélèveront sur les biens situées en France une portion égale à la valeur des biens situés en pays étrangers dont ils seraient
exclus en vertu des lois locales.
Règle matérielle qui corrige l’application de al loi matérielle désigné par la RDC.
RB1 peut s’appliquer en la matière car ce règlement règle la question de la compétence judiciaire dans les matières civiles et commerciales.
Soit les juges des Etats membres sont compétents en vertu d’une compétence exclusive quel que soit le lieu du domicile du défendeur soit les
juges des Etats membres sont compétents en vertu d’une clause attributive de juridiction. = art 23 de B1 intervient quel que soit le lieu du
domicile du défendeur.
En l’absence de clause attributive de juridiction et de clause exclusive, les juridictions d’un Etat membre pourront être compétentes en matière
contractuelle soit sur le fondement de l’art 2 du règlement, soit sur l’art 5§1 du règlement, soit sur les articles 15 et suivants (règles de protection
de la partie faible).
En l’absence de désignation du tribunal compétent, de clause exclusive et si défendeur est domicilié dans un Etat tiers, alors règles de
compétence du DIP commun. Art 46 donne une option au demandeur et art 14 te 15 qui s’appliquent en matière contractuelle.
Art 22 énumère plusieurs cas de compétence exclusive. C'est une énumération limitative.
A chaque fois que le critère compétence visé par l’une des règles de l’art 22 se réalise sur le territoire d’un Etat membre il y a compétence
exclusive des tribunaux de cet Etat.
Art 22-1
Affaire ROSLER 15 janvier 1985 CJCE : contrat de bail de 3 semaines passés entre 2 allemands domiciliés en Allemagne portant sur une
maison de vacances en Italie.
Question était de savoir si l’art 16 de la convention de Bruxelles devenu art 22 s’appliquait à ce litige né de ce contrat. La cour a dit oui. C'est un
bail d’immeuble ; donc allemands ont du plaidé en Italie. Lors de la convention de 89 on a ouvert une exception à la compétence exclusive des
lieux de situation de l’immeuble. L’exception est la suivante : dans 22-1 al 2 on ouvre une option de compétence au profit des tribunaux de
l’Etat du domicile du défendeur permettant de revenir à la règle du tribunal du domicile du défendeur a certaines conditions :
– bail est conclu en vue d’un usage personnel temporaire pour une durée maximale de 6 mois consécutifs
– le locataire et le propriétaire doivent être domiciliés dans le même Etat membre.
Mais quid quand location de vacances réalisée par une agence de voyage ? En réalité de ce cas on ne sait plus si on est en présence d’un contrat
de bail ou d’un contrat complexe de prestations de services.
arrêt CJCE HACKER contre EURORELAIS 26 février 1992 : organisateur de voyage et le client étaient domiciliés en Allemagne et
l’organisateur s’est engagé à céder au client l’usage d’une maison de vacances dont il n’est pas propriétaire et située aux PB.
La CJCE dit que ce n’est pas un contrat de bail mais un contrat d’entreprise.
Mais dans un arrêt du 27 janvier 2000 DANSOMMER la CJCE a décidé le contraire.
Cette disposition est un système à lui seul. Il pose des conditions pour s’appliquer :
pour que ce texte joue et puisse dire si a clause est valable il faut que l’un des parties au moins ait son domicile sur le territoire d’un Etat
membre, peu important que ce soit le défendeur ou le demandeur.
Si aucune des parties n’est domiciliée dans un Etat membre mais que la clause désigne les tribunaux d‘un Etat membre, y a une sorte de priorité
accordée. Les tribunaux des autres Etats membres ne peuvent pas connaitre du litige tant que le tribunal désigné par la clause n’a pas désigné sa
compétence.
3) situation internationale
Faut il que la relation juridique en cause soit elle même internationale pour qu’ l’art 23 s’applique ?
Il y a une tendance à appliquer l’art 23 que si la situation est en elle même internationale mais cette internationalité peut résulter de la simple
différence de domicile entre les parties.
Sur le plan de la forme, la clause attributive de juridiction est valable si c'est une convention écrite ou si c'est une convention verbale confirmée
par écrit ; une convention qui serait juste conforme aux habitudes des parties, ou encore conforme aux usages du commerce international.
Su le fond, la convention qui attribue compétence ne doit pas être une convention générale elle doit être spéciale : viser les différents nés ou à
naitre à l’occasion d’un rapport de droit déterminé.
La clause ne peut pas porter atteinte aux compétences exclusives de l’art 22.
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Si le demandeur saisit un tribunal d’un Etat membre, qui est en principe incompétent d’après les règles de B1 ; le défendeur comparait
néanmoins et ne conteste pas cette compétence. On considère que le tribunal est compétent par prorogation tacite de compétence.
Le juge ne pourra plus relever d’office son incompétence.
Dans B2bis on n’a pas le même système de comparution.
Si le défendeur contestait la compétence du juge saisi alors le juge serait obligé de vérifier sa compétence et de statuer sur cette compétence.
Cette prorogation tacite est elle subordonnée à la condition que le défendeur soit domicilié dans le territoire d’un Etat membre. On peut admettre
que c'est préférable de subordonner cette compétence si défendeur est domicilié dans un Etat membre pour éviter de rattacher à la communauté
des litiges qui n’auraient pas de lien avec elle.
Section 3 : le tribunal compétent en matière contractuelle en l’absence de compétence exclusive et de choix par les parties
Ce texte a subi une évolution. En 1968 date à laquelle la convention de Bruxelles a été rédigée, le demandeur pouvait choisir en matière
contractuelle le tribunal du lieu où l’obligation a été ou doit être exécutée.
En 1978 on a précisé sous l’influence de la jurisprudence de la CJCE, qu’il s’agissait de l’obligation qui sert de base à la demande. En 1989on a
ajouté dans le texte de la convention des dispositions propres au contrat de travail. A l’occasion de la transformation de la convention de
Bruxelles en règlement communautaire on a modifié l’art 5§1. la jurisprudence de CJCE antérieure à 2000 vaut encore.
A- La matière contractuelle
Depuis arrêt 22 mars 1983 Martin Peters CJCE : la matière contractuelle de l’art 5§1 est une notion autonome c'est à dire qu’elle exclut le
renvoi au droit interne de l’un ou l’autre des Etats membres concernés.
Un arrêt JAKOB HANDTE du 17 juin 1992 CJCE : considère qu’il ne peut y avoir situation contractuelle quand il n’existe aucun engagement
librement assumé d’une partie envers une autre.
La faute commise lors de la rupture en période précontractuelle est exclue de 5§1.
Cet article 5§1 ne s’applique pas si litige oppose sous acquéreur d’une chose et un fabricant.
L’action du sous acquéreur contre le fabricant relève de 5§3 c'est à dire de la responsabilité délictuelle.
CJCE KALFELIS 27 septembre 1988 : CJCE dit qu’un tribunal qui est compétent sur l’action délictuelle ne peut pas connaitre de l’action
contractuelle.
En 1968 le texte disait que le demandeur pouvait choisir le tribunal du lieu où l’obligation a été ou doit être exécutée. Mais de quelle obligation
s’agissait-il ?
Dans une espèce, l’obligation litigieuse était une obligation de ne pas faire de sorte qu’elle n’était pas susceptible de localisation : CJCE a
considéré que comme 5 inapplicable il faut revenir à l’art 2 = arrêt BESIX 19 février 2002. Montre limites de la jurisprudence DE BLOOS.
25
Dans un arrêt SHENAVAI du 15 janvier1987 CJCE reconnaît que la compétence du juge du lieu de l’exécution de l’obligation qui sert de
base à la demande ne donne pas de solution quand le litige porte sur plusieurs obligations litigieuses qui découlent d’un même contrat.
La CJCE a indiqué que le juge devra se tourner dans ce cas vers l’obligation principale pour déterminer sa compétence avec pour effet que cette
solution va assurer la concentration des compétences devant un juge unique.
Shenavai ne vaut que pour les obligations contractuelles.
CJCE groupe Concorde du 28 septembre 1999 : identification de l’obligation principale, cette recherche peut être difficilement réalisée sans
le recourt à la loi applicable.
Auteurs du règlement se sont dit qu’il fallait limiter les conséquences malheureuses de 5§1. ils ont traité à part 2 catégories de contrat : les
contrats de vente et ceux de fourniture de services. Pour les contrats de vente et de fourniture de services le nouveau texte décide qu’en principe
l’option va être ouverte pour le demander entre tribunal du domicile du défendeur (Art 2) et pour le contrat de vente, le tribunal du lieu ou les
marchandises ont été ou auraient du être livrées. Pour les fournitures, Art 2 ou tribunal du lieu ou les servies ont été fournis ou auraient dus être
fournis. Rédacteurs ont choisi des rattachements fixes.
La formule retenue laisse à désirer.
Quand ct de vente est conclu dans le cadre d’un réseau de distribution on se demande si c'est un contrat de vente autonome, si est inclus dans un
ensemble plus complexe.
Les contrats d’application conclus entre le concédant et les concessionnaires ou entre le distributeur et les revendeurs doivent ils être analysés en
des contrats de vente ?
Quid du crédit bail ? Sera une fourniture de services ou d’objet ?
La difficulté est grande quand l’obligation litigieuse est une obligation de paiement.
Ce paiement selon le droit des Etats membres est tantôt portable (c'est à dire est censé s’exécuter au lieu du domicile du créancier) ou quérable
(on va le chercher chez le débiteur).
La CJCE a donné une méthode pour déterminer le lieu d’exécution : arrêt TESSILI du 6 octobre 1976 cette méthode vaut pour tous les contrats
qui ne sont pas des contrats de vente ou de fournitures de services.
Dans cet arrêt la CJCE dit que lieu ou l’obligation doit être exécutée est déterminée conformément à la loi qui régit les obligations litigieuses
d’après les règles de conflit de la juridiction saisie.
Inconvénients de cette jurisprudence sont atténués quand il existe des conventions internationales qui unifient les règles de conflit de loi ou le
droit matériel.
Si la règle de conflit de loi est identique quel que soit le juge saisi la loi applicable ne se raps différent.
Si y a unification du droit matériel on va voir détermination unique du lieu d’exécution de telle ou telle obligation et le juge pour déterminer sa
propre compétence judiciaire va se contenter d’appliquer la règle de la convention qui unifie le droit matériel et détermine le lieu de l’exécution.
Le problème est que pour appliquer cette règle matérielle, ça ne dispense pas le juge de déterminer la loi applicable ; pour savoir si la convention
d’unification s’applique il faut savoir quelle est al loi applicable.
Ex : convention d’unification du droit matériel qui unifie le droit de la vente : convention de Vienne du 11 avril 1980. Dans cette convention y a
une règle qui dit que dans la vente internationale de marchandises le prix est payé au domicile du vendeur.
Pour savoir si la convention de Vienne s’applique ça ne dispense pas le juge saisi de déterminer la loi applicable à l’obligation litigieuse.
Mais cet exemple n’est plus applicable.
La jurisprudence récente a été réticente à appliquer l’arrêt TESSILI car souvent on se rend compte que l’obligation litigieuse est localisée sans
qu’on le dise vraiment selon telle loi.
Pourtant la jurisprudence a confirmé la solution de TESSILI dans Group Concorde.
Quand les parties ont désigné dans le contrat le lieu d’exécution de l’obligation litigeuse la jurisprudence TESSILI ne s’applique pas.
Si par exemple les parties décident que le remboursement d’un parte doit avoir lieu à Munich ce sont les tribunaux allemands qui seront
considérés comme les tribunaux de l’exécution de l’obligation litigieuse.
Par ailleurs les parties ont la possibilité de choisir le juge par le biais d’une clause attributive de juridiction.
Les rédacteurs du règlement ont voulu rompre avec la jurisprudence traditionnelle donc TESSILI et ont prévu que l’option de compétence serait
ouverte à l’égard du tribunal du lieu de livraison de marchandise ou du lieu de fourniture des services. C'est une manière de dire qu’on a choisi
le lieu de l’exécution caractéristique du contrat.
Cette solution st intéressante car elle va en principe permettre un alignement de la compétence
Y a certaines difficultés.
Si dans un Etat tiers on propose de rechercher la compétence du trib d’un Etat membre en vertu du lieu de l’exécution d’une obligation litigieuse
= on revient à la règle générale de 5§1a
Il se peut qu’il y ait des lieux d’exécutions multiples : il peut y avoir plusieurs lieux de livraison possible. Il se peut aussi que des marchandises
soient livrées dans un pays A alors qu’elles devraient l’être dans un pays B.
On peut penser que le demandeur aura le choix parmi les différents lieux de marchandises.
On pourrait retenir aussi le lieu d’exécution de l’obligation principale si plusieurs livraisons ou revenir à 5a.
Civ 1ère 14 novembre 2007 : il s’agissait d’une société française qui était spécialisée dans la conception d’emballage, qui réalisait des
prestations pour une société allemande. Problème à propos du paiement. Elle saisit le TCom de Pairs pour obtenir le paiement. La compétence
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du TCom est contestée. La CA considère que les services en question ont consisté en la réalisation de maquette en France peu important qu’elles
soient ensuite destinées à l’Allemagne. La cour de cassation casse car elle considère quel les services ont été fournis en Allemagne.
La position de la cour de cassation semble s’expliquer par le fait que la localisation de la fourniture de services doit être détachée de la seule
dimension matérielle.
La simplification voulue n’est pas réalisée.
Autre exemple : arrêt Civ 1ère 23 janvier 2007, 26 septembre 2007, et 5 mars 2008 cour de cassation considère a propos d’un contrat de
concession ou de distribution exclusive que ce contrat n’est ni une vente de marchandises ni une fourniture de services.
Donc pour tous ces contrats il faudra avoir recours à 51 a.
A rattrpaer !!
Conclusion sur 5§1 : très compliqué et certains auteurs ont carrément proposé de le supprimer.
En 68, il s’agit de conférer une protection maximale à la partie faible sur le terrain de la compétence judiciaire. Les personnes concernées
étaient l’assuré, acheteur, emprunteur à tempérament
En 1978 la protection a été étendue au consommateur à certaines conditions (donc pas seulement à l’acheteur à tempérament) et en 89 on a
intégré des dispositions relatives aux salariés.
Aujourd'hui dans B1 les dispositions sont les suivantes : 8 à 14 = assuré, 15 à 17 consommateur et 18 à 21 le travailleur.
Règles protectrices de la partie faible dans B1 constituent des systèmes indépendants par rapport à l’art 2
Pour les contrats soumis à l’art 8 à 21 , ils ne sont pas soumis aux articles 2 à 5. Les textes réciproques de la parties s’appliquent sous réserve
des articles 4 et 5-5
Art 4 = dit que les règles sont applicables si le défendeur est domicilié dans un Etat tiers, sous réserve des articles 22 et 23.
Art 5-5 : on peut donner compétence à une juridiction autre que celle du lieu d’établissement de la société tant que le défendeur est domicilié
dans un Etat membre et s’il s’agit d’une gare principale.
Art 6 est un texte qui concerne la pluralité de défendeurs et qui permet d’attraire un défendeur domicilié dans un Etat membre devant le tribunal
du domicile d’un autre défendeur.
Question est de savoir si l’art 6 est exclu ou non.
Ex : salarié embauché par la filiale française d’une société anglaise et placé en Afrique pour son travail. Par la suite son contrat est repris par la
société mère anglaise dans un nouveau contrat qui spécifie le maintien des droits acquis dans le contrat initial. Est licencié. Il saisit la juridiction
française et réclame la condamnation de la société mère et de la filiale.
Il utilise l’art 6 pour attraire la société anglaise devant les juridictions françaises.
Art 6 ne figurent pas dans les systèmes des articles 18 à 21.
Une question préjudicielle a été posée à la CJCE : art 6 s’applique t il au contrat individuel de travail ?
CJCE dit non, art 6 ne s’applique pas à un litige relevant des règles spéciales au contrat de travail. On interprète restrictivement el domaine des
textes spéciaux
Quand défendeur est domicilié dans un Etat tiers, en principe les règles de compétence communautaire ne s’appliquent pas sauf celles qui
reposent sur l’art 22 et celles qui entrent dans le cadre de l’art 23.
On revient au jeu normal des règles de compétence de droit commun c'est à dire celles qui ne sont pas communautaires. Mais il ressort des textes
spécifiques à la protection de la partie faible que quand le cocontractant de la partie faible n’est pas domicilié sur le territoire d’un Etat membre
mais possède une succursale, une agence ou tout autre établissement dans un Etat membre alors il est considéré pour les contestations relatives à
l’exploitation de cette successorale, comme ayant son domicile sur le territoire de cet Etat.
La structure de chaque règle de protection de la partie faible est identique. Une règle donne compétence générale aux tribunaux du domicile du
défendeur et on a ensuite une règle qui va fixer des exceptions à cette règle générale. Les dispositions vont assurer une option de compétence à
la partie faible demanderesse alors que si elle est défenderesse elle va être assignée devant les juridictions de son domicile. Pas d’option de
compétence pour la partie forte demanderesse.
= art 8 à 14 du règlement
Si l’assureur est demandeur alors art 12 attribue compétence aux tribunaux de l’Etat du domicile du défendeur, que le défendeur soit le
bénéficiaire, le preneur, ou l’assuré.
Si l’assureur est défendeur le principe reste celui de la compétence des tribunaux du domicile du défendeur (art 8) mais le demandeur va
bénéficier d’une option c'est à dire va se voir reconnaître plusieurs possibilités pour diriger son action. Ces options ne sont ouvertes que si le for
se trouve à l’intérieur d’un Etat membre.
Ce peut être le for du domicile de la partie faible, protégée.
Le tribunal saisi peut aussi correspondre au tribunal du lieu du fait dommageable dans 3 cas :
– assurance de responsabilité
– assurance qui porte sur des immeubles
– assurance qui porte à la foi sur des immeubles et des meubles couverts par la même police et atteints par le même sinistre
le demandeur partie faible ,pourra aussi saisir le for de al succursale de 2 façons différents :sur le fondement de l’art 5-5 si l’assureur défendeur
est domicilié dans un Etat membre ou si le défendeur est domicilié dans un Etat tiers et qu’il a une succursale dans un Etat membre alors les
juridictions de cet Etat membre pourront être compétentes : art 9-2.
S’agissant des compétences dérivées quand y a des coassureurs défendeurs, une demande reconventionnelle ou un appel en garantie il est
logique de donner la possibilité au demandeur partie faible de regrouper les différentes actions devant un seul juge.
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S’agissant des clauses attributives de juridiction : des clauses attributives de juridictions qui sont moins favorables à la partie faible que les règls
des articles 8 à 14 ne peuvent être conclues que postérieurement à la naissance du différent. Sauf quand le contrat concerne la grande assurance
(grands risques industriels ou commerciaux) ou le grand risque.
A- les règles de compétence pour les contrats conclus par les consommateurs
1) contrats concernés
art 15 de B1 définit le consommateur comme une personne ayant agi pour un usage pouvant etre considéré comme étra nger à son activité
professionnelle.
Cocontractant doit avoir agi en tant que professionnel ce qui exclut les contrats de consommation entre particuliers.
Art 15 énumère les contrats pour lesquels le consommateur pourra bénéficier des règles protectrices :
– ventes à tempéraments d’objets mobiliers corporels
– prêts à tempérament et autres opérations de crédit liées à cette vente
dans ts les autres cas la protection des art 1( et suivants ne jouera que dès lors que le professionnel exerce son activité sur le territoire de l’Etat
membre du domicile du consommateur ou si le professionnel « dirige » son activité vers cet Etat membre. On a voulu viser le commerce
électronique et le seul consommateur « passif » par opposition à actif.
Il semble que le simple fait que le site internet soit accessible au consommateur ne suffisae pas à faire jouer l’art 15 car l’activité doit etre
dirigée vers le consommateur. On pense qu’il faut que le site invite le consommateur à la conclusion de contrat sà distance.
Certains contrats vont être exclus de l’art 15 come le contrat de transport de marchandises car on va conserver ceux qui combinent voyage et
hébergement.
Question concernant le contrat de consommateur conclu à propos d’un immeuble : faut-il réserver le jeu de l’art 22 ?
Non comme l’art 15 ne réserve pas le jeu de l’art 22, 22 ne devrait pas s’appliquer à des contrats conclus par des consommateurs.
Ensuite, l’art 22 vise les baux d’immeubles mais aussi les locations de courte durée à usage personnel et donc a priori cet article semble viser le
consommateur.
Le consommateur et défendeur : il ne peut être attrait que devant les juridictions de son domicile. Mais exceptions en cas de demande
reconventionnelle qui pourra être portée devant le tribunal saisi de la demande originaire.
Le consommateur est demandeur : il va avoir une option : soit saisir le tribunal du domicile du professionnel ou bien le tribunal du lieu de la
succursale, que le défendeur soit domicilié dans un Etat membre (art 5-5) ou qu’il soit dans un Etat tiers (art 15-2)
Enfin, il pourra saisir le tribunal de son propre domicile.
la convention de 1989 a commencé à insérer des règles protégeant le travailleur. Elles ont été maintenues dans B1 mais B1 a mis ces règles
protectrices du travailleur au même plan que les règles protectrices de la partie faible.
Règles concernent les contrats de travail individuels et vont permettre la saisine des tribunaux du lieu d’établissement d’une succursale qui serait
dans un Etat membre alors que le défendeur est domicilié dans un autre Etat membre ou dans un Etat membre.
Si l’employeur est demandeur il ne peut saisir que les juridictions du domicile du travailleur. Le travailleur est demandeur alors option en faveur
de la partie faible entre tbx du domicile du défendeur partie forte (employeur), tribunal du lieu d’accomplissement habituel du travail ou du
dernier lieu où le travailleur a accompli son travail.
Si accomplit son travail sur plusieurs endroits différents donc plusieurs pays, on va viser le tribunal du lieu de l’établissement d’embauche.
Directive sur le détachement des travailleurs effectué dans le cadre d’une prestation de service du 16 décembre 1996 transposée par le décret du
29 mai 2000 à l’art R517-1-1
On a ajouté une règle de compétence particulière qui vise le tribunal du lieu où le travailleur est détaché.
Clause attributive de juridiction sont possibles si sont postérieurs à la naissance du différent et sont plus favorables au salarié.
Droit commun façonné par la jurisprudence ; puis se sont ajoutées des conventions d’unification du DIP : convention de La haye de 1955 qui
porter sur la loi applicable aux ventes à caractère international d’objets mobiliers corporels ; puis remplacée par la convention de Rome du 19
juin 1980 sur la loi applicable aux obligations contractuelles ; convention de Rome a été remplacée par le règlement communautaire de Rome 1.
Il existe des conventions de droit uniforme ou portant loi uniforme. Vise des conventions d’unification des règles de droit matériel.
Convention de vienne du 11 avril l980 sur la vente internationale de marchandises
Y a des questions qui ne sont pas réglées par la convention unifiant. Donc faudra recourir au DIP
Ensuite, il peut y avoir un problème d’interprétation de la règle matérielle unifiée. Conv de Vienne règle son applicabilité par le recours au DIP
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En 1910 la cour de cassation a consacré expressément la loi d’autonomie au droit français : american trading company 5 décembre : dans ce
système jurisprudentiel le choix de la loi peut être express par e biais d’une clause ; mais le choix peut être tacite, révélé par les termes du
contrat
A défaut de choix le juge appliquera la loi de conclusion du lieu du contrat.
Soit la volonté permet de désigner la loi applicable soit c'est pas choisi et on passe à un critère objectif = système dualiste.
§2 La théorie de la localisation
La jurisprudence a évolué vers un système moniste tout en maintenant l’autonomie de la volonté. Les juges prenaient simultanément en compte
des éléments subjectifs qui étaient donc plus ou moins révélateurs d’une volonté des parties et des éléments objectifs comme le lieu d’exécution
du contrat.
Ce procédé a été théorisé et on a donc la théorie de la localisation.
Dans cette théorie de la localisation les éléments subjectifs ne sont retenus que dans la mesure où ils contribuent à créer une réalité objective
c'est à dire à la localisation du contrat.
Le rôle de ces éléments subjectifs n’est pas absolu car ils sont quand même corroborés, confirmés par des éléments objectifs.
La volonté des parties en elle même ne porte pas directement sur la détermination de la loi applicable mais sur la localisation du contrat.
Critiques : cette théorie entraine une imprévisibilité et donc des risques d’arbitraire car le juge a dans cette théorie un rôle important car doit
rechercher les éléments objectifs et subjectifs et en déduire la localisation du contrat.
Batifol prévoyait que les solutions de jurisprudence pouvaient être systématisées par le biais de présomptions hiérarchisées permettant d’offrir
au juge des directives.
§3 La jurisprudence française
Cette théorie de la localisation a inspiré la jurisprudence française mais la jurisprudence distingue très nettement les cas où les parties ont
expressément choisi la loi applicable au contrat et les cas dans lesquels ils n’ont pas choisi expressément de loi applicable.
On est revenu à un système dualiste.
Arrêt 6 juillet 1959 FOURRURES RENEL : soit les parties ont choisi expressément la loi applicable, soit elles ne l’ont pas choisi et alors
dans cette hypothèse le juge sera amené à rechercher d’après l’économie de la convention les circonstances de la cause, quelle est la loi qui doit
régir les rapports contractuels. La théorie de la localisation est donc cantonnée uniquement aux hypothèses de défaut de choix de la loi
applicable.
HEUZE a proposé de supprimer le recours à l’(autonomie de la volonté comme rattachement.
Mais le droit positif n’y accorde pas de faveur
Convention de Rome du 19 juin 1980 porte sur la loi applicable aux contrats entrée en vigueur le 1 er avril 1991 ; transformée en règlement
communautaire Rome 1 qui a modifié de façon importante le contenu de la convention de Rome.
Règlement entre en vigueur le 1è décembre 2009.
Convention de Rome s’applique à tous les contrats conclus après le 1er avril 1991.
Rome 1 s’applique à partir du 17 décembre 2009 aux contrats conclus après cette même date.
Ces deux textes vont être appelés à coexister.
Est réglementé par l’art 1 er de la convention et du règlement. Ils disent que la convention ou le R s’appliquent aux situations comportant un
conflit de loi et aux obligations contractuelles.
Le règlement ajoute « en matière civile et commerciale ».
Les délits sont exclus des 2 textes.
De plus les textes ne définissent pas ce qu’on entend par obligation contractuelle.
Autre remarque : le texte exclut certaines matières comme n’étant pas dans Rome 1 ou la convention. On exclut notamment de ces textes l’état
et la capacité des personnes physiques, les obligations nées d’instruments négociables, les conventions d’élections de for, les obligations nées du
droit des sociétés, les trusts, les contrats d’assurance…
Les 2 textes séparent nettement les hypothèses de choix de la loi applicable des hypothèses d’absence de choix de la loi applicable. C'est donc
un système dualiste qui est présent dans les 2 textes.
Hypothèses de choix applicables sont régis par l’art 3 des deux textes et à défaut de choix c'est l’art 4 de ces textes.
l’article 3 §1 prévoit que le contrat est régi par la loi choisie par les parties.
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l question est celle de savoir si la convention ou Rome 1 autorise que les parties peuvent choisir n’importe quelle loi ou si on exige un minimum
de lien entre la loi choisie par les parties et le contrat.
Il n’est exigé par aucun texte que les articles choisissent une loi qui ait un lien qelquconque avec le contrat. Elles peuvent désigner une loi
complètement neutre.
Mais limite à l’art 3 §3 des textes : si le contrat est purement interne rattaché donc à un seul pays les partie peuvent choisir n’import quelle
autre loi mais ce choix ne pourra pas permettre de déroger aux règles impératives de ce pays auquel est rattaché le contrat
Que peuvent organiser, choisir les parties comme règle régissant leur contrat ? il s’agit d’une loi étatique, selon la convention et Rome 1.
Cela signifie que les parties ne peuvent pas choisir pour régir leur contrat des principes généraux du droit, la lex mercatoria ou les principes
unidroit.
En revanche les parties peuvent incorporer dans leur contrat des dispositions issues des principes unidroit. Ce qu’on rejette c'est le contrat sans
loi.
Peut-on dépecer le contrat pour le soumettre à plusieurs lois différentes ? selon les textes, l’art 3 dit que les parties peuvent désigner la loi
applicable à la totalité ou à une partie seulement de leur contrat.
Aucune déicsison jurisprudentielle ne tranche débats doctrinaux.
Ex : un contrat qui vise systématiquement des articles du code espagnol mais n’a pas de clause de choix : le contrat est soumis à la loi espagnole
de façon certaine.
Une clause attributive de juridiction est elle suffisante pour laisser penser que les parties ont soumis à la loi des juridictions désignées apr la
clause ?
Les rapporteurs de la convention n’étaient pas ok pour que la clause attributive de juridiction emporte désignation de al loi applicable.
Quand le contrat ou y a pas de clause expresse de loi applicable est lié à un contrat antérieur pour lequel les parties avaient expressément choisi
la loi applicable alors les parties ont également soumis le contrat accessoire à la loi désignée dans le contrat antérieure.
Le moment du choix :
Le choix de la loi applicable se fait en général au moment de la conclusion du contrat. Mais il est n’est pas exceptionnel que les parties décident
tardivement de choisir la loi applicable à leu contra ou désirent modifier la loi qu’ils avaient choisi au moment de la conclusion du contrat.
L’art 3§2 reconnaît aux parties la faculté de convenir à tout moment de faire régir le contrat par une loi autre que celle qui le régissait
auparavant. La loi ainsi choisie va régir le contrat rétroactivement depuis sa conclusion.
Mais y a 2 limites :
Le choix tardif (après la conclusion du contrat) de la loi applicable ne peut pas remettre en cause la validité formelle du contrat ety ce choix
tardif ne peut pas porter atteinte aux tiers au contrat.
1) la convention de Rome
Dans cette convention l’art 4 pose une règle générale qui comporte 3 éléments : un principe une présomption générale et une clause d’exception.
Le principe est à l’art 4§1 : à défaut de choix le contrat est régi par la loi du pays avec lequel le contrat présente les liens les plus étroits.
Art 4 §2 pose une présomption générale qui complète le principe : il est présumé que le contrat présente les liens les plus étroits avec le pays où
la partie qui doit fournir la prestation caractéristique a, au moment de la conclusion du contrat, sa résidence habituelle.
La jurisprudence de la civ 1ère s’est fixée par un arrêt du 25 novembre 2003 : pose la solution en matière de contrats de distribution.
Fabricant français charge une société belge de la distribution exclusive de ses produits en Belgique. Contrat résilié et la société belge a demandé
es intérêts car préavis de 1an pas respecté.
La CA française a appliqué la loi belge
La cour de cassation a dit que pour les contrats de distribution, la fourniture du produit est la prestation caractéristique.
En réalité dans cette affaire la convention de Rime a été appliquée mais n’était pas applicable.
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Cette jurisprudence ne pourra plus être utilisée sous l’empire du R Rome 1.
L’art 4§5 dit que le rattachement à la résidence habituelle du débiteur de la prestation caractéristique est écarté lorsqu’il résulte de l’ensemble
des circonstances de la cause que le contrat entretient des liens plus étroits avec un autre pays.
2) le règlement Rome 1
L’esprit change mais ce texte change t il vrmt les pratiques des juridictions des Etats membres ?
Bien souvent les rattachements sont ceux de la résidence habituelle de la prestation caractéristique.
Ça sous entend que les textes vont prévoir pour des contrats spécifiques, des règles de conflit de lois spécifiques. Certaines règles vont tendre à
protéger la partie faible alors que d’autres vont simplement rechercher à adopter un rattachement plus approprié.
La convention ne visait que les contrats qui ont pour objet la fourniture d’objets mobiliers corporels ou la fourniture de service.
Le règlement ne maintient pas cette distinction ce qui fait que le règlement a une portée beaucoup plus large que la convention.
Attention : tous les consommateurs ne sont pas visés.
La règle ne s’applique que pour les consommateurs dits passifs c'est à dire ceux qui ont été sollicités pour conclure un contrat d’une certaine
manière.
Les actifs vont être soumis non pas au texte spécifique mais aux articles 3 et 4.
Dans la convention c'est l’art 5 et dans le règlement c'est l’article 6.
Le R élargit la protection : il s’applique aux contrats conclus avec un professionnel qui exerce son activité dans le pays de la résidence habituelle
du consommateur, le professionnel par tout moyen dirige son activité vers le pays de la résidence habituelle du consommateur. Cette disposition
qui ne figurait pas dans la convention de Rome est destinée à inclure dans le cadre de la règle de protection les contrats conclus par internet.
Le simple fait qu’un site internet soit accessible dans le pays de résidence habituelle du consommateur ne suffit pas pour rendre l’art 6
applicable : encore faut il que ce site invite à la conclusion de contrats à distance et qu’un contrat ait été effectivement conclu.
+ P335 !!
Art 6 R1 devrait s’appliquer aux contrats time share
La particularité de Grande Canarie est que l’acheteur allemand avait été attiré mais pas hors d’Allemagne donc il n’entrait pas dans le cadre
d’application spatiale de l’art 5 de la convention. et n’entrait pas non plus dans le cadre de l’art 6.
Donc ce n’est pas parce que on est un consommateur qu’on a une protection.
Si la loi choisie est moins protectrice pour les consommateurs que les dispositions impératives on appliquera ces dernières.
A défaut de choix, le contrat de travail est soumis à la loi du pays dans lequel le travailleur accomplit habituellement son travail même si le
travail est temporairement accompli à l’étranger.
Ce sont les articles 6 de la convention et 8 du règlement.
Si le travail n’est pas accompli habituellement la loi applicable est celle du lieu de l’établissement d’embauche.
Comparer avec R B 1 !!
Les parties au contrat de travail vont pouvoir choisir la loi applicable à leur contrat donc maintien du principe d’autonomie de la volonté mais
cette loi choisie ne pourra pas priver le travailleur de la protection que lui assurent les dispositions impératives internes de la loi du lieu
d’exécution de son travail.
L’art 8 du R prévoit un système de clause d’exception en faveur de la loi des liens les plus étroits
arrêt Soc 12 novembre 2002 : prof de langue allemande travaille à paris pour l’institut culturel autrichien l’institut lui propose fe choisir
entre un contrat de droit autrichien et un contrat de droit français. Choisit le contrat de droit autrichien. Plus tard elle est licenciée pour motif
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économique. Avait obtenu des indemnités équivalentes à 9 mois de salaire mais connaissant le droit français elle réclame des indemnités pour
non respect de la procédure de licenciement et pour licenciement injustifié.
Obtient gain de cause en France.
La cour de cassation a dit que la li applicable à ce contrat est la loi autrichienne, choisie par les parties. Mais ce cois ne peut pas priver le
travailleur des dispositions impératives que lui assure la loi française.
1) le contrat d’assurance
Dans convention on avait prévu une présomption spéciale pour les contrats de transport de marchandise : art 4§4.
Le règlement va plus loin : parle du transport de marchandises et de passagers.
Transport de marchandises ne fait pas dans R1 l’objet d’une règle protectrice de la partie faible mais l’objet d’un rattachement spécial.
Ce contrat de transport de marchandises va être soumis à l’art 3 mais à défaut de choix la loi objectivement applicable sera la loi du pays de la
résidence habituelle du transporteur pourvu que ce lieu coïncide avec le lieu du chargement, de la livraison ou avec le lieu de la résidence
habituelle de l’expéditeur.
Si conditions pas satisfaites al loi objectivement applicable sera celle du pays dans lequel se situe le lieu de livraison, convenu par les parties.
Dans Rome 1 y a des nouveautés : le transport de passagers fait l’objet non seulement d’un rattachement objectif spécial mais aussi d’un
encadrement de l’autonomie de la volonté.
Le choix ne peut porter que sur certaines lois :
– loi de la résidence habituelle du passager
– la loi de la résidence du transporteur
– loi du lieu de départ ou celle du lieu de destination
A défaut de choix les parties verront leur contrat soumis à la loi de la résidence habituelle du passager si ce lieu coïncide avec le lieu de départ
ou le lieu de destination.
A défaut d’une telle coïncidence la loi applicable au contrat de transport de passager sera celle de la résidence habituelle du transporteur.
En plus des contrats de grande assurance et de transport de marchandises le R prévoit d’autres rattachement spéciaux qui s’appliqueront à défaut
de choix applicable.
La loi applicable à défaut de choix pour la vente de bien c'est la résidence habituelle du vendeur.
Finalement il revient au même que le rattachement retenu par la convention de Rome.
Pour les contrats qui ont pour objet un droit réel imobilier ou un bai ls’rimmeuble on vise lka loi du lieu de sitaution d el’immeuble ;
Règles dont l’observation est nécessaire pour la sauvegarde de l’organisation politique sociale et économique. Cette définition doctrinale est
intéressante mais
Art 9 R
Pour appliquer une loi de police il ne faut pas qu’elle constitue une entrave injustifiée à a libre circulation des personnes, marchandises.. =
ARBLADE de 1999 ; foi être justifiée par des raisons impérieuses d’intérêt général PROPORTIONN2E à ses objectifs et donc parfaitement
nécessaires.
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Lois de police étrangère ne sont pas obligatoires pour le juge du for à l’inverse des lois de police du for
Dans les 2 textes y a des directives pour savoir quand il peut ou non appliquer la loi de police étrangère
Affaire de la cour fédérale allemande : affaire d’importations de statuettes nigérienne en Allemagne. CAMION de transport volé, est assuré donc
saisi en Allemagne le juge et adresse une demande d’indemnité dirigée contre son assureur.
Mis disposition dans le droit nigérien qui interdisait l’export d’œuvres d’art.
Contrat d’assurance soumis à la loi allemande.
Loi de police étrangère (niger) dit que c’était interdit donc assureur n’assure par le contenu transporté qui était illicite ;
A REPRENRE §§§§§§§§§§§§§
Les 2 textes que ns allons voir devraient être appliqués à la place de R et convention.
La convention de la haye de 55 ne met d’obstacle à l’application par les parties de règles particulières au contrat de vente au consommateur.
Arrêt civ 12 juillet 2005 cf plus haut dans cette affaire le tribunal avait raisonné sur la convention de Rome et avait considéré que les parties
avaient implicitement choisi la loi allemande et avait donc débouté el célibataire.
La cour de cassation avait censuré ce jugement sur le fondement de la convention de Rome mais à cause de l’histoire du choix qui n’était
qu’implicite.
<on se rend compte qu’en réalité la cour de cassation aurait aussi pu censurer le jugement pour ne pas avoir fait application de dispositions
impératives de la loi française plus protectrices de la loi allemande.
En plus la convention de 78 aurait pu être appliquée car elle s’applique aux contrats intermédiaires.
Si elle avait été appliquée la convention de la haye de 78 a défaut de choix ça aurait conduit à appliquer la loi allemande de l’établissement de
l’intermédiaire.
En DIP la règle est issue du CPC à l’art 46 : option de compétence de saisir outre le tribunal du domicile du défendeur le tribunal français du
lieu du fait dommageable ou du lieu où le dommage a été subi. Numéro 1058
La notion du fait dommageable s’entend généralement à la fois du fait générateur du dommage et du dommage lui-même.
Règlement B1 : comme en matière contractuelle il contient une disposition spécifique à la matière délictuelle art 5§3 : offre une option de
compétence qui ne s’appliquerait que si le défendeur est domicilié dans un Etat membre.
B1 ne définit pas la matière délictuelle mais la jurisprudence de la CJCE est intervenue KALFELIS 27 septembre 1988 CJCE dit qu’est de
nature délictuelle toute demande qui vise à mettre en jeu la responsabilité du défendeur et qui ne se rattache pas à la matière contractuelle
Cf p 537
33
Cours de mardi 5 mai 09
S’agissant des délits complexes, 5§3 vise le tribunal du lieu où le fait dommageable s’est produit. (numéro 1010)
Arrêt 30 novembre 1976 : la CJCE a considéré que si le dommage et l’évènement qui a causé le dommage sont survenus dans des lieux
distincts il y a un choix pour le demandeur.
§1 Le préjudice indirect
Qu’il soit économique, ou de toute autre nature, le préjudice de la victime par ricochet, si ce préjudice doit être localisé au lieu où il est subi ou
alors si il doit être rattaché au préjudice direct subi par la victime initiale.
Quelle est la loi du fait dommageable pour la question du préjudice par ricochet ? réponse de la cour de cassation en matière de droit commun à
propos de l’art 46 ou que ce soit la jurisprudence de la Cjce a propos de l’article 5§3 la réponse est identique.
Le dommage à prendre en compte pour déterminer la compétence judiciaire est le dommage direct, initial et donc le lieu à prendre en compte est
le lieu du fait dommageable concernant le dommage initial.
Hypothèse d’une fragmentation du fait générateur en plusieurs lieux donnant lieu à un dommage unique.
La CJCE n’a donné encore aucune solution.
La cour de cassation en a donné une à propos de l’art 46 du CPC
com 7 mars 2000 : option au demandeur : en cas de fragmentation du fait générateur d’un dommage unique le demandeur peut choisir de
saisir le tribunal du lieu du dommage.
Les Etats membres de l’UE sauf le Danemark disposent depuis le 11 janvier 2009 de règles communes de conflit de loi dans le domaine des
obligations extracontractuelles.
Y a eu un avant projet en 1972 sur la loi applicable aux obligations extracontractuelles et aux obligations contractuelles.
Mais il a été décidé de ne travailler que sur les obligations contractuelles.
Pour les obligations non contractuelles le texte n’a pas vu le jour : il a fallu attendre le 11 juillet 2007 pour que la 12ère proposition voit le jour
sous une forme aboutie qui est le règlement communautaire.
Il s’agit du règlement du 11 juillet 2007 864-2007 sur la loi applicable aux obligations contractuelles.
Avant la rédaction du Règlement Romme I la France était partie à des conventions internationales multilatérales. Qu’advient-il de ces
conventions internationales ? Romme II va-t-il aussi remplacer ?
Rome 2 à l’art 28 dit qu’il n’affecte pas l’application des conventions internationales en vigueur.
Section1 : la loi applicable aux obligations extra contractuelles dans le règlement Rome 2.
A- champ d’application
Champ d’application temporel : s’applique aux faits générateurs de dommage survenus après le 11 janvier 2009.
Cham d’application matériel : règles de conflit de Rome 2 s’appliquent dès lors qu’on est dans le champ d’application matériel du
règlement.
Pas nécessaire que le litige soit « communautaire » pour que règle de Rome 2 s’applique. Il suffit que le juge d’un Etat membre
soit saisi et compétent sur 5§1 ou 46.
Rome 2 comme convention de Rome et Rome 1 ont une vocation universelle car s’appliquent même si la loi qu’ils désignent est
la loi d’un Etat non membre de l’UE.
Schématiquement le Règlement Rome 2 recouvre les obligations contractuelles qui relèvent de la matière civile ou commerciale
dans le cadre de situations comportant un conflit de loi.
Obligations non contractuelles découlent d’un fait dommageable, d’un fait qui constitue un quasi contrat mais cette terminologie
du quasi contrat n’a pas été reprise par les rédacteurs.
Le règlement concerne non seulement les cas où les dommages sont réalisés mais aussi ceux qui sont susceptibles de se produire.
On va exclure les obligations non contractuelles découlant des relations de famille ou de relations assimilées aux relations de
famille
Ex : une action en DI pour rupture abusive de fiançailles, en droit interne c'est délictuel
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On exclut les obligations délictuelles qui découleraient du fait nucléaire, celles relatives aux atteintes à la vie privée et aux
atteintes à la personnalité.= Rome 2
Pour savoir si le tiers qui a versé des prestations dispose d’un recours contre le débiteur et dans quelle proportion, c'est la loi qui régit
l’obligation de ce tiers qui s’applique.
En revanche la loi de l’obligation délictuelle va retrouver son emprise pour déterminer les droits que le solvens peut exercer contre le
débiteur.
L’art 4 du règlement Rome 2 va poser des règles de confit de loi dites générales parce qu’elles vont s’appliquer à toutes les matières
qui ne font pas l’objet de règles spéciales.
Règles spéciales concernent la responsabilité quasi délictuelle, la responsabilité du fait des produits, la concurrence déloyale, les
atteintes à l’environnement, atteinte au droit de propriété intellectuelle, atteinte ou responsabilité du fait de grève.
Quand on rattache la règle des rattachements les plus appropriées c'est qu’on recherche une loi qui entretient des liens suffisamment
forts avec la situation juridique.
Le règlement reprend des techniques classiques : le jeu de l’OP est prévu mais doit rester exceptionnel. On réserve l4application des
lois de police du for.
En ce domaine la cour de cassation avait donné des réponses diverses et même souvent ambigües.
La cour de cassation dans l’hypothèse d’un délit complexe avait affirmé l’application de la loi du lieu de survenance du dommage.
Puis la Civ 1ère semblait par la suite laisser au juge du fond le choix entre la loi du lieu du fait générateur et la loi du lieu du dommage.
Ce choix s’exerçait en vertu du principe de proximité. A vous le juge, de choisir entre ces deux lois la loi qui présente les liens les plus
étroits avec le dommage.
Le règlement Rome 2 écarte ces hésitations car on retient le principe de la loi du lieu de survenance du dommage.
On écarte la loi du lieu du fait générateur.
Les 2 éléments de rattachement en sont plus du tout placés sur un pied d’égalité.
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Cours de mardi 12 mai
A- Champs d’application
Cette convention porte exclusivement sur les conflits de loi. Elle ne régit pas les questions de compétence juf u ded reconnaissance et
d’exécution des jugements.
Cette convention a un champ d’application universel ce qui signifie que lak loi qu’elle désigne est applicable bien que ce soit la loi
d’un Etat non partie à la convention ou membre de l’UE pour Rome I Rome II
1) nature de la responsabilité
Pour que la convention s’applique la responsabilité mise en jeu doit être extracontractuelle.
L’art 1er al 1er parle de la responsabilité civile pour exclure la responsabilité pénale
Quand l’action civile est exercée accessoirement à une action publique la juridiction pénale saisie doit appliquer la règle de conflit de
loi de la convention.
Pour lak responsabilité extra contractuelle, seuls ls délits et quasi délit sont compris dans le champs de cette convention mais la
qualification n’est pas abordée plus précisément. Cela signifie que chaque système juridique devra mettre en œuvre sa propre méthode
de conflit de loi pour déterminer si tel ou tel aspect relève de la responsabilité contractuelle ou délictuelle. Chaque Etat doit se
débrouiller pour opérer ses propres qualifications.
2) le typê d’accident
3) matières exclues
l’art 2 énumère des questions exclues du domaine de la convention.
Certaines auraient pu entrer dans la convention mais on a préféré les écarter.
On exclut la responsabilité des fabricants de véhicules, la responsabilité des vendeurs et réparateurs de véhicules, la responsabilité de
la voie sur laquelle a eu lieu l’accident, responsabilité du fait d’autrui.
On exclue les re ours et subrogations qui concernent les assureurs.
A- Loi applicable
2) exceptions
Compétence du lieu de la loi de l’Etat du lieu d’immatriculation ou de stationnement.
Rédacteurs de la convention ont cherché à définir avec précision les hypothèses où les facteurs de rattavhemetns dérogataoires
pourrainet internvenir.
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La loi du lieu d’immatriculation s’applqiue aussi si la victime est le conducteur le propriétaire, le déteneur du véhicule, peu important
sa résidence habituelel ou si la vicitm est le apssager qui a sa résidence habtiuelle ailleurs que dans l’EEtat où a eu lieu l’accident ou si
la victime s’est trouvée sur le lieu de l’acident hors du véhicule et si elle a sa résidence habitulle dans l’Etat d’immatribution.
Quand plusiuers véhicules sont engagés dans l’accident les solutions précédentes s’eapliquent mais il faut que touss les vhicules soient
immatriculés dans le même Etat.
Si c'est pas le cas la loi du lieu du délit retrouve son empire.
§2 La convention de La haye du 2 octobre 1973 sur la responsabilité du fait des produits défectueux
cette convention porte exclksuivement sur les confluits de loi etest d’application universelle.
comprenent les produits naturels et industriels, qu’ils soient bruts ou manufacturés, immeubles ou meubles
les produtis agrocioles ne sont pas exlcus mais y a u nsyst-èle de réserve qui autorise les Etat contratants à cette convention à réserver
les roduits aggrocioles c'est à dire faire qu’ils ne soient pas soumis à la convention.
2) le dommage
art 2
le dommage comprend tout dommage aux personnes, aux biens, ainsi que la perte économqiue.
On exclut de la convetion les dommages causés au produit lui même ainsi uqe les pertes éconoqmiues qui s’ensuivent
art 3 vise les favribarnts de produitsr finis, de parties cosntitutives du produit, le sproducteurs de produit naturel, mais aussoi les
fournisseursmais aussi autres personnes y comrpis les réaprateurs, constituant la chaine de prépration et de distribution commerciale
des priduits.
4) nature de la responsabilité
A- la loi applicable
l’idéee maitresse de cette convetion c'est qu’aucun facteur de rattachement n’est à lui seul suffisament significatif.
2 séries de combinaison :
‘lune est fabroiquée à partir du lieu du fait dmmageable
Combinaisons de l’art 4 :
Lieu du délit + résidence de la victime
Lieu du délit + étalbissement du responsalbe
Lieu du délit + lieu d’acquisition du produt par la victime
Si aucune des combinaison ne se ralise il faudra avoir recours aux combinaisons de l’art 5 :
Lieu de résidne ce de la vicitme + établissment principal du responsable
Lieu de résidence de la victime + lieu d’acuqistion
Cet article va aussi s’applique si y a un conflit avec les conbianisaon de l’art 4
Dans u ncas ewxceptinnnel la convention offer une option à la victime : dans le cas exceptionnel où auxune des cobinaisons ni de ‘art
4 ni de 5 ne se retrouve. La loi applicable selon l’at 6 EST LA loi interne de l’état du principal étalbisemtnde a ersonne dont la res pest
invoquée à moisnq ue le demndeur se fonde sir la,loi du lieu dui délit.
Restruction relativb à la prévisiiblité : art 7 : la loi du lieu du délit et la loi de la rsidnece habituelle de la victime ne s’applquent pas si
le responsable étalbit qu’il ne piuvait pas raisonnablement prévoir que le roduit serait mis dans le commerce dans l’état considéré.
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