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Campagne et programme
Les grands axes
Rassembler. C’est historique. La gauche de conviction, celle qui n’a pas renoncé, celle qui estime
que l’écologie et l’anticapitalisme vont ensemble, s’est unie en Champagne-Ardenne.
Le Nouveau Parti Anticapitaliste, le Parti de Gauche et les Alternatifs ont ouvert leur liste à des
citoyens indépendants de tout parti, à des associatifs et à des syndicalistes.
Des militants communistes et écologistes soucieux d’une véritable alternative ont, eux aussi, fait le
choix de l’audace.
C’est la première fois, en Champagne-Ardenne, qu’une liste alternative ouverte, à la fois pluraliste
et unitaire, se présente à vos suffrages.
Résister. La droite de combat au pouvoir a entrepris, avec fanatisme, de casser le droit du travail
et de détruire le service public : c’est l’ensemble des conquêtes arrachées par les salariés et les
travailleurs depuis la Libération qui sont sa cible.
Pour battre cette droite, mais aussi pour faire échec aux politiques libérales ou productivistes d’où
qu’elles viennent (P.S., Europe-Ecologie, Modem), nous devons changer le rapport de force à
gauche : plus notre score sera fort au premier tour, plus nous pèserons sur le second.
Riposter. Face à la crise écologique et à la crise sociale que nous vivons, cette élection doit être
une étape décisive. Décisive pour la reconquête de nos droits et de nos acquis sociaux, décisive
pour la reconversion écologique de l’économie.
Nos élus résisteront à la politique nationale de la droite. Ils travailleront à mettre en oeuvre une
vraie politique de reconstruction sociale. Ils relaieront et populariseront les luttes sociales et
écologiques. Enfin, ils porteront au sein du Conseil régional la parole de ceux que plus personne
n’écoute.
REGION CHAMPAGNE-ARDENNE : NI POUBELLE NUCLEAIRE, NI FRICHE
INDUSTRIELLE !
Le lobby nucléaire n’a pas lésiné sur les moyens : en offrant des « compensations financières » à
des communes désertées et à des maires sans gros budget, il a voulu se ménager leur
bienveillance. Le but ? Ouvrir des centres d’enfouissement où des déchets nucléaires dangereux
pour des dizaines de milliers d’années doivent être enfouis – et peut-être, demain, oubliés.
En attendant l’arrêt de la filière retraitement et la sortie du nucléaire qui sont des décisions d’ordre
national, nous exigeons l’arrêt de la construction du centre d’enfouissement de Bure et le
stockage en surface de ces déchets sur les sites de production.
Un Conseil régional n’est pas tout-puissant, mais il peut organiser la reconversion écologique
de l’agriculture champardennaise, afin qu’elle redevienne une agriculture véritablement
paysanne. Cela suppose d’abord un audit sur l’impact des phytosanitaires dans la production
agricole régionale. Cela passe par des aides à la véritable agriculture biologique. Cela suppose,
plus généralement, la mise en place d’un système d’aides à l’agriculture conditionnées par le
rejet des techniques agro-industrielles et l’adoption de méthodes respectueuses de
l’environnement
.
Dans la même logique, il est de la responsabilité du Conseil régional de reconvertir la filière
agro-carburants. La production d’éthanol n’est pas satisfaisante d’un point de vue écologique :
elle gaspille l’eau et des ressources agricoles détournées de leur usage alimentaire. Il faudra donc
avoir le courage de s’en prendre à certaines forces économiques locales pour réorienter la
recherche et la production du site de Bazancourt-Pomacle vers des solutions
écologiquement plus acceptables.
Un Conseil régional ne peut suffire à transformer radicalement la société. Il doit cependant être un
employeur « exemplaire », en refusant de recourir à l’emploi précaire, en reconnaissant la dignité
de ses propres salariés et en réévaluant leurs salaires.
Mais au-delà, il peut contribuer à créer des poches de résistance au capitalisme. Comment ?
En relayant médiatiquement les luttes sociales et en étant partout aux côtés de ceux qui luttent
contre l’emploi précaire (et en premier lieu la jeunesse), contre les licenciements, plans sociaux et
autres « restructurations » patronales qui détruisent les solidarités et l’emploi (avec un taux de
chômage régional qui dépasse les 10 %).
En créant un service régional de l’eau qui incitera et aidera les communes à municipaliser la
gestion de l’eau.
En favorisant la mise sur pied d’un service régional de la formation, plutôt que l’apprentissage
privé et les officines privées.
Par ailleurs, nos élus s’emploieront à étendre la gratuité des transports publics pour les plus
démunis.
Mais pour garantir ce développement équilibré des territoires, nous devons, toutes et tous
ensemble, inventer une démocratie nouvelle en région. Et cela suppose :
- Que les élus s’appliquent une règle simple : le non-cumul des mandats.
- Que les élus rendent compte régulièrement de leur action, de manière publique – avec pour les
citoyen-ne-s la possibilité de les interpeller.
- Que, dans le cadre de la planification régionale, le Conseil régional organise des procédures
de vote ou de type référendaire sur des questions précises – y compris sur les grands choix
budgétaires.