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E
A
C
D
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Thbit ibn Qurra (IX sicle) effectue un calcul quivalent celui de la dtermination de
lintgrale
A
A
2
2
A
a3
3
A
a4
4
3
y
A
2
a
2
A
a3
3
Son disciple Sarasa en dduisit peu aprs la proportionnalit des aires des bandes dhyperbole au
logarithme du rapport des abscisses des parallles qui les dlimitent. Peu peu la quadrature des aires
des segments hyperboliques au moyen de logarithmes fut considre comme un fait acquis ainsi que la
constance du rapport numrique entre logarithmes de diffrentes bases. En 1668, Mercator considra
les segments dhyperboles comme des logarithmes quil qualifia de naturels et quil calcula par
1
intgration terme terme de la srie obtenue par le dveloppement de
.
1+x
4
Ces nombres furent qualifis dartificiels ou de logarithmes, mot form sur les lettres grecques
logos (signifiant raison ou rapport ) et arithmos (signifiant nombre ).
Partant de la progression gomtrique 1, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, ., on ne considre que
les exposants 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, qui forment une suite arithmtique. Multiplier les puissances de
dix entre elles revient ajouter les exposants. Plus gnralement, les nouveaux nombres que sont les
logarithmes sont des intermdiaires qui mritent bien leur qualificatif d artificiels , puisque pour
calculer un produit ab on calcule les logarithmes de a et de b, on les ajoute et on cherche le nombre qui
a pour logarithme le rsultat de la somme. Cette nouvelle dmarche de calcul ncessite la construction
de tables de calculs de logarithmes qui ont t labores par Neper et ses successeurs. Les logarithmes
permettent aussi dextraire des racines carres. Ces calculs peuvent se faire partir des puissances de
dix (logarithme dcimal) ou dautres puissances et les tables associes (et similaires celles
construites au XVII sicle) taient encore utilises par les lves dans les annes 70.