M PT Com JMF 03

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matiques
Proble
Entiers de Gauss
Enonc
e
Entiers de Gauss
On note ZZi = {a + ib, a ZZ, b ZZ}. Les elements de ZZi sont appeles entiers de Gauss.
Dans suite, quand on dira soit z = a + ib dans ZZi , il sera sous-entendu que a, b sont dans ZZ.
Pour tout element z = a + ib de ZZi , on note (z) = zz = |z|2 = a2 + b2 .
Bien s
ur (z) est dans IN et pour tous z, z 0 de ZZi on a (zz 0 ) = (z)(z 0 ).
On note ZZ+
i lensemble des z = a + ib de ZZi tels que a 1 et b 0.
Partie I. Divisibilite dans lanneau ZZi .

1. Montrer que (ZZi , +, ) est anneau. Que dire de ZZ relativement à ZZi ? [ S ]
2. Montrer que les seuls elements inversibles de lanneau ZZi sont 1, i, 1, i.
Dans toute la suite, on notera U = {1, i, 1, i}. [ S ]
3. On dit que z divise z 0 dans ZZi sil existe q dans ZZi tel que z 0 = qz.
On note alors z k z 0 (on definit ainsi une relation reflexive et transitive sur ZZi .)
Remarque : on note toujours m | n la relation divisibilite dans ZZ.
(a) Soient z, z 0 deux elements de ZZ, donc de ZZi . Montrer que z | z 0 z k z 0 .
Autrement dit la relation de divisibilite dans ZZi prolonge celle de ZZ. [ S ]
(b) Soient z et z 0 dans ZZi . Montrer que (z k z 0 et z 0 k z) u U, z 0 = uz.
On exprimera cette situation en disant que z et z 0 sont associes dans ZZi .
Dans toute la suite on notera z z 0 pour exprimer que z et z 0 sont associes. [ S ]
(c) Montrer que la relation est une relation dequivalence sur ZZi .
On notera ze la classe dequivalence dun element z de ZZi .
Quel est le cardinal de ze ? Que represente geometriquement ze ? [ S ]
(d) Soit z 6= 0 dans ZZi . Montrer que ZZ+
element de ze.
i contient un unique
+
Dans la suite du problème, cet element sera note z . [ S ]
4. Dans cette question, z et z 0 sont deux elements quelconques de ZZi .
On note Di (z) = { ZZi , k z} lensemble des diviseurs de z dans ZZi .
On note zZZi = {z, ZZi } lensemble des multiples de z dans ZZi .
(a) Montrer que zZZi z 0 ZZi z 0 k z Di (z 0 ) Di (z).
En deduire zZZi = z 0 ZZi z 0 z Di (z) = Di (z 0 ). [ S ]
(b) Montrer que z divise (z) dans ZZi . [ S ]
0
z k z (z 0 ) | (z)
(c) Montrer que
et que les reciproques sont fausses. [ S ]
z 0 z (z 0 ) = (z)
(d) Montrer que si z 0 k z et (z) = (z 0 ), alors z 0 z. [ S ]
(e) Determiner Di (4 + 7i) ZZ+
i , puis Di (4 + 7i). [ S ]
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Partie II. Division et pgcd dans ZZi .

1. Division euclidienne
(a) Soit un element de C.
l
Montrer quil existe de un à quatre elements z de ZZi tel que |z | < 1.
Montrer quil existe au moins un element z de ZZi tel que |z | 21 . [ S ]
0
(b) Soient z, z 0 deux elements de ZZi , z etant non nul.
z = qz + r
2
Montrer quil existe de un à quatre couples (q, r) de ZZi tels que
(r) < (z)
Cette ecriture est appelee une division de z 0 par z dans ZZi .
Dans une telle division, q est appele le quotient et r est appele le reste. [ S ]
(c) Ecrire toutes les divisions possibles dans ZZi de z 0 = 1 + 11i par z = 3 + 4i.
Quelle est la meilleure division (celle donnant le reste de module minimum) ? [ S ]
(d) Soient z 0 dans ZZ et z dans IN . Verifier que la division euclidienne de z 0 par z dans
ZZ (donc au sens habituel) est aussi une division de z 0 par z dans ZZi . [ S ]
(e) Ecrire une procedure Maple, sur le modèle div :=proc(z1,z2)...end, prenant en
argument deux nombres complexes z1 et z2 (ecrits sous la forme x + iy) et renvoyant
la liste [q, r] representant une division de z1 par z2 dans ZZi .
Pour choisir q, on utilisera la fonction round qui accepte un complexe x + iy et
renvoie le complexe obtenu par arrondi de x, y aux entiers les plus proches. [ S ]
2. Algorithme dEuclide
Dans cette question, on va prouver la proposition suivante :
Proposition
Soient z et z 0 deux elements de ZZi , non tous les deux nuls.
0
Il existe un unique element d de ZZ+
i tel que Di (z) Di (z ) = Di (d).
Autrement dit, pour tout de ZZi , on a ( k z et k z 0 ) k d.
On dit que d est le pgcd de z et z 0 dans ZZi . On note d = pgcd (z, z 0 ) ou d = z z 0 .
Il existe un couple u, v delements de ZZi tels que zu + z 0 v = d.
On dit que (u, v) est un couple de coefficients de Bezout du couple (z, z 0 ).
On complète cette definition en posant 0 0 = 0.
Pour demontrer cette proposition, on va mettre en uvre un algorithme dEuclide.
Les elements z et z 0 jouant un role symetrique, on peut supposer z 6= 0.
On pose r0 = z 0 et r1 = z. On note r0 = q1 r1 + r2 une division de r0 par r1 dans ZZi .
Si r2 6= 0, on note r1 = q2 r2 + r3 une division de r1 par r2 dans ZZi .
Soit n un entier de IN . On suppose quon a forme rk et que rk est non nul.
On note alors rk1 = qk rk + rk+1 une division de rk1 par rk dans ZZi .
Si rk+1 6= 0, on poursuit lalgorithme, sinon on arrete, et rk est le dernier reste non nul
obtenu par cette methode.
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(a) Montrer que lalgorithme se termine au bout dun nombre fini de divisions. [ S ]
(b) Il existe donc un entier n tel que rn 6= 0 et rn+1 = 0. On pose d = rn+ .
Prouver k n, Di (z) Di (z 0 ) = Di (rk ) Di (rk+1 ), puis Di (z) Di (z 0 ) = Di (d).
Montrer que d est le seul element de ZZ+
a verifier cette propriete. [ S ]
i `
(c) Montrer que : k {0, . . . , n}, (uk , vk ) ZZ2i , zuk + z 0 vk = rk .
En deduire quil existe (u, v) dans ZZ2i tels que zu + z 0 v = d.
Ceci achève la demonstration de la proposition. [ S ]
(d) Montrer que parmi les diviseurs communs de z et z 0 , lelement z z 0 et ses trois
associes sont ceux qui ont le plus grand module. [ S ]
(e) Montrer que si z, z 0 ZZ, leur pgcd (au sens habituel) est z z 0 au sens de ZZi . [ S ]
3. Un peu de programmation
Les procedures Maple demandees ici prennent en argument un ou deux elements de ZZi ,
qui sont supposes ecrits sous la forme z = x+iy, avec x, y entiers relatifs. On ne procedera
donc a` aucune verification de la validite des arguments.
On rappelle dautre part que Maple evalue automatiquement les expressions arithmetiques
(sommes, produits, quotients, puissances, ...) formees à partir de nombres complexes
donnes explicitement sous la forme z = x + iy.
(a) Ecrire une procedure Maple, sur le modèle zpos :=proc(z)...end, prenant en argument un element z de ZZi , et renvoyant z + . [ S ]
(b) Ecrire une procedure Maple, sur le modèle pgcd :=proc(z1,z2)...end, calculant
le pgcd de deux entiers de Gauss z1 et z2 , de manière iterative. [ S ]
(c) Ecrire une procedure Maple, sur le modèle rpgcd :=proc(z1,z2)...end, calculant
le pgcd de deux entiers de Gauss z1 et z2 , de manière recursive. [ S ]
(d) Ecrire une procedure Maple, sur le modèle bezout :=proc(z1,z2)...end, calculant
un couple de coefficients de Bezout de z1 , z2 . Le resultat sera une liste [u, v] telle que
zu + z 0 v = z z 0 . La procedure bezout calculera u, v de manière iterative. [ S ]
(e) Ecrire une procedure Maple, sur le modèle rbezout :=proc(z1,z2)...end, et qui
effecte le meme calcul que bezout mais de manière recursive. [ S ]
4. Entiers de Gauss premiers entre eux
On dit que deux elements z, z 0 de ZZi sont premiers entre eux dans ZZi si z z 0 = 1.
Remarque : il decoule de II.2.e que si z et z 0 sont dans ZZ, alors ils sont premiers entre
eux en tant quelements de ZZ si et seulement si ils le sont en tant quelements de ZZi .
Dans les questions suivantes z, z 0 et z 00 sont des elements de ZZi .
(a) Montrer que z z 0 = 1 (u, v) ZZ2i , zu + z 0 v = 1 (Bezout.) [ S ]
(b) Montrer que si z k (z 0 z 00 ) dans ZZi , et si z z 0 = 1, alors z k z 00 (Gauss.) [ S ]
(c) Montrer que si z z 0 = 1 et z z 00 = 1 alors z (z 0 z 00 ) = 1. Generaliser. [ S ]
(d) Montrer que si z k z 00 et z 0 k z 00 , et si z z 0 = 1, alors (zz 0 ) k z 00 . [ S ]
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Partie III. Entiers de Gauss irreductibles

D
efinition
On dit que z est irreductible dans ZZi si z est non nul, non inversible, et si ses seuls diviseurs
sont les elements de U = {1, i, 1, i} et les associes de z cest-à-dire z, iz, z, iz.
On note Pi lensemble des elements irreductibles de ZZi .
On note comme dhabitude P lensemble des entiers naturels premiers.
1. Quelques proprietes des elements de Pi
(a) Montrer z Pi z + Pi . On pose Pi+ = Pi ZZ+
i = {a + ib Pi , a 1, b 0}
+
Les elements de Pi seront appeles facteurs irreductibles normalises. [ S ]
(b) Soient p dans Pi et z dans ZZi . Montrer que si p ne divise pas z, alors p z = 1.
En deduire que si p et q sont distincts dans Pi+ , alors p q = 1. [ S ]
(c) Soit p un element de Pi . Montrer que si p k (zz 0 ), alors p k z ou p k z 0 .
n
Q
Plus generalement, montrer que si p k
zk , alors k {1, . . . , n}, p k zk . [ S ]
k=1
(d) Montrer que si (z) est dans P, alors z est dans Pi . [ S ]

2. Factorisation en produit de facteurs irreductibles normalises
Soit z un element de ZZi , non nul et non inversible (donc tel que (z) > 1.)
(a) Montrer que z est divisible par au moins un element p de Pi+ . [ S ]
m
Q
(b) Montrer que z peut secrire sous la forme z = u
pnk k , o`
u:
k=1
u est un element de U = {1, i, 1, i}. ; m est un element de IN
pour tout k de {1, . . . , m}, pk est dans ZZ+

i et nk dans IN .
[S]
(c) Montrer que lecriture precedente de z est unique à lordre près des facteurs. [ S ]
3. Irreductibilite des elements de IN .
Il est clair que si n 2 est un entier non premier, il nest pas irreductible dans ZZi (ses
diviseurs dans IN etant aussi des diviseurs dans ZZi ). Il reste donc à comprendre quand un
entier premier p est irreductible dans ZZi . Pour cela on va demontrer le resultat suivant :
Proposition
Soit p un nombre premier. Les conditions suivantes sont equivalentes :
p nest pas irreductible dans ZZi .
Il existe a et b dans IN tels que p = a2 + b2 .
p = 2, ou p est congru à 1 modulo 4.
(a) Montrer que si p nest pas irreductible, alors (a, b) (IN )2 , p = a2 + b2 (utiliser
un diviseur de p dans ZZi , non inversible et non associe à p.) [ S ]
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(b) Inversement, si p = a2 + b2 (avec a, b dans IN ) montrer que p nest pas irreductible

et ecrire la factorisation de p en produit de facteurs irreductibles normalises.
En deduire que la paire {a, b} de (IN )2 telle que p = a2 + b2 est unique. [ S ]
(c) Montrer que p = 2 nest pas irreductible dans ZZi . [ S ]
(d) On rappelle le theorème de Wilson : p premier (p 1)! 1 (p).
On suppose que p 1 (4). Il existe donc n dans IN tel que p = 4n + 1.
Montrer que (p 1)! (2n)!2 . Ainsi, en posant m = (2n)!, on a m2 1 (p).
Par labsurde, on suppose que p est irreductible.
Montrer que p divise m + i ou m i et aboutir à une contradiction.
Donc si p est premier et congru à 1 modulo 4, il nest pas irreductible. [ S ]
(e) Montrer que si p 3 (4), alors p est irreductible (raisonner par labsurde.)
Autrement si, si p nest pas irreductible, il est egal à 2, ou congru à 1 modulo 4.
Ceci termine la demonstration de la proposition.
Le resultat de cette question
peut etre resume ainsi : Un entier n 1 est irreductible
n est premier
[S]
dans ZZi si et seulement si
n 3 (4)
4. Elements irreductibles normalises de ZZi .
La question precedente indique quels elements de IN sont irreductibles.
Pour ce qui est des elements de ZZ+
a etablir le resultat suivant :
i , il reste `
Proposition
Soit z = a + ib, avec a IN et b IN .
z est irreductible si et seulement si (z) = a2 + b2 est un entier premier.
De plus cet entier premier est egal à 2, ou est congru à 1 modulo 4.
On sait deja que si (z) est un entier premier, alors z est irreductible (cf III.1.d.)
La question III.3.e) a egalement montre quun entier premier congru à 3 modulo 4 (donc
qui nest ni egal à 2 ni congru à 1 modulo 4) nest jamais la somme de deux carres.
Il reste donc à supposer que z = a + ib (a, b 1) est dans Pi et à montrer que (z) P.
(a) En considerant la decomposition de (z) en produits de facteurs premiers dans IN,
montrer quil existe un entier premier p tel que z k p. [ S ]
(b) Avec les notations precedentes, montrer que (z) = p. [ S ]
On a ainsi obtenu la caracterisation des elements irreductibles normalises de ZZi :
Proposition
Un element de z = a + ib de ZZ+
eductible si et seulement si :
i (a 1, b 0) est irr
Ou bien : b = 0 et a est un nombre premier congru à 3 modulo 4.
Ou bien : b 1 et a2 + b2 est un nombre premier non congru à 3 modulo 4.
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Corrige
Corrig
e du probl`
eme
Partie I. Divisibilite dans lanneau ZZi .
1. Il suffit de verifier que ZZi est un sous-anneau de ( C,
l +).
Tout dabord ZZi contient 1 = 1 + 0i (le neutre multiplicatif de lanneau C.)
l
0
Si z = a + ib et z = c + id sont dans ZZi , il en est de meme de :
z z 0 = (a c) + i(b d) car a c et b d sont elements de ZZ.
zz 0 = (ac bd) + i(ad + bc) car ac bd et ad + bc sont elements de ZZ.
Conclusion : ZZi est un sous-anneau de ( C,
l +, ).
Lanneau (ZZ, +, ) est bien s
ur un sous-anneau de ZZi . [ Q ]
2. Si z = a + ib est inversible dans ZZi , il existe z 0 = c + id dans ZZi tel que zz 0 = 1.
On a alors legalite 1 = (1) = (zz 0 ) = (z)(z 0 ).
(z) et (z 0 ) etant des entiers naturels, cela implique (z) = 1.
Reciproquement, si (z) = a2 + b2 = 1, alors z = a ib ZZi et zz = 1.
Conclusion : un element z = a + ib de ZZi est inversible (z) = a2 + b2 = 1.
Il y a quatre solutions, qui sont les points à coordonnees entières du cercle unite.
Les seuls elements inversibles de ZZi sont donc 1, i, 1, i. [ Q ]
3. (a) Soient z et z 0 deux elements de ZZ, donc deux elements de ZZi .
Supposons que z divise z 0 dans ZZ, cest-à-dire quil existe q dans ZZ tel que z 0 = qz.
Alors z divise z 0 dans ZZi car q est aussi un element de ZZi .
Reciproquement, supposons que z 0 divise z dans ZZi .
Il existe donc un element q de ZZi tel que z 0 = qz.
Si z = 0, alors z 0 = 0 et z divise z 0 dans ZZ (z 0 = mz pour tout m de ZZ.)
0
Si z 6= 0, alors q = zz est un entier relatif. Donc z divise z 0 dans ZZ.

Finalement, si z, z 0 ZZ, z divise z 0 dans ZZ z divise z 0 dans ZZi .
En ce sens, la relation de divisibilite dans ZZi prolonge celle de ZZ.
[Q]
(b) Soient z et z 0 deux elements de ZZi .
Sil existe u dans U tel que z 0 = uz, alors z = uz 0 (et u U).
Autrement dit z k z 0 et z 0 k z.
Reciproquement, supposons z k z 0 et z 0 k z.
Il existe donc deux elements q, q 0 de ZZi tels que z 0 = qz et z = q 0 z 0 .
On en deduit z(qq 0 1) = 0 donc z = 0 ou qq 0 = 1.
Si z = 0, alors z 0 = 0 et on peut bien ecrire z 0 = uz pour tout u de U.
Sinon qq 0 = 1 montre que q et q 0 sont deux elements de U, inverses lun de lautre.
Conclusion : pour tous z, z 0 de ZZi , (z k z 0 et z 0 k z) u U, z 0 = uz.
[Q]
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(c) Pour tout z de ZZi , on a z = uz avec u = 1. La relation est donc reflexive.

Si z 0 = uz, avec u U, alors z = vz 0 , avec v = u U : est symetrique.
n 0
Si z 00 = uz 0 avec (u, v) U, alors z 00 = wz, avec w = vu U : est transitive.
z = vz
Conclusion : la relation est dequivalence sur ZZi .
Pour tout z de ZZi , ze = {z, iz, z, iz}. Si z = 0 alors ze = {0}, sinon Card ze = 4.
Interpretation geometrique : pour tout z de ZZi , les points-images des elements de ze
sont les sommets du carre de centre 0 donc un sommet est m(z).
Remarque : les elements de ze sont les solutions de 4 = z 4 . La relation dassociation
aurait dailleurs pu etre definie par z z 0 z 4 = z 04 , ce qui fait immediatement
apparatre quil sagit dune relation dequivalence. [ Q ]
(d) Soit lapplication de Cl dans Cl defini par (z) = iz.
Notons iZZ+
Notons ZZ+
Notons iZZ+
+
+
Il est clair que ZZi , iZZ+
i , ZZi , iZZi forment une partition de ZZi \ {0}.
(
+
iZZ+
ZZ+
i = (ZZi )
i = (iZZi )
Il est tout aussi clair que
+
+
iZZ+
ZZ+
i = (ZZi )
i = (iZZi )
Tout element z non nul de ZZi est dans lun et lun seulement de ces quatre ensembles.
Chacun des trois autres ensembles contient alors un et un seul de iz, z, iz.
Lun et lun seulement des nombres complexes z, iz, z, iz est donc dans ZZ+
i .
Sur le schema ci-dessous, on a fait figurer z = 4+3i et ses trois associes iz, z, iz.
+
De ces quatre complexes, seul iz = 3 + 4i est dans ZZ+
i . On a donc ici z = iz.
[Q]
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4. (a) Supposons zZZi z 0 ZZi . Alors z = z1 est dans zZZi donc dans z 0 ZZi .
Ainsi il existe q dans ZZi tel que z = z 0 q. Donc z 0 k z.
Si z 0 k z, alors tout diviseur de z 0 divise z. Donc Di (z 0 ) Di (z).
Si Di (z 0 ) Di (z), alors z 0 (qui est dans Di (z 0 )) est un diviseur de z.
Tout multiple de z est donc un multiple de z 0 . Ainsi zZZi z 0 ZZi .
On en deduit : zZZi z 0 ZZi z 0 k z Di (z 0 ) Di (z).
Il en decoule : zZZi = z 0 ZZi Di (z) = Di (z 0 ) (z 0 k z et z k z 0 ) z 0 z. [ Q ]
(b) On a (z) = zz, et z est un element de ZZi . Donc z k (z). [ Q ]
(c) Supposons z 0 k z : il existe q dans ZZi tel que z = qz 0 .
On en deduit (z) = (q)(z 0 ), avec (q) IN. Donc (z 0 ) divise (z) dans ZZ.
La reciproque est fausse comme le montre lexemple de z = 3 + 4i et de z 0 = 5.
En effet lunique q de Cl tel que z = qz 0 est q = 15 (3 + 4i) et nest pas dans ZZi .
Donc z 0 ne divise pas z dans ZZi . Pourtant on (z 0 ) | (z) car (z) = (z 0 ) = 25.
Si z 0 = uz, avec u dans U, alors (z 0 ) = (uz) = (u)(z) = (z).
Le meme contre-exemple montre que (z 0 ) = (z) nimplique pas z 0 z. [ Q ]
(d) Supposons z 0 k z et (z) = (z 0 ). Si z = 0, alors z 0 = 0 et z, z 0 sont associes.
Sinon q ZZi , q 6= 0, z = qz 0 . Alors (z) = (q)(z 0 ) = (q)(z) (q) = 1.
Cela prouve que q est element de u, donc que z et z 0 sont associes.
[Q]
(e) Posons z = 4 + 7i. On cherche un diviseur = x + iy dans ZZ+

i (x IN et y IN.)
Necessairement () divise (z) = 42 + 72 = 65 = 5 13 donc () {1, 5, 13, 65}.

() = x2 + y 2 = 1 donne = 1 qui est bien un diviseur de z.
() = x2 + y 2 = 5 donne = 1 + 2i ou = 2 + i.
1
1
/ ZZi .
= 1 + 2i ne convient pas car 4+7i
1+2i = 5 (4 + 7i)(1 2i) = 5 (18 i)
1
= 2 + i convient car 4+7i
2+i = 5 (4 + 7i)(2 i) = 3 + 2i donc z = (3 + 2i).
() = x2 + y 2 = 13 donne = 2 + 3i ou = 3 + 2i.
1
1
/ ZZi .
= 2 + 3i ne convient pas car 4+7i
2+3i = 13 (4 + 7i)(2 3i) = 13 (29 + 2i)
= 3 + 2i convient car on sait que z = (3 + 2i)(2 + i).
() = 65 = (z) implique z donc = z car tous deux sont dans ZZ+

i .
Evidemment cette solution convient.
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Les diviseurs de z = 4 + 7i qui sont dans ZZ+

i sont donc {1, 2 + i, 3 + 2i, 4 + 7i}.
Pour tout de ZZi , on a k z + k z (car k + et + k ).
Les diviseurs de z dans ZZi sont donc les associes de ceux qui appartiennent à ZZ+
i .
On trouve donc :
Di (4 + 7i) = {1, i, 1, i, 2 + i, 1 + 2i, 2 i, 1 2i, 3 + 2i, 2 + 3i,
3 2i, 2 3i, 4 + 7i, 7 + 4i, 4 7i, 7 4i}
[Q]
Partie II. Division, pgcd et ppcm dans ZZi .

1. (a) Posons = x + iy et z = a + ib (avec x, y dans IR et a, b dans ZZ).
On sait que pour tout nombre complexe Z, on a |Re (Z)| |Z| et |Im (Z)| |Z|.
Donc si | z| < 1, on a |x a| < 1 et |y a| < 1.
Cela implique necessairement a = [x] ou a = [x] + 1, et b = [y] ou b = [y] + 1.
Les solutions sont donc à chercher parmi les quatre nombres complexes :
z1 = [x]+i [y] , z2 = [x]+1+i [y] , z3 = [x]+i([y]+1), z4 = [x]+1+i([y]+1)
Sur la figure de gauche ci-dessous, on a represente = x + iy, ainsi que z1 , z2 , z3 , z4 .
On a egalement fait figurer les cercles de centre zk et de rayon 1.
La position du point est quelconque dans le carre z1 z2 z4 z3 (mais ne peut pas
appartenir aux cotes z3 z4 et z2 z4 .)
Selon la position de dans le carre z1 z2 z4 z3 , on voit que est toujours interieur
à un au moins de ces cercles, mais quil peut etre interieur à deux, trois voire quatre
cercles (cest le cas du complexe represente ici.).
En fait nest interieur quà un seul cercle que si w = z1 , cest-à-dire si ZZi .
Ainsi, pour tout de C,

l il y a de un à quatre elements z de ZZi tels que |z | < 1.
Sur la figure de droite
ci-dessus, on a fait cette fois-ci figurer les cercles de centre zk
2
et de rayon r = 2 . Ces cercles passent tous par le centre du carre.
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Proble
Entiers de Gauss
Corrige
On voit que est à une distance r de un ou deux sommets du carr

e (mais les
quatre si est au centre, toutes les distances |zk | valant alors r = 22 .)
Ainsi : = x + iy C,
l z ZZi tel que |z | 22 donc tel que (z ) 12 .
Pour tout = x+iy dans C,
l une autre facon de justifier lexistence de z = a+ib dans

1
ZZi tel que (z ) 2 est de poser a = x + 12 et b = y + 21 (les coordonnees de
z sont donc obtenues à partir de x et y par arrondi à lentier le plus proche.) [ Q ]
0

z = qz + r
( q) < 1
z0
(b) Posons = . Les conditions
equivalent à
z
(r) < (z)
r = z 0 qz
On sait quil y a de une à quatre solutions q dans ZZi .
Pour chacune delle, on obtient r = z 0 qz de facon unique.
Conclusion : il existe de un à quatre couples (q, r) de
ZZ2i

tels que
z 0 = qz + r
[Q]
(r) < (z)
z0
47 + 29i
(c) Avec les notations precedentes, on a = =
.
z
25
est interieur au carre defini par q1 = 1 + i, q2 = 2 + i, q3 = 1 + 2i, q4 = 2(1 + i).
4
1
37
18
On verifie que ( q1 ) = , ( q2 ) = , ( q3 ) = , ( q4 ) = .
5
25
25
25
Ainsi seuls q1 , q2 , q4 satisfont à la condition
varphi( q) < 1.
Il y a donc trois divisions possibles de z 0 par z :
z 0 = (1 + i)z + 2(1 + 2i). Ici (r) = 20 (on a bien (r) < (z), car (z) = 25.)
z 0 = (2 + i)z 1. Ici (r) = 1.
z 0 = 2(1 + i)z + 3(1 i). Ici (r) = 18.
La meilleure division de z 0 par z est z 0 = (1 + 2i)z 1. [ Q ]
(d) Si z 0 est dans ZZ et z dans IN , la division euclidienne classique de z 0 par z secrit
z 0 = qz + r, avec 0 r < z. Cette dernière condition secrit aussi (r) < (z)
puisque r et z sont des entiers positifs. Ainsi la division euclidienne de z 0 par z dans
ZZ est aussi une division au sens de ZZi . [ Q ]
(e) Voici une solution, et un exemple dutilisation :
> div :=proc(z1,z2) round(z1/z2) :[%,z1-%*z2] end :
> div(1+11*I,3+4*I) ;
[2 + I, 1]
[Q]
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2. Algorithme dEuclide
(a) La suite des restes successifs rk verifie (r1 ) > (r2 ) > > (rk ) >
Les (rk ) forment donc une suite strictement decroissante dentiers naturels.
Cette suite est necessairement finie, et avec elle le nombre de divisions. [ Q ]
(b) Pour tous elements , , de ZZi , on a Di () Di () = Di () Di ( ).
En effet si un element de ZZi divise et , il divise et = .
Inversement sil divise et = , il divise et = + .
Applique à rk1 = qk rk + rk+1 , cela donne Di (rk1 ) Di (rk ) = Di (rk ) Di (rk+1 ).
Ainsi toutes les intersections Di (rk ) Di (rk+1 ) sont egales à la première dentre elles,
cest-à-dire Di (r0 ) Di (r1 ), ou encore Di (z 0 ) Di (z).
La dernière division est rn1 = qn rn . Donc rn k rn1 et Di (rn ) Di (rn1 ).
Ainsi Di (z 0 ) Di (z) = Di (rn1 ) Di (rn ) = Di (rn ) = Di (d) (d = rn+ est associe à rn .)
Enfin, si ZZ+
erifie Di () = Di (d), on a d puis = d (cf I.3.d et I.4.a) [ Q ]
i v
(c) On prouve lexistence de (uk , vk ) tel que zuk + z 0 vk = rk par recurrence finie sur k.
La propriete est vraie si r = 0 avec u0 = 0 et v0 = 1 (car r0 = z 0 ).
Elle est vraie si r = 1 avec u0 = 1 et v0 = 0 (car r1 = z).
Supposons la propriete vraie aux rang k 1 et k, avec k {1, . . . , n 1}.

(uk1 , vk1 )
zuk1 + z 0 vk1 = rk1 (1)
2
Ainsi il existe
dans ZZi tels que
(uk , vk )
zuk + z 0 vk = rk
(2)
Dautre part, on a rk1 qk rk = rk+1 .

uk+1 = uk1 qk uk
0
(1) qk (2) donne alors zuk+1 + z vk+1 = rk+1 avec
vk+1 = vk1 qk vk
uk+1 et vk+1 sont dans lanneau ZZi , ce qui demontre la propriete au rang k + 1.
Ainsi la propriete est vraie au rang n : (un , vn ) ZZ2i , zun + z 0 vn = rn .
Or d = z z 0 = rn+ : il existe donc dans U = {1, i, 1, i} tel que d = rn .
En posant u = un et v = vn , on obtient zu + z 0 v = d, avec (u, v) ZZ2i .
[Q]
(d) Les diviseurs communs de z et z 0 sont les diviseurs de d = z z 0 .
Parmi les diviseurs de d, il y a d bien s
ur et ses trois associes id, d, id.
Tous quatre ont meme module que d. Enfin les diviseurs de d qui ne lui sont pas
associes ont un module strictement inferieur à celui de d (cf I.4.c et I.4.d). [ Q ]
(e) Si z, z 0 sont dans ZZ, lalgorithme dEuclide classique dans ZZ est ainsi un algorithme dEuclide dans ZZi (cf II.1.d). Les deux algorithmes conduisent donc au meme
+
resultat (lun dans ZZ+
ncident.
i et lautre dans ZZ ) : les deux notions de pgcd co
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3. Un peu de programmation
(a) Voici une solution, avec un exemple dutilisation :
> zpos :=proc(z)
local t ; t :=z ;
while t<>0 and (Re(t)<1 or Im(t)<0) do t :=I*t od ; t ;
end :
> zpos(3-2*I) ;
2 + 3I
[Q]
(b) Voici un calcul iteratif du pgcd (on utilise les fonctions div et zpos) :
> pgcd :=proc(z1,z2)
local a,b,t ;
a :=z1 ; b :=z2 ;
while b<>0
do t :=div(a,b) ; a :=b ; b :=t[2] od ;
zpos(a) ;
end :
Voici un exemple dutilisation. Le pgcd de 23 + 2i et de 34 + 19i est 5 + 4i :
> pgcd(23+2*I,34+19*I) ;
5 + 4I
[Q]
(c) Voici un calcul recursif du pgcd :
> rpgcd :=proc(z1,z2)
if z2=0
then zpos(z1)
else rpgcd(z2,div(z1,z2)[2]) fi
end :
On reprend le meme exemple dutilisation (le pgcd de 23 + 2i et de 34 + 19i) :
> rpgcd(23+2*I,34+19*I) ;
5 + 4I
[Q]
(d) La procedure bezout forme des couples (uk , vk ) tels que zuk + z 0 vk = rk (avec les
notations de la question II.2.c). Pour cela, et comme il sagit dune recurrence de
pas 2, on maintient deux couples de variables u1, v1, u2, v2.
On reconnait linitialisation de ces variables, correspondant aux cas r = 0 et r = 1.
Ensuite leur actualisation seffectue parallèlement à lalgorithme dEuclide de z1 , z2 .
A la fin, on obtient un , vn tels que zun + z 0 vn = rn .
On sait quil existe inversible tel que rn = rn+ = z z 0 .
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On termine donc en divisant les contenus de un , vn par .

> bezout :=proc(z1,z2)
local a,b,u1,v1,u2,v2,u,v,t ;
a :=z1 ; b :=z2 ;
u1 :=1 ; v1 :=0 ; u2 :=0 ; v2 :=1 ;
while b<>0 do
t :=div(a,b) ; a :=b ; b :=t[2] ;
u :=u1-t[1]*u2 ; v :=v1-t[1]*v2 ;
u1 :=u2 ; v1 :=v2 ; u2 :=u ; v2 :=v ;
od ;
t :=a/zpos(a) ; [u1/t, v1/t] ;
end :
Voici un exemple dutilisation, avec z = 23 + 2I et z 0 = 34 + 19i.
On trouve u = 2 + i et v = 1 i.
> bezout(23+2*I,34+19*I) ;
[2 + I, 1 I]
On verifie effectivement que uz + vz 0 = 5 + 4i = z z 0 .
> (-2+I)*(23+2*I)+(1-I)*(34+19*I) ;
5 + 4I
[Q]
(e) On sait que si z1 = qz2 + r est la division de z1 par z2 dans ZZi , alors z1 z2 = z2 r.
Donc si z2 u0 + rv 0 = z2 r, alors z1 z2 = z2 u0 + (z1 qz2 )v 0 = z1 v 0 + (u0 qv 0 )z2 .
Ainsi un couple (u, v) verifiant z1 u+z2 v = z1 z2 est donne par u = v 0 et v = u0 qv 0 .
Cela permet de calculer recursivement un couple de coefficients de bezout.
z+
La condition darret est z2 = 0 : dans ce cas uz1 + vz2 = z1+ , avec u = 1 et v = 0.
z1
> rbezout :=proc(z1,z2)
local d,t ;
if z2=0 then zpos(z1)/z1,0 else
d :=div(z1,z2) ; t :=rbezout(z2,d[2]) ;
[t[2],t[1]-d[1]*t[2]]
fi ;
end :
On reprend le meme exemple dutilisation :
> rbezout(23+2*I,34+19*I) ;
[2 + I, 1 I]
[Q]
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4. Entiers de Gauss premiers entre eux

(a) Si z z 0 = 1, alors il existe (u, v) dans ZZ2i tels que zu + z 0 u0 = 1 (cf II.2.)
Reciproquement supposons quil existe (u, v) dans ZZ2i tels que zu + z 0 u0 = 1.
Lelement d = z z 0 est un diviseur de z et de z 0 donc de zu + z 0 u0 donc de 1.
Cela signifie que d est inversible dans ZZi .
Comme d est un element de ZZ+
i , il vient d = 1. [ Q ]
(b) Par hypothèse il existe q dans ZZi tel que z 0 z 00 = qz.
Dautre part, il existe u, v dans ZZi tel que zu + z 0 v = 1.
On multiplie cette egalite par z 00 et on trouve z 00 = z 00 zu + (z 00 z 0 )v = z(z 00 u + qv).
Il en decoule que z divise z 00 dans ZZi , ce quil fallait verifier. [ Q ]

az + bz 0 = 1
2
(c) Par hypothèse, il existe (a, b) et (c, d) dans ZZi tels que
cz + dz 00 = 1
On multiplie terme à terme : (adz 00 + bcz 0 + acz)z + (bd)z 0 z 00 = 1.
Cest une identite de Bezout entre z et z 0 z 00 dans ZZi .
Il en decoule que z et z 0 z 00 sont premiers entre eux dans ZZi .
On peut generaliser par une recurrence evidente :
Si z est premier avec z10 , z20 , . . . , zn0 , il est premier avec leur produit.
m
n
Q
Q
Si chaque zk est premier avec chaque zj0 , alors
zk
zj0 = 1.
j=1
k=1
2
Cas particulier : si z z = 1, alors (m, n) IN , z z 0 n = 1.

m
[Q]
0
(d) Par hypothèse, il existe q et q dans ZZi tels que
z 00 = qz
z 00 = q 0 z 0
Dautre part, il existe (u, v) dans ZZ2i tel que zu + z 0 u0 = 1.

Si on multiplie cette dernière egalite par z 00 , on trouve :
z 00 = z 00 zu + z 00 z 0 u0 = (q 0 z 0 )zu + (qz)z 0 u0 = (q 0 u + qu0 )(zz 0 )
ce qui prouve que zz 0 divise z 00 . [ Q ]
Partie III. Entiers de Gauss irreductibles

1. Quelques proprietes des elements de Pi
(a) Cest evident car z et z + sont associes, et parce que Di (z) = Di (z + ). [ Q ]
(b) On se donne p dans Pi , z dans ZZi , et on suppose que p ne divise pas z.
Soit d ZZi un diviseur de p et z.
Puisque d k p et p Pi , on a d U ou d pe.
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Il est impossible que d soit associe à p, car p ne divise pas z.

Donc d U, ce qui implique p z = 1 : p et z sont premiers entre eux.
Soient p et q dans Pi+ . Si p k q alors p (qui nest pas inversible) est associe à q (donc
egal à q car tous deux sont dans Pi+ , cf I.3.d.)
Autrement dit, si p 6= q alors p ne divise pas q donc p q = 1. [ Q ]
(c) Soient p, z, z 0 dans ZZi . On suppose que p est dans Pi et que p k (zz 0 ).
Si p divise z, cest termine. Sinon la question precedente donne p z = 1.
Ainsi p k (zz 0 ) et p z = 1 : le theorème de Gauss donne p k z 0 .
n
Q
Une recurrence evidente montre que si p k
zk , alors k {1, . . . , n}, p k zk . [ Q ]
k=1
(d) On suppose que (z) est un entier naturel premier.

Soit un diviseur de z : cela implique que () divise (z) dans IN (cf I.4.c).
On en deduit que () = 1 (donc que est inversible) ou que () = (z) (ce qui
implique que et z sont associes daprès I.4.d).
Ainsi Di (z) = U ze : lelement z est irreductible dans ZZi .
Conclusion : si (z) est un entier premier, z est irreductible dans ZZi . [ Q ]
2. Factorisation en produit de facteurs irreductibles normalises
(a) Soit E lensemble (non vide car z E) des diviseurs de z tels que () > 1.
Lensemble {(), E} est une partie non vide de IN.
Soit n0 2 le minimum de cet ensemble.
Soit p dans E tel que (p) = n0 .
Quitte à remplacer p par p+ , on peut supposer que p est dans Pi+ .
Soit d un diviseur de p, donc de z. On a (d) (p).
Vu la definition de (p) = n0 , deux cas sont possibles :
Ou bien (d) = (p), ce qui implique d p (cf I.4.d).
Ou bien (d) = 1, cest-à-dire d inversible.
Conclusion : ce diviseur p de z est element de Pi+ . [ Q ]
(b) On procède par recurrence sur la valeur n de (z), avec (z) 2.
Si (z) = 2, alors (z) est dans P donc z est dans Pi (cf III.1.d.)
On a alors z = uz + , avec u U et z + Pi+ (la seule possibilite ici est z + = 1 + i.)
On se donne ensuite z dans ZZi tel que (z) > 2 et on suppose que la propriete à
demontrer est etablie pour tous les de ZZi tels que () < (z).
On sait quil existe un element p de Pi+ tel que p k z (cf III.2.a.)
Si on note le quotient de z par p, alors () < (z).
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Par hypothèse de recurrence, a une decomposition en produit de facteurs de Pi+ .

On obtient alors la decomposition voulue de z en multipliant celle de par p.
La propriete est donc etablie pour tout element z de ZZi tel que (z) 2. [ Q ]
(c) Imaginons deux decompositions de z en produits de facteurs irreductibles normalises.
Quitte à ajouter des facteurs avec des exposants nuls dans lune ou lautre, on peut
supposer que les deux decompositions utilisent les memes facteurs pk dans Pi+ .
m
m
Q
Q
On part de z = u
prkk = v
pskk (les rk , sk dans IN, et les pk distincts dans Pi+ .)
k=1
k=1
Il faut etablir les egalites rk = sk : le faire pour k = 1 est bien s

ur suffisant.
Pour cela on raisonne par labsurde et on suppose par exemple r1 < s1 .
m
m
m
Q
Q
Q
On en deduit u
prkk = vps11 r1
pskk . Ainsi p1 k u
prkk .
k=2
k=2
k=2
m
Q
Puisque u est inversible, il en decoule p1 k
prkk .
k=2
La question III.1.c montre alors quil existe k 2 tel que p1 k pk .

Mais cela est absurde car p1 et pk sont distincts dans Pi+ (cf III.1.b).
On en deduit r1 = s1 et plus generalement rk = sk pour tout k de {1, . . . , m}.
Legalite u = v en decoule immediatement.
On a donc prouve lunicite (à lordre près des facteurs) de la decomposition dun
element non nul et non inversible de ZZi en facteurs irreductibles normalises. [ Q ]
3. Irreductibilite des elements de IN .
(a) Par hypothèse p possède un diviseur = a + ib dans ZZ+
i tel que 1 < () < (p).
Ainsi () est un diviseur de (p) = p2 , et p est un entier premier.
La seule possibilite est ici () = p, cest-à-dire p = a2 + b2 .
De plus a 1 et b 1 sinon p ne serait pas premier. [ Q ]
(b) Inversement, supposons quil existe a, b dans IN tels que p = a2 + b2 .
Cette egalite secrit p = (a + ib)(a ib) = i(a + ib)(b + ia).
Puisque (a + ib) = (b + ia) = p est dans P, les elements a + ib et b + ia (qui sont
dans ZZ+
eductibles normalises (cf III.1.d.) : Ainsi p nest pas irreductible et
i ) sont irr
on a obtenu sa factorisation en facteurs irreductibles normalises.
Lunicite de cette decomposition montre que la paire {a, b} est unique. [ Q ]
(c) On utilise la question precedente, car 2 = 12 + 12 . Ainsi 2 = i(1 + i)2 . [ Q ]
(d) Pour tout k de {1, . . . , 2n}, 2n + k est congru à (2n (k 1)) modulo p = 4n + 1.
Or quand k parcourt {1, . . . , 2n}, 2n (k 1) parcourt aussi {1, . . . , 2n}.
Q
2n
2n
2n 2
Q
Q
Ainsi (p 1)! =
k (2n + k)
k (1)2n (2n)!2 modulo p.
k=1
k=1
k=1
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Ainsi, en posant m = (2n)!, il existe q dans IN tel que m2 + 1 = qz.

Ainsi z divise m2 + 1 qui se factorise en (m i)(m + i) dans ZZi .
Si p etait irreductible, il diviserait donc m i ou m + i.
Si on ecrit m i = ( + i)p, avec , dans ZZ, alors p = 1 puis p = 1 : absurde.
Conclusion : si p est un entier premier tel que p 1 (4), alors p nest pas irreductible. [ Q ]
(e) Il suffit de montrer que p nest pas la somme des carres de deux elements de IN .
Pour cela on raisonne par labsurde et on suppose : (a, b) (IN )2 , p = a2 + b2 .
On examine deux cas, suivant que a et b ont ou nont pas la meme parite.
Si a et b sont tous deux pairs ou impairs, alors p est pair : cest absurde.
Si par exemple a = 2m et b = 2n+1, alors p = a2 +b2 = 4(m2 +n2 +n)+1 1 (4).
Là encore on aboutit à une absurdite.
Conclusion : si p est un entier premier tel que p 3 (4), alors p est irreductible. [ Q ]
4. Elements irreductibles normalises de ZZi .
(a) On a zz = (z), donc z k (z) (cest le resultat de I.4.b).
z etant dans Pi , il divise necessairement dans ZZi lun des facteurs p de la decomposition de (z) en produits de facteurs premiers dans IN (cf III.1.c.) [ Q ]
(b) Puisque z k p, on a (z) | (p) cest-à-dire (z) | p2 (cf I.4.c.)
Puisque p est premier, on a necessairement (z) {1, p, p2 }.
(z) = 1 car est impossible car (z) = a2 + b2 2.
(z) = p2 impliquerait (z) = (p) donc z p car z k p (cf I.4.d.)
Mais z p impliquerait z = p, car z et p sont tous deux dans ZZ+
i (cf I.3.d.)
La seule possibilite est donc (z) = a2 + b2 = p, ce quil fallait demontrer. [ Q ]
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`mes de Mathe

Partie I. Divisibilite dans lanneau ZZi .

Partie II. Division et pgcd dans ZZi .

Partie III. Entiers de Gauss irreductibles

(d) Montrer que si (z) est dans P, alors z est dans Pi . [ S ]

u est un element de U = {1, i, 1, i}. ; m est un element de IN

pour tout k de {1, . . . , m}, pk est dans ZZ+

(b) Inversement, si p = a2 + b2 (avec a, b dans IN ) montrer que p nest pas irreductible

Si z 6= 0, alors q = zz est un entier relatif. Donc z divise z 0 dans ZZ.

(c) Pour tout z de ZZi , on a z = uz avec u = 1. La relation est donc reflexive.

(e) Posons z = 4 + 7i. On cherche un diviseur = x + iy dans ZZ+

Necessairement () divise (z) = 42 + 72 = 65 = 5 13 donc () {1, 5, 13, 65}.

() = 65 = (z) implique z donc = z car tous deux sont dans ZZ+

Les diviseurs de z = 4 + 7i qui sont dans ZZ+

Partie II. Division, pgcd et ppcm dans ZZi .

Ainsi, pour tout de C,

On voit que est `a une distance r de un ou deux sommets du carr

On termine donc en divisant les contenus de un , vn par .

4. Entiers de Gauss premiers entre eux

Cas particulier : si z z = 1, alors (m, n) IN , z z 0 n = 1.

(d) Par hypoth`ese, il existe q et q dans ZZi tels que

Dautre part, il existe (u, v) dans ZZ2i tel que zu + z 0 u0 = 1.

Partie III. Entiers de Gauss irreductibles

Il est impossible que d soit associe `a p, car p ne divise pas z.

(d) On suppose que (z) est un entier naturel premier.

Par hypoth`ese de recurrence, a une decomposition en produit de facteurs de Pi+ .

Il faut etablir les egalites rk = sk : le faire pour k = 1 est bien s

Puisque u est inversible, il en decoule p1 k

La question III.1.c montre alors quil existe k 2 tel que p1 k pk .

Ainsi, en posant m = (2n)!, il existe q dans IN tel que m2 + 1 = qz.

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