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Introduction 3
Bruit de phase 7
Les VCO 9
Les VCO HF 9
Les VCO BF 11
Charge du condensateur C1 : 14
Fréquence de l'oscillateur: 17
Résultats pratiques : 18
Conclusion 20
Références 21
Bibliographie 21
Webographie 21
Remerciements
Nous remercions enfin tous ceux que nous n’avons pas nommés et qui ont participé de prés
ou de loin à l’aboutissement de ce travail.
Introduction
Objectifs :
Applications :
C'est un montage typiquement utilisé dans les PLL (Phase-Locked Loop, boucle à
verrouillage de phase). Il permet ainsi de gérer la fréquence de sortie de la boucle de verrouillage,
asservie avec la fréquence d'entrée. On retrouve également l'oscillateur contrôlé en tension en un
ou plusieurs exemplaires dans les synthétiseurs analogiques…
La figure 1 rend compte de cette opération. Pour l’oscillateur à fréquence fixe, la fréquence
d’oscillation est fonction notamment des valeurs L et C.
Dans le cas de l’oscillateur commandé en tension, la capacité C est remplacée par deux
diodes à capacité variable. La valeur de la capacité Cd est fonction de la tension inverse
appliquée à ses bornes. La tension VE est la somme d’une tension de polarisation positive et du
signal modulant m(t) :
VE = V0 + m(t)
La pente de la fonction de transfert, notée Ko, est aussi appelée gain du VCO et s’exprime
en Hz/V.
Le VCO est modulé lorsqu’un signal modulant m(t) est ajouté à la tension de polarisation Vo.
Pour l’entrée de commande et de modulation, la largeur de bande est seulement limitée par
la résistance R et la capacité résultant de la mise en parallèle des diodes varicaps qui constituent
un filtre passe-bas, dont la fréquence de coupure fs vaut :
1
f=
4ΠRCd
La composante continue est incluse dans la bande de modulation [0, fs].
La courbe de la figure 2 représente la fonction de transfert du VCO et l’on suppose que cette fonction est
linéaire.
L’indice de modulation sera par conséquent très petit. Cette solution peut néanmoins
constituer une étape intermédiaire pour générer une porteuse à fréquence élevée modulée en
fréquence avec un grand indice de modulation.
Le schéma du résonateur à onde acoustique de surface est similaire à celui d’un quartz. Le
principal intérêt de ce type de résonateur est de pouvoir fonctionner, en mode fondamental jusqu’à
des fréquences supérieurs au GHz, ce qui réduit le nombre d’étages. Comme pour le quartz, le
décalage en fréquence en est limité.
En résumé, cette solution permet la génération directe de la porteuse avec une faible
précision. L’indice de modulation est faible.
• L'oscillateur en anneau.
Bruit de phase
L'oscillateur contrôlé en tension est souvent utilisé dans les systèmes de
radiocommunications sur les fréquences élevées et de ce fait doit présenter un bruit de phase
minimum, d'autant plus que le canal de transmission est étroit.
Cette réduction du bruit de phase peut être réalisée en utilisant une boucle PLL rapide: Le
spectre de bruit autour de la porteuse sera réduit de part et d'autre de cette porteuse, à une
distance de la porteuse égale à la bande passante de la boucle de phase. L'inconvenient de cette
méthode est bien sur que le VCO ne peut plus être modulé directement en fréquence par des
fréquences inférieures à la bande passante de la boucle de phase...Si on désire effectuer quand
même cette modulation, il faudra soit moduler la référence de la boucle de phase, soit effectuer
une modulation vectorielle en aval.
Dans les autres cas (boucle lente), on réduira le bruit de phase en respectant les conditions
suivantes:
- niveau d'oscillation assez élevé. La limite est souvent constituée par la tension Rf aux bornes de
la diode à capacité variable, qui doit rester nettement inférieure à la tension de commande de
cette diode. Dans certaines applications, on est obligé d'utiliser des tensions de commandes
varicap de plusieurs dizaines de volts.
- pour les pentes de VCO élevées, on fera enfin attention au bruit thermique ramené par les
composants de la boucle : bruit de l'ampli opérationnel de la boucle, s'il existe. On calculera la
tension de bruit thermique en sortie de boucle, qui multipliée par la pente du vCO donnera le bruit
de phase apporté par la boucle. Une erreur communément faite consiste à placer une résistance
de grande valeur pour introduire la tension sur la capacité variable: la tension de bruit thermique
de cette résistance apporte un bruit de phase très large bande. On utilisera une résistance de
faible valeur en série avec une inductance de choc, dont la fréquence de résonance parallèle sera
centrée sur la bande de fonctionnement du VCO; L'utilisation d'une inductance seule amène en
général une oscillation sur la fréquence d'accord de cette inductance, et l'utilisation d'une
résistance seule de quelques centaines d'ohms amortit le circuit....
Le bruit de phase pourra être observé soit sur le spectre, (si l'analyseur de spectre possède
un bruit inférieur, ce qui n'est pas toujours le cas!), soit sur un signal démodulé par un récepteur
dont l'OL possède un bruit inférieur...
Les VCO
Un VCO idéal est un oscillateur dont la fréquence est une fonction linéaire de la tension de
commande : F=Fo+aV
Les VCO HF
La fréquence d’un oscillateur HF est déterminée par un circuit oscillant LC, pour faire varier
sa fréquence il suffit de modifier l’un de ces deux paramètres.
Variation de Self :
Il suffit donc d’ajouter sur le noyau constituant le circuit oscillant pilotant un oscillateur, un
enroulement supplémentaire parcouru par le courant continu de commande. La figure ci contre
montre comment varie la fréquence d’un circuit LC réalisé avec 100 spires de fil dans un pot de
ferrite matériau 3C8 sous l’influence du courant continu de commande. Ce n’est pas une petite
variation, la fréquence d’accord voisine de 22kHz pour un courant de magnétisation nul passe à
24kHz pour 10mA et 80kHz pour 50mA.
L’une des conséquences de ce phénomène est la variation de la fréquence d’accord d’un étage
d’amplification HF, ou d’un oscillateur, en fonction du courant de polarisation du composant actif.
Il est possible également de simuler une self avec des composants actifs, une variation d’un
gain ou d’une tension suffit alors à en modifier la valeur.
C’est la solution moderne .On utilise des diodes polarisées en inverse dont la capacité de
jonction varie approximativement comme l'inverse de la racine carrée de la tension appliquée. Ces
diodes spécialement construites sont appelées diodes à capacité variable ou parfois Varicaps
(Marque déposée). Les capacités sont faibles, quelques pF ou dizaines de pF, au maximum
500pF.
Lorsque la tension de polarisation passe de 2 à 20V la capacité peut varier d’un facteur 5.
(par exemple de 100pF à 20pF).
Les VCO BF
En agissant sur une tension de polarisation il est très facile de faire varier la fréquence d’un
oscillateur BF .Le schéma ci contre peut fonctionner pour des fréquences basses, l’amplificateur
opérationnel est monté en source de courant, le courant I délivré est proportionnel à V1 I=V1/R1 , il
charge le condensateur C placé dans le circuit émetteur d’un UJT.Lorsque la tension aux bornes
de C atteint la tension d’amorçage Vp de l’UJT, le condensateur se décharge jusqu’ a la tension de
vallée, puis se charge de nouveau. La période est le temps de charge de Vv à Vp soit
Vp - Vv
T=C , soit compte tenu de la valeur de I la fréquence de recurrence :
I
V1
ƒ= , , qui est proportionnelle à V1
RC(Vp - Vv)
- Quand la tension aux bornes de C1 dépasse la valeur de seuil de 2/3 de Vcc, l'entrée "Thres" fait
basculer le circuit U2 et le transistor de sortie (borne 7) se met à conduire.
- Quand la tension aux bornes de C1 descend jusqu'à la valeur de seuil de 1/3 de Vcc, l'entrée
"Trig" bascule le circuit U2 dans l'autre état, le transistor de sortie (borne 7) s'arrête de conduire.
- Le condensateur C1 se charge par l'intermédiaire du circuit formé du transistor T1, R1, R2, R3,
R4, D1.
- Quand la tension aux bornes de C1 atteint le seuil de 2/3 de Vcc, le cycle recommence.
Charge du condensateur C1 :
La particularité est que la charge du condensateur C1 est à courant constant, ce dernier est
assuré par le transistor T1 (BC252) monté en générateur de courant. Le principe est que la
tension aux bornes de R1 est reproduite sur R3 par le transistor T1, on remarquera que la diode
D1 permet de compenser la tension Veb du transistor T1:
Si l'on pose:
• Veb = tension entre les bornes de l'émetteur (e) et la base (b) du transistor T1.
On a: VR1 + VD = VR3+Veb
Or il s'avère que Veb et VD, qui sont les tensions de jonctions PN, sont très proches, et si on
les considère identiques on la simplification suivante : VR1 = VR3
Le courant passant dans R3 est donc directement fonction de la tension aux bornes de R1.
Cette dernière dépend de la tension d'alimentation E, des résistances R1 et R2, ainsi que de la
tension de la diode VD, avec la relation suivante:
et en remplaçant VR3, VR1 = E - VD- R2.(E - VD) / (R1+R2) = (E - VD) (1 - R2 / (R1 + R2))
La tension VR1 est pratiquement proportionnelle à E, étant donné que VD est faible.
En sortie du transistor T1 on a donc VR3 = VR1 ≈ E.R1 / (R1 + R2) et donc IR3 = E .R1/[(R1+R2).R3]
Si l'on pose :
On a la relation suivante:
∆V = ∆t.I / C .
Dans notre cas, avec le timer NE555, sans modification de la tension de la borne 5, la
variation de tension va de 1/3 de la tension d'alimentation de U2 et 2/3 de la tension d'alimentation
de U2, soit une variation de 1/3 de l'alimentation de U2 soit numériquement 5/3 = 1,67 V on
prendra donc : ∆V=1,67 V.
Le courant pourra prendre les valeurs, pour E variant de 7 à 24V, comprises entre :
IR3min = Emin.R1 / [(R1 + R2).R3] = 7 x 10.103 / [22.103 x 15.103] = 7 x 30,3. 10-6 = 212 µA
IR3max = Emax. R1 / [(R1 + R2).R3] = 24 x 10.103 / [22.103 x 15.103] = 24 x 30,3. 10-6 = 727 µA
On cherche alors le temps qu'il faut pour que la tension vC(t) prenne la valeur de 1/3 de Vcc
partant de la valeur initiale de V0 = 2/3 Vcc, en ayant évidemment la valeur finale VF = 0V puisque
le condensateur se décharge sur lui-même.
La relation devient:
Ici on a:
Fréquence de l'oscillateur:
Résultats pratiques :
Nota : La courbe théorique a été calculée en mesurant les valeurs exactes des composants :
Multisim est un logiciel interactif qui permet de réaliser des schémas électriques comportant
des résistences, des condensateurs, des selfs et beaucoup d’autres compsants couramment
utilisés en électronique. Les sources d’alimentation sont elles aussi très diverses: générateurs de
tension ou de courants continus, générateurs de fonctions, etc… L’utilisateur dispose aussi
d’appareils de mesure : multimètres, oscilloscopre, etc … Lorsque le circuit à réaliser est achevé,
un commutateur le met sous tension et les grandeurs cherchées s’affichent sur les instruments de
mesure. Ce logiciel, qui permet d’étudier n’importe quel circuit électrique est donc l’homologue en
électricité de l’atelier d’optique qu’on a déjà utiliser.
Schéma :
Conclusion
Le calcul théorique est totalement satisfaisant si l'on prend soin de prendre les valeurs
exactes des composants utilisés.
Le seul inconvénient de la solution reposant sur l’emploi d’un VCO était la stabilité.
On peut donc envisager la stabilisation de ce VCO par une boucle à verrouillage de phase.
Ce système est dit aussi PLL : Phase Locked Loop.
La figure 12 représente le synoptique d’un PLL dont le VCO est modulé en fréquence.
Références
Bibliographie
Webographie
• http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscillateur_contr%C3%B4l%C3%A9_en_tension
• http://clg35.chez-alice.fr/elec/ne555_en_VCO.pdf
• http://pagesperso-orange.fr/avrj.cours/Cours/SE_018_Synthese_de_frequence.pdf