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Analyse comparée des politiques de relance

Politique keynésienne Politique néolibérale


Modalités de Par la consommation des ménages (la demande) Par l’aide aux entreprise (l’offre)
la relance
Rôle de Politique économique consistant : Monétarisme : l’État contrôle son budget, ainsi que la progression
l’État - à accroître les dépenses de l’État (création d’emplois de de la masse monétaire.
fonctionnaires, aide financière aux entreprises en L’intervention de l’État dans l’économie décourage l’initiative en
difficulté) accroissant les prélèvements obligatoires.
- à augmenter les salaires Donc théorie de l’offre : il faut baisser les impôt pour relancer
- à rendre le crédit plus facile l’activité économique.
Ces mesures doivent permettre de relancer la consommation et
l’activité des entreprises, donc de réduire le chômage.
Pratique du déficit budgétaire : dépenses > recettes. Objectif : la
relance de l’économie. Limite : affaiblissement de la monnaie et
inflation.
Bilan Hausse du pouvoir d’achat des ménages Limitation des hausses de salaire
économique Nécessité de rembourser la dette publique (déficit budgétaire) Limitation du rôle des syndicats
donc : Déréglementation
- augmentation des prélèvements obligatoires (impôts et Privatisation
cotisations sociales), donc moindre compétitivité Recul de l’inflation, mais augmentation de la spéculation et, donc,
- augmentation de l’inflation et affaiblissement de la risque de krach boursier (c’est le cas en 1987)
monnaie
- dévaluation de la monnaie (donc dans un contexte de
mondialisation de l’économique, les politiques de relance
nationale ne sont plus pertinentes : la hausse du pouvoir
d’achat bénéficie aux importations, donc aux industries
étrangères, et ce type de politique est donc caduque)
Donc, à terme, abandon de la politique keynésienne, lutte contre
l’inflation et défense de la monnaies (donc blocage nécessaire des
salaires)
Bilan social Consommation des ménages élevées, entretenue par l’inflation Amélioration de la situation de l’emploi et diminution du
État-providence (indexation des salaires sur les prix, prestations chômage, mais essentiellement sous forme de « petits boulots »
sociales importantes) précaires et recul des acquis sociaux
Impôts et charges sociales lourdes, gênant les entreprises pour
investir.

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