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Le droit administratif français s'est forgé au cours de l'histoire et il est donc nécessaire d'avoir
à l'esprit quelques repères d'autant que des textes anciens restent applicables.
Trois traits dominent ce droit : son autonomie par rapport aux autres droits (droit
constitutionnel, droit privé); son inégalité car l'administration bénéficie de privilèges par
rapport aux personnes privées; son origine prétorienne (de prétoire, ou autrement dit
jurisprudentielle) puisque l'activité du juge détermine pour une grande part son contenu.
Ce dernier caractère rend indispensable de connaître l'organisation judiciaire française et, plus
spécifiquement son pôle administratif afin de pouvoir décoder la signification des jugements.
• les origines du droit administratif : le droit administratif s’est construit depuis le XI°s
l’administration constituant un moyen d’action au profit de la Monarchie
.Progressivement l’intérêt général va s’imposer dans le fonctionnement administratif.
C’est la Révolution Française qui a permis de construire le droit administratif
essentiellement grâce a un texte « loi des 16 et 24 août 1790 art 13 « c’est la loi
relative a l’organisation judiciaire , elle interdit au juge judiciaire d’interférer dans
l’action administrative
Quelle que soit la branche considérée , les règles du droit administratif sont souvent
différentes de celle du droit privé (ex : les prérogatives de puissances publiques)
Dans certains cas , le droit administratif contient des règles similaire a celle du droit privé ( en
matière de responsabilité administrative)Dans ce deuxième cas le juge administratif ne vise
pas le texte de droit civil. C’est le cas en matière de principe généraux du droit (PGD)
° l’école du service public : L. DUGUIT l’a fondée c’est un doyen de la faculté de droit a de
Bordeaux. Pour lui le service public est une fin en soit et il agit toujours dans l’intérêt général
Pour DUGUIT, il existe une assimilation entre l’état , le service public et le droit
administratif, la conséquence est que le service public ne peut pas être assimilé a une activité
privé par conséquent :
- le service public doit se voir appliquer des règles dérogatoires du droit commun,
- il doit être soumis a la compétence de la juridiction administrative
° l’école de Vedel fondée des les années 1950, Théorie des bases constitutionnelles du Droit
administratif ; il se réfère au texte même de la Constitution pour développer une approche
organique de cette administration ( ex : distinction parlement administration ).
Aujourd’hui on combine les deux premières écoles pour identifier le droit administratif.
Le droit administratif connaît une tendance a l’extension de ses pouvoirs , et un éclatement
des organes administratifs traditionnels, on connaît également un enchevêtrement entre le
secteur privé et public.
Définition :Service Public : le service public est une activité d’intérêt général exercée par un
personne publique ou sous son contrôle et qui est soumise a un régime dérogatoire de droit
commun.
Il existe un monopole des personnes publiques en matière de création des services publics.
a) service public de l’Etat
La Constitution de 1958 contrairement a la précédente ne contient aucune disposition qui
réserve au parlement la compétence pour créer des services publics .en conséquence on
applique la répartition des compétences des articles 34 et 37 de la constitution : la compétence
revient au législateur dans deux grandes hypothèses :
° 1er hypothèse : si la loi détermine les principes fondamentales de certains services publics
.Ils sont prévus a l’art 34 de la constitution .
La loi détermine les principes fondamentaux pour la création des catégories d’établissement
publics CC 25/07/1979 ANPE
° 2eme hypothèse Lorsque le service public est susceptible de porter atteinte au liberté
publiques.
Une loi est nécessaire pour rendre obligatoire un service public pour les collectivités
territoriales art 72 de la constitution .
• Il existe des domaines d’actions limités des collectivité territoriales .Le juge
administratif traditionnellement avait une attitude restrictive au sujet des actions
industrielles et commerciales de ces collectivité territoriales (l’application du
libéralisme économique , état gendarme)
° Dans une 1er étape il fallait des circonstances exceptionnelles pour que le CE accepte
l’intervention d’une collectivité locale. CE 29/03/1901 CASANOVA
Aujourd’hui pour être légale , le juge examine toujours les circonstances locales
particulières et il pose deux grandes conditions :
- une carence de l’initiative privée ; carence quantitative ou qualitative.
- Un besoin public CE sect 23/12 1970 MINISTERE DE L’INTERIEUR/COMMUNE
DE MONTMAGNY
TA CLERLONT6FERRAND 21/10/83 HUDES TAY
• Enfin il existe des domaine de création libre .Dans certains car les collectivités sont
libre de créer ou non un service public ( transport en commun , en matière culturelle)
Depuis la constitution de 1958 sauf les cas réservés a la loi , la compétence de suppression de
service public appartient au gouvernement .
Par ailleurs selon le conseil constitutionnel en vertu de sa décision du 25-26 juin 1986 il
existerai des services publics qualifiés de constitutionnels : Il existe trois causes de
suppression d’un service public :
° la disparition d’un besoin d’intérêt général( ex service public du ravitaillement)
° La suppression du service public sans disparition du besoin d’intérêt général ( ex la
suppression de service public pour des raisons politiques LOI du 9 décembre 1905
SEPPARATION DE L’EGLISE ET L’ETAT ;
° La suppression pour des raisons financières, on ne supprime pas le service public mais
celui-ci s’éloigne de l’usager , suppression d’un hôpital , une gare , il peut y a voir également
des raisons techniques (ex suppression du service public par pneumatique).
Les personnes publiques peuvent souhaiter déléguer un service public a des personnes privées
pour différentes raisons :
• Il peut s’agir d’associer les destinataires à la fonction du service public (ex sécurité
sociale)
• La recherche d’une plus grande efficacité
• Les organismes de droit privé permettent d’échapper à l’application de certaines règles
contraignantes du droit public.
( ex : l’application du droit de la fonction publique, ou règles de la comptabilité publique).
Ce recours aux personnes privées entraîne une dualité de compétence juridictionnelle : on va
appliquer le droit administratif et donc on aura compétence du juge administratif en raison de
la finalité du service public ; on appliquera le droit privé en raison de la présence d’une
personne privée.
Les personnes privées peuvent prendre dans le cadre de leur mission de service public des
actes qualifiés d’actes administratif unilatéraux CE 13/01/1961 MAGNIER
En matière de contrat, en principe un contrat conclu par un délégataire de service public avec
d’autre personnes privées ne peut être qu’un contrat de droit privé ( exception pour certains
travaux publics qui appartiennent à l’état)
Le personnel des sociétés de ces personnes de droit privé est soumis au droit privé
• La délégation contractuelle de service public : C’est un acte par lequel une personne
publique confie a une autre personne privée par convention, la mission de faire
fonctionner un service public à ses risques et périls.
En contre partie d’une rémunération perçue sur les usagers. Cette rémunération doit
représenter le financement substantiel du service ( ex : activité de transport en
commun) .Le contrat traditionnel de délégation de service public est la concession de
service public . Celle- ci s’est développée a la fin du XIX°s , elle correspond a l’époque à
l’application de la théorie de l’Etat libéral c’est a dire que l’Etat ne doit gérer que des
missions régaliennes et il ne doit pas prendre en charge directement les activités
industrielles et commerciales.
L’ Etat utilise le contrat de concession pour réaliser les grands travaux par les personnes
privées. Cependant au début du XX°s à la suite de la 1 er guerre mondiale , l’Etat a dû aider
ses concessionnaires économiquement ; le contrat de concession ne répond plus à la
théorie initiale dans laquelle c’est le concessionnaire qui supporte les risques économiques
.
Il faudra attendre la fin du XX°s pour observer une relance des contrats de concession et
aujourd’hui ces contrats ont pour objet d’associer différentes personnes publiques et privées
sur des grands projets d’aménagement.
• Une dévolution unilatérale de service public .Le service public peut être conféré par
un acte unilatéral a une personne privée notamment sous la forme d’une autorisation.
En principe l’autorisation est explicite . C’est le cas au profit d’association ( loi 1901 ou
organisme créés spécialement par la loi ( centre anti- cancéreux).
Parfois la dévolution peut être implicite CE 29/01/1932 ST2 AUTOBUS ANTIBOIS
- 1er conséquence : certaines forme juridiques sont factices : si on prend l’exemple des
associations beaucoup sont crées par des personnes publiques qui fournissent les
locaux , le personnel et le financement. Se pose la question du caractère réel ou pas
des associations .
- 2eme conséquence : cette multiplication conduit à des incertitudes juridiques.
Dès l’Ancien Régime les pouvoirs publics ont souhaité organiser certaines professions : il
s’agissait de représenter la profession en assurant sa discipline interne ; il s’agissait de
soumettre à l’ordre tous les membres de la profession
.Il s’agissait enfin de mettre en place une organisation dotée d’un personnel issu de la
profession.
Plusieurs professions sont demeurées organisées en corporation malgré la Révolution
française notamment celle qui collaborent au service public de la justice.( Avocat, Notaire).
Ces ordres professionnels ont la personnalité juridique, ils sont sous la tutelle de l’état et ils
sont très largement soumis à l’application du droit public même si ils constituent
organiquement des personnes privées. On retient quatre manifestations.
- l’adhésion à l’ordre est obligatoire pour l’exercice de la profession
- Les ordres dans le cadre de leur mission de service publique peuvent émettre des actes
administratifs unilatéraux ( action industrielle et élémentaire) CE 12/12/1953 DE
BAYO
- Les autorités de l’ordre sont issues du gouvernement qui peut nommer soit certains
membres soit des commissaires chargés de les représenter.
- Les ordres professionnels disposent de fonctions juridictionnelles concernant le
pouvoir disciplinaire de l’ordre.
C’est le cas des entreprises privées de l’administration , l’administration peut gérer certaines
activités qui ne sont pas d’intérêt général . Par exemple : La nationalisation de l’entreprise
Renault .C’est également le cas des sociétés qui interviennent dans le domaine bancaire.
B. Le critère matériel
En ce qui concerne le poids des personnes privées chargées d’une dispense de service public,
dans certains arrêts la jurisprudence s’est contentée de qualifier la mission d’un organisme
privé de mission d’intérêt général en relevant que cet organisme ne dispose pas de
prérogatives de puissance publique et dans ce cas il en est résulté la compétence de la
juridiction judiciaire.
TC 25/01/1982 CAILLOUX/CONSUEL
Plus récemment CE 20/07 1990 VILLE DE MELUN , le Conseil d’état a reconnu
l’existence d’un service public alors que l’organisme n’était doté d’aucunes prérogatives
de puissance publique.
Définition : c’est un service public qui n’a pas un caractère industriel et commercial et qui
implique donc en principe l’application d’un régime de droit public dans sa totalité.
Ainsi il utilise des procédés exorbitants du droit commun pour satisfaire l’intérêt général
Exemple : prérogatives de puissances publiques.
Le personnel du service public est dans une situation de droit public , les contrats sont
administratifs . Les travaux sont publics , les usagers sont dans une situation légale et
réglementaire. Les litiges qui les concernent sont portés devant le juge administratif.
L’administration peut choisir ponctuellement d’échapper à la soumission au droit
administratif en procédant à des opérations purement de droit privé.
CE 31/07 /1912 SOCIETE GRANITE PORPHYROIDES DES VOSQUES
TC 22/09/2003 M THOMAS/CREDIT MUNICIPAL DE DIJON
- l’objet du service
- le mode de financement
- les modalités d’organisation et de fonctionnement
a) l’objet du service
Cet objet comprend toutes les opérations de production de distribution ou d’échange
effectuées dans les mêmes conditions qu’une entreprise du secteur privé . Ce critère exclut en
principe les services qui n’ont aucun but lucratif ;
b) le mode de financement
Si les ressources proviennent principalement soit de subventions soit de recettes fiscales, le
service public sera qualifié d’administratif.
Ne peut être un SPIC qu’un service public dont les ressources proviennent pour l’essentiel
d’un prix perçu sur les usagers ( redevance pour service rendu)
De plus il faut une correspondance entre le contenu réel de la prestation et la redevance versée
par l’usager. CE avis 10/04/1992 SARL HOFFMILLER
- la théorie de SPIC
- la règle de la gestion privée des services publics .Les cas dans lesquels
l’administration décide d’agir dans les mêmes conditions qu’un particulier par la
décision 1912
VOSQUES la situation a était modifiée du fait de l’interventionnisme économique des
personnes publiques .
Principalement la diversification industrielle des établissements publics a conduit a une
évolution de la position du Conseil d ‘Etat qui estime désormais que dès lors qu’elles
exercent une activité économique, les personnes publiques doivent être soumises au droit
a vocation économique de la même manière que les personnes privées
CE 3/11/1997 ST2 MILLION ET MARAIS.
Dans cet arrêt pour la 1er fois le Conseil d ‘Etat applique au service public l’ordonnance du 1er
décembre 1986 relative à la liberté des prix et de la concurrence ( cette ordonnance interdit
les ententes et les abus de position dominante.)
(beaucoup d’administration sont chargées de recueillir des informations : l’INSEE est le
principal organisme de statistiques ;)
Le SP doit respecter d’autre droit que le droit administratif
• il doit respecter le droit pénal
CE ass 6/12/1996 SOCIETE LAMBA
Cet arrêt concernait le « pantouflage » pour le Robert pantoufler c’est simplement "quitter le
service de l’Etat pour entrer dans une entreprise privée en payant au besoin un dédit appelé
pantoufle."
• il doit respecter le droit de la consommation
il concerne les relations contractuelles entre l’usager et le SP qui est en principe un SPIC
CE 11/07/2001 STE DES EAUX DU NORD
Il va appliquer pour la 1er fois la législation sur les clauses abusives.
Cette obligation est une obligation de moyens. En revanche les usagers du moment que le
service n’est pas obligatoire n’ont aucun droit au maintient du service
.CE 27/01/1961 VANNIER
Les usagers des SPA sont eux aussi dans une situation légale et réglementaire ce qui exclue
toutes relations contractuelles avec le service.
2) le principe de continuité
Tous les services publics, pour satisfaire l’intérêt général, doivent fonctionner de manière
ininterrompu.
• les agents du SP
Ce principe leur interdit d’interrompre le fonctionnement du service.
Jusqu’a la constitution de 1946 en l’absence de texte , le conseil d’état interdisait la grève
dans le service public , il considérait que le gréviste rompait le lien avec le service.
CE 7/08/1909 WINKELL
Le préambule de la Constitution de 1946 précise que le droit de grève s’exerce dans le cadre
des lois qui le réglementent .En l’absence de loi générale , le conseil d’état a reconnu au
gouvernement un pouvoir de réglementation du droit de grève pour éviter tout usage abusif.
CE 7/07/1950 DE HAENE
Aujourd’hui tout chef de service peut imposer à son personnel des restrictions au droit de
grève .
Le législateur ponctuellement a pu interdire le droit de grève a certains personnel, il a aussi
soumis l’exercice du droit de grève a différentes conditions notamment du fait de la loi du 31
juillet 1963.
Le conseil constitutionnel dans sa décision du CC 25/07/1979 DT DE GREVE RADIO
TELEVISION a reconnu le statut de principe a valeur constitutionnel au principe de
continuité du service public. Il a concilié ces deux règles a valeur constitutionnelle
• en ce qui concerne les cocontractants :
L’administration pour assurer le fonctionnement continue du service dispose de sanctions a
l’égard de son cocontractants grâce à l’application de la théorie de l’imprévision
3) le principe d’égalité
C’est un principe fondateur du droit public français qui est contenu dans l’art 6 de la
DDHC :Il signifie que le SP ne peut pas créer de discrimination entre les personnes qui sont
en relation avec lui. Ce principe a une valeur constitutionnel
CC 27/12/1973 TAXATION D’OFFICE
Ce principe s’applique aussi bien pour les SPA que pour les SPIC il existe simplement trois
possibilités pour que le SP puisse opérer un traitement différencier.
- si la loi le prévoit
CE 6/02/2004 ASSOCIATION LA RAISON DU PLUS FAIBLE
- Une différence de situation
- L’existence d’un intérêt général en relation avec l’objet du service
• les usagers
Ils bénéficient d’une égalité dite proportionnelle c’est a dire lorsqu’il sont dans la même
situation ils doivent bénéficier du même traitement et quant ils ne sont pas dans la même
situation ils peuvent être soumis a des régimes juridiques différents.
CE SECT 25/06/2004 STE SCOOT FCE STE FONECTA
La jurisprudence permet de distinguer des catégories parmi les usagers du SP qui peuvent
faire l’objet d’un traitement différents et ceci à deux égards :
- question de la tarification du SP à l’égard des usagers
- question de la limitation de l’accès au SP
• en ce qui concerne la tarification :
La jurisprudence reconnais la légalité de différences tarifaires entre les usagers en ce qui
concerne les SPIC,le tarif ne peut pas être différent pour un même service rendu et une
discrimination ne peut être justifiée que par la loi ou par une différence de situation ou par une
nécessité d’intérêt général en relation avec les conditions d’exploitations du service.
CE SECT 10/05/1974 DENOYER ET CHORQUES
En ce qui concerne les SPA , le conseil d’état a admis que l’intérêt général puisse justifier une
différence de tarification entre les usagers en se référant au niveau des revenus de ces usagers
( le quotient familial) .Cette jurisprudence concerne le SPA non obligatoire.
CE 29/12/1997 COMMUNE DE GENNEVILLIERS
COMMUNE DE NANTERRE
En tout état de cause ces SPA doivent avoir des tarifs inférieurs a leur coût
CE 20/01/89 CCAS LA ROCHELLE
• en ce qui concerne la limitation d’accès au SP
Les personnes publiques ne peuvent pas interdire l’accès au SP obligatoire, c’est a dire ceux
qui sont prévus par la loi ( Etat civil).L’administration ne peut pas non plus interdire l’accès
des SPIC dont les locaux sont ouvert au public.
Récemment la jurisprudence a admis certaines restrictions d’accès à des SPA mais qui ont un
caractère facultatif.
L’accès à des SPA mais qui ont un caractère facultatif.
L’accès peut être limité aux usagers qui ont un lien particulier avec la commune et qui de ce
fait se trouve dans une situation différente de l’ensemble des autres usagers potentiel du
service.
CE SECTB13/05/1994 COMMUNE DE DREUX
En conclusion : l’évolution du principe d’égalité : la jurisprudence semble commencer à
accepter l’idée de discrimination positive c’est la cas du conseil constitutionnel
CC 14/08/2003 REFORME RETRAITES
La Cour Constitutionnelle a acceptée que le législateur prenne en compte les inégalités de fait
dont les femmes avaient été l’objet pour accepter en raison de l’intérêt général, le maintient de
dispositions plus favorables au bénéfice des femmes en matière de pension retraite.
4) la gratuité du SP
Le principe général de gratuité du SP n’existe que si il est prévu par la loi
Loi des 16 et 17 juin 1981 relative à l’enseignement primaire.
Ordonnance du 15/06/2000 le Conseil Constitutionnel a refusé le statut de principe a valeur
constitutionnelle de la gratuité des services publics.
CC 12/07/1979 POINT A PEAGE
Par nature le principe semble devoir être écarté pour les SPIC .
En ce qui concerne le SPA la gratuité le plus souvent bénéficie de service obligatoire.
Pour les services facultatifs il n’y a pas de principe de gratuité et très souvent une redevance
est demandée pour l’utilisation du service et dans tout les cas la gratuité disparaît en cas de
prestation spécifique du service c’est a dire il bénéficie directement a certains usager
En matière de responsabilité : les dommages qui sont causés par les services à un tiers sont
soumis à la responsabilité administrative si ils ont leur origine dans une opération de travaux
publics.
- En ce qui concerne leurs buts : l’ordre public recherché par la police est plus étroit que
l’intérêt général poursuivi par le Service Public.
- Les procédés également sont différents car la Police prescrit alors que le SP fourni des
prestations .
- Les effets des deux s’opposent puisque les mesures de police limitent les libertés
publiques alors qu’au contraire le SP a pour mission de faciliter l’exercice des droits
des citoyens.
Cependant les deux notions sont biens différentes car la police est un type d’action de
l’administration alors que le pouvoir réglementaire est un moyen juridique utilisé par la police
administrative et les SP
En plus , les mesures de polices n’ont pas toutes un caractère réglementaire.
Ces mesures peuvent avoir un caractère individuel.
Le pouvoir de police dispose d’une échelle de décision plus ou moins contraignante :
- l’interdiction générale
- L’autorisation préalable
- L’organisation de l’activité privée
- La déclaration préalable
La police administrative (PA) ne peut être assurée qu’en régie et la mesure de police constitue
toujours un acte administratif unilatéral.
Une mesure de police ne crée par de droit, elle peut être retirée et modifiée à tout moment.
L’exercice du pouvoir de police ne peut pas être attribuée par un contrat à un particulier.
CE 17/06/1932 CASTELNAUDARY
CE 23/05/1958 AMOUDROUZ
Une commune ne peut pas mettre à disposition d’une entreprise privé par convention ses
agents municipaux chargés de constater les infractions sur la voie publique.
CE 29/12/1997 CNE OSTRICOURT
La police judiciaire est de type répressif ; elle a pour mission de constater les infractions à la
loi pénale d’en rassembler les preuves et d’en rechercher les auteurs.
La police administrative est dite préventive : elle doit rendre toutes les mesures de contrôle et
de prévention de tout troubles à l’ordre public.
Dés lors, juridiquement, la mesure de police ne constitue pas une sanction administrative.
La distinction entre les deux polices est parfois difficile car plusieurs autorités sont à la fois
autorité de police administrative et de police judiciaire ( les maires, les personnels de la police
d’état, gardien de la paix ,gendarmes).
Or la distinction entre ces deux polices a des conséquences importantes en matière de
compétence contentieuse, et ces distinctions ont également des conséquences en matière de
responsabilité.
Pour qualifier une opération de police administrative ou police judiciaire , le juge prend en
considération la nature de l’activité et l’intention véritable de l’agent.
CE SECT 11/05/51 CONSORT BAUD
TC 17/06/51 DAME NOUA LEI
La distinction entre les deux pose des difficultés notamment lors d’opération à caractère
mixte. C’est à dire qui connaissent une phase de prévention et une phase de répression .
Par exemple : le contrôle et la vérification d’identité des personnes.
Le TC a tout d’abord donné une solution qui se fondait sur la qualification originaire de
l’opération et il admettait la transformation de la police que si un faisceau d’indices
concordant se trouvaient réunis.
TC 16/12/77 MELLE MOTSH/ AGENT JURIDIQUE DU TRESOR
Dans un second temps le Tribunal des conflits a essayé de créer des blocs de compétences,
autour de la notion de cause essentielle du dommage.
TC 12/06/1978 STE LE PROFIL
La PAG s’applique à l’ensemble de l’activité des citoyens .Les PAS ont pour but de contrôler
certains types d’activités ou certaines catégories de citoyens ces polices spéciales peuvent
avoir d’autre but que le strict maintient de l’ordre public comme par exemple la sauvegarde de
l’esthétique, les PS sont soumises à un régime juridique spécifique déterminé par leur textes
institutifs.
- le maire de la Commune dispose d’un pouvoir de police générale selon l’art L2212-1
CGCT cette police a pour but d’assurer le bon ordre , la sûreté, et la tranquillité
publique :la police administrative est un pouvoir propre du maire, le conseil municipal
est incompétent en la matière.
CE 09/06/1924 ABBE DE BOISSIEU
Le maire peut déléguer une partie de ses compétences a un adjoint mais pas a un
conseiller municipal.
Le pouvoir de police du Maire est réduit et pour partie il est transféré au Préfet de police.
CE 12/03/86 Préfet de POLICE DE PARIS/ METZLER
L’autorité locale peut aggraver les mesures prises par l’autorité supérieure c’est à dire
qu’elle peut les rendre plus sévères mais seulement si des circonstances locales le
justifient .
Par contre l’autorité locale ne peut pas se dispenser de l’application de la norme nationale
Elle ne peut rendre moins sévère la réglementation
CE 18/04/1902 CNE NERIS DES BAINS
B. la concurrence entre police générale et police spéciale
deux situations sont envisageables :
- le texte qui crée la police spéciale peut avoir exclu une intervention de la police
générale ( ex la police des chemin de fer)
- Si le texte n’exclu pas la police générale le concours entre les deux polices est donc
possible.
L’autorité de Police Générale peut exercer son pouvoir pour combler les lacunes des
règlements de police spéciale ou pour en obtenir l’exécution .
Par contre , elle ne peut pas modifier ces règlements ni en réduire la portée.
Le concours entre les deux polices peut très bien concerner une même autorité, c’est
notamment le cas du maire.
C. la concurrence entre les polices spéciales
Compte tenu de l’existence des textes spécifiques a chaque police Spéciale, le principe est
donc celui de l’exclusion réciproque, contraction des différentes polices spéciales.
Le juge contrôle ici la stricte adéquation de la mesure de police avec la gravité de la menace
qui pèse sur l’ordre public et ceci en fonction des circonstances des faits.
Ainsi une réunion publique ne peut pas, être interdite si une simple réglementation est
suffisante pour maintenir l’ordre
CE 19/05/1933 Benjamin
1er possibilité : lorsqu’il s’agit d’activités interdites aux administrés, ces derniers ne
bénéficient pas de ce contrôle de l’administration
2eme possibilité : Dans les domaines dans lesquels les administrés ne bénéficient que d’une
faculté des administrés, le contrôle du juge administratif est souple c’est à dire qu’il laisse
une marge d’appréciation à l’administration
3 eme possibilité : lorsque la mesure de police porte atteinte aux libertés publiques.
Le juge administratif exerce un contrôle strict de l’adéquation de la mesure de police par
rapport aux circonstances.
C’est à dire qu’une mesure de police ne peut pas en principe édicter une interdiction générale
et absolue qui empêche l’exercice effectif du droit de liberté.
CE Ass 22/06/51 DAUDIGNAC
Ces interdictions souffrent d’une présomption d’inégalité mais cette présomption peut être
renversée en fonction des circonstances.
CE 13/03/1968, Min intérieur /c Epoux LEROY
Dans tous les cas , le conseil d’état ne contrôle jamais l’opportunité de la mesure de police.
C’est le juge qui contrôle véritablement la nécessité de la mesure,.
Il exerce un contrôle de stricte proportionnalité entre la mesure et les circonstances.
En conclusion dans certaines hypothèses les pouvoirs de police peuvent bénéficier d’une
extension des compétences : c’est le cas notamment lorsque le juge administratif applique une
théorie purement jurisprudentielle selon des « circonstances exceptionnelles. »
Cette théorie des « circonstances » permet à l’autorité de police de prendre légalement des
mesures qui en temps normal serait considérés comme illégales.
CE 28/06/1918 HEYRIES
CE 28/02/1919 DAMES DOLET LAURENT
Un acte administratif peut émaner d’un organisme de droit privé à condition qu’il existe un
lien avec la personne publique
L’administration ne constitue pas systématiquement une décision alors que toute décision
administrative constitue un acte administratif.
L’acte administratif peut aussi se définir de façon matérielle : c’est un acte dont le but est
d’appliquer la loi
Ce critère permet de distinguer
- l’acte administratif différent de l’acte législatif car l’acte administratif est un acte
d’exécution
- l’acte administratif se différencie de l’acte juridictionnel car l’objet de l’acte
juridictionnel est de trancher un litige alors que pour l’acte administratif son but est
d’organiser une situation .
On dit que la l’administration est soumise au principe de la légalité sachant que la loi est
l’incarnation de la volonté générale et elle s’impose à l’administration qui est bien elle, un
organe subordonné au Parlement.
Chapitre 1 : le principe de la légalité administrative
Certains de ces principes sont suffisamment précis pour être immédiatement applicables par le
juge administratif.
Par exemple le conseil d’état doit appliquer l’art 8 de la DDHC , il l’a appliqué dans un arrêt
célèbre : CE 12/02/1960 Sté EKY
Le juge administratif doit appliquer aussi le Préambule de 1946 lorsqu’il reconnaît l’existence
du droit de grève.
CE ASS 07/07/1950 DEHAENE
CE sect 23/04/97 GISTI Conclusions sur l'arrêt Gisti du 23.04.97 du conseil d'état selon
lequel les articles de la convention des droits de l'enfant protégeant l'état de santé, l'accès à la
santé et le niveau de vie des enfants ne produisent pas d'effets directs à l'égard des particuliers
Par ailleurs Relève du droit des traités tout le droit dit originaire et aussi l’ensemble du droit
dérivé c’est a dire les actes pris par les organes internationaux
Par contre la loi postérieure l’emportait sur le traité en raison de la place de la juridiction
administrative dans les institutions.
En 1975 le conseil constitutionnel en combinant les art 55 et 61 refuse d’exercer le contrôle
de conventionnalité des traités, on considère qu’une loi contraire a un traité n’est pas pour
autant contraire à la Constitution , il considère qu’il appartient aux divers organes de l’état de
veiller à l’application des traités.
CC 15/01/75 IVG
Le Conseil Constitutionnel a été suivis très rapidement par la Cour de Cassation qui a
consacré la principe de primauté du droit communautaire
Cour Cassation chambre mixte 24/05/75 SOCIETE CAFES J. VABRE
Il faut attendre CE ASS 20/10/89 NICOLO Décision de revirement de jurisprudence dans
laquelle le conseil d’état applique directement l’art 55 de la constitution et ou il accepte
d’écarter l’application d’une loi postérieure a un trait »é et incompatible avec celui-ci
CE 5/01/2005 Francine D et Michel B
La juridiction administrative n’annule pas la loi contraire au traité, elle en écarte l’application
dés lors un acte administratif qui applique une telle loi est dépourvu de base légale et est donc
illégal.
En principe le gouvernement a une compétence liée pour assurer l’exécution des lois art 21 C°
mais le gouvernement doit refuser de prendre les mesures réglementaire d’application d’une
loi qui est contraire a un traité.
La coutume internationale est une source du droit internationale publique , on doit considérer
qu’elle ne prévaut pas sur la loi interne
CE 06/06/1997 AQUARONE
La CJCE considère que les justiciables peuvent se prévaloir devant les juridictions nationales
des dispositions, des directives lorsque celles-ci sont inconditionnelles et suffisamment
précises pour s’appliquer sans mesure interne de mise en œuvre.
CJCE 9/03/1978 SIMMENTHAL
La directive est censé s’adresser a des états membres et non pas aux administrés , des
ressortissants communautaires
Le conseil d’état oblige le gouvernement a abroger un règlement qui devient contraire a une
directive communautaire
CE ASS 03/02/1989 CIE ALITALIA
Les états membres disposent d’un délais , ils ne peuvent donc prendre de recommandations
contraires aux objectifs de la directives et ce même pendant le délais de transposition .
Parallèlement un états membre n’est pas censé pouvoir se prévaloir des directives tant qu’elle
n’a pas été transposée dans l’ordre interne
CE 23/06/1995 SOCIETE ANONYME LILLY France
Aujourd’hui le conseil d’état interprète les directives directement pas référence a la
jurisprudence de la cour de justice , ce qui renforce les obligations a la charge de l’état.
CE 23/03/2005 STE DOUX, STE DOUX FRAIS
CE 16/03/2005 BURBAUD
Problème juridique : Mme BURGAUD portugaise a passé un concours au Portugal elle a
voulu entré dans l’administration publique française sans repasser le concours en France.
L’état peu engager sa responsabilité pour non transposition d’une directive ou pour
méconnaissance de l’objectif fixé dans la directive ;
CE 28/02/92 STE ANONYME ROTHMANS INTERNATIONAL France
La convention européenne des droits de l’homme, 1950 bénéficie de l’inviolabilité et de
l’applicabilité direct en droit interne
Art 6 §1 1 qui consacre le droit a un procès équitable devant une juridiction impartiale
Art 8 droit a mener une vie familiale normale
CE ASS 30/11/2001 MINISTRE DEFENSE/DIOP
§3 les lois et règlements
A. la loi
Au sens de la constitution de 1958 la loi c’est l’acte qui est voté par le parlement selon la
procédure législative en vigueur ;
Dés lors la loi comprend
- les ordonnances Royales
- les décrets de la convention
- les textes approuvés par referendum
- les actes validés par le législateur
L’administration doit respecter toutes les lois quelques soit le niveau par ailleurs le juge
administratif ne peut pas apprécier la constitutionalité des lois .en conséquence un acte
administratif qui est pris en application d’une loi ne peut pas être appliquée en invoquant
l’inconstitutionnalité de la loi .
La loi forme un écran entre l’acte administratif et la constitution .C’est la théorie de la loi
écran ou de l’écran législatif.
Le conseil d’état refuse « en l’état actuel du droit public francais d’examiner le moyen tiré
de l’inconstitutionnalité d’une loi » .Ce principe a été posé en 1936 CE 06/11/1936 APRIGHI
Le règlement n’est donc confronté qu’a la loi tant qu’il en respecte les limites , il sera légal :
Dans certains cas on estime que la loi n’oppose qu’un écran transparent entre le règlement et
la Constitution c’est a dire qu’elle n’émet pas de norme de fond .
Dans ce cas le conseil d’état considère que le gouvernement doit se conformer aux
prescriptions qui figurent dans la Constitution de 1958 .CE 19/11/1986 SMANOR
Dés lors que l’acte a été promulgué le CE ne contrôle pas la régularité de la procédure
législative, il contrôle si l’acte invoqué a bien un caractère législatif ou non .
Ainsi une loi qui est introduite par décret dans un territoire d’outre-mer n’a pas valeur
législative
CE 26/06/1959 SYND GENERAL DES INGENIEURS CONSEIL
Le juge administratif contrôle si la loi a été promulguée, sachant que la promulgation est
l’acte pas lequel le Chef d’état atteste que la loi a été régulièrement promulguée et votée et il
donne ainsi l’ordre aux autorités publiques de faire respecter la loi.
La promulgation prend date au moment de la signature du Président de la République mais
elle ne prend effet qu’après publication selon les normes en vigueur.
Sous la IV ème République : le CE a souvent appliqué le préambule de 1958 par rapport à des
actes pris dans les ex colonies notamment : « attachement aux Droits de l’ Homme et aux pp
de la souveraineté nationale tels que définis par DDHC et confirmés par le Préambule de
1946 »
Le CE a déduit que l’art 34 n’impose pas que les conditions de passation des marchés publics
de l’état soient définis par la loi
CE ASS 5/03/2003 ORDRE DES AVOCATS A LA CA PARIS
- concernant le droit du travail , le droit syndical et la sécurité sociale.
En Conclusion cette liste n’est pas définitive puisqu’une loi organique peut compléter cette
liste qui n’est donc pas exhaustive
2) le domaine du règlement
Deux articles de la Constitution s’intéressent au pouvoir réglementaire
L’Art 21 qui reprend une formule traditionnelle et confie au pouvoir réglementaire
l’exécution des lois.
La mise en cause des règles et des principes relèvent de la loi alors que la mise en œuvre
relève du règlement ..
Le règlement n’est légal que dans l’hypothèse où il innove par rapport à la loi et que si les
innovations sont indispensables pour réaliser les dispositions de la loi.
Par exemple une loi ne pourra être appliquée que par un arrêté ou un décret simple en conseil
des ministres, ou en Conseil d’Etat .
C’est le 1er ministre qui assure l’exécution des lois, il doit le faire dans un délais raisonnable
sous peine d’annulation de son refus .
Le conseil d’état peut aussi enjoindre sans astreinte au 1er ministre de prendre un décret et le
retard a appliquer la loi peut être source d’un préjudice pour les administrés et entraîner une
réparation de ce préjudice par l’état.
Art 37 C° « les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère
réglementaire cet art fonde l’existence d’un pouvoir réglementaire dit autonome qui intervient
lorsque la loi n’est pas intervenu.
Le pouvoir réglementaire est autonome .Il n’est pas représenté par la loi.
Cependant le règlement autonome reste un acte administratif qui reste soumis au contrôle du
juge administratif.
Le règlement autonome reste soumis à la Constitution et également aux principes généraux du
droit dégagés par le juge administratif.
CE SECT 26/06/1959 SYNDICAT GENERAL DES INGENIEURS CONSEIL
En tout état de cause si la loi intervient dans le domaine du règlement autonome ce dernier
doit respecter la loi en question
CE Ass 27/02/70 DAUTAN
2 eme cas pour les textes postérieurs , la Constitution a crée plusieurs procédures qui
permettent au règlement de s’opposer aux lois qui sortiraient du domaine législatif.
- la procédure législative est définie par l’article 41 de la C° :le gouvernement peut
opposer l’exception d’irrecevabilité a toutes propositions de loi ou tous amendements
parlementaires qui empiéteraient sur le domaine du règlement
- après le vote, mais avant la promulgation de la loi , si le Parlement est intervenu en
dehors du domaine de la loi , cette loi peut être déférée par voie d’action au Conseil
Constitutionnel (art 61) ; ce dernier dans sa décision CC 30/07/1982 PRIX ET
REVENUS a considéré qu’une loi qui contiendrait des dispositions de nature
réglementaires n’est pas pour autant frappée d’inconstitutionnalité.
- Apres la promulgation de la loi le gouvernement peut recourir a la procédure de dé
légalisation art 37 al 2
« à tout moment la Premier ministre peut déferrer au conseil constitutionnel une loi qui est
promulguée pour lui demander que tout ou partie d’un texte ait un caractère
réglementaire. »
Le refus du Premier ministre de mettre en œuvre la procédure de l’art 37 al 2 selon le CE se
rattache à l’exercice du pouvoir réglementaire dés lors que ce refus est une décision
administrative et non pas un acte de gouvernement.
Cette autorité concerne le dispositif et les motifs qui sont le soutient nécessaire au dispositif.
Mais comme le Conseil Constitutionnel n’est pas une Cour suprême sa doctrine ne s’impose
pas aux autres juridictions .