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1 Introduction
Industriellement, on trouve deux structures permettant la variation de vitesse :
● les motovariateurs mécaniques ou hydrauliques dont la structure est :
M G M Charge
~
Ce groupe respecte la structure des moto-variateurs actuels : l’ensemble moteur à courant alternatif –
génératrice est désormais remplacé par un convertisseur statique.
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● La puissance absorbée : électrique
Pa = αUI (α fonction du réseau utilisé)
● Réglage de la vitesse :
F action sur la tension d’alimentation (moteurs à courant continu voire moteurs asynchrones sur
certains types de charges)
F action sur la fréquence – et la tension - (moteurs à courants alternatifs)
{
Mm : couple moteur en N.m
Mr : couple résistant en N.m
d
Mm – Mr= J. avec J : moment d ' inertie en kg.m2
dt
d
: accélération angulaire en rad.s -2
dt
{
f
N S=
p
N = N s 1− g
avec
{ N S et N en tr.s-1
f en Hz
Pour assurer la variation de vitesse, on peut donc agir sur la vitesse de synchronisme, et ce de deux façons :
● action sur « p » : modifier le nombre de pôles du moteur suppose que ce dernier a été conçu avec des
bobinages le permettant. Nous verrons plus loin le cas de ces moteurs à « couplage de pôles ».
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● action sur « f » : nous verrons plus loin que l'action d'un cyclo-convertisseur est de loin la façon la plus
souple de répondre au problème.
Q1
KM1 KM2
F1 F2
U1 V1 W1
M1
3~
U2 V2 W2
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4.2.2 Moteurs à un seul enroulement ou demi-enroulements
Deux technologies entrent dans cette catégorie : les moteurs PAM au rapport de vitesse quelconque et les moteurs Dahlander,
caractérisés eux par un rapport de deux entre les deux vitesses (ex : 3000/1500 tr.min-1). En choisissant judicieusement le type de
moteur et son couplage, on privilégiera un mode à puissance constante (cas général) ou un mode à couple constant (utilisé dans des
cas particuliers) :
● Couplage pour un travail à puissance constante : « étoile série » / « étoile parallèle » (moteurs PAM et Dahlander)
Ce fonctionnement est particulièrement adapté aux cas d'entraînement de charges centrifuges (couple résistant quadratique ou
parabolique tel que pompes et ventilateurs).
● Couplage pour un travail à couple constant : « triangle série » / « étoile parallèle » (moteur Dahlander uniquement, donc
rapport de vitesse de deux)
Nous ne retiendrons que ce 2ème cas car le plus couramment employé, pour lequel le constructeur Leroy Somer précise les
raccordements ci-dessous :
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« triangle série » pour la petite vitesse
« étoile parallèle » pour la grande
0,8
0,6
0,4
0,2
I
0
-0,2
-0,4
-0,6
-0,8
t -1
-0,5 0,5 1,5 2,5 3,5 4,5 5,5 6,5 7,5 8,5 9,5 10,5 11,5 12,5 13,5 14,5 15,5 16,5 17,5 18,5 19,5 20,5
Attention : on rappelle que les signaux non sinusoïdaux se décomposent en 1 fondamental + des harmoniques
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4.3.3 Structure d'un variateur à MLI
Réseau triphasé
Filtrage
Pont Pont
redresseur onduleur
M1
3~
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