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LES TREMBLEMENTS DE TERRE ET LA

RECONNAISSANCE DE LEURS EFFETS


SUR LE BÂTI ANCIEN

Agnès Levret
Georgia Poursoulis
Groupe APS

Séminaire : L’homme et la terre.


Risques sismiques et comportements des communautés

Maison de l’Orient et de la Méditerranée.


4 décembre 2003
LES TREMBLEMENTS DE TERRE :

DE L’ORIGINE À L’ALÉA

Agnès Levret
Groupe APS

Séminaire : L’homme et la terre.


Risques sismiques et comportements des communautés

Maison de l’Orient et de la Méditerranée.


4 décembre 2003
LES TREMBLEMENTS DE TERRE :
DE L’ORIGINE À L’ALÉA

• I- L’origine des tremblements de terre


• Tectonique des plaques
• Dynamique des failles : cycle sismique
• Energie - Magnitude
• II - La propagation des ondes
• Types d’ondes
• Mouvement en surface
• Effets - Intensité
• Effets associés
• III - Aléa sismique
• Aléa et risque : le concept
• Evaluation de l’aléa : le cas de Manosque (Provence)
Structure de la terre et dynamique des plaques
• Vers 1960 l’analyse des sismogrammes
permet de connaître la constitution
interne de la terre et sa dynamique.
• Dans les 100 premiers km des plaques
rigides (lithosphère) flottent sur des
roches rendues visqueuses par la chaleur
provoquée par la radioactivité naturelle
des roches profondes (asthénosphère).
Ces roches réchauffées se dilatent, la
densité diminue, elles remontent en
surface, se refroidissent, se densifient et
replongent en profondeur.
• Ces tourbillons qui brasent le manteau
jusqu’à 2900 km sont le moteur des
mouvements des plaques avec des
vitesses de l’ordre de 1 à 10 cm/an.
• A la surface au niveau des dorsales
océaniques le magma visqueux remonte :
régions d’extension tectonique générant
une nouvelle croûte océanique avec les
volcans sous-marins.
• A l’autre bout la croûte océanique
s’enfonce sous la croûte continentale :
régions de subduction.
• Deux plaques continentales peuvent
s’emboutir formant les chaînes de
montagne. Schéma P. Bernard, IPGP Agnès Levret, 2003
Agnès Levret, 2003

•Le mouvement des plaques entraîne des déformations crustales qui génèrent les séismes.
•Les séismes sont la trace des réajustements des failles qui se fracturent et relachent en quelques secondes
les contraintes accumulées pendant quelques siècles ou quelques millénaires.
•Les failles, aux frontières des plaques, restent bloquées pendant de longues périodes tandis que le
mouvement des plaques est continue.
•Au voisinage de la faille bloquée, les roches de la croûte cassante se déforment de manière élastique,
comme un ressort qui se tend.
•La faille, zone de faiblesse, cède et coulisse brusquement sur toute sa surface, c’est la rupture sismique qui
libère les contraintes tectoniques.
•Puis la faille de nouveau bloquée se recharge lentement et le cycle recommence.
Plaques tectoniques en Méditerranée

Agnès Levret, 2003


Schéma IPSN

• En méditerranée, la plaque africaine pousse au nord la plaque eurasienne de quelques cm


/an.
• Au niveau des Pyrénnées et des Alpes, ce mouvement est quelques mm/an et est à l’origine
de ces montagnes.
• Les grandes plaques peuvent être divisées en sous-plaques (Adriatique, Ibérique…)
Longueur de faille et taille des séismes

• Plus la rupture se fait sur une


grande longueur mettant en jeu
une énergie importante plus la
taille du séisme est grande
(magnitude) et plus ses effets en
surface sont notables
(intensité).
• Une augmentation d’une unité
de la magnitude revient à
multiplier par 30 l’énergie.
• A partir de M=6 la rupture des
failles atteint la surface du sol.
• Pour M=8 le mouvement de
coulissage ou d’escarpement des
failles en surface peut atteindre
plusieurs mètres.

Schéma P. Bernard IPGP

Agnès Levret, 2003


a

Plus la magnitude est élevée, plus la longueur de


faille, le coulissage moyen et la durée de la
rupture sont important.
A partir de la magnitude 6 environ, la rupture des
failles atteint la surface du sol faisant apparaître
un mouvement d ’escarpement ou de coulissage
qui peut atteindre plusieurs mètres pour une
magnitude 7. b

Schémas a, b P. Bernard, IPGP Agnès Levret, 2003


Géométrie de la faille et rupture

• Si la faille est vertical, le


coulissage des deux blocs de
part et d’autre est horizontal.
• La faille est décrochante.
• Ces failles génèrent dans le
paysage des décalages
horizontaux de plusieurs
dizaines ou centaines de km
du fait de leur répétition :
réseau hydrographique
décalé, sédimentation
perturbée.

Schéma P. Bernard, IPGP

Agnès Levret, 2003


Géométrie de la faille et rupture

• Dans un contexte
tectonique de collision :
contraintes compressives.
• Si la faille est inclinée un
bloc montera sur l’autre
entraînant un
rapprochement des deux
côtés de la faille.
• La faille est
chevauchante ou
inverse.
• Ces failles génèrent dans le
paysage des escarpements
parfois de plusieurs mètres.
• Leur répétition crée les
reliefs.

Schéma P. Bernartd, IPGP

Agnès Levret, 2003


Géométrie de la faille et rupture

• Dans un contexte
tectonique d’extension :
contraintes extensives.
• Si la faille est inclinée, le
bloc supérieur descend et
les deux blocs s’écartent
mais sans ouverture
notable du fait de la
pression des roches en
profondeur.
• La faille est normale.
• Ces failles génèrent dans le
paysage des escarpements
parfois de plusieurs
mètres.
• Leur répétition crée les
reliefs.
Schéma P. Bernard, IPGP

Agnès Levret, 2003


Effets en surface

Schéma P. Bernard, IPGP

• En se propageant vers la surface les ondes s’atténuent par effet géométrique et par
amortissement dans les roches.
Elles portent la marque de la complexité de la rupture et du milieu traversé.
En surface elles peuvent être perturbées par des conditions particulières (géologiques ou
topographiques).
Elles génèrent des effets (dégâts) d’autant plus forts que la distance au foyer est faible.
Agnès Levret, 2003
Mouvements en surface

•Bilan : 2000 bâtiments


endommagés et 29 victimes.
•Le segment de faille activé a
rompu en 6 secondes avec 50 cm de
glissement moyen.
•Les accélérogrammes (composante
horizontale) dominés par les ondes
S montrent une décroissance des
amplitudes avec la distance.
•Le Golfe de Corinthe est une des
régions les plus actives du bassin
méditerranéens : en moyenne 10
séismes destructeurs par siècle.

Schéma P. Bernard, IPGP


Agnès Levret, 2003
Séisme de Kobé, Japon (17/01/1995 - M=7,5)

• Les dommages au bâti


sont surtout causés par
les mouvements
horizontaux du sol
(ondes S) dans la
gamme de période de 1s
à 0,1s correspondant
aux résonances de la
plupart des bâtiments.

Agnès Levret, 2003


Photo J.-Chr Gariel IRSN
Séisme de Kobé, Japon (17/01/1995 - M=7,5)

• La chute opposée de ces deux rangs de vélos permet de déduire


la demi-période du mouvement horizontal (onde S).
Photo J.-Chr. Gariel, IRSN Agnès Levret, 2003
Magnitude
• Introduite par Richter en 1935, la
magnitude est une mesure de la taille d’un
séisme.
• Elle est calculée à partir de
l’enregistrement des amplitudes
maximales de train d’ondes particuliers
(Mb, Ms) en une ou plusieurs stations.
• C’est une mesure continue.
• On détecte des séismes de magnitude
négative et le plus grand séisme enregistré
à ce jour est M= 9,5 (séisme du Chili,
1960).
• Quand la magnitude augmente d’une unité,
l’énergie sismique est multipliée par 30
(log E= 4,8+1,5M =>E2/E1=10 1,5 = 30).
• La magnitude moment est calculée à
partir du moment sismique correspondant à
l’énergie libérée sur la faille qui dépend de
la surface de la rupture.
Agnès Levret, 2003
Echelle d’intensité
I secousse non ressentie, mais enregistrée
par les instruments
II secousse partiellement ressentie,
notamment par des personnes au repos et aux
étages
III secousse faiblement ressentie,
balancement des objets suspendus
IV secousse largement ressentie dans et hors
les habitations, tremblement des objets
V secousse forte, réveil des dormeurs, chute
d'objets, parfois légères fissures dans les plâtres
VI légers dommages, parfois fissures dans les
murs, frayeur de nombreuses personnes
VII dégâts, larges lézardes dans les murs de
nombreuses habitations, chutes de cheminées
VIII dégâts massifs, les habitations les plus
vulnérables sont détruites, presque toutes
subissent des dégâts importants
IX destructions de nombreuses constructions,
quelquefois de bonne qualité, chute de
monuments et de colonnes
X destruction générale des constructions,
même les moins vulnérables (non
parasismiques)
XI catastrophe, toutes les constructions sont
détruites (ponts, barrages, canalisations
enterrées...)
XII changement de paysage, énormes crevasses
dans le sol, vallées barrées, rivières Schéma A. Levret, IPSN Agnès Levret, 2003
Effets et intensité macrosismique

•La sévérité de la vibration sismique à la


surface du sol se mesure, en un lieu, par
l’ampleur de ses effets sur l’homme et les
objets ainsi que les dommages au bâti,
dans une échelle d’intensité à 12 degrés :
EMS 92 (standard européen), adaptation
pour les constructions modernes de
l’échelle MSK 64.
•L’intensité généralement est maximale à
l’épicentre et décroît avec la distance
comme les amplitudes des ondes
sismiques.
•Des amplifications peuvent apparaître
localement (terrains sédimentaires
récents, topographie), ce sont les effets de
site.
•Pour un séisme donné,l’ensemble des
enveloppes des zones d’égale intensité
(courbes isoséistes) permet de retrouver
les caractéristiques essentielles du séisme
(magnitude, profondeur du foyer).
•Pour les séismes historiques pour
lesquels aucun sismogramme n’est
disponible, l’étude des intensités
macrosismiques est le seul moyen de Schéma A. Levret, IPSN Agnès Levret, 2003
connaître les caractéristique du séisme.
Extension des effets des séismes

La comparaison de l’étendue des isoséistes des séismes de Vrancea (Roumanie), 1977, M=7,2 et
h=100km et El Asnam (Algérie), 1980, M=7,3 et h=10km, montre que pour des magnitudes
équivalentes, les effets se font ressentir à plus grande distance quand le séisme a son foyer plus profond.
Schéma A. Levret, IPSN Agnès Levret, 2003
Effets associés

•Dans des conditions géologiques particulières, le séisme peut entraîner des effets
associés :
–La liquéfaction dans les milieux granulaires gorgés d’eau.
–Le tsunami ou raz de marée quand la faille est en mer et proche du rivage.
–Les mouvements de terrain : éboulement de rochers, glissement de terrain,
effondrement de falaise, etc.
Ces effets indirectes augmentent localement les effets directes dus à la vibration
sismique.

Agnès Levret, 2003


Liquéfaction du sol lors du séisme d’El-Asnam, 1980

• Dans les milieux granulaires gorgés d’eau, les grains se compactent


sous l’effet des ondes sismiques, augmentant la pression de l’eau entre
les grains qui se mettent à rouler comme des billes. Le milieu se
comporte comme un liquide qui jaillit en fontaine des fissures du sol,
puis forme des cavités d’effondrement après le passage de l’onde : c’est
le phénomène de liquéfaction. Photo A. Levret, IPSN
Agnès Levret, 2003
Effet de la liquéfaction du sol sur un bâtiment

Photo, collection NOAA

Le milieu se comporte mécaniquement comme un liquide, le bâtiment s’enfonce ou


bascule. Le phénomène de liquéfaction est associé à de forts séismes (M>6). IL se
produit en bordure de mer, de lac, de rivière (ex. Izmit, Kobé, Caracas, Pointe à
Pitre). Agnès Levret, 2003
Tsunami
• Raz de marée d’origine sismique
généré par le jeu de failles normales
ou chevauchantes sous marines
provoquant un mouvement vertical
du fond marin.
• Les masses d’eau mises en
mouvement se déplacent
latéralement générant des ondes
gravitationnelles qui se propagent à
grande distance (des milliers de km)
avec des vitesses de l’ordre de 10 à
100 m/s dépendant de la profondeur
d’eau.
• Près des côtes la vague s’élève
(dizaine de m) dévastant les régions
côtières jusqu’à plusieurs km à
l’intérieur des terres.
• Les tsunamis s’observent sur les
rivages proches des zones où la
plaque océanique s’enfonce sous la
plaque continentale (subduction).

Agnès Levret, 2003 Photo collection NOAA


Eboulement lors du séisme du Frioul, 1976

Photo IPSN Agnès Levret, 2003


Glissement de terrain
lors du séisme au
Salvador, 2001

Agnès Levret, 2003 Photo Gouvernement du Salvador


Risque sismique =
• Aléa sismique X • Vulnérabilité
est la possibilité pour un site ou une région dépend des personnes et des biens exposés à
de subir une secousse sismique de l’aléa :
caractéristiques données dépendant de : de la population :
la périodicité du séisme, de son niveau d’éducation,
la localisation de l’épicentre, de son niveau économique et social,
la profondeur du foyer, de la vétusté du bâti liée à la pauvreté,
le type de mouvement, de l’existence ou non d’une culture
sismique;
l’énergie développée (magnitude).
des constructions :
de la qualité de la fondation,
du mode de construction,
des matériaux utilisés,
des aménagements intérieurs.

Agnès Levret, 2003


Risque, Aléa et Vulnérabilité
• L’aléa sismique est la possibilité pour un
site ou une région de subir une secousse
sismique de caractèritiques données.
• La vulnérabilité à cet aléa dépend des
personnes et des biens exposés.
• Dans le désert, le risque sismique est
négligeable même si l’aléa est élevé.
• Dans les régions à forte densité de
population et aux constructions
précaires, le risque sismique est très
grand même si l’aléa est modéré.
• La vulnérabilité donc le risque sismique
est une fonction croissante du temps
dans les pays en voie de développement
(surpopulation et paupérisation) comme
le montre le schéma suivant :

pertes

catastrophe pauvret

vuln rabilit
Photos IPSN
Agnès Levret, 2003
Simulation 1982 du séisme de 1909 à Rognes-Lambesc
(Provence)

• Une étude de l’évolution du risque


sismique en fonction du
développement démographique et
économique a été faite par la
Délégation des Risques Majeurs du
Ministère de l’Environnement.
• Cette étude compare les pertes (vies
humaines et dommages aux
bâtiments) et les coûts directes
(reconstruction et réparation) et
indirectes (incidence sur l’activité
économique) que subirait la région
si un séisme identique à celui de
1909 se reproduisait de nos jours
(estimation de 1982)

Agnès Levret, 2003


Evaluation de l’aléa à Manosque (Provence)
• Il n’y a pas de protection efficace sans connaissance du danger. Si on ne
peut agir sur l’aléa il faut tout mettre en œuvre pour améliorer sa
connaissance.
• Plusieurs étapes sont à développer :
– Localiser l’origine des séismes en repérant les failles actives :
installation d’un réseau de surveillance pour enregistrer et localiser
avec précision les foyers des secousses même très faibles qui sont
les plus fréquentes.
– Identifier le tracé en profondeur et la géométrie du système de
failles actives de la Moyenne Durance.
– Estimer le séisme maximal plausible (amplitude et fréquence de
retour) en étudiant la sismicité régionale sur une période de temps
la plus longue possible.
– Evaluer les paramètres du mouvement du sol en prenant en compte
les spécificités géologiques et topographiques locales.

Agnès Levret, 2003


Les différents types de données et leur champ d’application

Schéma A. Levret IPSN Agnès Levret, 2003


Agnès Levret, 2003
Sismicité historique : les sources documentaires

• Depuis les années 1970 la


recherche de sources
contemporaines de l’événement
et la critique historique de ces
sources ont amélioré la
connaissance des séismes du
passé et mis en évidence le
manque de fiabilité des
catalogues classiques.
• La contribution de l’historien est
d’autant plus nécessaire que le
séisme est ancien et mal connu
bien que destructeur.
• Dans un contexte de sismicité
modérée l’étude de ces séismes
et de leurs caractéristiques
(intensité, magnitude) est
essentielle à l’évaluation de l’aléa
sismique.

Agnès Levret, 2003 Collection Bibliothèque Nationale de France


Sismicité historique de la France

Agnès Levret, 2003


Archéosismicité :décalage d’une mosaïque à Monastir
en Tunisie
• Décalage de la mosaïque par le
glissement de la faille passant par les
fondations d’une villa romaine.
• Les traces laissées dans les vestiges
archéologiques (Antiquité) ou sur le
bâti ancien (Moyen Age) complètent
les données quand les sources écrites
font défaut.
• De nombreuses traces d’archéoséismes
ont été identifiés dans le bassin
méditerranéen : Italie, Grèce, Turquie,
Israël, Jordanie, Magrheb et associés à
des séismes rapportés dans des
supports écrits (les premiers datent de
3 000 ans av. J. C. en Mésopotamie).
• L’étude de ces traces nécessite une
approche pluridisciplinaire préconisée
par le Groupe APS.

Agnès Levret, 2003 Photo de Y. Kamoun, INRST


Archéosismicité : déplacement d’un mur de l’aqueduc de Nîmes
(France)
• Une étude pluridisciplinaire pilotée par
l’IRSN depuis 1995 sur l’aqueduc
romain de Nîmes a mis en évidence
plusieurs indices d’archéosismicité.
• Les désordres observés sont :
– Des déplacements et fissures de
murs;
– La chute avec basculement d’un
seul tenant d’une partie du mur du
canal;
– Des pertes de débit d’eau dans une
partie souterraine du canal au
passage de la zone de failles de
Nîmes.
• Ces traces étudiées puis corrélées entre
elles dans le temps et l’espace
permettent de proposer une origine
sismique vraisemblable.
• D’autres cas d’étude sont menés par le
Groupe APS :
– la ville historique de Manosque et
ses environs;
– les églises de Cerdagne dans les
Pyrénées.
Agnès Levret, 2003
Photo D. Carbon, GEO-TER

• L’étude des traces de déplacement des failles dans les terrains récents permettent
d’améliorer la connaissance des failles actives, la période de retour et le niveau
envisageable du séisme maximal plausible.
• Un indice de paléoséisme (rupture en surface) a été trouvé à Valvéranne au nord de
Manosque. Il met en évidence un séisme de M=6,9 entre 7 000 et 25 000 ans av. J.C.
Agnès Levret, 2003
Conclusions
• Depuis les années 1960 et la découverte de la tectonique des plaques, moteur de la genèse
des séismes, des progrès importants ont été réalisés dans la connaissance de l’aléa
sismique.

• Les études ont porté principalement sur les domaines suivants :


– L’identification des failles actives avec le développement des réseaux de surveillance locaux et de la
paléosismologie ;
– L’amélioration de la fiabilité des données de sismicité historique par la recherche de nouvelles
sources documentaires originales et l’apport de la critique historique;
– La connaissance des paramètres du mouvement du sol par la prise en compte des effets de sites;
– La réduction du risque sismique par la mise en place de mesures de prévention pour toutes
constructions nouvelles (réglementation parasismique : Règle PS 92).

• L’étude de la réduction du risque sismique du bâti existant et en particulier du bâti


patrimonial est a développer. Le Groupe APS, entité pluridisciplinaire, s’est donné pour
mission d’étudier la vulnérabilité du bâti ancien et d’apporter des éléments de réponse à la
réduction de cette vulnérabilité.

• La majorité des illustrations et des thèmes traités proviennent du livre : « Les


tremblements de terre en France : hier, aujourd’hui et demain », dir J. Lambert, éd.
BRGM, 1997

Agnès Levret, 2003

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