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Partie 2 - les activités économiques Chapitre- la Comptabilité nationale : une

représentation du fonctionnement de l’économie

Fiche 1 – Une définition de la Comptabilité nationale

Référentiel : Comptabilité nationale

Définition: (2 p 31)

Selon J.P.Piriou , « la comptabilité nationale est une représentation globale , détaillée et chiffrée
de l’économie nationale dans un cadre comptable » .
• Aussi , risque-t-on de considérer que la comptabilité nationale ( CN ):
- ordonne et quantifie des phénomènes en quelque sorte naturels à l’aide de notions
relevant de l’évidence : parc exemple , la consommation , la production , …
- en ce sens , la CN relèverait d’une démarche objectiviste , c’est-à-dire qu’elle serait une
photographie du réel
• mais , en réalité , cette conception reste très contestable :
- la CN reposant sur une démarche constructiviste , c’est-à-dire que si les faits
économiques acquièrent du sens , c’est parce qu’ils ne sont pas des fais bruts ,
mais des résultats , donc des faits construits .
- la CN est donc un produit historique aux confluents de considérations théoriques et de
préoccupations pratiques .

La CN a permis :
• d’assurer une unification du langage économique qui permet à tous les acteurs (économiques , politiques
et sociaux ) aussi bien au plan national qu’international de débattre en utilisant les mêmes indicateurs
( PIB , taux d’investissement , … )
• de disposer une information périodique complète sur l’activité économique d’un pays , donc de pouvoir
assurer une compréhension exhaustive de la situation économique d’une nation
• d’opérer des comparaisons aussi bien dans le temps que dans l’espace , car les définitions sont identiques
partout et invariantes
dans le temps
• d’effectuer des prévisions économiques qui réduisent l’incertitude de l’avenir

En complément, pour les plus motivés, sur le site de J.P.Simonnet : Petite histoire de la comptabilité nationale
Fiche 2 – Les acteurs et leurs relations :

les secteurs institutionnels

Référentiel : secteur institutionnel, entreprise, ménage,


administration, institution financière, balance courante

Définition du terme secteur institutionnel


• Une unité institutionnelle correspond à « un centre de décision économique élémentaire
caractérisé par l’unicité de comportement et par l’autonomie de décision dans l’exercice de
sa fonction principale » l’unité institutionnelle est identifiée par sa fonction principale ( le
ménage consomme, la société non financière produit en vue de réaliser un profit) et par
l’origine de ses ressources.
• Le secteur institutionnel rassemble toutes les unités institutionnelles dont le
fonctionnement est identique.

I. LES MENAGES (4 p 32)


Définition des ménages : C’est le groupe d’individus occupant une même résidence principale ( qu’ils
aient ou non des liens de parenté ) et qui constitue un centre de décisions , du point de vue de la
consommation , de l’investissement et de l’épargne .

Remarque : Les entreprises individuelles , dont le patrimoine ne peut être distingué de celui des ménages , sont donc intégrées au
secteur des ménages .

- Le secteur institutionnel des ménages regroupe des unités :


• dont la fonction principale est de fournir des facteurs de production ( force de travail et capital )
• dont ils reçoivent une rémunération ( salaires , bénéfices , dividendes ,intérêt … )
• à laquelle s’ajoutent des revenus résultant de la redistribution ( allocations familiales , prestation sociales )
• auxquels on enlève les prélèvements opérés par l’Etat ( impôts , cotisations sociales )
• qu’ils utilisent soit pour consommer , soit pour épargner .

- L’effort de consommation sera fonction du revenu : propension moyenne à consommer :


C
------- = c
R
E
Comme le revenu R = C + E , la propension moyenne à épargner = 1 - c = ---- = e
R

- En effet , on constate que la part du revenu consacré à la consommation est plus élevée dans les catégories ouvrières que
chez les cadres .C’est l’inverse pour l’effort d’épargne . On dira que :

la propension marginale à consommer ∆ C < 1


∆R
la propension marginale à épargner ∆ E > 1
∆R
- Si le revenu disponible brut issu de la répartition primaire et secondaire est supérieure à la consommation finale ,
• alors les ménages dégagent une épargne brute
• une partie de cette épargne servira à financer les acquisitions de logements ou les investissements réalisés par les
entreprises individuelles qui représentent la FBCF des ménages .

- Si l’épargne brute des ménages est supérieure à la FBCF plus l’acquisition des terrains ,
• alors on dira que les ménages dégagent une capacité de financement ( inversement un besoin de financement )

Remarque : la situation des ménages dépend , en particulier , de leur âge , c’est-à-dire de leur place dans le cycle de vie. On constate
que :
• quand les ménages sont jeunes , au début du cycle de vie , ils se caractérisent par un besoin de financement , car ils
ont besoin d’acquérir des biens de consommation durables , donc leur niveau de consommation est élevée , souvent
supérieur à leur niveau de revenu disponible , ils s’endettent donc . Le niveau d’endettement sera d’autant plus
élevé lorsqu’ils vont acquérir un logement , généralement financé à crédit.
• Dans une deuxième phase , les ménages vont accumuler une épargne , dégager une capacité de financement , car
ils sont déjà installés et anticipent leur départ à la retraite
• En fin de cycle de vie , les ménages vont réduire leur effort d’épargne , consommer , contribuer à l’installation de
leurs enfants ou petits enfants ; leur capacité de financement diminuera donc .

II. LES ENTREPRISES : LES SOCIETES NON FINANCIERES (SNF)

Définition d’une société non financière :

Les SNF ont pour fonction principale de produire des biens et des services non financiers
marchands, c’est-à-dire dont le prix de vente est économiquement significatif

Remarque : si le prix de vente coûte moins de 50 % du coût de production, l’unité est classée dans le secteur institutionnel des
administrations publiques .

- Ce secteur ne comprend pas toutes les entreprises produisant des biens et des services marchands : sont exclues les
entreprises individuelles dont la personnalité juridique n’est pas distincte de celle de l’entrepreneur. Comme on ne peut
distinguer le patrimoine de l’entreprise et celui du ménage dont fait partie l’entrepreneur, on rattache les entreprises
individuelles au secteur des ménages.

- les entreprises sont :


• traditionnellement classées en fonction de leur activité principale, c’est-à-dire de leur secteur d’activité : elles ne
peuvent appartenir qu’à un secteur .
• Mais les entreprises peuvent appartenir à plusieurs branches, car il est rare qu’elles ne réalisent qu’un seul type de
biens ( ex : Renault appartient au secteur automobile , mais produit des camions et proposent à ses clients des
services financiers).

- La fonction principale de l’entreprise est donc :


• de produire des richesses
• qu’elle répartit entre les agents ayant contribué à sa formation (cf II B)

- Une fois que l’entreprise a rémunéré tous les agents économiques ayant contribué à la production , elle a un revenu
disponible qui correspond à son épargne brute . Cette épargne permet de financer la FBCF des entreprises et l’acquisition
de terrains 2 cas peuvent alors être distingués:
• le cas le plus fréquent est celui où l’entreprise dispose d’un besoin de financement car les investissements qui lui
permettent de développer son activité et sa compétitivité sont supérieurs à sa capacité d’épargne .
• quand les débouchés sont restreints , en cas de réduction de la consommation , l’entreprise est moins incitée à
investir ; elle dispose alors d’une capacité de financement qu’elle placera sur les marchés financiers pour en obtenir
une rémunération .

Définition de l’EBE :

L’excédent brut d’exploitation est une mesure du profit qui correspond au solde du compte
d’exploitation. Il mesure donc ce qui reste à l’entreprise après rémunération des salaires et
versement des impôts liés à la production ( sauf TVA). Il est indépendant de la nature des capitaux
utilisés( capitaux propres ou capitaux empruntés )

Source : http://www.lycee-militaire-aix.fr/ses/tes/Chapitre%202/Doc%20annexe%20comptes%20SNF%202007-2008.pdf

Définition:

Le taux de marge est la part de la Valeur Ajoutée (VA) qui est destinée à l’entreprise.

Taux de marge = ( EBE / VAB ) x100

Le taux d’autofinancement est la capacité des entreprises à financer elles-mêmes leurs


investissements.
Taux d’autofinancement = ( Epargne brute / FBCF des entreprises ) x 100

III. LES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES (APU)

Définition :

- Le secteur institutionnel des administrations publiques ( APU ) :


• regroupe les unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des
services non marchands ou d’opérer des opération de répartition du revenu ou du
patrimoine
• leurs ressources principales sont les prélèvements obligatoires : impôts et
cotisations sociales

- Il peut être subdivisé en 3 sous-secteurs :


• l’APU Centrale est formée de l’Etat et des administrations centrales ( ex : Ministère
de l’Education Nationale )
• les APU Locales regroupent les collectivités locales ( régions , départements ,
communes )
• les Administrations de Sécurité Sociale ( ASS ) rassemblent toutes les unités qui
distribuent des prestations sociales à partir de cotisations obligatoires

- On peut distinguer deux grands types de consommation finale que l’Etat procure aux ménages :
• les consommations indivisibles : on ne peut en évaluer la consommation individuelle car tout le monde y a accès
( justice , défense )
• les consommations individualisables : on peut déterminer quelles populations en sont les bénéficiaires et il serait
possible , si elles étaient transférées à la sphère privée , d’établir une facturation détaillée ( santé , enseignement )

IV. LES SOCIETES FINANCIERES (6 p 33)

Définition :
• Les institutions financières (IF) s'interposent entre les agents à capacité et les agents à
besoin de financement et tentent de concilier leurs souhaits contradictoires : les
institutions financières regroupent , en effet , les unités dont la fonction principale est de
financer ( c’est-à-dire de collecter , transformer et répartir des moyens de financement ) ,
ou de gérer ces moyens de financement .
• Les institutions financières comprennent :
• les établissements de crédit et assimilés ( Banque de France , les banques , les
caisses d’épargne , sociétés de bourse )
• les organismes de placements collectifs en valeurs mobilières ( OPCVM )que sont
les SICAV et les FCP (fonds commun de placement )

Certains agents économiques ont une capacité, d'autres ont un besoin de financement : le monde est décidément imparfait...
• les premiers doivent donc accroître plus leurs créances que leurs dettes (même s'ils thésaurisent puisque la monnaie
alors détenue est une créance) ;
• les seconds doivent faire le contraire.

Pour résoudre leurs problèmes respectifs, les agents à capacité peuvent acheter des bons ou des titres (obligations, actions...) émis par
les agents à besoin : cela augmente les créances des premiers et les dettes des seconds. Ils peuvent également leur consentir directement
des prêts, ce qui a le même effet.
Toutefois, ces méthodes sont d'une application limitée, notamment parce que tout le monde ne peut pas émettre des titres (les ménages,
par exemple) ; surtout, elles ne concilient pas nécessairement bien les souhaits des créanciers (liquidité...) et des débiteurs (échéances
de remboursement suffisamment longues...).
Comme la somme des capacités des SI (y compris le reste du monde) égale la somme de leurs besoins de financement et qu'en
conséquence l'accroissement global des créances pendant l'année est identique à celui des dettes , notre problème a certainement une
solution : l'univers comptable est décidément parfait...

V. LES INSTITUTIONS SANS BUT LUCRATIF AU SERVICE DES


MENAGES (ISBLM)

Définition

Le secteur des ISBLSM regroupe les institutions sans but lucratif, au service des ménages,
dotées de la personnalité juridique, producteurs privés non marchands. Leurs ressources
principales, autres que celles résultant de ventes occasionnelles, proviennent de contributions
volontaires, en espèces ou en nature, effectuées par les ménages en leur qualité de
consommateurs, de versements provenant des administrations publiques, ainsi que de revenus de
la propriété.

Contenu

e secteur des ISBLSM regroupe cinq ensembles d’unités.

• (1) les partis politiques


• (2) les syndicats de salariés
• (3) les associations cultuelles dont sont exclues :
o les églises concordataires d’Alsace Moselle, prises en charge par le budget de l’Etat, classées dans les administrations
publiques (S13) ;
o les congrégations religieuses qui constituent, au sens des comptes nationaux, des ménages collectifs (S14) ;
• (4) les fondations, relevant de la loi du 23 juillet 1987, sans objet ou vocation unique, c’est-à-dire qui :
o soit bénéficient de différents apports (à la différence des fondations d’entreprises) ;
o soit reversent leurs produits à différentes unités bénéficiaires (à la différence de fondations gestionnaires
d’établissement). La plus importante est la Fondation de France. Outre ses activités propres, elle gère des comptes
au profit de nombreuses associations et fondations.
• (5) une partie des associations relevant de la loi de 1901,
o les associations d’action caritative et humanitaire (dont financement de la recherche médicale) ;
o les associations de défense des intérêts des ménages ;
o les associations de loisirs et de jeunesse ;
o les associations sportives ;
o les associations culturelles, sauf si elles émanent des collectivités locales.

VI. LE RESTE DU MONDE : L’ ECONOMIE NATIONALE , UNE


ECONOMIE OUVERTE SUR L’EXTERIEUR (8p 34)
Aucun pays ne dispose de tous les biens nécessaires à la satisfaction de ses habitants et de ses entreprises . Aussi , la France achète-t-
elle , par exemple , les matières premières que son climat ( ex : produits exotiques ) ou que son sol ( ex : pétrole ) ne lui permet pas de
produire à faible coût .
Pour pouvoir se procurer ses biens ou ses services à l’étranger , c’est-à-dire importer , l’économie doit vendre( exporter ) au reste du
monde ce qu’elle est capable de produire de manière compétitive.

1. la mesure des échanges de biens et de services

a. La Balance Commerciale

• le solde commercial est la différence entre les exportations ( X : vente de produits


nationaux à l’étranger ) et les importations (M : achat de produits à l’étranger ) :
X–M
- On dira que la Balance commerciale est excédentaire si X > M
- On dira que la Balance commerciale est déficitaire si X < M

• On peut aussi calculer un taux de couverture :


X x 100
M
Quand le taux de couverture est > 100 , la Balance commerciale est excédentaire .
Attention : il ne faut pas confondre le taux de couverture et le taux d’ouverture :

X + M x 100
2 PIB

b. La Balance des paiements

DÉCOMPOSITION DE LA BALANCE DES PAIEMENTS

 La balance des transactions courantes résulte de la prise en compte de :


• la Balance commerciale qui comptabilise les exportations et les importations de
marchandises
• la Balance des invisibles qui comptabilise :
 les opérations d’exportations et d’importations de services ( transports ,
tourisme , communication , … ) ainsi que certains revenus du travail ( les
revenus du travailleur frontalier ) et les revenus du capital sous forme d’intérêts
et de dividendes reçus ou versés
 la Balance des transferts courants qui correspondent à des opérations sans
contrepartie : ex : le revenu des travailleurs immigrés envoyé dans leur pays
d’origine ou les dons ( accordés à la France à d’autres Etats )
 La balance des capitaux se décompose en 2 balances :
- La balance des capitaux à long terme qui prend en compte par exemple les
Investissements Directs à l’Etranger des entreprises
- La balance des capitaux à court terme qui comptabilise par exemple les
mouvements spéculatifs
 La somme de la balance des transactions courantes et des mouvements de capitaux se
traduit par une variation de la position monétaire extérieure.
Ainsi, un pays dont la Balance des transactions courantes est déficitaire doit financer ce déficit par des prêts de l’étranger. Aussi est-il
bien évident qu’une dégradation de la Balance des Transactions courantes durable est très inquiétante, car il faudra, à terme,
rembourser les prêts , verser des intérêts , ce qui représente une menace pour la prospérité et l’indépendance du pays .

2. les déterminants du commerce extérieur

Pour qu’un pays puisse durablement accroître ou au moins maintenir ses parts de marché aussi bien sur son marché domestique que sur
les marchés extérieurs , il lui faut être compétitif . ON distingue 2 grande formes de compétitivité :
- la compétitivité-prix qui consiste en la capacité de l’économie à vendre moins cher que
ses concurrents , en raison d’une meilleure efficacité entraînant des gains de
productivité , de coûts de main d’œuvre réduits
- la compétitivité qualité / structurelle / hors-prix qui consiste en la vente de produits
ayant un avantage technologique ou une réputation de qualité ou de service après-
vente .
Dans les économies modernes , la compétitivité hors-prix joue un rôle central , car elle permet de rendre le pays moins sensible à la
concurrence par les prix , grâce à l’innovation technologique , donc de desserer la contrainte extérieure . En effet , si un pays n’est pas
compétitif grâce à des produits de qualité , il ne peut durablement croître plus vite que ses partenaires et doit donc appliquer des
politiques de rigueur visant à freiner les importations et doper les exportations . Une politique de spécialisation visant à créer des pôles
de compétitivité sur des créneaux porteurs paraît donc nécessaire pour assurer durablement une croissance forte sans détérioration de la
Balance commerciale .
Fiche 3- La mesure de l’activité économique

Référentiel : production, consommations intermédiaires,


VA, revenu, consommation finale, épargne, FBCF, taux
d’épargne, taux d’investissement

INTRODUCTION (3 p 31)

On peut construire le fonctionnement logique de l’économie en distinguant 3 grands types d’opérations complémentaires :
• la production crée des biens et des services qui sont destinés à satisfaire une demande
• la répartition : cette production engendre des revenus qui sont répartis entre les différents agents ayant contribué au processus
de production ( travail , capital ) sous forme de salaires et de profits . Ces rémunérations sont en partie redistribuées par l’Etat
par le biais des impôts et des prestations sociales .
• ces revenus alimentent la demande adressée à la production répartie entre l’investissement et la consommation

Toute la question est alors de savoir :


• si la demande réalisée sous forme de dépenses est égale à la production
• s’il ne faut pas prendre en compte les relations avec l’extérieur sous forme d’importations et d’exportations

I – ON PRODUIT DES RICHESSES :LE PIB ET SA MESURE

A – LA PRODUCTION

1 – DEFINITION

La production est l’activité socialement organisée consistant à créer des biens et des services
s’échangeant habituellement sur le marché ou obtenus à partir de facteurs de production
s’échangeant sur le marché.

Explication :

• on considère la production comme une activité socialement organisée , c’est-à-dire qu’on ne retiendra comme productive que
les activités auxquelles s’intéresse la société , c’est-à-dire celles qu’elle est prête à financer . Ainsi , les tâches domestiques
prises en charge par la ménagère ne sont pas un service productif , car elles sont gratuites et n’assurent pas de rémunération .
• la production consiste à créer des biens et des services , c’est-à-dire que les biens librement accessibles ( dits libres comme
l’air ) ni les biens d’occasion d’ailleurs ne relèvent pas de la production
• sont considérés comme productives toutes les activités qui font l’objet d’une vente des biens ou des services créés sur un
marché ou alors des services qui sont mis à la disposition du public gratuitement ( éducation , justice ) , mais dont les agents
qui les rendent sont rémunérés .
• la production retenue par la comptabilité nationale se limite à celle réalisée par une unité résidant sur le territoire nationale : on
retient don un critère géographique et non de nationalité.

2 – LA DISTINCTION PRODUCTION MARCHANDE- PRODUCTION NON MARCHANDE

On distingue 2 types de biens et services :


• les biens et services marchands c’est-à-dire ceux qui sont échangés sur un marché contre un prix ( exemple : l’achat d’une
voiture par un ménage , le prix du bien visant au moins à couvrir les coûts de production qu’il a nécessité ) .
Remarque : on considère par convention que tous les biens sont dits marchands
• les services non marchands ce son.t des services qui sont fournis gratuitement ou dont le prix demandé couvre moins de la
moitié du coût de production ( exemple : l’enseignement dans le lycée , le service rendu par la justice ne donnent lieu à aucune
facture à l’usager ) . C’est le contribuable qui finance la production , quelle que soit l’utilisation qu’il en face ( exemple : un
couple dans enfants financera l’éducation par le biais des impôts )
Remarque : on mesure la valeur de ces services non marchands par leur coût de production puisqu’ils n’ont pas de prix de marché .

Rappel : la production de services domestiques n’est pas comptabilisée car elle n’a pas de prix et que les agents qui la réalisent (par
exemple mère ou père ou foyer ) ne sont pas rémunérés .

B- LA MESURE DE LA PRODUCTION : LA VALEUR AJOUTEE (11 p37)

L’entreprise ajoute de la valeur aux biens et services qu’elle transforme, c’est la valeur ajoutée qui
est la différence entre la valeur de la production de l’entreprise, c’est-à-dire son chiffre d’affaires
et la valeur des biens et services utilisés pour réaliser cette production et qui seront détruits au
cours du processus productif ou incorporés dans des produits plus élaborés( 5 p 32 : les
consommations intermédiaires ) .
VAB = CA – CI

Si la valeur de la production retenue est celle de la production vendue (biens et services marchands) ou fournie gratuitement
(services non-marchands), un même produit peut être compté plusieurs fois, puisque certains biens et services sont achetés par des
producteurs pour être incorporés dans les produits qu’ils fabriquent. Pour avoir une mesure sans double emploi de la production, il faut
retenir la valeur ajoutée, c’est-à-dire tenir compte du fait qu’une partie de la production vendue est transformée par des producteurs
pour élaborer de nouveaux produits.

Pour les services non-marchands produits par les administrations et les ISBLM, la valeur de la production finale ne peut pas être
mesurée par la production vendue (chiffre d’affaires) puisqu’il n’y a pas de vente. Par convention, les économistes considèrent que la
valeur de cette production est égale à la somme des coûts de production (consommations intermédiaires, rémunérations des salariés,
consommation de capital fixe et impôts liés à la production) supportés par les administrations pour produire ces services non-
marchands (cela revient à considérer que la valeur finale de la production est équivalente au coût total de production).

La valeur ajoutée des branches non-marchandes est donc égale à la somme suivante correspondant au coût de production :
rémunérations des salariés + consommation de capital fixe (amortissements) + impôts liés à la production.
Que la production soit marchande ou non marchande, une partie de la valeur créée est destinée à remplacer du matériel usé
(amortissement ou investissement de remplacement), elle constitue une consommation de capital fixe (les équipements sont désignés
par cette expression : capital fixe), c’est pourquoi on parle de valeur ajoutée brute. Pour passer à la valeur ajoutée nette il suffit de
déduire la consommation de capital fixe.
Comme les estimations sont effectuées pour des ensembles de produits, définis par une nomenclature, il n’est pas question
d’additionner des quantités physiques : d’un point de vue économique, une voiture d’un modèle donné n’est pas équivalente à une
voiture d’un modèle différent, une tonne de blé n’est pas équivalente à une tonne de maïs. Les évaluations se font en valeur, c’est-à-
dire en euros, en utilisant les prix effectivement pratiqués. Cette façon de faire est justifiée par l’idée suivante : les prix reflètent à la
fois les coûts supportés par les producteurs et les utilités relatives pour les acquéreurs. Même si on peut discuter cette conclusion (le
prix représente-t-il réellement la valeur ?), il serait, de toute façon, impossible d’adopter une autre solution, qui serait forcément
arbitraire.

C – LA MESURE DE LA RICHESSE D’ UN PAYS : LE PIB et le RNB

1 – LE PRODUIT INTERIEUR BRUT ( PIB )

Le PIB représente la somme des valeurs ajoutées brutes produites par les unités résidentes , c’est-
à-dire présentes sur le territoire national depuis un an .

PIB = PIB marchand + PIB non marchand

PIB marchand = VA + TVA + Droits de douane

2 – LE REVENU NATIONAL BRUT (RNB )

RNB = PIB + Revenus des facteurs reçus du reste du monde - Revenus des facteurs versés au
reste du monde

Pour une définition plus complète : Le revenu national brut (RNB) est égal au PIB, diminué des impôts (moins les subventions) sur la
production et les importations, de la rémunération des salariés, et des revenus de la propriété à verser au reste du monde, et augmenté
des rubriques correspondantes à recevoir du reste du monde (en d’autres termes, le PIB moins les revenus primaires à verser aux unités
non résidentes plus les revenus primaires à recevoir des unités non résidentes).
On s’intéresse donc ici non pas à la production des unités résidentes dans le pays mais à la valeur ajoutée dégagée quelque soit leur lieu
d’installation par les entreprises ayant la nationalité du pays .

Exemple de compréhension : Prenons le cas d’une filiale d’une entreprise américaine installée en France :
• sa production sera incluse dans le PIB français dans la mesure où cette unité de production réside en France
• mais comme une partie du capital , donc des facteurs de production , a été fournie par des non résidents implantés aux Etats-
Unis , on retirera , pour calculer le RNB , une partie de la valeur ajoutée dégagée par cette entreprise , celle qui a servi à
rémunérer les apporteurs de capitaux présents aux Etats-Unis et qui sort donc du territoire national.

Remarques :
• le RNB est l’indicateur qui sert de base aux comparaisons internationales
• dans un contexte de mondialisation et de développement des firmes multinationales , les écarts entre le PIB et le RNB qui
étaient réduits quand les entreprises nationales s’intéressaient uniquement au marché intérieur , ne cessent d’augmenter .

II- ON REPARTIT LES RICHESSES : LE REVENU

A – QUE REPARTIT-ON ? : DU PIB AU REVENU NATIONAL

Le PIB mesure toutes les activités génératrices de revenu , mais une partie du PIB n’est pas distribuable . En effet , il faut bien
renouveler les équipements usés ou obsolètes . On appelle amortissement la mesure de cette usure .

L’amortissement désigne l’opération permettant de financer le renouvellement des équipements et


des biens de production pour tenir compte de leur vieillissement . Pour cela , l’entreprise met de
côté des capitaux chaque année ( on dit qu’elle amortit une partie de son capital ) afin de
reconstituer son capital technique usé ou obsolète .

Le PIN ( Produit Intérieur Net ) = PIB - Amortissement


En outre , une partie des revenus distribuables sort du territoire national ( par exemple , la rémunération des brevets déposés par les
entreprises étrangères , les intérêts versés aux prêteurs étrangers ) . Inversement , des revenus perçus à l’étranger sont rapatriés ( les
salaires des coopérants , la rémunération des brevets des entreprises nationales ) .

RN ( Revenu National ) ou PNN ( Produit National Net ) = PIN + Solde des Revenus versés et reçus
du reste du Monde

B- ENTRE QUI REPARTIT-ON ?

Après avoir été créé par l’activité productrices des entreprises , la VA est ensuite répartie entre différents bénéficiaires qui perçoivent
ainsi des revenus . On distingue 5 types de bénéficiaires répartis en 3 catégories :

Bénéficiaires Type d’apport


Salarié Fournit le facteur travail qui contribue à l’activité productive
Apporteurs de capitaux

• entreprise Elle opère un financement interne des investissements et met en œuvre la combinaison productive

• prêteurs Il contribue au financement externe des investissements . Ceux sont des créanciers et non des propriétaires
de l’entreprise
• les actionnaires Il sont propriétaires de parts de capital de l’entreprise appelées actions ( dans le cas d’une SA ( Société
Anonyme ) ; l’émission d’actions permet de financer de nouveaux investissements
L’Etat La construction et l’entretien des infrastructures ( routes par exemple ) et la formation et la qualification de
la main d’œuvre contribue à l’activité de l’entreprise

C – DU REVENU PRIMAIRE AU REVENU DISPONIBLE

1 – LE REVENU PRIMAIRE DES MENAGES

Les revenus primaires sont les revenus qui sont immédiatement reçus par les agents économiques
en rémunération des facteurs de production ( travail et capital )

Revenu National ( RN ) = Somme des Revenus Primaires distribuées aux unités économiques
distribuées à la production

On distingue 3 types de revenus primaires :


• les revenus d’activité ou revenus du travail qui rémunèrent les agents économiques ayant fourni leur force de travail
• les revenus du capital ou revenus de la propriété qui sont des revenus provenant de la propriété des biens ou de placements
financiers . On peut distinguer :
+ les revenus immobiliers qui rémunèrent le patrimoine immobilier sous forme de loyers , fermages , …
+ les revenus mobiliers qui proviennent de la possession d’un patrimoine financier , soit sous forme
d’actions dont la rémunération est le dividende , soit sous forme d’obligations ou de possession d’un livret d’épargne dont la
rémunération est l’intérêt
• les revenu mixtes : certains revenus sont à la fois des revenus du travail et du capital . Ainsi , les entrepreneurs individuels qui
sont propriétaires de leur entreprise utilisent un outil de travail pour mettre en œuvre leur activité . Le revenu qu’ils perçoivent
est donc mixte ; il rémunère à la fois le travail fourni et le patrimoine nécessaire à l’activité .

2 – VERS LE REVENU DISPONIBLE

Impôts
-
Revenu
Primaire des Revenu
ménages - Cotisation sociales
= disponible des
ménages

+ Prestations sociales
III - L’UTILISATION DES RICHESSES

A - LES DIFFERENTES UTILISATIONS DU REVENU

1 – LA CONSOMMATION (5 p 32)

INTRODUCTION : DEFINITION

La consommation est la disparition lente ou instantanée, par destruction ou transformation, de


biens ou services utilisés. On peut distinguer 3 types de consommation .

a- la consommation finale

Elle est définie , par la CN , comme : « la valeur des biens et des services utilisés pour la
satisfaction directe des besoins humains individuels ou collectifs »
Elle correspond donc à la destruction ultime des biens consommés dont la valeur disparaît à tout
jamais .
On distingue :
• la consommation finale des ménages en biens et services marchands qui comporte
essentiellement les achats par les ménages de biens et services marchands , à l’exception
des immeubles
• la consommation finale non marchande qui correspond à la valeur des services non
marchands fournis par les administrations ( ex : éducation , justice )

b- la consommation intermédiaire

C’est : « la valeur des biens , autre que les biens d’équipements, et des services marchands
consommés lors de la période dans le processus de production » .
Ces biens et ces services consommés disparaissent totalement au cours du processus de
production , soit par destruction ( l’électricité consommée pour faire tourner les machines ) , soit
par incorporation dans un produit plus élaboré ( ex : le bois dans la fabrication des meubles )

Remarque : Les services non marchands ne font , en aucun cas , partie de la consommation intermédiaire . La consommation de
services non marchands est comptabilisée , par convention , comme une consommation finale .

c- la consommation de capital fixe

C’est la consommation productive des biens qui ne disparaissent que partiellement au cours du
processus de production car leur durée de vie dépasse celle du processus .

2 – L’INVESTISSEMENT (5 p 33)

- L’investissement consiste en l’achat de biens durables qui sont utilisés pendant


plusieurs cycles de production . L’investissement est donc une dépense destinée à
accroître ou à maintenir le processus productif .

Remarques :
• l’investissement ne doit pas être confondu avec une consommation intermédiaire puisque l’investissement
correspond à l’achat de biens qui vont servir au cours de plusieurs processus de production
• les entreprises ne sont las les seules à investir : l’Etat investit en réalisant des équipements collectifs ,
( infrastructures routières , construction d’hôpitaux , … ) . Les ménages investissent en achetant des logements ,
mais aussi des biens d’équipement s’ils sont des entrepreneurs individuels ( ex : des machines à bois pour des
menuisiers ).

- Dans la CN , l’investissement est dénommée « Formation Brute de Capital Fixe ( FBCF )


qui désigne la valeur des biens durables acquis pour être utilisée pour être utilisée
pendant au moins un an dans le processus de production »

- Mais , au cours de ces différents processus productifs , le capital s’use ou devient obsolète et doit donc être déclassé .
Cette charge d’exploitation est dénommée amortissement .

FNCF = FBCF – Amortissement

- Les entreprises vont réaliser différents types d’investissement :


• l’investissement de remplacement qui sert à compenser l’usure ou l’obsolescence du capital
• les investissements de capacité qui sont destinés à accroître la capacité de production de l’entreprise quand celle-ci
voit ses débouchés augmenter
• les investissements de rentabilité ou de productivité qui visent à produire à moindre coût
- pendant longtemps , seul l’investissement matériel , c’est-à-dire celui qui consiste en l’achat de biens d’équipement , de
machines , a été reconnu .Mais , dans l’économie moderne , les investissements immatériels qui ne sont pas concrétisés
par l’achat de l’objet , mais par des dépenses consacrées à la recherche et au développement , à la formation du personnel ,
à la publicité , à l’achat de logiciels et de brevets , prennent une place considérable et sont intégrés partiellement à la
FBCF ( depuis 2000 , les achats et les dépenses en logiciels sont considérés comme faisant partie de la FBCF et ne sont
donc plus considérés comme des consommations intermédiaires )
- le taux d’investissement mesure l’effort d’investissement réalisé par un pays et permet d’opérer ainsi des comparaisons
internationales . C’est la part de la richesse produite en 1 année qui est destinée à renouveler et à accroître le potentiel
productif :
-
FBCF
taux d’investissement = ------------ x 100
PIB
Fiche 4 – L’équilibre emplois-ressources

Référentiel : équilibre emploi- ressources

I – L’IDENTITE EMPLOIS-RESSOURCES
Au cours d’une période donnée , dans une économie donnée , on admet que tous les biens et services produits trouveront un emploi .
On distingue 2 cas :

A – EN ECONOMIE FERMEE
En économie fermée , la production totale au cours de la période choisie ( P ) sera utilisée soit :
• sous forme de consommation :
- consommation intermédiaire de biens et services qui servent à réaliser la production durant la période ( CI )
- consommation finale qui correspond aux biens et services utilisés pour la satisfaction directe de besoins individuels ou
collectifs ( CF )
• soit contribuera à l’accumulation :
- la FBCF qui correspond aux biens et services produits sur la période en vue d’être utilisés pendant au moins un an dans
le processus de production
- on peut y rajouter les variations de stock ( ∆ S ) qui correspondent à la différence entre le stock de biens en début et en
fin de période

Cette décomposition des opérations sur biens et services permet d’écrire l’égalité entre , d’une part , les ressources et , d’autre part , les
emplois .

Ressources = Emplois
P = ( CI + CF ) + ( FBCF + ∆ S )
production Consommation + Accumulation

B - EN ECONOMIE OUVERTE

Si on envisage un pays ayant des relations avec l’extérieur , c’est-à-dire en économie ouverte , il faut alors prendre en compte les
échanges de biens et services avec l’extérieur :
• les importations ( M ) qui viennent s’ajouter aux ressources dont dispose l’économie nationale sur la période
• les exportations ( X ) qui sont livrées à l’extérieur et qui correspondent , de fait , à un emploi des ressources
produites par l’économie

Ressources = Emplois
P+M = ( CI + CF ) + ( FBCF + ∆ S ) + X

De plus , on sait que VA = P – CI . On peut donc écrire que P = VA + CI


Au niveau d’un pays , la somme des VA est égale au PIB . On a :P=PIB + CI
• En économie fermée , on a donc : Ressources = Emplois , donc PIB + CI = (CI +CF ) + ( FBCF + ∆ S )
Comme CI apparaît des deux côtés de l’égalité , on peut donc les supprimer , et on a finalement :
PIB = CF + ∆ S +FBCF

• En économie ouverte : PIB + CI + M = (CI + CF ) = ( FBCF +∆ S ) + X , d’où

PIB + M = CF + FBCF+∆ S + X
II – L’EQUILIBRE EPARGNE-INVESTISSEMENT
A – EN ECONOMIE FERMEE

En CN , la somme totale des richesses produites est équivalente aux revenus distribués aux différents agents producteurs ( les salariés ,
les actionnaires , … ) , d’où

le PIB = Revenu , donc R = CF + FBCF +∆ S


On pose : FBCF + ∆ S = Investissement ( I )
Donc R = CF + I
R – CF = I
On sait que le revenu distribué est soit épargné , soit consommé : R = CF + S ( épargne )

D’où R - CF = S

Conclusion : en économie fermée , l’équilibre économique implique l’égalité entre l’épargne et


l’investissement :
I=E

B- EN ECONOMIE OUVERTE

En partant de l’équilibre emplois-ressources déterminé précédemment en économie ouverte :

PIB + M = CF +FBCF + ∆ S +X
Sachant que FBCF +∆ S= I , on peut alors écrire : PIB + M = ( CF + I ) + X
qui peut se transformer en :
PIB – ( CF + I ) = X- M
CF+I correspond à la demande intérieure réalisée par les agents économiques ( ménages ,
entreprises , Etat , … ) ,X- M correspond au solde de la Balance Commerciale .

On peut alors distinguer 2 cas :

• PIB – ( CF+I ) < 0 , donc X-M < 0 , c’est-à-dire que la demande intérieure étant supérieure aux richesses ou
ressources produites sur le territoire , la Balance Commerciale est déficitaire .Comme le PIB qui correspond à la somme des
revenus distribués dans le pays ,n’a pas été suffisant pour satisfaire la demande intérieure , l’excès de demande intérieure sur
le PIB équivaut à un excès de dépenses des résidents sur le revenu . Les résidents ont donc été obligé de d’opérer des
prélèvements sur le patrimoine qu’ils ont accumulé les années précédentes ( leur épargne ) mais leur recours à celle-ci n’a pas
suffi , l’économie nationale a dû emprunté au reste du monde. On dit qu’elle a un besoin de financement .

Sachant que PIB – ( CF + I ) = ( X- M ) et que PIB = R ,


on peut écrire : R - C – I = X-M
(R – C ) – I = X- M
Par définition , R - C = E ( le revenu non consommé est épargné ) ,

d’où E - I = X- M

donc si X – M > 0 , alors E – I > 0

• PIB- ( CF + I ) > 0 , donc X –M > 0 , c’est-à-dire que la demande intérieure étant inférieure aux ressources produites
sur le territoire , la Balance commerciale est excédentaire . Le pays dépense moins qu’il ne gagne , on dire qu’il dispose d’une
capacité de financement vis –à-vis du reste du monde auquel il peut donc prêter l’épargne qu’il accumule et qui dépasse ses
besoins internes .
Sachant que (R- C) – I = X – M
Par définition , R- C = E
D’ou E – I = X – M
Donc si X - M < 0 , alors E – I < 0

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