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(CNOP)
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Atelier Thématique
Dr Abdoulaye SALL
Socio-Economiste
BP : 1966 Bamako-Mali
Email : abdosall@yahoo.fr
Septembre 2005
1. Problématique du financement de l’agriculture au Mali
En effet, le seuil de pauvreté a été établi à 97 843 FCFA en 1999 avec une incidence de
64,2%. Ce niveau de pauvreté reste globalement élevé comparé à ceux des pays de la sous-
région qui varient entre 30 à 40%. De plus, la pauvreté reste un phénomène rural (environ
71,3%en 1999) et selon les données disponibles, plus de la moitié de ces pauvres sont
concentrés dans les quatre régions du pays les plus agricoles : Mopti, Sikasso, Ségou et
Koulikoro. Cette pauvreté touche plus les femmes que les hommes. 348 Communes sur les
703 sont classées à présent en zones à risque climatique.
Pourtant, le Mali figure parmi les pays africains au Sud du Sahara qui reçoivent le plus d’aide
au développement. On estime qu’entre 1985 et 1995 l’aide internationale a constitué près de
80% du budget d’investissements et environ 30% des dépenses courantes (OCDE et PNUD,
novembre 1997).Dans les faits, il n’apparaît pas de rapport qualitatif entre le volume et
l’impact de cette aide au développement quand on sait en plus que « près de 500 millions de
dollars ont été mis annuellement à la disposition du développement du Mali (PNUD,
Coopération pour le Développement, Rapport 1992-1993 – Mali – Page 36) ».
Malgré cet effort, les résultats demeurent en dessous des espérances. Le Mali est loin
d’atteindre l’objectif de convergence des politiques économique et budgétaire fixé par
l’UEMOA à ses pays membres de consacrer au moins 15% du budget global au secteur rural.
L’évolution du budget affecté au secteur rural au cours des 5 dernières années se décline
comme suit :
Années Total budget secteur rural Total budget d’Etat Pourcentage
2001 81 773 761 000 587 899 000 000 13,91%
2002 65 513 939 000 679 330 000 000 9,64%
2003 85 796 714 000 737 552 000 000 11,63%
2004 104 737 043 000 787 198 000 000 13,31%
2005 91 105 496 000 836 231 194 000 10,89%
Par ailleurs, le bilan financier des ONG en 2003 fait ressortir, sur une mobilisation de
ressources de 63 447 408 091 FCFA, la répartition par secteur suivante (en F CFA) :
Cela implique à moyen et longs termes que les Paysans et leurs Organisations
Professionnelles prennent progressivement en charge leurs investissements productifs en se
substituant à l’aide publique stricto sensu. La Loi d’Orientation Agricole (LOA) doit prendre
en compte cette perspective.
4. Méthodologie
La méthodologie retenue découle des axes de la méthodologie globale consignée dans les
Termes de Référence des Ateliers thématiques, à savoir à partir des études et réflexions
préalables, ainsi que sur les résultats issus des concertations locales ayant déjà eu lieu :
− élargir la portée et renforcer les contributions paysannes par la confrontation avec d’autres
points de vue (chercheurs, opérateurs économiques, politiques, journalistes…) ;
− réserver une place significative à l’expression des délégués paysans ;
− recueillir les contributions paysannes sur les thèmes et les retransmettre fidèlement pour
analyse et intégration dans le Mémorandum paysans.
6. Animation de l’Atelier
6.4 Débats en plénière et prise en compte des observations et amendements formulés par
les participants.
état de lieux
des contraintes identifiées ;
des opportunités offertes ;
des perspectives,