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Chapitre 114

La réponse de Bruno au Seigneur - Preuve de l'origine divine de la doctrine du Christ


- Son ampleur inépuisable et sa diversité

Après la conversation lucide de notre brute, Bruno se tourne vers Moi, et me prie de
donner les éclaircissements pour répondre efficacement à l'orateur et à ses collègues.
Mais Je lui fais savoir : "Parlez et ne vous préoccupez pas des mots, car vous trouverez
la réponse juste sur votre langue!"
Avec cette assurance, Bruno se tourne de nouveau vers l'orateur, et dit : "L'ami, si
vous avez la patience juste prêtez-moi attention, et je répondrai volontiers à votre défi." - La
brute dit : "Nous l'avons! Ni moi ni mon groupe ne manquerons çà. Mais ne prolongez pas
votre discours au-delà de l'âge du Christ."
Bruno dit : "Très bien, chers amis, mon discours sera court et sur le point susdit ; aussi
écoutez :
"Tous les cadeaux temporels de la Déité sont donnés aux hommes d'une façon telle
que l'homme imparfait avec son raisonnement naturel est incapable de rendre justice pour les
cadeaux reçus mais il peut constamment les critiquer. Pour l'un, le soleil est trop chaud en été
- il préférerait un printemps permanent. Pour un autre, l'hiver est terriblement onéreux - il
préférerait un été interminable. Pour un autre, la vie humaine est trop courte, pour un autre si
ennuyeusement longue qu'il l'abrège de force. Un autre voudrait que la Terre entière soit de la
terre fertile et solide, alors qu'un Anglais voudrait une mer plus vaste que cela est déjà.
Certains voudraient que tout soit des champs et d'autres, que tout soit des prés, et d'autres des
jardins et encore d'autres seulement des villes et des forteresses; et cetera - et des milliers
d'autres choses! En effet je n'ai presque jamais rencontré deux personnes qui voulaient
exactement la même chose.
"L'humanité insatisfaite ne peut accepter les cadeaux divins comme ils sont, mais elle
continue à changer les choses de façon dévergondée pour les faire convenir aux besoins
terrestres. Les animaux sont capturés, abattus et leur viande consommée de toutes sortes de
manières. Les arbres et des plantes sont transplantés et améliorés. Aucun ordre ne satisfait
l'homme et il en fait lui-même un meilleur. Ainsi on a supposé qu'il ait été commandé que
l'homme erre nu en été et en hiver et camperait dehors ou bien dans des cavernes et des
grottes. Mais il ne s'est pas du tout satisfait de cela et il se prépare des vêtements luxueux et se
construit toutes sortes de bâtiments et de logements.
"Pourquoi les hommes traînent-ils dans la boue la Création admirable de Dieu,
montrant ainsi à la Déité qu'ils ne sont pas satisfaits de l'ordre de Dieu ? Les étoiles ont la
chance d'être hors de la portée de l'homme, sinon elles auraient reçu un nouvel ordre depuis
longtemps. L'homme laisse-t-il quelque chose d'intact avec ses sens et ses mains ? Je vous le
dis : rien! Les choses auraient-elles été créées par Dieu sur la Terre vraisemblablement parce
que les mains déficientes de l'homme y ont été mises, pour parfois changer les choses
complètement ? L'ami, répond d'abord à cette question, après quoi nous échangerons des
paroles sensées et sages à propos de la doctrine de Dieu!"
L'orateur dit : "Bien, cette chose vaut la peine d'être entendue! Je commence à
soupçonner que vous pouvez même réussir à nous rendre l'enseignement du Christ
compréhensible. Continuez - il est intéressant de vous entendre parler ainsi."
Bruno continue : "Très bien, puisque vous avez saisi ce que j'ai dit, au nom du
Seigneur, je vais clarifier plus avant les voies de Dieu :
"Il en est avec la doctrine de Dieu comme avec le reste de la Création. Pour l'intellect
temporel c'est une sottise la plus désordonnée, qui cherche en vain un ordre ferme qu'il
appelle la logique naturelle. Des travaux miraculeux et des doctrines morales semblent trop
mélangés dans des paraboles mystiques, comme des choux et des betteraves. Ici un
étonnement miraculeux, là-bas une réprimande. D'autre part, il y a un code moral le plus
exquis qui semble avoir moins de cohésion avec les autres paraboles et événements que la
flore la plus désordonnée d'un pré de ferme. Cela n'est cependant pas en contradiction avec
l'ordre divin dans la doctrine divine fixée pour l'homme, mais une confirmation. Car avec cela
la Déité force la nature indigente de l'homme vers la contemplation constante et les recherches
diverses, afin qu’elle s'y retrouve correctement d'abord dans ce qui, depuis l'extérieur de la
doctrine, semble avoir été jeté d'une façon si désordonnée et sans logique.
"Que penseriez-vous de Dieu si, par exemple, seulement un type de fruit était produit
dans des secteurs limités mathématiquement de la façon la plus stricte et seulement une autre
variété dans d'autres ? Si un propriétaire devait semer quelque autre fruit dans un tel secteur et
ne récolter aucune moisson - qu'est-ce qui arriverait à son ménage ?
"Le Créateur sage a donc présenté un ordre strict seulement là où cela était nécessaire
et avantageux pour l'humanité. Mais les choses qui occupent l'esprit libre de l'homme sont
diversifiées avec beaucoup de couleurs pour donner la meilleure occasion à l'esprit d'exercer
certains attributs, acquérir l'habileté et le pouvoir qui ici dans le royaume des esprits pur
conditionne l'existence réelle et éternelle dans une activité d'amour.
"La doctrine Divine est donnée d'une telle façon que chaque esprit peut tirer de là les
substances nutritives dont il a besoin pour se supporter, se cultiver et se perfectionner.
"De Même que deux plantes différentes peuvent exister tout à fait bien côte à côte
dans la même terre, des esprits de confession divergente peuvent aussi réaliser la perfection
spirituelle de la même doctrine divine sans entrave.
"Ainsi la très grande diversité mondiale des cultes est le premier témoignage de
l'origine divine de la doctrine de Jésus-Christ et de sa haute Fondation, Proclamation et
Garantie! Si cette doctrine était le travail d'un homme, alors aucun homme ne pourrait
transplanter une branche d'une telle doctrine issue de l'imitation d'un arbre de bois. Depuis
que la doctrine issue de la bouche divine du Christ a été artificiellement retaillée par des
mains humaines, mais à partir d'un arbre d'une force de vie la plus pleine, plantée par Dieu
Lui-même, il est factuel que ses greffes prospèrent partout fidèlement, lorsqu'elles sont
entretenues avec le soin approprié, et portent alors de bons fruits.
"Au contraire, considérez les doctrines humaines, comme la philosophie, les
mathématiques et d’autres semblables, celles-ci sont comme une machine avec une forme et
une fonction, produisant toujours le même effet. En mathématique dans le monde entier et
sans déviationnisme, deux fois deux font quatre. Aristote admet seulement une secte - les purs
Aristotéliciens; de même Wolff, Leibniz, Fichte, Kant et Hegel. Car ils ont tous planté des
arbres morts!
"Il n'en est pas ainsi avec la doctrine du Christ. Chaque branche transplantée prend des
racines et continue à fleurir et à se développer en portant des fruits de l'arbre de vie. C'est la
distinction importante entre le travail de Dieu et le travail mort des hommes, il est
simultanément la preuve la plus grande de l'origine divine de la doctrine et la production,
lorsqu'elle est faite avec le soin approprié, des mêmes fruits de vie sous des formes de culte
les plus diverses.
"Si cependant vous avez de nouvelles objections, alors c'est à vous de décider! Au
nom du Seigneur vous n'avez pas à implorer pour une réponse."

GEJ8 C79
La parole et l'action valent mieux que les écrits. Des vrais et des faux
évangiles

1. Le disciple Jean Me demanda s'il devait lui aussi prendre note de ce qui s'était dit et
fait, pendant qu'il en était encore temps.
2. Je lui dis : « Ce que Matthieu a consigné suffira : quant au reste, ce n'est pas pour le
peuple, encore moins pour ces porcs humains que J'ai mentionnés. Et, après Moi, vous aurez
encore bien assez de temps pour écrire, inspirés par l'esprit, ce que vous Me voyez faire et
dire à présent.
3. Car, dans un lointain avenir, Je susciterai d'autres serviteurs à qui Je dicterai en
esprit tout ce qui sera arrivé et aura été enseigné depuis que J'ai commencé Mon
enseignement et que J'ai fait de vous les premiers de Mes disciples, ainsi que ce qui arrivera
par la suite, et bien d'autres choses encore : et si Je peux faire cela dans un lointain avenir, il
Me sera d'autant plus facile de dicter à vos plumes, à travers l'esprit qui est en vous, tout ce
que Je jugerai nécessaire de consigner.
4. Mais au début, il ne faudra pas trop vous consacrer à l'écriture, mais bien davantage
à la parole, afin que les hommes sachent bien de quoi vous parlez.
5. Une fois qu'ils sauront cela et que des communautés se seront constituées en

Mon nom, vous pourrez certes écrire à ces communautés lorsque vous aurez à faire dans

une communauté éloignée. Mais vous n'avez pas besoin d'écrire pour la communauté dans

laquelle vous prêchez : quand vous la quitterez, alors seulement, vous pourrez lui laisser un

mémoire écrit.

6. Cependant, exhortez vivement ces communautés à ne pas pratiquer avec ces écrits
que vous laisserez l'idolâtrie que pratiquent les Pharisiens et les Juifs avec les livres de Moïse
et avec les Prophètes : car ceux-là se prosternent à présent devant les coffres du Temple où les
livres sont conservés, ils adorent les tables de la Loi, et ces fous aveugles croient ainsi honorer
Dieu ! Qu'est-ce qui vaut donc mieux : adorer les tables de la Loi en croyant faire honneur à
Dieu, ou vivre dans le respect des lois inscrites sur ces tables ? Aucun templier, aucun Juif ne
fait réellement la seconde de ces choses, qui seule serait juste : mais la première, qui n'a
aucune valeur, ils la font consciencieusement, parce que cela leur coûte moins de peine.
7. Si Je vous dis cela à présent, c'est donc d'abord afin que vous parliez plutôt que de
trop écrire, et qu'on ne puisse faire par la suite de Ma nouvelle doctrine ce que les gens du
Temple et les fieffés Juifs font des livres de Moïse, des tables de la Loi et des Prophètes, leur
attribuant même des vertus magiques qu'ils n'ont jamais eues. Vous tous, gardez-vous bien de
ces choses-là !
8. Mais en outre, vous ne devez pas trop écrire pour le moment afin de ne pas susciter
parmi les hommes, dans ces premiers temps, un trop grand désir d'écrire. Il vaut mieux que les
hommes agissent selon ce qu'ils ont entendu de Ma doctrine plutôt que de la consigner car si
le génie de l'écriture est trop tôt éveillé, très peu de temps après Moi, vous verrez paraître
d'innombrables évangiles, et même sous vos noms, et vous aurez fort à faire pour réfuter tout
ce galimatias faussement prophétique. C'est pourquoi vous pouvez certes parler beaucoup,
mais écrivez peu. Un temps viendra aussi où il faudra beaucoup écrire. - Comprenez-vous à
présent ? »
9. Simon Juda répondit : « Seigneur, ne serait-il pourtant pas mieux, soit de ne rien
écrire du tout, soit de tout consigner très exactement, afin qu'il n'existe ensuite qu'une seule
Écriture authentiquement de Ta bouche, dont on ne pourrait faire pour les autres peuples que
des copies autorisées et parfaites ? Car il me semble qu'à la longue, la parole que nous
prêchons pourra elle aussi être consignée de façon incorrecte, et une quantité de faux
évangiles pourront aussi venir au jour de cette manière alors, la postérité ne saura plus
reconnaître le véritable Évangile, et cela amènera sans doute toutes sortes de schismes. »
10. Je dis : « Simon Juda, Je ne conteste pas ton point de vue, et Je ne dis pas non plus
qu'il n'est pas fondé : mais, pour le moment, le mieux reste ce que Je vous ai conseillé.
11. Vous aurez beau faire, vous ne pourrez empêcher qu'une foule d'évangiles
postérieurs n'apparaissent dans la suite des temps à côté de l'authentique, et il sera toujours
difficile pour la postérité de déterminer si tel ou tel évangile qui lui parviendra est authentique
ou non.
12. Et c'est pourquoi vous devez avant tout prêcher Ma parole oralement alors, les
vrais fidèles trouveront en eux-mêmes le chemin de Ma parole vivante, et ils n'auront plus
besoin de vérifier si tel ou tel évangile écrit est bien authentique.
13. Mais si, aussitôt après Moi, vous vous contentiez d'écrire au lieu de beaucoup
prêcher, vos écrits seraient d'autant plus vite imités par d'autres qui omettraient ou ajouteraient
toutes sortes de choses, et les hommes seraient donc très tôt contraints de se demander si ces
écrits viennent bien de vous et sont fidèles. Si, au contraire, vous enseignez en personne et, en
cas de besoin, vous manifestez par des signes, nul ne demandera si vous êtes bien Mes
disciples et si votre parole est pleinement la Mienne.
14. Oui, quand vous M'aurez bien des fois annoncé, que vous aurez baptisé beaucoup
d'hommes en Mon nom et que beaucoup auront ainsi trouvé en eux-mêmes l'Évangile vivant,
alors, comme Je l'ai dit, vous pourrez aussi écrire, afin de témoigner par vos écrits pour la
postérité que J'étais bien votre Seigneur et Maître, et que vous étiez Mes disciples. Mais ces
écrits devront être conservés et gardés par les communautés auprès desquelles, grâce à vos
actes, l'Evangile intérieur vivant se transmettra lui aussi de père en fils et ainsi de suite, et où
vous demeurerez donc en témoignage éternel dans le cœur des hommes, non seulement
comme les apôtres de l’Écriture, mais comme ceux qui ont réellement œuvré.
15. Lorsqu'une communauté ne sera pas dans ce cas, vous ne devrez pas lui confier la
garde de ces écrits : ils ne lui serviraient à rien, parce que ses descendants morts selon l'esprit
ne seraient plus du tout capables de vérifier leur authenticité et ne reconnaîtraient plus la
fausseté d'un écrit intérieurement, mais seulement selon la majorité des voix de leur conseil
généralement aveugle, comme cela se passe aujourd'hui au Temple avec les Pharisiens et les
grands prêtres. Mais que peuvent toutes les voix des hommes aveugles contre l'unique vérité ?
Je vous le dis : si un seul homme empli de lumière et de vie dit la vérité, que pourront les voix
innombrables d'un conseil contre cette unique vérité ?
16. Il n'y a qu'une vérité, et elle peut être formulée et démontrée par un seul homme
comme par des myriades d'anges. Et si la sagesse mondaine s'oppose à cette vérité parce
qu'elle ne convient pas à ses intérêts terrestres, en sera-t-elle moins vraie pour autant ?
17. Même si le mensonge est représenté par des voix innombrables dans un grand
conseil humain, il n'en deviendra jamais pour autant vérité.
18. Aussi, ne vous souciez pas de savoir s'il vaut mieux que la parole soit prêchée ou
écrite : car la vérité se fera connaître à ses fruits ! Le mensonge bâtit ses demeures sur le sable
mouvant, mais la vérité bâtit sur le roc, et l'enfer ne pourra rien contre elle ; car, de même que
l'obscurité de la nuit ne sera jamais la lumière du jour, le mensonge ne deviendra jamais
vérité. On pourra bien écrire dix mille faux évangiles, le seul vrai demeurera toujours celui
qui, comme Je l'ai promis, se révélera de façon vivante à l'homme qui suivra Ma parole dans
sa vie et ses actes - et cet Evangile vivant demeurera jusqu'à la fin des temps la seule pierre de
touche pour savoir si un évangile est authentique ou faux.
19. Il vous faudra donc reconnaître cela à ses fruits : car les chardons ne donnent pas
de figues et les ronces pas de raisins ! Et l'on reconnaîtra aisément par là qui est Mon disciple
et qui ne l'est pas. Mes disciples et les disciples qu'ils feront s'aimeront toujours entre eux
comme Je vous aime Moi-même mais les faux disciples se haïront à coup sûr, ouvertement ou
en secret. Car c'est bien là le mauvais fruit du mensonge : il se hait toujours lui-même, parce
que chaque mensonge refuse d'être surpassé par les autres, tandis que la vérité recherche sans
cesse son pareil et l'aime toujours davantage, tout comme une lumière n'obscurcit jamais
l'autre, mais ne fait que la rendre plus lumineuse pour ne former finalement avec elle qu'une
seule grande lumière très pure.
20. La lumière a donc un grand amour de la lumière : mais le mensonge hait le
mensonge et redoute ses trahisons. C'est là l'un des principaux critères pour distinguer fort
bien, même les yeux bandés, la vérité du mensonge !
21. C'est aussi pourquoi il sera toujours très facile de distinguer les faux évangiles des
vrais : car les faux se persécuteront et se haïront entre eux, tandis que les vrais s'aimeront
comme des frères jumeaux, se rechercheront et se trouveront sans peine.
22. Je crois maintenant vous avoir parlé assez clairement, Mon cher Simon Juda. Mais
décide toi-même si tu M'as bien compris. »
23. Simon Juda : « Une fois de plus, Seigneur, Tu T'es exprimé avec une clarté
extraordinaire, et je crois T'avoir parfaitement compris en tout, de même que les autres sans
doute. Cependant, je conclus de ces paroles lumineuses qu'on ne saurait Te donner tort même
une fois sur mille. Et c'est fort bien ainsi, car si on le pouvait, Tu ne serais pas le Seigneur et
Maître éternel ! Aussi, que ce discours nous reste comme une ligne de conduite perpétuelle !
Et, nous tous, nous Te rendons grâce de cet enseignement lumineux. »
24. Je dis : « Mais retenez-le bien, sans quoi vous tomberez avant d'avoir pu y prendre garde

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