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GEJ3 C53

Les principes de la doctrine de Jésus

1. Je dis à Ribar : « Quel est maintenant ton verdict à propos de ce que tu


viens de voir ? »
2. Ribar dit : « J'ai déjà tout dit à Suétal et je reconnais maintenant que le très
sage Mathaël a dit vrai en tout. La preuve est faite, que faut-il de plus ? A présent, je
ne crois plus, mais j'ai vu de mes, yeux et je voudrais bien faire la connaissance du
grand maître en personne ! »
3. Suétal dit : « Oui, je le voudrais bien moi aussi, si cela pouvait être aussi
facile, bien qu'à vrai dire je n'y tienne plus autant à présent : car ce que je viens de
voir me suffit pour toute la vie ! Il ne peut être plus que Dieu, mais, d'après ce que
nous avons vu, guère moins non plus ! Et cela me suffit ; j'aimerais seulement qu'on
me parle encore un peu de sa nouvelle doctrine ! »
4. Je dis : « Là aussi. Mathaël t'en a déjà exposé plusieurs principes : du
reste, cette doctrine se résume très brièvement en ce principe : aimer Dieu par
dessus tout et son prochain comme soi-même.
5. Aimer Dieu, cela veut dire, bien sûr : reconnaître Dieu et Sa volonté
révélée, puis se conformer à celle-ci par un véritable amour envers le Dieu qu'on a
reconnu, et aussi, pour l'amour de Dieu, se comporter envers tout homme comme
tout homme raisonnable se comporte envers lui-même : il s'agit naturellement ici de
l'amour pur et le plus désintéressé qui soit, tant envers Dieu qu'envers le prochain.
6. De même que le bien veut être aimé parce qu'il est bon, donc vrai, de
même. Dieu veut être aimé parce que Lui seul est parfaitement bon et parfaitement
vrai !
7. De la même manière, tu dois aimer ton prochain parce qu'il est comme toi-
même à l'image de Dieu et que, comme toi-même il porte en lui un esprit divin.
8. Telle est la quintessence de sa doctrine, et elle est facile à observer, oui.
bien plus facile que les mille lois du Temple, dont la plupart ne sont faites que de
l'égoïsme de ceux qui le servent.
9. Par l'observation la plus stricte possible de cette nouvelle doctrine, l'esprit,
au début étroitement enchaîné en l'homme, devient toujours plus libre, grandit et finit
par imprégner l'homme tout entier, l'attirant ainsi vers sa vie, qui est une vie divine et
qui doit donc durer éternellement, cela dans la plus grande félicité qui soit !
10. Tout homme qui de cette manière, naît en quelque sorte à nouveau dans
son esprit, ne verra jamais la mort ni ne la sentira et la séparation d'avec sa chair
sera pour lui le plus grand des bonheurs.
11. Car l'esprit de l'homme, lorsqu'il est ainsi pleinement uni a son âme, est
pareil à un homme enfermé dans une solide prison et qui, par une étroite lucarne,
peut voir les hommes libres se livrer joyeusement à toutes sortes d'occupations utiles
dans les beaux champs de la terre, alors qu'il est contraint de languir dans sa prison.
Mais quelle n'est pas sa joie lorsque le geôlier vient lui ouvrir la porte, le libère de
toutes ses chaînes et lui dit : "Ami, tu es délivré de toute punition, va et jouis
maintenant d'une entière liberté !"
12. Ainsi, l'esprit de l'homme est semblable à la vie du petit oiseau à l'état
d'embryon dans l’œuf : lorsque la chaleur de la couvaison l'a amené à maturité à
l'intérieur de la dure coquille qui entérine sa vie libre il brise la coquille et se réjouit de
sa liberté.
13. Mais l'homme ne peut accéder à cette liberté qu'en observant exactement
et honnêtement la doctrine que le Sauveur de Nazareth prêche aujourd'hui aux
hommes.
14. Cependant, à mesure que l'homme renaît en esprit, il reçoit d'autres
perfections dont le simple homme de chair naturel ne peut avoir idée.
15. L'esprit devient alors en soi une force semblable à la force divine : alors,
ce que veut cet esprit accompli en l'homme arrive nécessairement, parce qu'il ne
peut y avoir dans tout l'infini de Dieu d'autre force et d'autre puissance que la force
vivante de l'esprit !
16. Car la vraie Vie seule est le Seigneur et le Créateur, est Celui qui
conserve, qui donne les lois et gouverne toutes les créatures, et c'est pourquoi tout
doit se plier à la puissance de l'unique Esprit éternellement vivant.
17. Le disciple t'en a déjà donné une petite preuve, et tu peux donc Me croire
sur parole si Je te dis qu'il en est ainsi. Quant à en comprendre le pourquoi et le
comment, tu ne le pourras que lorsque tu seras parvenu à libérer la vie de l'esprit qui
est en toi !
18. Mathaël t'a cependant déjà assez montré à quelle compréhension peut
accéder un esprit qui n'est encore qu'en partie régénéré, aussi as-tu désormais entre
les mains des preuves tangibles de tout ce que Je te dis et peux-tu y conformer ta
vie en toute confiance. Es-tu satisfait de cette explication ?
19. Suétal dit : « Ami, j'en suis bien plus satisfait que de celle de ce Mathaël à
la sagesse si terrifiante ! En effet, ce que tu viens de me dire est d'une sagesse tout
aussi profonde que ce que j'ai entendu de la bouche de Mathaël et, à certains
égards, plus sage encore : mais en écoutant Mathaël, on prend véritablement peur,
parce qu'on ne parvient pas à s'y retrouver dans tout cela. Mats toi, tu as expliqué
toute la chose en des termes très simples et si clairement, du moins en ce qui me
concerne, que je ne peux rien imaginer de plus clair : je sais désormais exactement
ce que j'ai à faire et à quoi je parviendrai nécessairement ainsi, aussi suis-je
parfaitement satisfait et n'ai-je plus aucune question à poser.

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