Le groupe de réflexion Future TV a été inauguré à Paris en novembre 2009,

par la Conférence Future TV. Organisé en partenariat par Cap Digital, Images
et Réseaux et la plateforme NEM, il a pour objectif de nourrir la réflexion sur
la mutation de la télévision qui bouleverse les stratégies de l’ensemble des
acteurs du secteur et touche tous les usagers, en intervenant directement sur
leur manière de consommer la télévision.

Le groupe de réflexion réalisera un travail de rédaction et de recommandations,

dans une dynamique pré-projet pour les membres des deux pôles. Il aidera
également à la préparation de la seconde Conférence FutureTV qui se
déroulera à l’automne prochain.

Afin de cadrer ce travail, le groupe de réflexion s’est fixé trois axes, l’immersion,
l’interactivité et la personnalisation, illustrés par les trois projets présentés lors
de la première réunion, dont vous trouverez le compte rendu des présentations
et des échanges ci-dessous.

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Compte rendu Future TV n°1
Présentation du projet 3DLive par Yves Pupulin
L’objectif du projet 3DLive est de créer en France un pôle d’excellence technologique
et artistique sur la question de la télévision en relief et permettre aux industriels de développer
des technologies de haut niveau pour faire face aux nécessités de la chaine de télévision en
relief et haute définition.

La chaine 3D peut se diviser en plusieurs étapes :

- La captation : la captation en temps réel, via des caméras stéréoscopiques, posent un
certains nombres de difficulté en termes de synchronisation et de gestion des caméras et des
flux.
- Le traitement : le signal est ensuite traité, il s’agit par exemple de corriger le relief.
- Le codage : il repose aujourd’hui fréquemment sur un format dit side by side, sur le mode
Sensio, qui permet d’envoyer un seul flux. Des recherches ont également été effectuées sur le
fait d’envoyer deux flux synchrones au démarrage, récupérés à l’arrivée et resynchronisés, ce
qui permettrait d’avoir une télévision HD double flux d’une très grande qualité.
- La diffusion et le réseau : la diffusion se fait généralement par satellite.
- Le décodage et l’adaptation chez le téléspectateur : il n’existe pas aujourd’hui de test
avec le téléspectateur. Il existe des tests de transmission dans les cinémas et éventuellement la
fabrication de décodeur pour la réception chez les particuliers.

Le projet 3DLive mixe travaux de recherche et développement et mise en œuvre de ces

développements dans des situations réelles. Les résultats de la R&D sont intégrés au fur et
à mesure du projet et testés sur le terrain. Le bilan technique des expériences de terrain
permettront de spécifier les travaux de R&D restants. Les 5 ou 6 captations live multi caméras
programmées avec transmission test seront diffusées dans des salles de cinéma ou des lieux
de réception avec des moniteurs de type 46 pouces dédiés au relief.

Le projet 3DLive travaille sur la correction des disparités et donc sur un meilleur rendu pour
le spectateur. Il s’agit également d’avoir un codage qui soit le moins lourd possible y compris
dans l’idée de transmettre deux flux : peut-on utiliser des algorithmes qui simplifieraient
cette transmission ? La question de la protection des données est également au centre de la
réflexion de 3DLive : comment faire en sorte qu’il n’y ait pas de piratage ? Enfin, des matériels
spécifiques sont développés pour le projet 3DLive: fabrication de rigs dédiés qui intègrent un
micro pc et qui gèrent la vergence c’est-à-dire l’endroit où vont se croiser les axes optiques et
l’anthrax qui va déterminer la dureté du relief; fabrication de logiciels pour la visualisation de
la stéréoscopie, des éléments de mise en scène, l’encodage…

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Compte rendu Future TV n°1
L’objectif du projet est d’atteindre le « temps réel » sur toute la chaine « captation/diffusion/
restitution », c’est-à-dire de ramener l’ensemble de ces opérations à un temps le plus réduit
possible, quelques secondes.

Le projet 3DLive est composé d’un ensemble de sous projets :

- Gestion du projet (Orange)
- Evénement et contenus (Orange) : les événements et les contenus sélectionnés sont
essentiels, ils doivent présenter un intérêt du point de vue de la recherche pour chacun des
partenaires et être de véritables lieux de test pour la télévision en relief.
- Workflow (Technicolor) : il ne s’agit pas simplement de mettre dans le workflow les
deux flux et la façon dont on va les traiter mais également l’ensemble des métadonnées telles
que les positions réelles des objectifs ou les positions des caméras les unes par rapport aux
autres, notamment pour les opérations d’accélération de la correction.
- Briques technologiques (Technicolor) : caméras, zooms, rigs, codec, incrustations
graphiques, correcteur de relief, tatouage
- Plateforme d’intégration

OpenHbb présenté par Elouan Le Coq (Streamezzo)

et Arthur Mayrand (France Télévisions)
Le projet OpenHbb veut promouvoir une solution ouverte et conformante au standard
OpenHbb. OpenHbb est un projet collaboratif d’un budget total de 5.7M€ labélisé par les
pôles de compétitivité Cap Digital, Images et réseaux, cofinancé par la DGCIS, la région
Pays de la Loire et le conseil général des Hauts-de-Seine. Débuté en octobre 2009, le projet
court sur 24 mois, il s’achèvera en octobre 2011.

Le consortium du projet OpenHbb est composé de 10 acteurs, essentiellemnt des PME :

Streamezzo, Telecom ParisTech, HD Forum, Iwedia, Mediatvcom, TDF, Cognacq Jay Images,
Le Télégramme, V4x, WizTivi

OpenHbb a pour but de promouvoir l’interactivité pour la TNT française, et de développer une
solution ouverte de bout en bout, conforme au standard HbbTV, avec propositions d’extensions
Widget et Richmedia.

La solution OpenHbb, contiendra :

- Un environnement d’exécution ouvert : un middleware dans une set top box qui
permettra de jouer les applications Hbb

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Compte rendu Future TV n°1
- Une solution ouverte et complète de création de contenu et d’applications HbbTV
- Un ensemble de contenus de tests conformant au standard

OpenHbb cherche également à enrichir l’expérience utilisateur par l’inclusion d’un frawework
W3C widget et un moteur d’animation RichMedia pour des animations 2D et 3D.

Le projet OpenHbb consiste en :

- La création d’une plateforme de test conformante composée de tests de conformité et
d’un middleware, ouvert, sur récepteur TNT et PC basé sur WebKit / GPAC ;
- Une contribution aux efforts de standardisation du consortium HbbTV, tant au niveau
des tests de conformance que de l’édition et définition de la norme et de ses prochaines
évolutions ;
- Une suite complète d’outils ouverts, permettant la création, l’édition, la création, la
publication d’application HbbTV ;
- Un ensemble large d’applications de démonstration du standard HbbTV ;
- 2 démonstrateurs des enrichissements W3 widget framework et moteur RichMedia.

Le projet OpenHbb se fait en parallèle d’un autre projet européen qui s’appelle HBBTV et
dont l’objectif est de créer un standard d’interactivité sur les télévisions qui fasse consensus
entre les chaines de télévision et les constructeurs. Ce projet passe par la définition d’un
standard pour rassurer les industriels et figer les spécifications de la solution sans risque pour
les télévisions qui ont une durée de vie assez élevée. D’autre part, la réglementation impose
que la diffusion en mode hertzien par la TNT passe par un standard. A court terme, il sera
possible d’acheter des décodeurs TNT qui intégreront cette technologie pour ne pas avoir à
changer de télévision.

Ce projet a débuté en 2008 à l’initiative des éditeurs et de quelques constructeurs. La même

année, les industriels télé présentaient aux chaines de télévision les premières télévisions
connectées qui allaient arriver sur le marché. Face au risque de segmentation de l’offre, les
chaines de télévision se sont associées pour demander aux constructeurs de se mettre d’accord
sur une solution de diffusion unique, bénéfique à tous les acteurs de la chaine de valeur. Ce
projet ne posait pas de difficultés techniques mais des défis politiques et stratégiques pour que
toutes les chaines de télévision se mettent d’accord sur une solution et que les constructeurs, qui
voyaient l’interactivité comme un moyen de se démarquer, acceptent de travailler ensemble à
la définition d’un standard pour bénéficier des contenus des chaines de télévision.

L’interactivité sur les télévisions connectées offre de nouvelles opportunités aux chaines de
télévision et de nouveaux services à inventer.

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Compte rendu Future TV n°1
Ce projet nécessitait une large adhésion des constructeurs : pour que les chaines de
télévision puissent pousser du contenu à un maximum de téléspectateur, il faut qu’un
maximum de télévisions intègrent cette technologie. En conséquence, les membres du projet
ont volontairement limités les fonctionnalités de cette solution pour développer un socle de
fonctionnalités assez simples pouvant être intégrée sur tous types de télévision et sans surcoût
pour le client final.

A l’heure actuelle le projet HbbTV est soutenu par une soixantaine de sociétés dont les 11
membres fondateurs : chaines de télévision, constructeurs, organismes industriels et /ou de
recherche, opérateurs de diffusion, fabricants STB, fournisseurs de solutions logiciels.

L’interactivité de la télévision est confrontée à des enjeux éditoriaux, économiques, techniques

et juridiques.
- Editorial : imaginer et concevoir de nouveaux services ; définir entre chaines de
télévision les règles de navigation et d’édition de services interactifs (livre blanc au niveau du
HD forum)
Enjeu pour les chaines de télévision : garder le contrôle de l’affichage au dessus et autour de
leurs images pour l’intégrité de leurs images
- Economique : établir un modèle économique vertueux et aider à construire les
partenariats entre acteurs. Le coût de mise en place d’une plateforme de services repose sur
les industriels mais ceux-ci devraient récupérer à la manière de l’Appstore une quote part sur
chaque service vendu via la plateforme.
Il faut faire attention à ne pas cannibaliser d’autres sources de revenus comme le « voting
SMS » par exemple.
- Technique : définition d’un standard (en cours de normalisation à l’ETSI), acceptation
par l’ensemble des acteurs (les principaux acteurs soutiennent le projet), développement des
tests de conformité, processus de normalisation, tests de qualification industrielle…
- Juridique : Problématique réglementaire de la télévision interactive avec le CSA pour
les modes hybrides « on air » et « on-line » des services, risque de concurrence déloyale des
services internet soumis une réglementation beaucoup moins contraignante que les chaines
de télévision.

Le marché de la télévision fonctionne par plaque : un modèle de télévision vendu en Europe

ne le sera pas en Asie et inversement. Au niveau international il serait préférable mais pas
nécessaire de converger les solutions pour l’interactivité de la télévision. Au contraire au
niveau européen il est primordial de rassembler un maximum de pays autour de HbbTV.

Compte rendu Future TV n°1 5

La télévision linéaire n’est pas morte. L’audience de la télévision linéaire se maintient et
progresse même légèrement. Selon une étude Médiamétrie, au premier semestre 2010 on
atteint un record historique du temps passé à regarder la télévision. En mars 2010, ce sont en
moyenne 46,7 millions de téléspectateurs qui ont regardé la télévision chaque jour pendant
4 heures et 32 minutes (+ 2 minutes quotidiennes en un an).

Parallèlement, les chaines de télévision s’adaptent aux nouveaux médias avec une convergence
qui se poursuit entre télévision, mobile, internet. La « télévision » se transforme de plus en plus
en un média global se déclinant sous différentes formes et étant accessibles sur tous les écrans
à tout moment et en tout lieu.
Quelles sont les clés de réussite du projet HbbTV ?
L’implication des chaines de télévision auprès des constructeurs et le développement de
l’internet haut débit est clé pour la réussite de ce projet. Les conditions sont réunies pour
développer des services qui vont intéresser les téléspectateurs et mettre en place un modèle
économique qui soit cohérent. On pourra par exemple développer des jeux interactifs, un
portail de télévision de rattrapage permettant au téléspectateur de ne plus être passif devant
son écran. La maturité du marché permet aux acteurs de dialoguer depuis deux ans et de se
mettre d’accord sur une solution commune malgré leurs intérêts qui peuvent être divergents.

La France est leader sur l’IPTV pourtant les opérateurs télécom ne sont pas associé au projet
HBBTV. Quelles en sont les raisons ?
Le projet OpenHBbb porte pour le moment sur le TNT car c’est le moyen dominant de recevoir
la télévision en France. Des solutions similaires existent déjà pour l’IPTV. Pour faire de la
télévision interactive sur IPTV, il suffit de passer un accord avec l’opérateur. Les opérateurs
ne font pas partie de la liste des supporters de HbbTV mais il y a un vrai dialogue avec ces
acteurs pour développer la solution pour l’IPTV dans le futur. L’avantage du parc de box IPTV
est qu’il peut être mis à jour très facilement et que la solution pourra donc être déployée très
rapidement.

La solution HbbTV telle que présentée permettra aux éditeurs de mettre à disposition des
contenus nouveaux sur la télévision. Peut-on imaginer que les téléspectateurs, dans la logique
du web 2.0, puissent également partager du contenu via leur télévision interactive ?
Il y aura à côté de ce service d’interactivité télé un portail d’applications proposé par les
industriels. Les industriels qui le souhaitent pourront, il y aura la possibilité d’accéder à
n’importe quel site compatible avec HbbTV ou site HTML classique si le navigateur incorporé
et la puissance de la télévision le permettent. Il sera possible de naviguer sur des sites qui
ne seront pas liés à une chaine de télévision ou référencés par le fabricant si, la solution
implémentée par ce dernier le permet. A l’heure actuelle, Philips le propose déjà.

Compte rendu Future TV n°1 6

La solution HbbTV telle que présentée permettra aux éditeurs de mettre à disposition des
contenus nouveaux sur la télévision. Peut-on imaginer que les téléspectateurs, dans la logique
du web 2.0, puissent également partager du contenu via leur télévision interactive ?
Il y aura à côté de ce service d’interactivité télé un portail d’applications proposé par les
industriels. Les industriels qui le souhaitent pourront, il y aura la possibilité d’accéder à
n’importe quel site compatible avec HbbTV ou site HTML classique si le navigateur incorporé
et la puissance de la télévision le permettent. Il sera possible de naviguer sur des sites qui
ne seront pas liés à une chaine de télévision ou référencés par le fabricant si, la solution
implémentée par ce dernier le permet. A l’heure actuelle, Philips le propose déjà.

Le projet HbbTV a-t-il pour but de réglementer la télévision connectée ?

Le projet n’a pas d’objectif réglementaire mais c’est un véritable enjeu à étudier. La télévision
connectée permet d’accéder à deux types de contenus : contenus hertzien et contenus internet
qui ne sont pas soumis à la même réglementation ni aux mêmes autorisations.

Présentation du projet Médiatic par Olivier Martinot

(Alcatel-Lucent Bell Labs)
Le projet Médiatic, achevé en 2009, reposait sur l’idée de pouvoir consulter des contenus
additionnels à la fin d’un programme télévisé. Ce projet avait un budget de 6,7 millions d’euros
sur une durée de deux ans.

Médiatic est avant tout un projet technique qui permet d’enrichir en temps réel, de façon
interactive et personnalisée des contenus multimédias. Cela nécessite d’une part de pouvoir
extraire ou créer des métadonnées à partir des contenus diffusés et d’autre part, de pouvoir
sélectionner et proposer des contenus additionnels.

Le marché pour un projet tel que Médiatic est celui des services de vidéo à la demande pour les
terminaux fixes et mobiles et celui des plateformes de services

L’objectif de ce projet était de favoriser l’émergence de nouveaux marchés et de nouveaux

métiers aux croisements des télécoms et du multimédia. 15 partenaires (grandes entreprises,
petites entreprises, et organismes publics) ont participé et apporté leurs connaissances à ce
projet.

Compte rendu Future TV n°1 7

La télévision est avant tout un objet technique, une infrastructure de production, un contenu
éditorialisé, une infrastructure de distribution, un modèle économique, un écosystème d’acteurs
et un objet social. La télévision du 20è siècle pourrait se définir par :
- objet technique : cathodique / LCD / plasma / OLed / ...
- infrastructure de production : les chaines et les bouquets
- contenu éditorialisé : programme/production dont le maitre mot est l’exclusivité
- une infrastructure de distribution : UHF / SAT / IPTV
- un modèle économique : état, publicité, abonnement
- un écosystème d’acteurs : séquentiel et orienté par les besoins de la chaîne et de
l’infrastructure de production – mode projet
- un objet social : salon où la famille est présente, magasines TV, des bars, des événements…

Ce modèle est en pleine évolution :

- objet technique : Mur d’écrans, 3D, holographie, …
- infrastructure de production : institutionnel, utilisateur, mixe
- contenu éditorialisé : la pertinence au travers de la personnalisation et de l’interactivité
plus que l’exclusivité
- une infrastructure de distribution : diversification (introduction des acteurs de l’interactivité)
fixe, mobile, web
- un modèle économique : peu d’évolution envisageable, publicité, abonnement, état, don
- un écosystème d’acteurs : l’intervention de nouveaux acteurs pousse à reconfigurer la
chaine de valeur
- un objet social : synchronisation de la concertation, les services interactifs pourront être
interfacés avec twitter ou facebook par exemple et participation avancée des téléspectateurs

Dans ce contexte, le projet Médiatic s’est restreint d’une part aux aspects de personnalisation,
interactivité et pertinence et d’autre part aux aspects fixe, mobile et web en créant des passerelles
entre ces différents domaines. L’un des objectifs à terme était de pouvoir reconfigurer l’écosystème
d’acteur en s’appuyant sur la flexibilité de la plateforme de services.
Faire évoluer la télévision en se positionnant sur tous les aspects est très compliqué. Les acteurs
doivent prendre ce paramètre en considération.

Le projet Médiatic a travaillé sur la possibilité de proposer des contenus additionnels de manière
intelligente, en partant du principe que pour faire de l’interactivité il allait falloir éditorialiser
l’interactivité. HbbTV pourrait être utilisé comme l’outil qui permet de faire le bookmark au
moment même où le téléspectateur regarde la télévision, un aspect que le projet Médiatic n’a
pas souhaité traiter.

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Compte rendu Future TV n°1
Les perspectives de nouveaux produits et services envisagés à l’issu de ce projet sont :
- Plateformes de services multimédia temps réel de haute performance (capacité et
complexité de traitement)
- Solutions pour la création de métadonnées de haut niveau par fusion de métadonnées
élémentaires
- Service hybride agrégeant une programmation linéaire et à la demande
- Service complémentaire et personnalisé aux offres de télévision et radios traditionnelles
- Service permettant la réalisation d’un écosystème autour de différents producteurs de
contenus et fournisseurs de services : imaginer des workflows qui permettent à des intervenants
de s’insérer facilement dans la chaine de valeur au travers des plateformes qui sont en place.

Quel serait le modèle économique idéal ?

Dans l’idéal, il faudrait que les chaines de télévision ouvrent leurs chaines de production pour
fournir les métadonnées ou faire la passerelle entre le média qui est diffusé sur la télévision
et le web en utilisant notamment le téléphone mobile. Dans le contexte actuel où il est difficile
d’accéder aux données possédées par les chaines de télévision, il serait envisageable d’aller
chercher d’autres contenus sur des portails de VOD, comme Vodéo par exemple, plus disposés à
donner l’accès à leurs données. Mais la complexité persiste sur la récupération des métadonnées
du contenu diffusé. Ces métadonnées peuvent être construites mais elles ne seront jamais aussi
riches que celles obtenues par un accord avec les chaines de télévision.