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Description et terminologie [modifier]

Typologie [modifier]
Un escalier peut être en pierre, en bois, en métal, en béton, en verre.
Sa structure est soit intégrée au mur qui le supporte, soit un assemblage indépendant
du reste du gros œuvre et l'assemblage est un ouvrage autoporteur. L'escalier est d'une
complexité de conception très variable : de la paillasse en béton, sorte de dalle
rampante comportant les marches et posée en dénivelé, de l'empilement simple des
marches en métal qui peuvent donner l'escalier en système à vis à noyau central,
jusqu'à l'escalier tournant de pierre sur voûte sarrasine et l'escalier balancé de pierre
taillée ou de bois avec jour central.
L’escalier peut être à montée droite ou circulaire ou mixte : droit ou à l'italienne,
hélicoïdal ou à vis ou en colimaçon ou rayonnant, balancé ou à la française ou à
quartiers tournants.
Lorsqu'un escalier est utilisé comme voie d'évacuation extérieure d'un bâtiment la
volée inférieure peut se relever horizontalement au niveau du premier étage afin de
libérer de l'espace au pied de l'escalier. On parle alors de volée inférieure relevable.
Ce système permet aussi d'empêcher l'accès aux personnes non autorisées.
Le professionnel qui fabrique et pose les escaliers, lorsqu'ils sont en bois est le
charpentier spécialisé plus que le menuisier[1].
Terminologie [modifier]

Terminologie
Cage d'escalier
Pièce dans laquelle se trouve l'escalier (sans que l'escalier soit nécessairement
adossé à ses parois appelées murs d'échiffre).
Échiffre, mur d'échiffre
mur sur lequel repose l'escalier.
Volée
Portion d'escalier comprise entre deux plates-formes et qui comprend les
marches. Les marches sont droites (en parallèle) dans la volée droite, les
marches sont rayonnantes dans la volée d'escalier à vis (à la française), les
marches sont biaises ou balancées ou dansantes dans les quartiers tournants.
Palier
Plate-forme ménagée à l'étage accédant aux portes palières, le palier principal.
La plate-forme intermédiaire est appelée repos ou palier de repos et ne donne
pas accès à des locaux.
Jour
Espace vertical laissé par les volées, vide central dans la cage d'escalier.
Lisse (ou main-courante)
Elle appartient au garde-corps et elle accompagne l'escalier sur toute sa
longueur.
Échappée
Hauteur de passage, prise verticalement entre le nez de marche et la partie
inférieure du plancher ou de la volée au-dessus (mini : 1,90 m ; généralement :
2,10 m).
Marche
Degré, pièce horizontale sur laquelle on pose le pied. La marche se définit
dimensionnellement par son emmarchement, son giron et sa hauteur.
Formellement une marche peut être : droite ou carrée (si elle est
rectangulaire) ; balancée ou dansante si les deux extrémités ont des largeurs
différentes ; biaises si sans être balancée elle n'est pas perpendiculaire au
limon. La marche du bas est la marche de départ, celle du haut est la marche
d'arrivée ou marche palière.
Parties de la marche
Marche : Surface horizontale sur laquelle on pose le pied.
Nez de marche : partie de la marche en saillie sur le nu de la contremarche, la
hauteur du garde corps ou de la main-courante est calculée à partir du nez.
Collet : petit côté d'une marche balancée.
Contremarche : Partie verticale entre deux marches. La contremarche est
sécurisante, cependant elle n'est pas systématique (les échelles de meunier n'en
ont pas, par exemple).
Paillasse
Dans le cas des escaliers en béton, c’est la dalle en pente intégrant les marches
d’une volée.
Limon
Pièce d'appui, poutre qui permet de tenir les marches d'escalier. Cette pièce se
trouve parallèle au mur et suivant l'angle de l'escalier. Lorsqu'il est en bois, les
marches et contremarches sont encastrées dans sa pleine masse. Pour les
escaliers en pierre, le limon n'est pas une pièce d'appui, elle a une fonction
esthétique et est autonome dans sa structure tout comme un arc-boutant peut
l'être.
Crémaillère
Pièce d'appui, soutenant marches et contremarches, suivant l'angle de
l'escalier, souvent plaquée contre le mur d'appui, et se différenciant du limon
par le fait qu'elle est découpée suivant le dessous de la marche et l'arrière de la
contremarche.
Giron
Distance horizontale de nez de marche à nez de marche. En cas de volée
courbe, le giron théorique est alors la largeur de marche mesurée sur la ligne
de foulée (lieu de giron constant).
Autres types : escalier mécanique et échelle [modifier]
L’escalier mécanique ou escalator (marque) est un convoyeur aux marches mobiles et
l’échelle un squelette.
Technique [modifier]
Mesures [modifier]
En 1675, François Blondel se penche sur la question du calcul de l'escalier dans son
Cours d'architecture enseigné à l'Académie royale d'architecture. Il mesure le pas (au
sens de distance franchie par le pied lors d'une marche normale sur un plan
horizontal) et constate qu'« à chaque fois qu'on s'élève d'un pouce, la valeur de la
partie horizontale se trouve réduite de deux pouces et que la somme de la hauteur
doublée de la marche et de son giron doit demeurer constante et être de deux pieds ».
Autrement dit : M = 2h + g, où M est le module (ou le pas) et vaut 2 pieds
(64,8 cm), h la hauteur de la marche, et g son giron (distance entre deux nez de
marche consécutifs mesurée sur la ligne de foulée).
L'idée directrice est que l'effort fait par la personne qui monte soit constant, malgré les
variations de la hauteur montée effectivement par rapport au déplacement horizontal
selon l'endroit où on se situe dans l'escalier, montée plus forte dans les coudes, (cette
personne est positionnée avec la main sur la rampe).
De nos jours, les marches courantes ont 17 cm de hauteur, mais doivent maintenant
ne plus excéder 16 cm pour les lieux accueillant du public (Décrets n°2006-1657 et
1658 arrêté du 15 janvier 2007) et 28 cm de giron minimum (Décrets n°2006-1657 et
1658 arrêté du 15 janvier 2007) : le pas usuel est de 63 cm (la place, et par suite
l'importance, accordée à l'escalier est moindre qu'au XVIIe siècle), la pente de ces
marches est de 30° environ. Cette valeur standard est à considérer comme base de
calcul, tout est question de l'effet final donné à l'escalier : escarpé, ou au contraire
« agréable » ou encore à accessibilité maximum pour le public.
Cette accessibilité de l'escalier par des personnes handicapées des membres inférieurs
dépend non seulement de l'angle et du giron mais aussi de la profondeur de la marche
et du débord des nez-de-marche :[2] une hauteur de marche faible induisant des nez
prononcés n'est pas une bonne solution d'accessibilité quel que soit l'angle.

Montage d'un escalier en frêne par un artisan dans les environs de Lyon
Angles de pente courants [modifier]

Angles des pentes d'escalier


L'angle de la pente des escaliers se répartit ainsi :
• A : rampe (de 0 à 24°)
○ a : rampe douce (de 0 à 6°)
○ b : rampe normale (de 6 à 10°)
○ c : rampe forte (de 10 à 24°)
• B : escalier courant (de 24 à 45°), la valeur maximum est de 40° dans les lieux
publics et de 45° dans l'habitation. La valeur courante (et donc la plus
confortable) se situe aux environs de 30°.
• C : escalier de machine (de 45 à 75°)
• D : échelle (de 75 à 90°)
Balancement des escaliers [modifier]
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Lorsqu'un escalier est tournant, il existe plusieurs méthodes de calcul, dont celle de la
herse. Plutôt que d'avoir un palier il est ainsi possible de calibrer les marches de façon
uniforme quant à la rotation souhaitée (à 45, 90, 180 ou même 360 degrés). Le bon
équilibrage du balancement se fait généralement à l'œil.
Réglementation [modifier]
Largeur de passage [modifier]
• La réglementation française de sécurité des établissements recevant du public
(ERP) définit la notion d'unité de passage (UP) :
1 unité de passage équivaut à une largeur de passage de 0,60 m.
Exceptions :
• Une seule unité de passage vaut 0,90 m.
• Deux UP valent 1,40 m.
• On retrouve la valeur de 0,60 m à partir de 3 UP : 1,80 m et ainsi de suite.
Garde corps [modifier]
Règles générales pour les particuliers
• Garde corps rampant :
Un garde corps rampant est le garde corps qui suit la volée d'escalier. Celui-ci
doit toujours être prévu d'une hauteur de 0,90 m (900 mm) minimum par
rapport à la verticale du nez de marche.
• Garde de corps de palier :
Un garde corps de palier est destiné aux parties horizontale d'un escalier.
Celui-ci doit toujours être prévu à une hauteur minimum de 1 m (1 020 mm
généralement). Dans le cas d'un garde corps à lisses horizontales, on retrouve
obligatoirement une plinthe, généralement situé à 50 mm du sol et qui monte
jusqu'à 450 mm minimum, suivi du nombre de lisses souhaité pour obtenir
1020. L'espacement maximum de celles-ci doit être de 180 mm. Dans le cas
d'un garde corps à balustres verticaux, la principale règle est que l'espace
maximum entre 2 balustres ne dépasse jamais 110 mm.
Règles générales pour les installations industrielles
Le cas des installations industrielles réserve des normes un peu différentes. Dans le
cas d'accès aux machines (généralement dans des sites industriels) une norme
européenne prévoit une hauteur minimum de 1,10 m avec une plinthe sur une hauteur
de 15 cm au bas du garde-corps. Le garde-corps doit avoir une résistance en pression
horizontale suffisante pour retenir une personne.
Paliers [modifier]

Les escaliers extérieurs sont une particularité de l'architecture de Montréal (Québec)


• Le palier est la plateforme qui reçoit les volées d'escalier montant et
descendant et donne accès à l'étage par les portes palières.
• Escaliers droits ou tournants :
Une volée de marches ne peut dépasser 25 marches. Si cela est le cas, des
plates-formes dites repos doivent être inscrites entre deux volées dans
l'escalier. Les volées peuvent être inégales.
• Escaliers hélicoïdaux :
Il ne doit pas y avoir d'autres plates-formes que celles desservant les étages.
Escaliers célèbres [modifier]
Escalier à double hélice [modifier]
Escalier à double hélice du château de Chambord.
L'escalier du château de Chambord est construit sur la base de dessins de Léonard de
Vinci avec la particularité d'être constitué de deux escaliers en un. Les deux hélices
sont imbriquées l'une dans l'autre sans communication, même visuelle. Une personne
peut donc descendre et une autre monter sans jamais se croiser. Les éléments
architecturaux de cet escalier sont inspirés de l'escalier du Château de Blois. Cet
escalier est aussi appelé « escalier à double révolution ».
Ils ont inspiré l'escalier à double hélice du Siège central du Crédit Lyonnais inauguré
en 1878, et un escalier de la Faculté de médecine Paris VI.
Escalier monumental de Michel-Ange [modifier]
Michel-Ange, architecte, conçoit l'escalier de la bibliothèque Laurentienne qui permet
de la relier au couvent de l'église San Lorenzo de Florence.
Escalier du Palais des festivals de Cannes [modifier]

L'escalier de Penrose
L'escalier du Palais des festivals est célèbre pour la « montée des marches » des stars
du cinéma à la fin du printemps, lors de l'ouverture du festival international du film à
Cannes.
Escalier infini [modifier]
Imaginé par le mathématicien Penrose. Il s'agit d'une illusion d'optique dans la
catégorie des objets impossibles.
Autres escaliers célèbres [modifier]
Une des deux Escalier de la gare Escalier Richelieu
cages d'escaliers Saint-Charles d'Odessa, rendu célèbre La Butte du Lion à
de l'Hôtel-Dieu (Marseille). par le film Le Cuirassé La Montagne de Waterloo.
de Marseille. Potemkine. Bueren à Liège.
Architecte :
Mansart.

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