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Maurice Merleau-Ponty 1

Maurice Merleau-Ponty
Maurice Merleau-Ponty est un philosophe français, né à Rochefort-sur-Mer le 14 mars 1908 et mort le 3 mai 1961
à Paris.

Biographie
Après des études secondaires terminées au lycée Louis-le-Grand à Paris, Maurice
Merleau-Ponty devient élève de l'École normale supérieure, à la même époque que
Sartre, et est reçu second à l'agrégation de philosophie en 1930.
D'abord professeur à Beauvais (1931-1933), puis à Chartres (1934-1935), ensuite
répétiteur à l'École normale supérieure (1935-1939) et mobilisé au 5e régiment
d'Infanterie et à l'état-major de la 59e division légère d'infanterie (1939-1940), il
enseigne aussi au lycée Carnot (1940-1944) et en première supérieure au lycée
Condorcet (1944-1945). Enfin, il obtient un doctorat de lettres en 1945 avec deux
livres très importants : La Structure du comportement (1942) et la Phénoménologie
de la perception (1945).
Entrée de l'université de la
Sorbonne Il devient ensuite professeur de philosophie à l'université de Lyon (de 1945 à 1948),
puis professeur de psychologie de l'enfant et de pédagogie à l'université de la
Sorbonne (de 1949 à 1952). Enfin, il devient titulaire de la chaire de philosophie du Collège de France à partir de
1952, jusqu'à sa mort en 1961.
Merleau-Ponty fut aussi membre du comité directeur de la revue Les Temps modernes en tant qu'éditorialiste
politique, de la fondation de la revue en octobre 1945 jusqu'en décembre 1952, soit à l'époque de la rupture de son
amitié avec Sartre (la « rupture » eut lieu en juillet 1953)[1] .
Merleau-Ponty s'engage aussi politiquement, faisant ainsi partie du bureau national du cartel de l'Union des forces
démocratiques (UFD), mis sur pieds pour les législatives de novembre 1958 et qui rassemblait la gauche
anti-communiste et anti-gaulliste.
A l'âge de cinquante-trois ans, il meurt d'un arrêt cardiaque le soir du 3 mai 1961, assis à son bureau, où la
Dioptrique de Descartes était encore ouverte[2] .

La rupture avec Sartre


Supportant difficilement l'attitude qu'avait prise, à partir de 1950 (à l'époque de la guerre de Corée), Sartre dans la
direction des Temps modernes, qui venait de se permettre de publier son article « Les communistes et la paix »
(1952) sans prévenir quiconque à la revue, Merleau-Ponty appela Sartre après que celui-ci eut fait sauter sans
l'avertir un texte qu'il avait rédigé pour chapeauter un article marxiste (de Sartre), qu'il estimait ne pas être publiable
sans ce chapeau (dans le numéro de décembre 1952)[3] . La conversation téléphonique, tendue, dura deux heures[4] ,
puis fut suivie de trois longues lettres où s'expriment bien sûr leurs désaccords politiques, ainsi que leurs désaccords
sur le rôle de l'intellectuel, mais aussi des divergences philosophiques, voire personnelles. Ces lettres marqueront la
rupture de leur amitié qui datait de leurs années d'études à l'École normale supérieure – une rupture qui ne semble
jamais avoir été acceptée par l'un comme par l'autre, selon François Ewald[5] .
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Philosophie

Le primat de la perception
Dès l'époque de La structure du comportement et de la Phénoménologie de la perception (1944), Merleau-Ponty a
voulu montrer que la perception n'était pas la résultante d'atomes causaux de sensations, contrairement à ce que
véhiculait la tradition issue de John Locke dont la conception atomiste causale était perpétuée dans certains courants
psychologiques de l'époque, dont le béhaviorisme. La perception a plutôt, selon Merleau-Ponty, une dimension
active en tant qu'ouverture primordiale au monde vécu (au Lebenswelt)[6] .
Cette ouverture primordiale est à la base de sa thèse du primat de la perception. Selon une formule de la
phénoménologie d'Edmund Husserl, « toute conscience est conscience de quelque chose », ce qui implique une
distinction entre « actes de pensée » (la noèse) et « objets intentionnels de la pensée » (le noème), faisant de la
corrélation noético-noématique le premier socle de la constitution des analyses de la conscience.
Or, en étudiant les manuscrits posthumes de Husserl, qui demeure une de ses influences majeures, Merleau-Ponty
remarque que dans leur évolution, ses travaux mettent eux-mêmes à jour des données qui ne sont pas assimilables à
la corrélation noético-noématique[7] . C'est notamment le cas en ce qui a trait aux données sur le corps (qui est à la
fois corps-sujet et corps-objet), sur le temps subjectif (la conscience du temps n'est ni un acte de conscience ni un
objet de pensée) et sur autrui (les premières considérations d'autrui chez Husserl menaient au solipsisme).
La distinction entre « actes de pensée » (noèse) et « objets intentionnels de la pensée » (noème) ne semble donc pas
constituer une base irréductible, elle semble plutôt apparaître à un niveau supérieur de l'analyse. Ainsi,
Merleau-Ponty ne postule pas que « toute conscience est conscience de quelque chose », ce qui suppose d'emblée un
socle noético-noématique, il développe plutôt la thèse selon laquelle « toute conscience est conscience perceptive »[8]
. Ce faisant, il instaure un tournant significatif[9] dans le développement de la phénoménologie, indiquant que les
conceptualisations doivent être réexaminées à l'aune du primat de la perception, en soupesant ses conséquences
philosophiques.

La corporéité
En prenant comme point de départ l'étude de la perception, Merleau-Ponty est
amené à reconnaître que le corps propre n'est pas seulement une chose, un objet
potentiel d'étude pour la science, mais qu'il est aussi une condition permanente de
l'expérience, qu'il est constituant de l'ouverture perceptive au monde et à son
investissement. Il souligne alors qu'il y a une inhérence de la conscience et du corps
dont l'analyse de la perception doit tenir compte. Pour ainsi dire, le primat de la
perception signifie un primat de l'expérience, dans la mesure où la perception revêt
une dimension active et constitutive[10] .

Le développement de ses travaux instaure donc une analyse marquant la


reconnaissance autant d'une corporalité de la conscience que d'une intentionnalité René Descartes
[11]
corporelle , contrastant ainsi avec l'ontologie dualiste des catégories corps/esprit
de René Descartes, un philosophe auquel Merleau-Ponty est demeuré attentif malgré les divergences importantes qui
les séparent[12] . Il amorce alors une étude de l'incarnation de l'individu dans le monde, tentant de surmonter
l'alternative entre une pure liberté et un pur déterminisme, tout comme le clivage entre le corps-pour-soi et le
corps-pour-autrui.
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Le langage
Voir aussi philosophie du langage.
La mise en lumière du fait que la corporéité a intrinsèquement une dimension d'expressivité qui s'avère fondamentale
à la constitution de l'ego est l'une des conclusions de La structure du comportement[13] constamment réinvesti dans
ses travaux ultérieurs. En suivant ce filon de l'expressivité, il va examiner comment un sujet incarné est en mesure de
réaliser des activités qui dépassent le niveau organique du corps, tel que c'est le cas lors des opérations intellectuelles
et en ce qui relève de la vie culturelle.
Il considère alors attentivement le langage, en tant que noyau de la culture, en examinant notamment les liens entre
le déploiement de la pensée et du sens, tout en enrichissant sa perspective non seulement par l'analyse de
l'acquisition du langage et de l'expressivité du corps, mais aussi en prenant en compte les pathologies du langage, de
même que la peinture, le cinéma, les usages littéraires du langage et la poésie.
Tout comme, à la même époque, Gilbert Ryle, il rejette alors explicitement la conception cartésienne ou mentaliste
du langage, qui en ferait la simple expression de représentations mentales. Les mots ne sont pas, pour
Merleau-Ponty, le reflet de la pensée: « la parole n'est pas le « signe » de la pensée » [14] . On ne peut en effet
dissocier la parole et la pensée: les deux sont « enveloppées l'une dans l'autre, le sens est pris dans la parole et la
parole est l'existence extérieure du signe » [14] . Le langage implique d'abord une activité intentionnelle, qui passe par
le corps propre. « La pensée n'est rien d'"intérieur", elle n'existe pas hors du monde et hors des mots. » [14]
Cette préoccupation pour le langage inclut dès le départ une considération des
expressions relevant de la sphère artistique, comme en témoigne La structure du
comportement (1942) qui contient notamment un passage sur le Greco [15]
préfigurant les propos qu'il développe en 1945 dans Le doute de Cézanne[16] , à la
suite des considérations de la Phénoménologie de la perception[17] . Dans cette
mesure, le travail qu'il réalise lorsqu'il occupe la Chaire de psychologie de l'enfant et
de pédagogie à l'Université de La Sorbonne n'est pas un intermède à ses
préoccupations philosophiques et phénoménologiques, il représente plutôt un
moment significatif du développement de ses réflexions[18] .
Ferdinand de Saussure Tel que l'indique ses résumés de cours à l'Université de La Sorbonne, il maintient
durant cette période un dialogue entre la phénoménologie et les divers travaux
réalisés en psychologie, tout en revenant sur l'étude de l'acquisition du langage chez l'enfant, en plus d'être l'un des
premiers philosophes à exploiter largement l'apport des travaux de linguistique de Ferdinand de Saussure et de
travailler sur la notion de structure par l'entremise d'une discussion des travaux en psychologie, en linguistique et en
anthropologie sociale[19] .

Les arts
Il importe de préciser que l'attention que Merleau-Ponty porte aux diverses formes d'arts (visuels, plastiques,
littéraires, poétiques, etc.) n'est pas tributaire d'un questionnement sur le beau, ni orientée en vue de l'élaboration de
critères normatifs sur l'art. Ainsi, on ne retrouve pas dans ses travaux un effort de théorisation tentant de cerner ce
qui constituerait un chef-d'œuvre, une œuvre d'art ou encore de l'artisanat. Son objectif est d'abord et avant tout
d'analyser les structures à la base de l'expressivité, qui se révèlent invariantes, en enrichissant les considérations sur
le langage par une attention au travail des artistes, poètes et écrivains.
Cependant, bien qu'il n'établisse pas de critères normatifs sur l'art en tant que tel, il y a néanmoins chez lui une
distinction prévalant entre « expression première » et « expression seconde ». Cette distinction apparaît dans la
Phénoménologie de la perception[20] et est parfois reprise sous les termes de « langage parlé » et de « langage parlant
» [21] . Le langage parlé (ou expression seconde) renvoie à notre bagage langagier, à l'héritage culturel que nous
avons acquis, ainsi qu'à la masse brute de rapport de signes et de significations. Le langage parlant (ou expression
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première), quant à lui, c'est le langage en tant que mise en forme d'un sens, c'est le langage au moment où il procède
à l'avènement d'une pensée, au moment où il se fait avènement de sens.
C'est le langage parlant, c'est-à-dire l'expression première, qui intéresse Merleau-Ponty et qui retient son attention
lorsqu'il traite de la nature de la production et de la réception des expressions, un sujet qui imbrique aussi une
analyse de l'action, de l'intentionnalité, de la perception, ainsi que des rapports entre la liberté et les déterminants
externes.
Au sujet de l'œuvre peinte, Merleau-Ponty constate que lors de son travail
de création, l'artiste peintre peut avoir au préalable une certaine idée et
désirer la concrétiser, ou encore qu'il peut travailler d'abord le matériau en
tentant d'en dégager une certaine idée ou émotion, mais que dans un cas
comme dans l'autre, il y a dans l'activité du peintre une élaboration de
l'expression qui se retrouve intimement en interaction avec le sens qui est
mis en œuvre. C'est à partir de ce constat de base qu'il va tenter d'expliciter
les structures invariantes caractérisant l'expressivité, en tentant de rendre
compte de la surdétermination du sens qu'il a fait valoir dans Le doute de
Les joueurs de cartes, Paul Cézanne
Cézanne [22] .

Parmi les structures à considérer, l'étude de la notion de style occupera une place importante dans Le langage
indirect et les voix du silence[23] . En dépit de certains accords avec André Malraux, il marquera ses distances par
rapport à trois conceptions du style dont ce dernier fait usage dans Les voix du silence (publié dans la collection La
Pléiade et regroupant les quatre volumes de Psychologie de l'art publiés de 1947 à 1950). Merleau-Ponty considère
que dans cet ouvrage, le style est employé par Malraux parfois dans une optique très subjective en étant assimilé à
une projection de l'individualité de l'artiste, parfois dans une optique à l'inverse très métaphysique, voire mystique
selon lui, où le style est alors lié à une conception de « surartiste » exprimant « L'Esprit de la peinture », et qu'enfin il
est parfois réduit à simplement désigner une catégorisation d'école ou de mouvement artistique.

Pour Merleau-Ponty, ce sont ces usages de la notion de style qui amènent Malraux à postuler un clivage entre
l'objectivité de la peinture de la Renaissance italienne et la subjectivité de la peinture de son époque, ce à quoi
Merleau-Ponty s'oppose. Selon lui, il importe de considérer cette problématique à la base, en reconnaissant que le «
style » est d'abord une exigence due au primat perceptif, ce qui implique aussi une prise en considération des
dimensions de l'historicité et de l'intersubjectivité[24] .

L'histoire et l'intersubjectivité
Autant ses travaux sur la corporéité que ceux sur le langage révèlent l'importance, pour la compréhension de
l'expressivité, de l'enracinement de l'individu au sein du monde vécu. Or, cet enracinement imbrique les dimensions
de l'historicité et de l'intersubjectivité, qu'il s'efforce alors de rendre intelligibles[25] . Comme point de départ à la
considération de l'histoire et de l'intersubjectivité, il remarque que l'individu n'en est ni le sujet, puisqu'il prend part à
un univers socioculturel et langagier déjà structuré, mais qu'il n'en est pas non plus le produit, puisqu'il y prend part
et influe sur les institutions par l'usage qu'il en fait, y compris en ce qui a trait au langage institué qui lui semble être
un modèle d'étude pour la compréhension de ces phénomènes[26] , comme il le note dans le dossier qu'il remet en vue
de sa nomination au Collège de France[27] .
En ce sens, Merleau-Ponty est un contradicteur du sens de l'histoire, concept hégelien – quoique l'influence d'Hegel
est certes plus présente dans ses derniers travaux[28] .
Par son traitement de l'intersubjectivité, Merleau-Ponty met en évidence aussi une aporie de la philosophie
occidentale qui s'exprimait par le problème classique du solipsisme. Dans le sillage de Husserl mais d'avantage que
ce dernier il insiste sur une sorte de primat de l'intersubjectivité qui révèle à quel point le point de départ cartésien
dans le « je pense » était inducteur de difficultés exposant d'ailleurs la philosophie au ridicule d'un « solipsisme à
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plusieurs ». C'est sous l'effet de ce renversement qu'une réforme des catégories ontologiques se met en marche dans
l'œuvre du philosophe français.

Les sciences

La psychologie
S'il est vrai que Merleau-Ponty s'est montré attentif aux travaux de la psychologie, la plupart des spécialistes de
l'histoire de la discipline reconnaissent qu'il est tout aussi vrai que ses propres travaux ont eu un impact réel au
niveau des recherches en psychologie[29] . La structure du comportement (1942) considère de front un large éventail
des recherches expérimentales de l'époque tout en montrant plusieurs difficultés auxquelles sont confrontés certains
de ces travaux, en particulier ceux du béhaviorisme, dû aux présupposés ontologiques sur lesquels ils s'appuient
implicitement. Mais à l’inverse, il montre aussi que les données expérimentales de la psychologie mettent en
évidence certains problèmes de l'épistémologie et de la philosophie des sciences de l'époque.
On remarque par ailleurs que La structure du comportement contient de nombreuses références à des recherches
telles que celles du neurologue Kurt Goldstein et de Frederik J. J. Buytendijk, et que, réciproquement, Buytendijk
fait à son tour plusieurs fois référence à Merleau-Ponty dans son Traité de Psychologie animale (1952), en plus
d'avoir publié un article intitulé « Toucher et être touché » (1953)[30] qui n'est pas étranger aux thèses sur la
réversibilité « touchant-touché » que l'on retrouve dans Le visible et l'invisible[31] .
Merleau-Ponty a aussi été attentif aux travaux de la psychologie de la Gestalt[32] et a tenté une interprétation des
points de convergence et de divergence de la psychanalyse[33] avec la phénoménologie, en plus de ses considérations
sur la psychosociologie et sur les travaux de Jean Piaget[34] .

La sociologie et l'anthropologie
En faisant l'analyse de l'enracinement au monde vécu et, par extension, de l'intersubjectivité, Merleau-Ponty a été
amené à prendre position sur la nature des recherches sociologiques et anthropologiques, notamment dans les articles
Le philosophe et la sociologie[35] et De Mauss à Claude Lévi-Strauss[36] . Ses thèses sur le primat de la perception et
sur le corps vécu instaurent une compréhension novatrice de l'intersubjectivité et, pour cette raison, elles ont inspiré
des recherches en sociologie. Ces travaux ont emprunté plusieurs directions, et notamment : 1) le thème du « corps
propre » a joué un rôle dans la sociologie de l'habitus et de la pratique de Pierre Bourdieu[37] , qui a d'ailleurs hésité à
la fin de ses études de philosophie entre s'inscrire en thèse avec Merleau-Ponty et devenir sociologue; 2) une mise en
perspective avec les travaux de phénoménologie sociologique d'Alfred Schütz sur les intentionnalités pratiques a été
engagée[38] , ou 3) une confrontation avec la nouvelle sociologie pragmatique a été avancée[39] .

La chair et le chiasme / Le visible et l'invisible


Les notions de chair et de chiasme, ainsi que les notions concomitantes de visible et d'invisible, apparaissent
principalement dans Le visible et l'invisible et dans les Notes de travail qui l'accompagnent (rappelons qu'il s'agit
d'un ouvrage posthume, demeuré en chantier)[40] , ainsi que dans les notes de cours au Collège de France de la
période 1959-1961[41] – et très brièvement dans la Préface de Signes[42] et quelques autres endroits[43] . En raison de
l'état d'inachèvement de l'articulation de ces notions, il n'est pas toujours évident de délimiter exactement ce que
Merleau-Ponty voulait signifier par là, mais, sans entrer dans les questions d'interprétations, il y a néanmoins
certaines indications généralement partagées par les spécialistes dans le domaine qui peuvent être relevées.
On peut d'abord noter que l'introduction de ces notions vise à surmonter les clivages véhiculés par l'usage (de
l'époque) de certaines notions. Ainsi, en postulant que « toute conscience est conscience perceptive », Merleau-Ponty
a reconnu une prégnance primordiale du percevant et du perçu – ce qui est parfois indiqué par l'exemple de la
réversibilité du touchant et du touché. De même, en traitant du corps propre, il a reconnu une corporalité de la
conscience et une intentionnalité corporelle. Or, les catégories de sujet/monde, comme celles de corps/conscience ont
souvent été articulées sur fond de dualisme des catégories. C'est en quelque sorte pour nommer ces prégnances et
Maurice Merleau-Ponty 6

empiètements qu'apparaîtra la notion de chair, ainsi que les notions associées d'entrelacs et de chiasme[44] . Les
notions de visible et d'invisible, quant à elles, sont liées à la question du sens.
Selon les thèses de Merleau-Ponty, il n'y a pas de distinction catégorique entre être et manière d'apparaître. Ainsi,
on remarquera que malgré son attention aux travaux de Heidegger, qu'il discute plus fréquemment dans cette
période, Merleau-Ponty n'endosse pas les considérations de ce dernier sur le plan de la métaphysique[45] . Pour
Merleau-Ponty, la question du sens ne s'inscrit pas dans une ontologie dualiste de l'apparence et de l'être, il y a plutôt
une réversibilité des dimensions de visible et d’invisible qui doivent être comprises comme endroit et envers,
l’invisible n'étant pas l'opposé du visible (Merleau-Ponty s'écarte ainsi de l'ontologie sartrienne de L'Être et le Néant),
mais plutôt sa doublure, sa « profondeur charnelle ». Il s'agit là en quelque sorte pour lui de rendre justice à la
prégnance des signes et du sens qui prévaut, selon ses travaux sur le langage et les arts. Ceci signifie qu'il n'y a pas
subordination des signes au sens, ni l'inverse.
Ainsi, la question du sens ne peut pas être ramenée à une pure idéalité, il y a aussi une matérialité inhérente au sens
– par exemple, dans Phénoménologie de la perception Merleau-Ponty note qu'une œuvre peinte, si elle est déchirée,
n'est plus sens, elle est ramenée à son état de lambeaux[46] .

La politique
La pensée politique de Merleau-Ponty ne se situe ni au niveau de l'élaboration théorique d'une philosophie politique
proprement dite, ni au niveau d'une chronique de l'actualité et des événements politiques. L'élaboration de sa pensée
politique procède d'un va-et-vient entre ces niveaux, il ne s'agit, du moins selon ses propres souhaits, ni de plaquer
une théorie aux événements en faisant découler les actions à entreprendre à partir de principes politiques/moraux, ni
de réagir à chaque événement comme s'il constituait à lui seul un tout sans dimension philosophique. Deux
interlocuteurs de la tradition philosophique joueront un rôle particulier dans l'élaboration d'une esquisse de
philosophie politique au risque des tumultes de l'histoire au sein desquels le penseur engagé a assumé son immersion
: Machiavel[47] et Marx[48] .
Il publie Humanisme et terreur (1947) et Les Aventures de la dialectique (1955), ouvrages qui, en plus de receler
l'ébauche d'une philosophie de l'histoire, abordent l'interprétation du marxisme, sans pour autant adhérer à une
quelconque doctrine. Il publie aussi maints articles à teneur politique dans divers journaux, ainsi que dans la revue
Les Temps modernes dont il est éditorialiste politique jusqu'à son retrait, en décembre 1952, dû à des divergences
d'opinion touchant à la fois aux perspectives d'engagement social des intellectuels et aux positions politiques de
Sartre, tel qu'en témoigne le document Sartre, Merleau-Ponty : Les lettres d'une rupture[49] .
Du point de vue de leur actualité, les écrits politiques de Maurice Merleau-Ponty ont fait l'objet d'une controverse en
janvier 2009 entre le sociologue et militant altermondialiste Philippe Corcuff et le philosophe et député socialiste
européen Vincent Peillon[50] .

Citations
• « La phénoménologie (...) c'est d'abord le désaveu de la science. » (Phénoménologie de la perception, p. II). Il est
primordial de noter que le terme « désaveu », lié à une question méthodologique dans le retour aux « choses
elles-mêmes », n'a ici aucune connotation péjorative. Aussi Merleau-Ponty précise-t-il que « si nous voulons
penser la science elle-même avec rigueur, en apprécier exactement le sens et la portée, il nous faut réveiller
d'abord cette expérience du monde dont elle est l'expression seconde. » (Phénoménologie de la perception, p. III).
• « Qu'il s'agisse des vestiges ou du corps d'autrui, la question est de savoir comment un objet dans l'espace peut
devenir la trace parlante d'une existence, comment inversement une intention, une pensée, un projet peuvent se
détacher du sujet personnel et devenir visibles hors de lui dans son corps, dans le milieu qu'il se construit. »
(Phénoménologie de la perception, p. 401).
Maurice Merleau-Ponty 7

Œuvres principales
• La structure du comportement
• Phénoménologie de la perception

Liens externes
• Sites Internet :
• Merleau-Ponty Circle (Amérique du Nord) [51]
• Merleau-Ponty Circle (Japon) [52]
• Article d'encyclopédie (en anglais) [53]
• Chiasmi International [54]- Publication trilingue autour de la pensée de Merleau-Ponty
• Textes et commentaires en ligne :
• La perception selon Merleau-Ponty" [55], par Pascal Dupond
• Merleau-Ponty et la nature [56], par Renaud Barbaras
• Cézanne chez Merleau-Ponty [57], par Patrick Leconte

Références
[1] « Sartre, Merleau-Ponty : Les lettres d'une rupture » (avec une présentation de François Ewald), dans Maurice Merleau-Ponty, Parcours deux,
1951-1961, Éditions Verdier, 2000, pages 129 à 169.
[2] E. Alloa, La Résistance du sensible. Merleau-Ponty critique de la transparence, « Philosophies en cours », Paris, Kimé, 2008, p. 88.
[3] « Sartre, Merleau-Ponty : Les lettres d'une rupture » (avec une présentation de François Ewald), dans Maurice Merleau-Ponty, Parcours deux,
1951-1961, Éditions Verdier, 2000, pages 131-132.
[4] « Sartre, Merleau-Ponty : Les lettres d'une rupture » (avec une présentation de François Ewald), dans Maurice Merleau-Ponty, Parcours deux,
1951-1961, Éditions Verdier, 2000, page 132.
[5] « Sartre, Merleau-Ponty : Les lettres d'une rupture » (avec une présentation de François Ewald), dans Maurice Merleau-Ponty, Parcours deux,
1951-1961, Éditions Verdier, 2000, page 129.
[6] Maurice Merleau-Ponty, La structure du comportement, Paris, Presses Universitaires de France, collection « Quadrige », 1990, pages 235-236
; et Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », 1976, pages II-III et p. 240, et p.
348 ; et Maurice Merleau-Ponty, Le primat de la perception et ses conséquences philosophiques, Éditions Verdier, 1996, page 67.
[7] La philosophie et la politique sont solidaires ; Entretien avec Jean-Paul Weber ; dans Maurice Merleau-Ponty, Parcours deux, 1951-1961,
Éditions Verdier, 2000, pages 303-304 ; et Maurice Merleau-Ponty, Les sciences de l'homme et la phénoménologie dans Parcours deux,
1951-1961, Éditions Verdier, 2000, pages 109-112.
[8] Titres et travaux. Projet d'enseignement (dossier de candidature au Collège de France), dans Merleau-Ponty, Parcours deux, 1951-1961,
Éditions Verdier, 2000, pages 9-35.
[9] Alphonse de Waelhens, Une philosophie de l'ambiguïté, dans Maurice Merleau-Ponty, La structure du comportement, Paris, Presses
Universitaires de France, collection « Quadrige », 1990, pages XI-XII.
[10] Principalement dans Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », 1976, aux
chapitres IV, V et VI
[11] Michela Marzano, Philosophie du corps, Presses Universitaires de France, collection « Que sais-je ? », 2007, pages 46-48 ; et Kurt Duaer
Keller, Intentionality in Perspectival Structure, dans Chiasmi International ; Publication trilingue autour de la pensée de Merleau-Ponty,
nouvelle série, numéro 3, pages 375-397.
[12] Maurice Merleau-Ponty, L'ontologie cartésienne et l'ontologie d'aijourd'hui ; cours de 1960-1961 (au Collège de France), dans Maurice
Merleau-Ponty, Notes de cours. 1959-1961, Paris, Éditions Gallimard, NRF, collection « Bibliothèque de philosophie », 1996, pages 159-268 ;
et Claude Lefort, Préface à Maurice Merleau-Ponty, Notes de cours. 1959-1961, Paris, Éditions Gallimard, NRF, collection « Bibliothèque de
philosophie », 1996, pages 16-24.
[13] Maurice Merleau-Ponty, La structure du comportement, Paris, Presses Universitaires de France, collection « Quadrige », 1990, pages
233-241.
[14] Phénoménologie de la perception, I, chap. 6 (p.209-213 Tel Gallimard, 1945)
[15] Maurice Merleau-Ponty, La structure du comportement, Paris, Presses Universitaires de France, « Bibliothèque de Philosophie
contemporaine », 1942, pages 219 et suiv.
[16] Maurice Merleau-Ponty, Le doute de Cézanne, revue Fontaine, volume 8, numéro 47, décembre 1945 ; repris dans Maurice Merleau-Ponty,
Sens et non-sens, Paris, Éditions Gallimard, NRF, collection « Bibliothèque de philosophie », 1996 (1966 pour l'Édition Nagel avec l'ancienne
pagination), pages 13 à 33.
Maurice Merleau-Ponty 8

[17] Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », 1945, notamment aux pages
229-230 et aux pages 372-374, ainsi qu'aux pages 518-519.
[18] Galen A. Johnson, Structures and Painting: "Indirect Language and the Voices of Silence", dans Galen A. Johnson (ed.), The Merleau-Ponty
Aesthetics Reader. Philosophy and Painting, Illinois, Northwestern University Press, pages 15-16.
[19] Merleau-Ponty à la Sorbonne. Résumé de cours 1949-1952, Grenoble, Éditions Cynara, 1988, 576 pages. Intitulé des cours : « La
conscience et l'acquisition du langage », « L'enfant vu par l'adulte », « Structure et conflits de la conscience enfantine », « Psycho-sociologie de
l'enfant », « Les relations avec autrui chez l'enfant », « Les sciences de l'homme et la phénoménologie», « Méthode en psychologie de l'enfant
», « L'expérience d'autrui ».
[20] Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », 1945, page 207, 2e note de bas de
page.
[21] Maurice Merleau-Ponty, La prose du monde, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », 1992, pages 17-22.
[22] Maurice Merleau-Ponty, Le doute de Cézanne, revue Fontaine, volume 8, numéro 47, décembre 1945 ; repris dans Maurice Merleau-Ponty,
Sens et non-sens, Paris, Éditions Gallimard, NRF, collection « Bibliothèque de philosophie », 1996 (1966 pour l'Édition Nagel avec l'ancienne
pagination), pages 13 à 33.
[23] Maurice Merleau-Ponty, Le langage indirect et les voix du silence, dans Maurice Merleau-Ponty, Signes, Paris, Éditions Gallimard, NRF,
1960, pages 49 à 104.
[24] Patrice Létourneau, Le Phénomène de l'expression artistique. Une reconstruction à partir des thèses de Maurice Merleau-Ponty, Québec,
Éditions Nota bene, 2005, pages 76-85 ; et Galen A. Johnson, Structures and Painting: "Indirect Language and the Voices of Silence", dans
Galen A. Johnson (ed.), The Merleau-Ponty Aesthetics Reader. Philosophy and Painting, Illinois, Northwestern University Press, pages 25-27.
[25] Maurice Merleau-Ponty, La structure du comportement, Paris, Presses Universitaires de France, collection « Quadrige », 1990, pages
236-237 ; et Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », 1976, pages 398-419 ; et
Maurice Merleau-Ponty, Titres et travaux. Projet d'enseignement (dossier de candidature au Collège de France), dans Merleau-Ponty,
Parcours deux, 1951-1961, Éditions Verdier, 2000, pages 19-35.
[26] Maurice Merleau-Ponty, Titres et travaux. Projet d'enseignement (dossier de candidature au Collège de France), dans Merleau-Ponty,
Parcours deux, 1951-1961, Éditions Verdier, 2000, pages 31-32
[27] Maurice Merleau-Ponty, Titres et travaux. Projet d'enseignement (dossier de candidature au Collège de France), dans Merleau-Ponty,
Parcours deux, 1951-1961, Éditions Verdier, 2000, pages 9-35.
[28] Alphonse de Waelhens, Une philosophie de l'ambiguïté, dans Maurice Merleau-Ponty, La structure du comportement, Paris, Presses
Universitaires de France, collection « Quadrige », 1990, pages XI-XII.
[29] Georges Thinès, Phénoménologie et science du comportement, Bruxelles, Pierre Mardaga éditeur, 1980, page 19, ainsi que page 23 dans la
deuxième note de bas de page (« La Structure du Comportement de Merleau-Ponty a, par exemple, inspiré de nombreuses hypothèses
scientifiques dans la recherche psychologique. On ne peut en dire autant du travail phénoménologique de Sartre sur l'imaginaire. »).
[30] Frederik J. J. Buytendijk, Toucher et être touché, Arch. Neerl. Zool., 1953.
[31] Maurice Merleau-Ponty, Le visible et l'invisible, texte établi par Claude LEFORT, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », 1979 (1964),
pages 185-195.
[32] En particulier à l'époque de la Phénoménologie de la perception (Éditions Gallimard, collection « Bibliothèque des Idées », 1945, 531
pages).
[33] Notamment : Maurice Merleau-Ponty, Le problème de la passivité : le sommeil, l'inconscient, la mémoire, dans Maurice Merleau-Ponty,
L'institution/La passivité. Notes de cours au Collège de France (1954-1955), préface de Claude Lefort, Paris, Éditions Belin, 2003, pages
155-269 et 279-294.
[34] Principalement dans Merleau-Ponty à la Sorbonne. Résumé de cours 1949-1952, Grenoble, Éditions Cynara, 1988, 576 pages.
[35] Maurice Merleau-Ponty, Le philosophe et la sociologie, dans Cahiers Internationaux de Sociologie, numéro 10, 1951 ; repris dans Maurice
Merleau-Ponty, Signes, Paris, Éditions Gallimard, NRF, 1960, pages 123 à 142.
[36] Maurice Merleau-Ponty, De Mauss à Claude Lévi-Strauss, dans La Nouvelle Revue Française, volume 7, numéro 82, 1959 ; repris dans
Maurice Merleau-Ponty, Signes, Paris, Éditions Gallimard, NRF, 1960, pages 143 à 157.
[37] Voir notamment Pierre Bourdieu, Le sens pratique, Paris, Minuit; 1980, et les commentaires de Philippe Corcuff, Bourdieu autrement, partie
2, Paris, Textuel, 2003.
[38] Voir notamment Thierry Blin, Phénoménologie de l'action sociale. À partir d'Alfred Schütz, Paris, L'Harmattan, collection « Logiques
sociales », 1999, en particulier p.22.
[39] Voir notamment Philippe Corcuff, « Le fil Merleau-Ponty : l'ordinaire, de la phénoménologie à la sociologie de l'action », in J.-L. Marie, P.
Dujardin et R. Balme (éds.), L'Ordinaire. Modes d'accès et pertinence pour les sciences sociales, Paris, L'Harmattan, collection « Logiques
sociales », 2002.
[40] Maurice Merleau-Ponty, Le visible et l'invisible, texte établi par Claude LEFORT, Paris, Éditions Gallimard, collection « Bibliothèque des
Idées », 1964, 360 pages.
[41] Maurice Merleau-Ponty, Notes de cours. 1959-1961, Paris, Éditions Gallimard, NRF, collection « Bibliothèque de philosophie », 1996,
pages 191-198.
[42] Maurice Merleau-Ponty, Signes, Paris, Éditions Gallimard, NRF, 1960, page 30 (« Plutôt que de l'être et du néant, il vaudrait mieux parler
du visible et de l'invisible, en répétant qu'ils ne sont pas contradictoires. On dit invisible comme on dit immobile : non pour ce qui est étranger
au mouvement, mais pour ce qui s'y maintient fixe. »).
Maurice Merleau-Ponty 9

[43] Notamment : Maurice Merleau-Ponty, L'œil et l'esprit, Paris, Éditions Gallimard, collection « Folio/Essais », 1985, pages 85-87.
[44] Maurice Merleau-Ponty, Le visible et l'invisible, texte établi par Claude LEFORT, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », 1979 (1964),
pages 172-204
[45] Maurice Merleau-Ponty, Notes de cours. 1959-1961, Paris, Éditions Gallimard, NRF, collection « Bibliothèque de philosophie », 1996,
pages 91-148 ; et dans la Préface de Claude Lefort à ce même ouvrage, pages 9-12.
[46] Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, Éditions Gallimard, collection « Tel », 1945, page 374.
[47] Voir sa « Note sur Machiavel » (communication de septembre 1949 à un congrès de science politique en Italie), reprise dans Signes, Paris,
Éditions Gallimard, NRF, 1960, pages 267-283, et les commentaires de Philippe Corcuff, « Merleau-Ponty ou l'analyse politique au défi de
l'inquiétude machiavélienne », Les Etudes philosophiques, n°2, avril-juin 2001 (http:/ / www. cairn. info/
revue-les-etudes-philosophiques-2001-2-page-203. htm).
[48] Voir notamment Humanisme et terreur (1947), Sens et non-sens (1948), Les aventures de la dialectique (1955) ou Signes (1960), ainsi que
les commentaires de Daniel Cefaï, « Merleau-Ponty et le marxisme. La dialectique comme emblème de la découverte de la démocratie »,
Actuel Marx, n°19, 1996.
[49] « Sartre, Merleau-Ponty : Les lettres d'une rupture » (avec une présentation de François Ewald), dans Maurice Merleau-Ponty, Parcours
deux, 1951-1961, Éditions Verdier, 2000, pages 129 à 169.
[50] Voir Corcuff-Mediapart-Philosophie politique Merleau-Ponty-1 (http:/ / www. mediapart. fr/ club/ blog/ philippe-corcuff/ 050109/
actualite-de-la-philosophie-politique-de-maurice-merleau-ponty-190), Corcuff-Mediapart-Philosophie politique Merleau-Ponty-2 (http:/ /
www. mediapart. fr/ club/ blog/ philippe-corcuff/ 070109/ actualite-de-la-philosophie-politique-de-maurice-merleau-ponty-190),
Peillon-Mediapart-Réponse à Corcuff-Merleau-Ponty (http:/ / www. mediapart. fr/ club/ edition/ les-invites-de-mediapart/ article/ 150109/
sur-merleau-ponty-reponse-a-philippe-corcuff) et Corcuff-Mediapart-Réponse à Peillon-Merleau-Ponty (http:/ / www. mediapart. fr/ club/
blog/ philippe-corcuff/ 190109/ elements-de-reponse-a-vincent-peillon-sur-merleau-ponty-et-la-pol-0).
[51] http:/ / www. uri. edu/ artsci/ phl/ impc
[52] http:/ / www. merleau. jp/ indexE. html
[53] http:/ / plato. stanford. edu/ entries/ merleau-ponty/
[54] http:/ / filosofia. dipafilo. unimi. it/ ~chiasmi/
[55] http:/ / www. philopsis. fr/ spip. php?article110
[56] http:/ / pedagogie. ac-toulouse. fr/ philosophie/ forma/ barbaras. htm
[57] http:/ / www. philopsis. fr/ spip. php?article109
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