Sie sind auf Seite 1von 7
Solwions dex evercices 335 ) Portage des données D Le partage des données entre différents processus travaillant dans la méme mémoire virtuelle est résolu sans mécenisme particulier par le seul fait que les processus ont accés a un espace commun d'adressage. CHAPITRE 4 Exercice 1 1) Le mécanisme de génération de la chaine r, peut &ure déerit comme suit (Spim, 72] : on entretient une pile (dite pile LRU) telle que le numéro de la page 1a plus récerment référencés figure & tout instant au sommet. Scit Py = X, X, ..% (ls X, sont des naméros de page) la composition de la pile 4 Tinstant ¢, en partant du sommet. Sila néférence r,.. est la page x. le noavel fiat de la pile €SC : Phey = 4%, S2 Xn Taya = Se Sot a(t) la proba bilité a Vinstant ¢ pour que la référence 7, soit a page x(t > «J. On doit avoir, quel que soit m/G< mS nj afta a(t) + a(t) y(t) + agit) 4 + alt) = Bm foi alt) Py, alt) =p —Pi-1 pour 2.3, Les a, sont done des constantes indépendantes de r (sauf pendant la phase initial sation de le pile LRU, od on assigns une probabilité ézale aux pages ‘non encore référencées). La donnée des a; (ou des p) définit complétement le modele, 2) Le modele a un comportement de localité si: a2 a2 2a, Les références récentes sont d’autant plus privilégiées que les 0, d'indice faible sont élevés. On doit avoir Ea; ~ py = 1. 3) Les J pages le plus récemment référencées sont les / pages au sommet de Ja pile LRU. On a done pour Ie modele propost : a, = ay = = 0 = All Gir = Oa = Gy = (Lill Th La propriété de localités’exprime par = A> (P= ifn =) (ioc — Syne pain dens 8 3% Syutimes d’esploiation des ordinaieurs Le modéle est entitrement défini par la donnée de | et 4. Ly est défini & tout instant comme ensemble des / derniéres pages référencées, et la durée de vie moyenne de Z, (intervalle de temps pendant lequel Z, garde la méme composition) a pour valeur moyenne 1/7. Exercice 2 Les N zones allouées se répartissent en 3 classes suivant qu’elles sont conti- ‘gus 4 2,1, ou 0 zones libres (voir schema). [rrr $ret $$ 4 Soit Nj, Np. Ne le nombre de zones de chaque classe et M le nombre de zones libres, & un instant donné. Nous supposerons que Vallocation se f toujours @ partir d'une des extrémités d'une zone libre et qu'une zone libérée cst fusionnée avee toute zone libre adjacente. On a les relations : N=Ng+ Nat Ne M =A(2Nq + Ny). + J présselon la configuration aux eatrémités dc la mémoire. Soit p la probabilité pour qu'une demande de zone ne soit pas satsfite parune zone libre de méme taille (en général p = 1). La diminution 44, du nombre de zones libres, conséeutive a une allocation est en moyenne = aM,=(~-2) Lraugmentation AM, du nombre de zones libres, consécutive & une libération est : yy, Nv N-2M —* AM Na Ne 0+ (Dy = Lorsque le systéie est en équilibre, AM, = Mn 4pn Bxercice 4 Nous considérons un systéme en équilibre, avec L > J de fayon que la file d'attente ne soit jamais vides dans oc cas le temps d’acoés & une page demandée se mesure en nombres entiers de pages, mis 4 part le premier trans Fert. [Nous appliquerons la formule de Little (¢f. 6.222) : soit & le débit moyen des arivées des demandes et soit Sle temps moyen de residence d'une demande dans la file; la formule de Little nous donne L=as Solutions des exerices 337 Lorsqu’une demande arrive dans la fil elle trouve L demandes devant elle en moyenne; soit e le temps moyen dTexécution d'une demande, ce temps comprenant le temps d'sce#s moyen a et le temps de transfert 1; enadet Le temps de résidence d'une demande est done, en moyenne S-Le Introduisons le temps de révolution R du disque ; nous avons R Leeficacte est gale au rapport ce qui peut s'écrire L ent En FIFO le temps d‘accés moyen a, lorsqu’on se place sur une limite de page, est égal a e-Roersaem bedi aoa Bs Avec [a politique SATF, le temps moyen d'scots est approximativement (6.231) a~2(i-L)"- ~Tei'-z) ~Ts7 foi Ll BeTSTsi Exercice 5 Soit la chaine de références [Belady, 69] o=123412512345 338 Systimes d’explotation des ordinateurs (On obtient avec m = 3 et m = 4 pour FIFO et pour LRU a titre de compa- raison FIFO 123412555344 12341222533 ™ 1234111255 C/3,0) =9 123444512345 12333451234 m 1222345123 ri1234512 C(4,@) = 10 LRU 123412512345 12341251234 mad 1234125123 C(3,0) = 10 123412512345 12341251234 ma4 1234125123 123444512 (4,0) =8 Exercice 6 Comme 5/m,«:) contient toujours les m pases les plus révemment réfé- rencées, S(m,c) est un sousensemble de S(m + 1. «), ce qui cémontre la propriété (ef. exervice 5). Exercice 7 1) Les bits U peuvent éire remis 80 — soit au moment oi intervient ie remplacement, et dans le cas od tous les bits U ont & mis a Z, soit immédiatement (et automatiquement) das que le dernier bit U est mis a. Dans les 2 cas, le dernier bit mis i J nest pas remis 0, 2) Les pages sont réparties en 4 groupes disjoints suivant la valeur du couple (U, £). Ces groupes sont classés comme suit = (0, 0), (0, 1). (1.0). QD. La page a remplacer est choisie, de fegon aléatoire , dans le premier groupe ‘non vide (en commengant par le groupe (0, 0)). Sohtions des exereices 339 Exercice 8 1) Le relation de Ménoneé s'itexpréte comme suit : pour une tale » de mémoire principale allouge su programme pendant un temps doans, il ‘est préferable (en nombre d’instructions exécutées) d’exécuter Ie programme en ji allouant pendant un temps 1/2, uoe taille de mémoite gale (5 — As) et pendant /2 un taille de memoize égale& (s + As), plutot que Ge lui allouee pendant un temps ‘une taille de mémoire constante 3. 2) Pour tenir compte du résultat précédent on peut privilégier pendant tun intervale de temps donné, checun des processus en compétition. On peut, par exemple, décider que les pages de mémoire principale appartenant fu processus privilégié, ne seront pas choisies par Valgorithme de rempla- cement pendant une période de p remplacements successifs; aprés quoi on décide de privilégicr un autre processus. En conséquence, pendant un. certain temps (le temps requis pour effectuer p remplacements) espace alloué au processus privilégi¢ augmentera de As pages ; aprés quoi le processus perdra ses pages plus rapidement que si un simple algorithme FIFO etzit utilisé. L’algorithme ainsi modifié est appclé BIFO (« biased FIFO »). Exercice 9 Les deux graphes H, ot Hy sont caractérsés par les mémes matrices dallo- cation et de demande. En effet, puisque les suites S, et S; contiennent les rémes processus a ordze pres, Bia ae oi 4° est ls matrice décrivant les allocations aux processus de la suite 5. DN = DNS 08 DNS est la matrice décrivant les demandes non satisfates des processus de la suite S. (On a done = Abe Dy# Exercice 10 Appelons R¢ tes ressources libres dans V'éiat G > near- $a AS 2 A- AS Am NV — DNS = DN ~ DN = DN Le graphe G est réduit par S dans le graphe H AM = ae— 48 done RYak- Safa x $ aga Re a a 340 Systimes dexpleitation des ordinateurs Mais le graphe G est réductible par p, donc : DN, < RE< RY ‘Hest aussi réductible par p, Exercice 17 Supposons Hi, # H; La proposition | implique que les suites S, et S; ne contiennent pas les mémes processus. Supposons qu'il existe un processus p, tel que : wes, ct pe S> Remarquons que les roles de S, et J; sont symétriques. Soit $ le début de la suite S, jusqu’au processus p, exclu (5 est éventuellement vide). “Tous les processus de 5 appartiennent aussi 4 S, Roe TD A eRo+ T ADDN Si aprés réduction de G par S le graphe obtenu est encore réductible par p,, alors a forior ke graphe obtenu apres réduction de G par S, est encore réduc- tible par p,, Cela est contraire a Vhypothése que S, est une sequence. Done tout processus de S; appartient & S; et, par syméiri. tout processus de Sy appartient & S, La proposition 1 implique alors H, = H. Exercice 12 Soit Gy ~ G et soit G; le graphe obtenu aprés réduction de G,_. par Ie PrOCESSUS Pq D Soit $ une suite de réductions. Lorsqu’on réduit Gy par p,,,on obtient DN, < Roo ct R= RHA, (ou R* est le vecteur des ressourees libres dans état G,. A la k-itme réduction (par py.) ona : DNA ERE ek RARE Fy ow encore Dg, < RO + Ay, Soit S(1) ~ k Vindice de p, dans S. Alors : {Ql Sh (Pear Ped) Ge ~ G peat étre réduit par P,, en un graphe Gy. En fle si P,, a des requétes ef attente, ce ne peut étre que surdes ressources Feuilles dans fF suite 5, cestabire des ressources toutes libres. De méme Geox peut étre réduit en un graphe G, par p,, car les demandes insatisfaites de p,, ne peuvent concerer que des ressources feuilles dans S ou des res- sourees suivantp,, dans S,c'est~i-dire possédées par les processus Py, +» Paw (Ces ressouroes ont alors été libérées lors des réductions précécen 342 Syetdmer d’explotation des ordinatcurs ‘Sz est une séquence de réduction compléte du graphe connexe G. Il en est de meme pour toutes les composantes connexes du graphe d'état. L’easemble des séquences S., constitue une séquence de réduction compiéte du graphe état. Cette séquence est aussi unc suite saine (proposition 4), et le systeme est pas ea interblocage L'existence d'un circuit dans le graphe d'etat est bien une condition nécessaire d'interblocage. CHAPITRE 5 Exercice 1 Une disposition possible des parenthéses daccés, pour chaque couple segment-usager est, en notant A la parenthése d'appel Segments eager n, Usager vs Anneaux TT?PTtsee7 TTT sas eT a dy pares) m oy Lay Bs a ia a fazer) tia we Lei » F E Late Lindy * mes Lies Laks La a a 1 Remarque. Cette solution nécessite 4 anneaux au minimum (2, 3, 4 et 5). ‘Toute solution obtenue par translation est également valable. CHAPITRE 6 Exercice 1 En intégrant sur V'escalicr (Chap. 6, Fig. 1), on obticat : ww BEA) - sn Er ‘Solutions des exercices 443, Pour n = J, un raisonnement élémentaire conduit & : at) z[B+d+ +t] Exercice 2 4a) La formule : (ab stobtient aisément en décomposant la surface hachurée en rectangle horizontaux. ss 6) Soit (0, n) Vaire de la zone : N(O.n) = SR — Sul) R N(O,n) F, = N(O.n) TE WA & LaF R Fron (B-B) R lorsque n+ Le terme D.in représente l'intervatle moyen 1/i. entre deux arrivées succes- sives, d’oi la formule de Little : MA Syptimes dexploitation des ordinatewrs ‘Remarque. Cette démonstration donne une interprétation simpie de Ia relation de Little; en considérant un intervalle de temps tés grand 7. on peut écrire = Nr = (ar)R Cotte égalité s‘obtient intuitivement en évaluant de deux fagons aire de la zone hachurée : on prenant les sections verticales d'une part, les rectangles horizontaux dautre part. Evercice 3 Le systéme d'équations linéaires s'écrit Dro En additionnant les deux premigres equations : Boma TPR En additionnant la seconde et la troisigme = Ps nn? TOR TW vient penne sionien (EY «mc Nous avons l'identité : Emons $inmnSa Se-oatnnlf) Soit : La sone pen encore it, evra le emp ne pou soar rer aatam(R) nose hangenen evs) 241 roenned Satin) + (Gm) ~)) FZ) -']-eFfe-'] ‘Nous obtenons : R nag U- Pd dow: 7 [> ==) ape cHaPrTRE 7 Exerice 1 extairemessage(m) : lire le message m dan caer V(sprodeasier) ; déposer-message(m) : P(sprodeasier) Pramurexeasir copier le message m dans casier ; Vfamutercaer) V(sservant) ; Exercice 2 1 faut remarquer que le verroullage et le déverrouillage, exécutts par un Processus unique, sont en exclusion mutuell, 4) VERROUILLAGE DEVERROUILLAGE si verrow alore P(smutex-verrou) ; sverrou = sat sf verrou alors debut verrou = fou: ‘51 factewr-bloque alors ‘dbus Jacteur-bloqie = four V(sbloc) fix Vi snutex-verrou) 36 Spstémes dexpleitation des ordmareurs FACTEUR : P(ses): Plamuiex-verrou): 17 verrow alors V{sbloc) Sinan facteurBloque = wal Viarnatex-verrou) ; P(sbioc) Remarque. La section critique protéeée par smurex-verrou avite la suite 4 événements suivante — verrouilage, = test de verrou par le FACTEUR, qui le wouve yra, — dbverrouillage, — blocege du FACTEUR derritre sbloc. >) VERROUIELAGE DEVERROUILLAGE 517 verron alors sh verro alors début debut verrou = vrat Yerrou = foux P(sbloe) V(sbloe) & fx FACTEUR : P(ses): ‘1 verrou alors ~ début Vises); P(sbloc) : Visbloc) aller @ FACTEUR ke Exercice 3 Les idées directrices sont les euivantes : 1) Lrarrét du transfert ne peut pas étre instantané : on peut arréter le FACTEUR (production), mais le PILOTE doit consommer tous les tampons produits de fagon A ramener les sémaphores sprad et scons & leurs valeurs initiales, 2) On souhaite que Vopérateur ait impression que Ventrée-sortie est arrétée ds V'introduction de la commande d'arrét ; pour cela, on n‘imprime effectivement une ligne que si un booléen avort est a la valeur faex. 3) Dans le schéma simplifié donnt ici (un S/O pour chaque ligne), on peut se contenter d'un arrét « a une ligne prés »; lest alors inutile d'arréter physi- quement une entrée-sortie {par Vinstruction H/O). Solutions des exercicer 347 D’oi la solution suivante : FACTEUR + (ses) ta gue (articles) et (- avert) fire dou Peapod); V (scons) faux; aller @ FACTEUR: PILOTE : P(scons); sem gum < nmax) et (7 avort) faire fin VE V¢sprod) ; aller 4 PILOTE. Dans analyse d'une réponse de Popérateur, on commence par consulter Sf avort alors aller d VE ‘Sinon si réponse opérateur = «continuer » alors Dans le processus SERVANT, on réalise les actions suivantes apres détection el commande darrét 2 1 attendop alors sebu, {liend-op = faux; V(sop) fm Remarque. Si on se contente de ce schéme. on peut demander des inter ventions superfues & 'operateur, par exemple : — entrée dans la bouele tant que, — mise a yrai de avori par ie processus SERVANT, — détection d'une imprimante non opérationnellz par le PILOTE, et demande d'intervention de opérateur. On peut pallicr cet inconvénient cn rendant indivisible le test d'avort et le lancement de Ia sortie (avee un sémaphore savort de valeur initiale 1). 388 Systémer exploitation des ordmateurs Exercice 4 Le message transmis dans la boite aux lettres doit comporter Je nom d'un sémaphore sariente, suppose initialement & la valeur 0. Le processus deman- dour attend la fin du transfert en exécutant P/saitente) ; lorsque le PILOTE a termin€ la lecture du fichier sur disque, il effectue un V(sottenie) avant de se brancher 8 FACTEUR,

Das könnte Ihnen auch gefallen