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Internationales
Nouvelle série n° 11 (380) - 11 juin 2010 - 0,50 euro

BULLETIN DE DISCUSSION PRÉPARATOIRE


À LA CONFÉRENCE MONDIALE OUVERTE
CONTRE LA GUERRE ET L’EXPLOITATION
ALGER NOVEMBRE 2010

Sommaire :

Pages 2 / 3 — Algérie :
Correspondance du Parti des
Travailleurs d’Algérie (PT)
« Bienvenue à Alger ».
— Afrique :
Conférence mondiale ouverte (CMO)
L’Organisation unitaire des syndicats
africains (OUSA) s’implique.

Page 4 - Guadeloupe :
Interview d’Elie Domota,
secrétaire général de l’UGTG.

Page 5/ 6 / 7 / 8 - Chine :

Appel
• A tous les militants et organisations
qui préparent la CMO (Alger 27, 28, 29,
novembre) ;
• A toutes les organisations du mouve-
ment ouvrier :
« Solidarité avec les travailleurs
chinois de Honda à Foshan
Réintégration des délégués
licenciés !»
2 documents
1 L’appel des travailleurs de Honda
aux ouvriers de par le monde.
2 Soutien aux salariés de Honda à
Foshan (Document des travailleurs de
Foshan transmis par Labour Action
China)

Interview de Suki Chung (Labor Action


China).
- Abonnements.

Pour tout contact :


Informations internationales
Entente internationale des travailleurs et des peuples
87, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - France
Tel : (33 1) 48 01 88 28. E. m a i l : e i t .i l c@f r. ol e a n e. c o m
ALGERIE

Correspondance du Parti des Travailleurs d’Algérie (PT)


Bienvenue à Alger
La 8ème Conférence mondiale ouverte (CMO), à laquelle a appe- En effet, en plus des potions amères du FMI et de la BM, l’Union
lé l’EIT, se tiendra à Alger, les 26, 27 et 28 novembre 2010. Elle sera européenne ainsi que l’OMC et les gouvernements des grandes puis-
accueillie par le PT et l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA). sances, usant du chantage, ont mis à profit la crise sanglante et l’isole-
D’ores et déjà nous enregistrons le soutien (signature de l’appel) de ment du pays pour imposer davantage de désertification industrielle et
1 551 responsables syndicaux engageant pour la plupart, les structures agricole, de pillage extérieur des ressources du pays et de dérégle-
qu’ils représentent, alors que la campagne s’intensifie à l’échelle natio- mentation dés 1996, incluant en 2005, le démantèlement de ce qui
nale, expression d’une mobilisation sans précédent sur le terrain de constitue les bases matérielles de la nation, à savoir la nationalisation
l’unité d’action. des hydrocarbures, suite à la ratification d’un accord d’association avec
Dans ce cadre, il nous semble nécessaire de faire une présenta- l’Union européenne.
tion même succincte, de la situation de la classe ouvrière algérienne Grâce à un processus de paix et de réconciliation nationale,
et de ses luttes, pour permettre aux organisations et militants qui sont exclusivement algérien, l’Algérie recouvre progressivement la sérénité
partie prenante de ce rendez-vous important, d’apprécier les condi- et les conditions normales de vie, ce qui a permis par la conjugaison
tions politiques dans lesquelles se déroule la préparation de la CMO. d’une mobilisation populaire initiée par le PT, et la volonté politique au
Qu’il s’agisse du PT ou de l’UGTA, ces deux organisations tirent sommet de l’Etat, la réappropriation en 2006, de la nationalisation des
leurs origines de la lutte du peuple algérien pour son émancipation hydrocarbures, puis le gel des décisions portant privatisation des
nationale. banques publiques en 2007.
Le PT, un parti ouvrier indépendant internationaliste et qui a Ces décisions majeures et les résistances ouvrières multiples au
compté parmi les organisations qui ont constitué l’EIT en janvier 1991, plan de privatisation et de fermeture des entreprises et services
a été fondé en 1990 lorsque le multipartisme a été arraché après plu- publics, ont prémuni partiellement l’Algérie des retombées meurtrières
sieurs décennies de luttes démocratiques contre le système de parti de la crise en cours du système capitaliste.
unique, qui ont culminé en 1988 dans un soulèvement de la jeunesse. Matérialisant une réorientation amorcée un an plus tôt par des
Le PT, qui lutte pour la démocratie et le socialisme, se réclame de la mesures de soutien à l’agriculture, la loi de finances complémentaire
continuité du combat du Parti du peuple algérien (PPA) fondé en 1937, (LFC) 2009 a rétabli partiellement la souveraineté de l’Etat sur l’éco-
et qui avait été le premier parti algérien à poser la revendication de nomie, particulièrement l’industrie et le commerce extérieur, instau-
l’indépendance de l’Algérie à l’égard du colonialisme français, assortie rant la règle de 51/49 dans tout accord de partenariat avec des étran-
de l’élection d’une Assemblée Constituante consacrant la souveraine- gers, la préférence nationale, le droit de préemption de l’Etat et diffé-
té nationale. Une orientation que le PT décline dans le combat achar- rents mécanismes de lutte contre le pillage des ressources publiques
né pour la paix, la souveraineté nationale, en défense de la classe que permettait le transfert des devises par les pseudo-investisseurs
ouvrière et de la jeunesse, des conquêtes de l’indépendance et pour étrangers.
l’instauration de la démocratie véritable. Depuis les dernières élections
législatives de mai 2007, le PT dispose d’un groupe parlementaire de Cette loi de finances a provoqué le courroux de l’Union euro-
26 sièges. Il en comptait 4 en 1997, puis 21 en 2002. Sur le plan des péenne, du FMI, de l’OMC, de la Banque mondiale, des multinationa-
assemblées locales, le PT compte 1 132 sièges entre élus municipaux et les et de leurs appendices locaux, des centres d’intérêts occultes qui se
de wilayas (départements). sont enrichis à la faveur de la tragédie nationale et du P.A.S, dans un
processus de mafiotisation / bazardisation de l’économie algérienne.
L’UGTA a été fondée en 1956, deux ans après le déclenchement
de la révolution, pour organiser les travailleurs algériens et leur mobi- De multiples pressions sont exercées par différents gouverne-
lisation pour l’indépendance nationale. Considérant qu’elle est la seule ments impérialistes et les institutions du capital pour amener le gou-
centrale syndicale comptant des affilés dans tous les secteurs d’activi- vernement algérien à reculer sur les décisions souveraines contenues
té à l’échelle nationale, avec les deux composantes linguistiques du dans la LFC 2009.
peuple algérien, l’UGTA matérialise l’unité des travailleurs algériens et Nous sommes donc dans une période charnière. Bien évide-
donc de la nation. ment, dans cette confrontation, le PT n’est pas neutre dans la mesure
Il existe des syndicats sectoriels autonomes notamment dans où, non seulement il s’oppose à toute ingérence dans les affaires inter-
l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, la santé et les collec- nes du pays, mais ce sont les intérêts de la nation et donc des tra-
tivités locales. vailleurs et de la jeunesse qui sont en cause.
Comme tous les pays qui ont été étranglés par la dette extérieu- De son côté, l’UGTA aussi défend les mesures positives conte-
re, l’Algérie a subi les ravages des Plans d’ajustement structurels nues dans la LFC 2009.
(PAS) dés 1993, dont la fermeture de 1500 entreprises publiques Il reste que si les correctifs apportés à l’orientation économique
entrainant la perte d’environ 1,2 millions d’emplois dont 400 000 visent à renforcer les entreprises publiques économiques dont bon
emplois directs et l’introduction de la déréglementation tous azimuts nombre ont bénéficié de l’effacement de leurs dettes et d’une aide du
dans le travail. trésor, ce qui a sauvé les emplois et relancé leur production, que la fac-
Malgré les pressions des institutions internationales Fonds ture des importations a baissé de 40 % renforçant la production natio-
monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) et l’hé- nale, les mesures visant à améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs
morragie qu’ont subi les caisses de retraite et d’assurance maladie en et à créer des emplois permanents demeurent en deçà des attentes.
conséquence des licenciements massifs, des départs en retraite antici- En effet, la récente augmentation du SMIG (+25 %) ne peut rat-
pée et des démissions forcées, le système de protection sociale basée traper l’érosion du pouvoir d’achat d’autant qu’elle est limitée par une
sur la répartition, la solidarité entre générations et le salaire différé, n’a disposition dans le code du travail imposée par le FMI en 1993 (l’arti-
pas été remis en cause. cle 87 bis) qui vise à inclure diverses indemnités dans le calcul du SMIG.
La régression sociale engendrée par le PAS a alimenté la tragé- De son côté, la création d’environ 60 000 emplois permanents dans la
die nationale qui a endeuillé l’Algérie pendant plus d’une décennie, la fonction publique pour l’année 2010 ne saurait résorber un chômage
plongeant dans un bain de sang épouvantable et détruisant en partie massif qui touche particulièrement les jeunes. Quant au dispositif
ses infrastructures. Cette tragédie a illustré que guerre et exploitation d’emplois jeunes, c’est-à-dire l’emploi temporaire, il maintient le
sont les deux facettes d’une même médaille. chômage chez les jeunes comme une bombe à retardement.
2
En effet, seule la réouverture des Entreprises publiques écono- (un plan d’investissement) et la satisfaction de leurs revendications
miques (EPE) fermées et la création des emplois dans la fonction socio-professionnelles avec également pour toile de fond, la nationali-
publique en nombre suffisant pour combler un déficit établi à 700 000 sation du complexe comme revendication centrale pour assurer son
postes au moins sont à même de résorber durablement et effective- sauvetage par une aide financière de l’Etat.
ment le chômage. Les médecins, les enseignants du supérieur et divers corps de la
Certes, les dernières mesures de la LFC, en direction des EPE pré- fonction publique sont également mobilisés autour des revendications
servent les emplois existants et les grands chantiers des travaux publics relatives aux statuts et aux régimes indemnitaires dont ils ont obtenu
en cours, favorisent la création d’emplois en partie temporaires. la rétroactivité de l’effet à compter de janvier 2008.
Mais il s’agit d’un peuple qui a énormément souffert, victime En réalité, la classe ouvrière algérienne renoue, à la faveur du
qu’il a été doublement du PAS et du terrorisme et qui a besoin de recouvrement de la paix, avec les traditions de lutte. Mais certaines
renouer durablement avec l’espoir avec des perspectives claires et restrictions sur les libertés démocratiques et syndicales induites par le
dans l’immédiat, d’en finir avec la précarité. dispositif d’exception décrété au moment de la tragédie nationale,
C’est ce qu’expriment les grèves depuis le début de l’année dans n’ont pas été levées permettant que la justice soit actionnée par l’em-
différents secteurs de la production industrielle et les services publics ployeur public ou privé pour interdire la grève. Ce qui constitue une
qu’encadre exclusivement l’UGTA (automobile, sidérurgie, chemins de atteinte à l’action des travailleurs. Malgré cela, les travailleurs recou-
fer, cimenteries etc …) et dans différents corps de la fonction publique rent à l’exercice de ce droit constitutionnel et imposent le respect du
(éducation, santé, corps communs, enseignement supérieur, formation droit à la négociation collective.
professionnelle) organisés dans des syndicats autonomes et dans l’UGTA. Le PT, dans le respect de l’indépendance et des missions des
La grève de l’éducation nationale a été victorieuse du point de organisations syndicales, apporte son aide et son soutien à toutes les
vue de l’augmentation des salaires et des indemnités. Les négociations luttes ouvrières, sur le terrain syndical et par le biais de son groupe par-
de branches pour les salariés de la production publique et privée, ont lementaire à l’Assemblée populaire nationale. Et chaque fois que la
abouti à la signature le 1er mai, d’un accord UGTA/Patronat/gouverne- situation le permet, des actions communes sont menées conjointe-
ment portant sur des augmentations variant entre 20 et 35 %, pour la ment par le PT et l’UGTA.
majorité des entreprises. Même les salariés des entreprises qui sont Dans cette situation particulière que traverse l’Algérie, la CMO,
déstructurées partiellement ou totalement, ont bénéficié d’une aug- dans la mesure où elle concentrera les résistances des travailleurs de
mentation assurée par le trésor public variant entre 7 % et 17 %. la jeunesse sur tous les continents, constituera un point d’appui inesti-
S’appuyant sur ces conquêtes, les cheminots ont déclenché à mable pour la classe ouvrière algérienne, la jeunesse et la petite pay-
leur tour une grève et ont pu arracher, avec le soutien de la direction sannerie, en lutte pour la défense de leurs droits et pour la réappro-
de l’UGTA, 20 % d’augmentation des salaires et le respect de la priation des acquis démantelés par le P.A.S.
convention collective jusque là bafouée par la direction. Il en est de Et ce rendez-vous mettra à l’ordre du jour la nécessité d’un nou-
même pour les employés d’une cimenterie détenue par le groupe fran- veau départ pour la mobilisation unie à l’échelle mondiale, pour faire
çais Lafarge qui, après avoir obtenu gain de cause, ont décidé avec leur face au déchainement de la barbarie dont sont victimes aussi bien les
syndicat de poser la revendication de la nationalisation de l’usine. peuples des pays opprimés subissant les guerres d’occupation et de
Quant aux travailleurs du complexe sidérurgique MITTAL Arcelor pillage que les travailleurs et la jeunesse, notamment d’Europe et des
d’Annaba, dont le syndicat est signataire de l’appel à la CMO, ils pour- Etats-Unis, en conséquence de la crise d’une extrême violence qui
suivent la mobilisation pour le renouvellement de l’outil de production secoue le système capitaliste mondial.

AFRIQUE

Conférence mondiale ouverte (CMO)


L’Organisation unitaire des syndicats africains (OUSA) s’implique
Extrait de Fraternité (journal du PT d’Algérie) 31 mai 2010

Dans le cadre de la préparation de la CMO continent africain ainsi que ceux de la région Si certains ont d’emblée signé l’appel à la
une rencontre du comité d’organisation (PT/ du Magreb et du Machrek doivent être réunies. » tenue de la CMO en annonçant leur intention de
UGTA) a eu lieu à Alger le 4 mai 2010 en pré- prendre part à cet important regroupement
sence de la secrétaire générale du Parti des C’est la condition qu’ont tiré les membres international car, comme l’a déclaré Semba
Travailleurs, Mme Louisa Hanoune. L’UGTA du comité d’organisation. DIOP secrétaire adjoint de l’OUSA : «  Le seul
était représentée par Hassen Djemane, ex Des dossiers liés à la préparation de la intitulé de la conférence « contre la guerre et
Secrétaire général de la CISA (2) et Badredine CMO ont été ainsi préparés pour le déplace- l’exploitation » suffit pour apporter ma cau-
Mohamed Lakhdar, chargé des dossiers écono- ment de H. Djemane au Liban (siège de la tion et celle de mon organisation » a-t-il dit.
miques au niveau de l’UGTA. CISA). La tenue du conseil général de l’OUSA, D’autres, tout en montrant leur intérêt à l’initia-
Cette rencontre, qui devait fixer une date offi- qui s’est réuni à Alger du 12 au 16 mai 2010, a tive, préfèrent transmettre les documents à leurs
cielle de l’installation solennelle du comité mixte aussi été une excellente opportunité pour ren- organisations respectives afin de décider quelle
d’organisation de la CMO, a été une occasion contrer les responsables syndicaux venus de forme prendra leur participation.
pour ses membres d’avoir un échange sur les dizaines de pays africains. Dix huit membres et secrétaires généraux
sujets ayant un lien avec la préparation du En accord avec le secrétaire général de de centrales syndicales africaines et du secrétai-
rendez-vous international de novembre 2010. l’UGTA, M. Sidi Said, des contrats ont été re national de l’OUSA, ont signé l’appel à la
« Toutes les conditions pour une participa- établis avec plusieurs membres de délégations conférence de la CMO.
tion importante des responsable syndicaux du d’organisations syndicales. R. Y. TAZIBT
Signataires : Adewusi Promise Ade Bunmi, Niger labour congress (à titre personnel et au nom de son organisation) ; Shaibou Assama, USTN Niger ; Bambara Fatimata,
USTB Burkina Faso ; Hassan A. Sunmunu, Organization of african trade union unity OUSA (S.G) (au nom de son organisation) ; Martha Mamoseh Le Mosoang, Lesotho
trade union congress (au nom de son organisation) ; Benjamin Sampson, OATUU/OUSA (à titre personnel) ; Kurreeman Bhye Omar, Mauritius labour congress (au
nom de son organisation) ; Abdul Wahed Ibrahim Omar, Nigeria labour congress (NLC) (au nom de son organisation) ; A François Biondang, Union des syndicats du
Tchad (au nom de son organisation) ; Boumedienne Ahmed Salem, Union des travailleurs de Mauritanie (UTM) (au nom de son organisation) ; Diallo Abdoulay
Lelouma, Guinée (Conakry), représentant de l’OUSA au BIT (à titre personnel) ; Kabore Paul, ONSL, Organisation nationale de syndicats (à titre personnel et au nom
de son organisation) ; Tyoto James, Afrique du Sud (à titre personnel) ; Setondsi Anounou Florentine, Union nationale des syndicats des travailleurs du Benin (UNSTB) ;
Demba Diop, Organisation de l’unité syndicale africaine (OUSA), Ghana (à titre personnel et au nom de son organisation – dont il est secrétaire général adjoint) ;
Chaiberi Hassana Moussa, USTN Niger ; Gueye Sidi Tidiane, Syndicat des travailleurs immigrés France (à titre personnel) ; Youseif Ali Abd Elkareem, secrétaire géné-
ral de Soudan workers trade union federation ; Ntone Diboti Maximilien, Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun.

3
GUADELOUPE

Interview d’Elie Domota, secrétaire général


de l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe, (UGTG)

Question : tu fais partie, au nom de ton travailleurs en Guadeloupe et comment tu vois la


organisation syndicale, des signataires de 54 pays question de la constitution d’une riposte mondiale
des 463 premiers qui ont lancé l’appel à la tenue de contre les entreprises capitalistes et les gouverne-
la “Conférence mondiale ouverte contre la guerre ments à leur service ?
et l’exploitation” qui aura lieu les 26, 27 et 28
novembre 2010 en Algérie. E. Domota : L’unité et la solidarité de la
Quel est le sens de cette démarche pour ton classe ouvrière, des peuples et de leurs organisa-
organisation ? tions est essentielle dans la lutte contre la barbarie
capitaliste. Cest le sens du Liyannaj kont pwofita-
E. Domota : L’UGTG est une organisation syon en Guadeloupe.
syndicale de lutte de classe qui combat depuis sa
création pour l’émancipation et la souveraineté Aujourd’hui, au nom de la mondialisation,
des peuples et des nations et particulièrement ce sont des milliards d’euros qui sont livrés aux
pour le droit du peuple guadeloupéen à disposer banquiers, aux spéculateurs alors que les gou-
de lui-même. vernements remettent en cause les régimes de
retraite, détruisent les conquêtes sociales. Face à
Aujourd’hui, tout est mis en oeuvre par le cela, les organisations des travailleurs et des peu-
grand capital international pour casser les protec- ples doivent défendre leur indépendance et com-
tions sociales, détruire les acquis sociaux, dislo- battre dans l’unité et la solidarité. Ce n’est pas à
quer les Etats et conduire les peuples à la barbarie, nous, travailleurs et peuples, de payer leur crise.
à la guerre.
En France, 400 milliards pour les spécula-
La Guadeloupe a connu l’un des plus teurs qui continuent à se remplir les poches. Non,
grands mouvements de son histoire : LKP ça suffit !
(Liyannaj kont pwofitasyon) ; et la lutte se pour-
suit pour dénoncer, combattre, éradiquer la domi- En Guadeloupe, nous militons pour faire de
nation capitaliste et colonialiste chez nous. Aussi, notre pays une terre de production en travaillant
le thème de la conférence nous concerne directe- au développement de la production agricole, de
ment car la société guadeloupéenne est construite l’agro transformation pour nourrir notre peuple en
sur l’exploitation, le racisme, l’esclavage et cela qualité, en quantité et en régularité. face à cela,
au nom de la recherche du profit maximum. l’Etat français, allié aux géants de l’import distri-
bution veut faire de notre île une terre de
L’Algérie, la Guadeloupe et le continent consommation des produits venus d’ailleurs en y
africain ont une histoire commune liée à la colo- installant un port en eau profonde destiné à éradi-
nisation. quer la production locale, nous livrant ainsi au
bon vouloir des capitalistes de l’agro alimentaire.
Question : l’UGTG a été à la pointe du
combat en Guadeloupe, aux cotés d’autres organi- Se battre contre l’exploitation et la guerre,
sations, contre la Pwofitasyon (contre l’exploita- c’est lutter pour la sauvegarde des nations et des
tion) Pourrais-tu nous dire pourquoi, selon toi, peuples, c’est lutter pour une société juste et
cette conférence est importante pour les équitable.

4
CHINE

• A tous les militants et organisations qui, à travers le monde, préparent


la Conférence mondiale contre la guerre et l’exploitation à Alger, 27-28-29 novembre 2010
• A toutes les organisations du mouvement ouvrier

Solidarité avec les travailleurs chinois de


Honda à Foshan
Réintégration des délégués licenciés !
Chers amis, chers camarades,

Nous venons de recevoir de Chine des informations sur la grève des travailleurs de Honda et leurs appels lancés aux travailleurs du monde entier.
• Au moment où, face à la crise mondiale, dans tous les pays, les travailleurs et leurs organisations sont confrontés à la remise en cause de leurs
conditions de travail, aux attaques contre leurs droits collectifs, contre leurs salaires ;
• Au moment où, dans le monde entier, une offensive se développe pour remettre en cause l’existence même des organisations ouvrières en
s’attaquant à leur indépendance,
• Au moment où, sur tous les continents, les libertés syndicales sont menacées et parfois remises en cause,

La grève des travailleurs de Honda à Foshan, élisant leurs délégués,


est un encouragement pour les travailleurs du monde entier.

« Pour quelle raison les salariés se sont-ils mis en grève ?  A cause des salaires trop bas et des mauvaises conditions de travail », est-il écrit dans
l’un des appels, qui poursuit : « Leur travail leur permet-il d’avoir leur dignité ? Non, ils ne gagnent pas assez pour pouvoir se loger, se soigner,
élever un enfant, ni prendre soin de leurs parents. Confrontés à toutes ces difficultés, ils se sont adressés en interne à leur direction. Mais on ne
les a pas écoutés. Le rapport qu’ils ont envoyé a disparu comme un caillou dans l’océan. Ils ont été forcés de se mettre en grève. »

Dans leur appel à la solidarité internationale, les travailleurs de Honda écrivent : « Le 17 mai, tous les salariés se sont mis en grève, et lors de
l’Assemblée générale convoquée par la direction, les ouvriers ont élaboré 108 revendications et ont élu 30 représentants. Cependant, non
seulement le patron a fait preuve de mauvaise foi lors des négociations, mais de plus, il a renvoyé deux des représentants élus des salariés afin
d’essayer d’intimider les autres. » Nous portons à la connaissance des militants ouvriers dans le monde entier les documents sur la grève de
Foshan. Nous vous invitons à les faire circuler.

Nous faisons nôtres et appelons partout à soutenir les exigences contenues dans la plate-forme des travailleurs chinois de Honda :

1. Augmentation de 800 Yuans par mois pour tous les ouvriers


2. Augmentation de salaire à l’ancienneté : 100 yuans par mois par année de service
3. Réintégration des représentants des salariés licenciés
4. Réorganisation du syndicat de l’entreprise Honda. 

Dans leur appel à la solidarité internationale les travailleurs de Foshan nous demandent d’ « exiger de l’entreprise qu’elle mette fin à ses pratiques
discriminatoires et aux pénalités à l’encontre des grévistes. » Ils veulent choisir librement leurs délégués syndicaux. Ils veulent organiser leur
syndicat comme ils l’entendent. C’est le droit à l’organisation de la classe ouvrière.

Nous invitons à multiplier les prises de position pour 

• la réintégration dans l’usine des délégués


élus par les travailleurs et licenciés par la direction
• le respect du libre droit à l’organisation
8 juin 2010
Louisa Hanoune, Secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie
Daniel Gluckstein, coordinateur de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples

5
Document N° 1 L’appel des travailleurs de Honda
aux ouvriers de par le monde
(31 mai 2010)
« L’entreprise de fabrication de pièces détachées Honda située à Foshan City, dans la province de Guandong, vient d’entrer dans sa 14ème jour-
née de grève. Cette grève est la plus longue des nombreuses grèves qu’ont faites les salariés chinois ces dernières années. Alors que
beaucoup de personnes s’inquiètent et s’alarment de la situation tragique des salariés de Foxcom qui se sont suicidés en sautant par la fenêtre d’un
bâtiment, le combat des salariés de Honda est certainement très encourageant.
Des salariés de Honda nous ont dit que leur combat avait payé. Sur un total de plus de 1 800 employés dans l’usine, 80 pour cent sont des
stagiaires venant de lycées professionnels. Comme ils ont signé un contrat de stage, ils ne sont pas protégés par les conventions collectives et
leurs salaires ne se montent pas à plus de 900 yuans par mois, ce qui est inférieur au salaire minimum. Ils ne bénéficient d’aucune assurance
maladie. Quand ces stagiaires ont été recrutés dans les lycées professionnels, l’entreprise leur a promis qu’ils seraient logés et nourris mais ils
ne reçoivent qu’un seul repas par jour. Après déduction des frais de logement, les salariés ne perçoivent que 700 yuans par mois. Les stagiaires ne
peuvent être intégrés dans l’entreprise qu’après avoir travaillé pendant un an comme stagiaires et obtenu un diplôme. Même lorsqu’ils sont
embauchés, leur salaire n’est que de 1 000 yuans par mois.
Le 17 mai, tous les salariés se sont mis en grève et, lors de l’assemblée générale convoquée par la direction, les ouvriers ont élaboré 108 reven-
dications et ont élus 30 représentants à la demande de la direction. Cependant, non seulement le patron a fait preuve de mauvaise foi lors des
négociations, mais il a renvoyé deux des représentants des salariés afin d’essayer d’intimider les autres.
Le 24 mai, l’entreprise a accepté d’accorder 55 yuans par mois pour les repas, ce que les salariés ont fermement rejeté. Les salariés non
stagiaires aussi bien que stagiaires sont restés très courageux, solidaires et ont décidé de continuer la grève.
Le 26 mai, la direction de Honda a fait des propositions visant à traiter différemment les stagiaires qui se verraient offrir une augmentation de
477 yuans par mois alors que les non stagiaires ne seraient augmentés que de 355 yuans. Tous les salariés ont refusé cette proposition
discriminatoire.
Le 27 mai, après en avoir collectivement discuté, les salariés ont à nouveau présenté un certain nombre de revendications importantes :

1. Augmentation de 800 yuans par mois du salaire de base. Dans un délai de trois jours après obtention de
l’augmentation, signature d’un nouveau contrat de travail portant augmentation annuelle de salaire en aucun cas
inférieure à 15 %. Les primes de fin d’année et de jours de fête ne doivent en aucun cas être inférieures à celles
de l’année précédente.
2. Augmentation systématique à l’ancienneté – 100 yuans d’augmentation supplémentaire par année de service avec
une limite de 10 ans ;
3. Réintégration des salariés renvoyés, aucune sanction pour les salariés grévistes ;
4. Réorganisation de la section syndicale de l’usine. De nouvelles élections doivent être organisées pour élire le
président et les responsables du syndicat.

28 mai, la direction de Honda a fait une nouvelle proposition :


Les salaires des stagiaires seront augmentés de 634 yuans par mois après les trois premiers mois, les augmentations de salaire des non
stagiaires resteront inchangées (355 yuans par mois). En même temps, Honda a, par divers moyens commencé à faire signer une promesse
« de non-grève » qui doit être signée avant le 31 mai 9 h du matin. De plus, Honda a appelé certains professeurs des stagiaires et des respon-
sables des autorités municipales pour qu’ils exercent des pressions sur les stagiaires et leur fassent reprendre le travail avant le 31 mai. Pendant
tous ces événements, le syndicat de Honda a non seulement refusé d’aider les salariés en grève mais il leur a demandé de reprendre la
production aussi vite que possible.
En ce moment (31 mai), les salariés sont à un tournant de leur grève de deux semaines alors qu’ils sont confrontés à un traitement discrimi-
natoire et à des suppressions de la part de la direction de Honda.
Nous lançons un appel à nos amis et à nos alliés qui sont attentifs à la situation des salariés chinois et nous leur demandons d’apporter leur
soutien au combat légitime des salariés de Honda en Chine. Pour apporter votre soutien, vous pouvez faire pression sur Honda, exiger de
l’entreprise qu’elle mette fin à ses pratiques discriminatoires et aux pénalités à l’encontre des grévistes et qu’elle promette publiquement de faire
droit aux justes revendications des salariés:

1. Augmentation de 800 Yuans par mois pour tous les ouvriers


2. Augmentation de salaire à l’ancienneté:100 yuans par mois par année de service
3. Réintégration des représentants des salariés licenciés
4. Réorganisation du syndicat de l’entreprise Honda.

Nous en appelons à nos amis et à nos alliés qui s’inquiètent de la situation des salariés chinois et nous leur demandons de
continuer à suivre le développement des événements et d’apporter leur soutien aux revendications et à l’action des
salariés autant que de besoin. »
31 mai 2010

6
Document N° 2 Document des travailleurs de Foshan transmis par Labour Action China

Soutien aux salariés de Honda à Foshan


3 juin 2010

Le 17 mai 2010, plus de 1 800 salariés de l’usine de construction automobile Honda de Foshan ont décidé de se mettre en grève. Le
27 mai, les quatre usines Honda de Chine avaient interrompu toute production.
Pour quelle raison les salariés se sont-ils mis en grève? A cause des salaires trop bas et des mauvaises conditions de travail ! Les salariés de
Honda à Foshan sont payés en moyenne 1 200 yuans par mois (175 $US). Les salariés stagiaires sont des élèves d’établissements techniques
qui ne sont pas protégés par le code du travail national parce qu’ils travaillent pour Honda aux termes de contrats de stagiaires. Leur salaire est
inférieur au salaire minimum local et ils ne bénéficient pas d’une couverture sociale. Que peuvent faire les salariés Honda avec des salaires
aussi bas à un moment où les prix de denrées de base augmentent sans cesse ? Une fois qu’ils ont acheté les produits de première nécessité, il ne
leur reste pratiquement rien. Peuvent-ils espérer s’installer en ville ? Non. Leur travail leur permet-il d’avoir leur dignité ? Non. Ils ne
gagnent pas assez pour pouvoir se loger, se soigner, élever un enfant ni prendre soin de leurs parents. Avec le taux d’inflation élevé, ils ont
déjà des difficultés à subvenir à leurs propres besoins.
Confrontés à toutes ces difficultés, ils se sont adressés en interne à leur direction, mais on ne les a pas écoutés. Le rapport qu’ils ont envoyé
a disparu comme un caillou jeté dans l’océan. Ils ont été forcés de se mettre en grève. Ils demandent une augmentation pour que leur salaire
atteigne 2 000-2 500 yuans. C’est une revendication très modérée puisque c’était le niveau moyen des salaires à Foshan il y a trois ans.

Pendant la grève, ils ont espéré que l’entreprise se pencherait sérieusement sur le problème et améliorerait leur situation difficile. Mais
qu’ont-ils obtenu comme réponse ? Ils ont été menacés, tournés en dérision et confrontés à des manœuvres de division. La direction a
promis une réponse après un délai d’une semaine. Qu’a fait la direction pendant ce temps ? La direction les a menacés : ceux qui ne repren-
draient pas le travail seraient licenciés. La direction a renvoyé ceux qui avaient pris la tête de la grève. Elle a aussi menacé tous les stagiaires
disant qu’ils n’auraient pas leur diplôme s’ils ne reprenaient pas le travail. Voilà ce que l’entreprise Honda a fait entre-temps.

Le 24 mai, la direction a répondu aux revendications disant qu’elle accorderait à chaque salarié 55 yuans pour les repas ; c’était vraiment
se moquer des salariés ! Les salariés ne sont pas des mendiants ! Une telle mauvaise foi de la part de Honda a suscité la colère des salariés
qui ont décidé de poursuivre la grève.

Le 26 mai, Honda a avancé une proposition destinée à diviser les salariés : une augmentation de 477 yuans pour les stagiaires et une
augmentation de 355 yuans pour les salariés Honda. Avec cette manœuvre de « diviser pour régner », la direction espérait que les stagiaires
seraient tentés de reprendre le travail.
Ce qui a surpris la direction, c’est l’unité dont ont fait preuve les salariés.

Le 27 mai, les salariés ont fait une contre-proposition d’augmentation de 800 yuans pour tous, sans discrimination. Honda n’a pas
encore compris mais a essayé encore une fois de « diviser pour régner » : 634 yuans pour les stagiaires après trois mois et 355 pour les sala-
riés Honda. En même temps, Honda a intensifié les pressions sur les stagiaires et a exigé qu’ils signent un engagement « de ne pas faire
grève » avant le 31 mai 9 h du matin. La direction a également fait intervenir des autorités locales et des enseignants des établissements
d’enseignement technique pour obliger les stagiaires à reprendre le travail avant le 31 mai. La direction de Honda avait promis qu’elle
traiterait positivement le problème. Et voilà comment ils ont procédé. Voilà ce que Honda appelle une attitude positive.
Les salariés à Honda se battent pour vivre dans la dignité, ils ont été forcés de se mettre en grève. Mais la direction de Honda n’avait aucu-
nement l’intention de résoudre les problèmes; elle a constamment essayé de diviser les salariés et a fait intervenir des personnes extérieures
pour faire pression sur eux. A présent, les salariés ont accepté de reprendre le travail pendant trois jours pour donner du temps à la direction (avant
vendredi) pour satisfaire leurs revendications. Nous en appelons donc à tous les salariés de Honda, tous nos camarades, tous ceux qui, en
Chine et dans le monde entier, se sentent concernés par ce qui se passe pour les salariés, nous leurs demandons de soutenir le combat des
salariés de Honda à Foshan !

Parce que leur combat est juste et sensé. Ils résistent à l’oppression de ceux qui les exploitent et ils se battent pour que tous les salariés
puissent vivre dans la dignité.

Faisons l’unité pour faire pression sur Honda.


Disons clairement à Honda:

« Cessez de diviser les travailleurs entre eux, cessez de les réprimer


et répondez à leurs revendications. »

Document publié par le Chinese Workers Research Network

7
La parole à Suki Chung (Labor Action China)
Tu fais circuler un appel en soutien aux travailleurs de Honda en élire leurs délégués. Ils exigent que le syndicat de la compagnie soit
Chine. Peux-tu nous en dire un peu plus ? réorganisé, qu’il y ait de nouvelles élections pour le président et les
Les travailleurs de Honda on rédigé eux-mêmes une lettre ouverte et membres du bureau de la section, afin qu’ils puissent élire des repré-
des appels à l’opinion publique, appelant leurs amis et alliés, préoc- sentants qui défendent leurs intérêts.
cupés de la situation des travailleurs chinois, à continuer d’informer Les syndicalistes qui, dans différents pays, préparent la confé-
sur ce qui se passe et à soutenir les revendications et les actions entre- rence d’Alger vont recevoir ces appels. Qu’en attends-tu ?
prises quand ils le demandent. Je propose que vous informiez les camarades de la conférence
Est-il vrai qu’un des appels fait état de la demande que soient d’Alger et que, si c’est possible, il y ait une lettre cosignée de ces
organisées de nouvelles élections afin d’élire leurs représentants camarades exprimant leur solidarité et leur soutien au combat des tra-
indépendants ? vailleurs chinois, et que cette lettre soit publiée dans le bulletin de
Oui, les travailleurs de Honda exigent de nouvelles élections pour préparation de la conférence d’Alger.

Avec les travailleurs chinois de Honda, nous exigeons :


Réintégration des délégués des travailleurs licenciés à Honda (Foshan)
Respect du libre droit à l’organisation
NOM : ............................................................................................... Prénom : ..................................................................................................
Adresse :...............................................................................................................................................................................................................
Tel : ...........................................................................................................Mail : ..................................................................................................
Organisation : ................................................................................................... ..................................................................................................

o A titre personnel ou o au nom de mon organisation Soutien financier : …….......................

A renvoyer à :
• Entente internationale des travailleurs et des peuples (EIT)
87, rue du Faubourg-Saint-Denis 75010 Paris, France - mail : eit.ilc@fr.oleane.com (chèques à l’ordre de CMO)
• Labour Action China
Unit A, 10/F Hillier Commercial Building, 89-91 Wing Lok Street, Sheung Wan, Hong Kong SAR - mail : lac@lac.org.hk
• Comité international pour les droits ouvriers en Chine
25, rue Ledion, 75014 Paris France - mail : comenchine@wanadoo.fr (chèques à l’ordre de Commission Enquête Chine)

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Edité par “Les Amis de l’Entente” , 18, allée Colbert, 78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse
NIGER ADEWUSI Promise Ade Bunmi, NIGER LABOUR CONGRESS En mon nom et au nom de l’organisation ; SHAIBOU Assama,
USTN NIGER (2) ; BAMBARA Fatimata, USTB BURKINA FASO / ; HASSAN A.Sunmunu, Organization of African trade union unity
OUSA (S.G) Org ; MARTHA Mamosehle Mosoang, Lesotho trade union congress Org ; BENJAMIN Sampson, OATUU/OUSA,
Personnel ; KURREEMAN Bhye Cassaw, MAURITIUS LABOUR CONGRESS, Org ; ABDUL WAHED Ibrahim Omar, NIGERIA LABOUR
CONGRESS (NLC),Org ; A FRANCOIS, Biondang Union des syndicats du Tchad, Org ; BOUMEDIENNE Ahmed Salem,Union des
travailleurs de Mauritanie (UTM, Org ; DIALLO Abdoulaye Lelouma, GUINEE (Conakry) (Représentant de l’OUSA au BIT),
Personnel ; KABORE Paul, ONSL ORGANISATION NATIONALE DES SYNDICATS LIBRES, Personnel + au nom de l’Org ; TYOTYO James,
Afrique du sud, Titre personnel ; SETONDSI ANOUNOU Florentine, Union nationale des syndicats des travailleurs du
Benin (UNSTB) ; DEMBA Diop, Organisation de l’unité syndicale Africaine OUSA (GHANA), Titre personnel + au nom de
l’org
SG Adjoint ; CHAIBERI Hassana Moussa, USTN NIGER BP 388, Niamy ; GUEYE Sidi Tidiane, France, Personnel (syndicat des tra-
vailleurs immigrés) ;
YOUSEIF Ali Abd Elkareem, SOUDAN, S.G Sudan workers Trade Union Federation ; NTONE DIBOTI Maximilien , Cameroun,
Confédération syndicale des travailleurs du Cameroun.

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