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| J. QUINET — , | theorie | lm Lei Ca Bee ic MMC Cimiher Ur Cl Lee ‘ ant H.F. le long des lignes 2 Yio is de Maxwell et applicatio: DU MEME AUTEUR COURS ELEMENTAIRE DE MATHEMATIQUES SUPERIEURES Tome I. Compléments @algebre. Les dérivées et leurs applications (9° édition) Tour II. Développements en série, Etude des séries. Caleul des imaginaires. Caleul différentiel et applications (3° édition). Tome III, Galcul intégral et premiares applications (3° édition). Tous IV. Suite du ealeul intégral et applications (3° ‘ion). 2% exemples d'applications des intégrales A des problemes pratiques. La série de Fourier avec exemples détaillés de développements, Intégration des différentielles totales. Intégrales doubles ou triples Toxe V. Bquations différentielles et applications (3° édition). Equations du premier et du second ordre, types divers, ayee de nombreux ‘exemples 51 exemples d’applications pratiques des équations différenticlles & des problémes (mécanique, physique, électricité, thermo-dynamique, résistance des maté- riaux, radio, ete.) Hiquations aux dérivées partielles (applications aux cordes vibrantes et & la pro- pagation du courant électrique le long des lignes), Introduction A Pétude du potentiel, et a l'étude de la distribution des champs. Toms VI. Géométrie analytique plane et applications diverses (3¢ édition), Bitude des coniques et applications. Tracé des courbes avee de nombreux exemples détaillés, Quelques applications physiques des coniques, | THEORIE ET PRATIQUE DES CIRCUITS DE L'ELECTRONIQUE ET DES AMPLIFICATEURS PAR J. QUINET Ingénieur de I'Ecole supérieure d’Electricité Professeur 4 I’Ecole Nationale de Radiotechnique de Clichy Professeur honoraire a |’Ecole centrale de T.S.F. Ancien Secrétaire général du Radio-Club de France PREFACE DE Cc. GUTTON Membre de I'Institut TOME Ill Propagation du courant H. le long des lignes, Abaque de Smith — Antennes. Equations de Maxwell et applications. DUNOD PARIS as63 © 1963, Duxop PREFACE Depuis que la radiotélégraphie et la radiotéléphonie ont abandonné usage des oscillations amorties des circuits a étincelles, pour ne plus utiliser que les courants entretenus des valves électroniques, les radioélectriciens ont surtout eu a étudier des régimes périodiques 4 amplitude constante. Pour la recherche de ces régimes, les ingénieurs électriciens qui s’occupent des transports d’énergie et. des machines A courants alternatifs, se servent de la représentation, imaginaire des fonctions harmoniques, I] est donc devenn tout & fait naturel d’en faire usage lors des études de cireuits & haute fréquence par- courus par des courants d’amplitude constante. M. Quixer, au cours de louvrage qu'il présente, expose les éléments de ce genre de calcul, en montre les avantages et applique ala plupart des cas qui intéressent spécialement les radioélectriciens. Le lecteur y trouvera done un exposé simple des calculs qu'il aura & connaitre toutes les fois qu'il voudra réaliser un appareil radio-électrique. Le calcul est toujours suivi d’indications sur!’ ordre de grandeur des capacités, des inductances ou des résistances des circuits généralement employés. Toute formule est complétée par une application numérique. Ce livre dispense ainsi de reprendre tous les calculs dés l’origine et fournit aux constructeurs les formules indispensables. I] évite toutefois les erreurs d'interprétation qui pourraient provenir de usage d’un formulaire puisqu’il indique toujours comment ces formules ont été établies & partir des lois fon- damentales, Sans renfermer les schémas des innombrables appareils de réception, lou- vrage contient l'étude de chacune des parties qui les constituent et des organes qui les relient entre elles. Sa lecture sera pour les techniciens une excellente initiation aux méthodes du caleul imaginaire des cireuits 4 courants alternatifs. Elle évitera aux construc- teurs d’inutiles essais empiriques, tout en leur permettant d’ adopter immédiate- ment la meillenre solution des problémes qu’ils se seront posés. C. Gurror, Membre de UAcadémie des Sciences, Ancien Directeur du Laboratoire national de Radio-électricité, Ancien Président de la Société des Radio-électriciens. AVANT-PROPOS du Tome IIL Contrairement a ce qui avait été annoncé dans une édition préeddente du Tome II, ce Tome III n'est pas consacré aux transistors et 4 leurs circuits. Nous avons pensé gu’il était inutile de refaire ce qui a éé bien fait et trés bien jait: on trouve, en effet, des ouvrages francais tout a fait excellents, qui sont consaorés aux transistors, et leurs cirouits, soit livres théoriques, soit livres Wordre pratique. Comme d’autre part, nous possédons une documentation considérable et une certaine pratique des lignes et de leurs propriétés, et que ce sujet n'est pratiquement pas étudié en détail dans les livres techniques francais, nous avons estimé faire ceuvre utile en traitant ce sujet qui a tant d’applications. — Or, cette étude des lignes, et de leurs tris nombreuses propriétés, a ceci d’admirable que, en partant simplement de deux petites équations initiales, on en déduit non seulement. un trés grand nombre de formules, mais encore une quantité inimaginable de résultats et de propriétés! Et comme ces lignes et, ces propriétés sont utilisées actuellement en U. H. F., en Télévision, dans les Radars, dans la réception et I'émission dirigées, dans Jes fusées et satellites artificiels, ainsi que dans bien d'autres dispositifs d’élec- tronique, on jugera de l'intérét immense d'une telle étude, — D’autre part, on verra que l'étude des lignes est une véritable synthése des mathématiques, mises aw service des applications. En eflet, on va trouver dans cette étude naturellement de Valgebre, puis de la trigonométrie classique, des imaginaires, de la trigonométrie hyperbo- lique, des équations différentielles simples du premier et du deuxiéme ordre, de Télectricité, de la Radio, et enfin de l’dlectronique! — Mais que le lecteur ne s*effraie pas! — Nous commencons par l'étude de la ligne sans pertes parce que cette étude est simple et n’exige pas Yemploi de Ja trigonométrie hyperbolique. Nous étu- dions ensuite l'abaque de Surrm, avec un grand nombre d’applications, puis nous continuons par l'étude de la ligne avee pertes, nécessitant l'emploi de la trigonométrie hyperbolique, yur AVANT-PROPOS Nous continuons par Papplication des ondes stationnaires aux antennes, & Pémission et a la réception dirigées. — Les esprits chagrins (!) vont dire naturellement que nous aurions do commencer par l'étude générale et détaillée de la ligne avee pertes par les lignes trigonométrique hyperboliques, puis d’en déduire, apres coup, les pro- priétés de la ligne sans pertes. C'est bien la Papplication d'un procédé matheureusement courant, ansipéda- gogique et qui... déplatt et rebute le lecteur! En effet, ce livre étant un livre @enseignement et... de renseignements, et non pas un traité sur les lignes, nous avons appliqué ce viewr et admirable principe de pédagogie (mais que beaucoup ignorent!) que « pour enseigner il faut aller du simple an composé ». Or, Vétude des lignes ave pertes exigeant Pemploi de la trigonométrie hyperbolique, nous aurions... dégoité le lecteur dés le début, du moins bon nombre de lecteurs, et nous n’aurions pas appliqué: le principe ci-dessus, ce qui edit été une grave erreur pour un livre destiné 4 des Ingénieurs, techniciens, agents techniques, étudiants et surtout les éléves des éooles techniques qui cherehent & apprendre, & comprendre et 4 appliquer... Cest pourquoi nous avons commencé par étude de la ligne sans pertes, wexigeant que la trigonométrie ordinaire, du programme du baccalauréat. — Nous terminons ee Tome III par les ¢quations de Maxwet, clatrement expostes et expliguées, avec certaines de leurs applications, En effet, bien que datant de pres de 100 ans, ees eélébres équations ont un renouveau dactualité, avec une foule d’applications, dans les guides d’onde, dans le passage d'un courant HF dans les condneteurs, dans le rayonnement et la propagation, etc. Or, il est véritablement seandaleux d’écrire les six équa- tions de Maxwe1 en deux trés petites équations condensées incompréhensibles (sauf A quelques initiés) ; cette sténographio mathématique ne parle pas & Yesprit, c’est du... « brouillard condensé » ne conyenant pas A notre catégorie de lecteurs qui veulent « Dx La CLARTE AVANT TOUTE CHOSE », ainsi que 32 années dans Venseignement nous Cont confirmé. — Le chapitre V sur'abaque de Suirrit est Ia reproduction presque complete de Particle que avons publié dans le Tome 1 + Blectronique» des « recux1qu Es pr Vineésieu » bien connues, Nous remercions vivement son Directeur Monsieur Postel, Ingénicur B.C. P., @avoir bien voulu nous autoriser a le reproduire. — Nous remercions chaleureusement Monsieur Paul Dieudé, Ingénieur, et Monsieur Quinqueton, Direoteur-adjoint de Institut Technique Professionnel qui ont bien youlu relire et corriger les épreuves, ainsi que la Librairie Dunod pour la parfaite présentation de et ouvrage. Bit), AVANT-PROPOS 1x Nota, — Dans cet ouvrage, nous avons adopté la notation américaine pour la numérotation des paragraphes, des figures et des formules, En vue de simplifier la composition typographique du livre et pour utiliser les nouvelles possibilités offertes par les machines actuelles de composition typographique, la notation ei (difficile 8 composer, surtout si lexposant eat encombrant) ne sera pas utilisée ; elle sera remplacée par exp (jz), facile & composer et A lire En résumé, le lecteur voudra bien noter les équivalences suivantes : eo = exp (jn) #0 = exp [a + jB)z] = [exp (j@x}1 (1 + 9) alpl. Un diagramme de Surri en grand format est place a la fin de ce volume. e eler.(1 + 6) ett = exp (j80 Généralilés sur les lignes. TABLE DES MATIERES du Tome III Cuaritee Premier La ligne sans pertes ‘Titablissement des deux équations fondamentales ‘Résolution des deux équations fondamentales , Ges takai at ie a8 ore wate ‘Ondes progressives... i ‘Ligne de longueur fini Impédanee deninée d’une eonque Zr ce Cas partiouliers importants, Premier cas : Zp = Ze. Deuxidme cas : la i quart donde Cas limites. Remarque sur la ligne quart donde Troisiéme cas : ligne en 3/2 et en 3/8 ..... ‘Une application interessante dune ligne terminée sur or Be 1a Ugne & retard wee B ¢ terminge sur une impédance quel- Cuarirre II Les constantes @’une ligne Cas de doux fils paralléles. Calcul de l’induetance Z . Calcul de la capacité C . Caloul de Pimpédance saractristique vs Résistance ohmique.. P ‘ Cas d’un cable coaxial Cwapirne III Ligne en court-cicnit et ligne ouverte L. — Ligne en court-cireuit Caleul de Pimpédance d’entrée. Répartition du courant et de la tension Variation de l’impédance d’entrée d’une ligne en court-circuit . Valeurs instantanées de V et de I a oP ‘Verification expérimentale ..... . XVIT nee 43 1h 15 16 47 19 20 22 28 TABLE DES MATIERES Ligne terminée sur une réactance queleanque ....... Diagramme des ondes stationnaires d’aprés la nature do la réactance IL. — Ligne ouverte ot adaptation Caleul de Pimpédanee @entrée. Répartition du courant et do Ja tension Valeurs instantanées du courant et de la tension ..... Tension a Vextrémité d'une ligne ouverte en quart d’onde ..... Bifet de la charge surlalonguanr ofestive dune igne. Ligne en court= circuit et ligne ouverte ... Influence d’une variation de fréquence sur ligne Adaptation d’une souree & un récepteur au moyen d’une ligne. Exemples numériques sur des lignes .. Oscillateurs & lampes utilisant une ligne Stubs Bi Une application intéressante des doubles stubs. Circuit du Radar. Caarirne TV Taux d'ondes stationnaires et coefficient de réflexion (ligne sans pertes) Le taux d’ondes stationnaires (on T. 0. 8.) Valeur du T. O. . dans différents cas. , say Nature physique d’une ligne terminée sur une résistance .....,., Valeur de Z: dans le eas d'une ligne terminge sur une impedance com- plexe.... a ees Mesure de 8 Le coefficient. de réflexion . east Relation entre le T. O. 8, et le coefficient de réflexion a Coefficient de réflexion dans le cas d'une ligne torminio sur ino Peale. tance Re ...... eam Cas d’une ligne terminée sur une impédance comploxs Bm Ry -- Xr Caleul dela tension F, du courant 7 et de l'impédance d’ontrie Zy a ligne en fonction du coeficient de réflexion p ....,, Amplitudes des ventres et des nosuds de patentiol et de cout alow! de Ja puissance .... Exemples numeériques Etude graphique des variations du potontiel ot dix Gourant Is Long do Ja ligne par le diagramme en maniyollo Remarques sur le diagramme en manivello , aes: Autre expression de l'impédanee on un point queloonque ot impé- danee de transfert . treetieery Emploi des lignes avec ou sans ones stationnalres .... Crarrone V Liabague de Smith Construction — Propriétés — Emplo\ Principe de Pabaque ...... Construction de Pabaque .. Problémes que Fon pout résoudre par Pabaque de Swimm . Généralités sur Pemploi de Pabaque Probleme fondamental . Applications numérigues. Probleme Probléme II ‘ Probleme III Probleme 1V Probleme V Probleme VI Remar: Adaptation par un stub Probléme VII . Adaptation par une ligne quart donde . Probleme Vill... Probléme 1X ; Exemple d’adaptation utilisant 'abaque de Sama. Nature des pertes ... Mise en équation du cour: Résolution des deux équations. .... Cas d'une ligne & faibles pertes Valeur de la constante de propagation quations générales de la propagation ... Remarque sur la symétrie des éauatlone de da ligne 3 TABLE DES MATIERES Emploi et applications de Vabaque de SMITH es sur Ja réactance dune ligne £ Cuaries VI ‘La ligne aveo pertes et de la tension “dans le Gas dane lighe en haute fréquence Cas dune ligne & forte inductance .... fas Ane ete eataep en Joe Ligne sans distorsion Quelques données numériques. Exemples numériques . Cavite VIL Cas général d'une ligne de longueur finie Lignes ouverte et en court-cireuit Ia ligne avec pertes .... Caleul de l'impédance dentrée d'une liga queloongue Exemples numériques .,..., Impédance dentrée d'une ligne ouverte cl d'une ligne en court- cirouit........ é Ligne ouverte a Ligne en court-cironit - Courant & Pextrémité d'une ligne terminée sur un récopteur d'impé- dance Z, » » - i! xT 70 a a 22 he 76 16 76 78 79 81 at 82 33 84 87 87 88 ot 92 98 % 35 36 98 100 101. 102 4103 406 106. 108 108. xIv TABLE DES MATIERES TABLE DES MATIZRES x¥ 3-9. Ligne artificielle .... 109 40-9. Calcul de la hauteur effective, 5-10. Simplifieation .. 143 Premier cas : antenne verticale en i/4. J-M1, Mise en pratique de la 144 Deuxiéme cas : amtenne em 2/2 152 10-10. Antenne de forme quelconque .... 183 10-11. Caleul ad détaillé du champ produit & grande distance. Formule Cuarrree VIII pratique . ins AASh Coefficient de réflexion et taux dondes stationnaires (ligne avec pertes) Cuapiman XI o ee de aoe e re Application des ondes stationnaires aux antennes 8-3. Caloul de Yonde directe ot de Ponde réfléchie et exemple mumérigoe 118 DOT eee ptaae oe ee 8-4. Impédanee d’entrée en fonction du coefficient de réflexion 120 Emission et réception dicigées 8-5. Exemple numérique sur une ligne avec perles . : an 8-6. Calcul direct de Pimpédance de transfert, 122 44-1. Principes de base. . 156 $7, Le taux d’ondes stationnaires $ ad T.0, at 1235 41-2, Adaptation des feeders & Vantenne 158 Relation entre S et p .. 123 41-3. Calcul d’une adaptation ... 164 8-8. Mesure de « par le T. 0. 8 12% 11-4 Dipdle replié ou « folded dipole » 162 89. Explorateur de mesure ..... 124 11-5. Application des ondes stationnaires & 'émission et a la reception 8-40, Résumé ... pbb 125, ditigées i ‘So ioe. 8-11. Cas important : ligne ouverte sans pertes . 425 41-6, Rayonnement de deux antennes verlicales _ 163 11-7, ‘Théorie mathématique du rayonnement de deux antennes yerticales 16% Cuarirre 1X ‘Rideaux d’antenne et alignements Surtension dans les lignes Bande passante et coefficient de surtension 41-8, Etude mathématique du rayonnement d’antennes multiples . 167 41-9. Application 4 un rideau réflecteur ., ede 0B 9-4. Bande passante d’un circuit oscillant. Cironit sfyie ot elreull, Parallle 438 44-40, Réalisation pratique des rdeaux d’antenmes .............-..+05, 198 9-2, Généralisation. Coefficient de surtension d'une ligne ...... 480 41-11. Perfectionnement important poe 175. 9-8, Impédance d'une ligne en court-cireuit 4 Ja résonance ....... 132 41-12, Inconvénients et avantages des antennes en areeque 176 9-4, Caleul de la surtension A Pextrémité dune ligne ouverte . 134 14-43, Réseau directeur d’ondes .. 4177 9-5. Autre facon de caleuler la surtension en bout do ligno . 134 41-14. Alignement de plusieurs dipdles 178 9-6. | Généralisation du coefficient de surtenston 4444 4/4,141., 136 11-15. Antennes avec directours et réflecteurs; antennes Yagi... 180 9-7. Quelques considérations pratiques ...... 138 14-46, Autres types d’antennes ............ sitet eee ee 185 eee Cuapiras XI Application anx antennes de Ja théorio des li«nos ssi areationsida’ RASEAL Cireuit oscillant ouvert . saber eau suse eenweeaees 139 Quelques applications La longueur donde .. ath ADA US 441 Modes de vibration d'une antonne, Premicr oan: A isl do longuour ? 142 12-41. Généralités ..... +. 188 Deuxiéme cas ; fil de longueur Urelid AUHOL sss ssssscsceeces sess. 166 42.3, Rappel ot généralisation de quelques lois de Télectricité. Loi Ou 189 Capacité et inductance d’une antenne ., actrees 447 12-3. Loi de Jour dans un conducteur a trois dimensions. + 190 Antennes complexes a 148 12-4. Loi des F. B. M. d'induction ou loi de Maxwaut-Fananay .... 190, 12-5, Traduction analytique en coordonnées cartésiennes, Premier sroupe des équations de Maxwnut 3 192 i a atl 42-6, Expérienee de Rownanp.... ss. 194 Champs eréés 4 distance par un dipdle ou doublet .)...cs0..0... 149 12-7, Lol des amptre-tours ou loi d’Awriar. . 195 Mauteur effective dune antenne .........cesssessessesssiseree 454 42-8. Généralisation .................... 196 ES MATIERES a TABLE 42:9, ‘Traduction anslytique en eoordonnées eartésiennes. Dewsibme gro"? des équations de Maxweut 42-10, Cas particulier important 49-41. Courants de déplacement 49-42, Equations complémentaires 12-13. Application de Péquation HAE Motion ala tampe diode tae Coeditions aux Binites pour les équations de Maxwntt 412.17. Propagation dans un milieu isolant ... pe exp (a) « Cuarrraz XII Quelques applications des équations de Maxwell ‘Pénétration des courants & Mintérieur des corps 1 it ducteur - er cas : cas d'un corps infiniment con . ia. Tie cas : cas des conducteurs métalliques en HIP pla isolant . € 49-3, ‘Troisiéme cas : courants de capaci 13-4, Equations réduites...-+--+--+- pt -5. Exemples ....-+- wees 4 : 186 Sia ds la pénétration du courant dans un co) ductour . Valeurs numériques .-- - Calcul de la résistance en H. F Cas d'un fil conducteur recti Théoreme de PoyNTING ..----- et de conduction GENERALITES SUR LES LIGNES Considérons un long fil métallique paralléle au sol, ou bien deux longs fils paralléles, suflisamment longs pour que l’on puisse considérer les constantes électriques de cette ligne comme uniformément réparties, Il y a quatre constantes & considérer, par hiloméire de longueur : 1° la résistance ohmique R, 2° la capacité (entre un fil ct le sol, ou bien entre les deux fils), soit C, 39 Pinductanee, soit L, 49 la résistance d’isolement. En effet, il y a des fuites dans les isolateurs, ou bien il y a des fuites entre les deux fils si ceux-ci sont isolés et en contact. Si nous appelons R’ la résistance de fuites par km de longuenr, la conductance sera G = 4/R’. Tl s’agit d’étudier Ja répartition du courant, et de la tension sur une telle ligne, ainsi qu’é Pextrémité de la ligne, suivant qu'il y a un récepteur ou sui- vant qu'il n’y en a pas. II s'agit d’étudier aussi les nombreuses propriétés d'une telle ligne. Cette étude sera, au début, divisée en deux parties 40 Lignes sans peries, sans résistance ni fuites (R = 0, R’ = co). 20 Lignes avec pertes. Dans la premiére partie, qui est la plus simple, les calculs se font par les lignes trigonométriques circulaires usuelles : ils donnent, des le début, de nom- breux résultats nets et importants ; tandis que dans la deuxiéme partie ce sont les lignes trigonométriques hyperboliques qui interviennent, : Le lecteur ne doit surtout pas s*effrayer & ce sujet | Les lignes trigonométriques hyperboliques, qui semblent avoir un aspect rébarbatif, sont aussi faciles @ manier et @ utiliser que les autres ; il s'agit de savoir d’oi elles viennent, que sont-elles et quelles sont leurs formules fonda- mentales (qui ressemblent étrangement aux formules de la Trigonométrie clas- sique). — Pour les lesteurs qui ne Jes connaissent pas, ils en trouveront l'étude détaillée, clairement expliquée, avec des exemples numeériques, dans le Tome III de notre Cours élémentaire de Mathématiques supérieures (Editeur Dunod), ainsi que dans le Tome V consacré aux équations différentielles, C'est une question de patience, et de pratique ! Mais le lecteur qui serait rebelle & cette initiat ou bien qui ne voudrait 3. Quinn, — rhéorie see anpifieaters, TT . xv GENERALITES SUR LES LIGNES vas se lancer dans une telle étude, peut se contenter deT'étude détaillée que nous ‘elds dela ligne sans pertes, ainsi que de usage del’ abaque de Surrm, puisque, en Radio et en Electronique, dans les Radars et en U. H. F. on a peers toujours des lignes sans pertes A étudier et a utiliser ; or cette étude est tres imple. a re Nous répétons ee que nous disions dans la préface + en partant anise, ment des deux équations initiales de la propagation, on en asduit un yee gran as hombre de formules et une foule immense de conséquences ; eb © est justement ce qui est admirable dans une telle étude, _ Naturellement, nous commencerons par Pétude 1a plus simple, c'est- a-dire celle de Ja ligne sans pertes. CHAPITRE PREMIER LA LIGNE SANS PERTES. 1-4. Etablissement des deux équations fondamentales. — Plagons-nous 4 la distance 2 de la source, en P, ot le courant est J et ot la tension est V (par rapport a l'autre fil), Appelons L Tinduetance et € la capacité, par unité de longueur (pratiquement le km), et supposons R = 0 et R’ = oo. Donnons A un accroissement dr tres petit, J et V varient (en plus ou en. moins) et deviennent, en P’ ct au méme instant, J-+ dJ et V+ dV. (fig. 1-1). tart bax 2 2 f Vag 8 Fis, 4-4, L’élément delongueurdz aura une inductance L-dretunecapacitéC -dz (Ag. 1-2). Appliquons In loi d’Onu (cn imaginaires) a élément dz en respectant le sens de la fleche : V—(¥ 4 av) = j(L-dz)al ou 2 = jbo! |. (1-4) D’autre part, il passe dans la eapacité C-dz un courant quiest égal Ala diffé- rence entre le courant J 4 l'entrée et le courant J + di a la sortie ; et comme Dinpédance de capacité es} —j/C-dza, on peut éerire : (1-2) Les équations (1-1) et (1-2) donnent un systéme de deux équations différen- tielles & deux inconnues V et J. XVEIL CHNKALITCS SUN LES LIGNES ‘pas so lancor dans uno bolle blude, peut.se contenter do étude détaillée que nous faisons do lo. ligne sans portes, ainsi que de l'usage de Vabaque de Smtr, puisque, en Radio et on Hlectronique, dans les Radars et en U. H, I’, on a presque toujours dos lignos sans portes & tudier et & utiliser ; or cette étude est trés ee répélons ce que nous disions dans la préfaco : en partant: ae ment des doux équations initiales de la propagation, on on dédutt, un tres gran nombre de formules et une foule immense de consdquences ; at c'est justement ce qui ast admirable dang une talle dlude, — Naturelloment, nous commencerons par étude Ja plus simple, c'est- A-diro colle de Ja ligne sans pertos, CHAPITRE PREMIER LA LIGNE SANS PERTES 1-1, Etablissement des deux équations fondamentales, — Plagons-nous & Ja distance z de la source, en P, ot le courant est J et oit la tension est V (par rapport 4 l'autre fil), Appelons Z Vinductance et C la capacité, par unité de longueur (pratiquement le km), et supposons R= 0 et R’ = co. Donnons &z un accroissement dz trés petit, Feb V yarient (en plus ou en moins) et deviennent, en P’ et au méme instant, J +- df et F + dV. (fig. 4-1). Lge L p Pact ane a Cox dar Fic. 4-4, Fic. 1-2, L*élément delongueurd«aura une inductance L- dretunecapacité C -dz (fig. 1-2). Appliquons la loi d’Ouut (en imaginaires) & élément dz on respectant le sens de la fléche : vV—(w+ar = j(L-dojol ou (1-4) Drautre part, il passe dans la capacité C-dx un courant gui est égal ala diffé- rence entre le courant J & J'entrée et Ie courant J + di a la sortie ; et comme Finpédance de capacité est — j/C-dxe, on peut écrire ; (1-2) Les équations (1-1) et (1-2) donnent un systéme de deux équations différen- tielles A deux inconnues V et. I. 2 GMAUrTs DE LELECTRONIQUE — Avant do rwaoudre oe systéme, divisons I’équation (1-1) par léqua- tion (1-2): ou, en séparant les variables ib Ved¥ = Gededh Tntégrons (de 0 & V pour Ia tension et de 0 a J pour le courant) : L va 5h, ¥ L Fay/e i i ésente évidemment une impé- Or, le rapport V/J au point P de la ligne repr dance, a comme elle est indépendante de # et de ©, elle est constante en tous les points de Ia ligne, et elle caractérise otto ligne, c'est pourquoi on Teppelle impédance caractéristique Z_ (ou impédance wérative) : Z=VUeC, cette valeur étant réelle, Ze est une résistance pure, On pourrait voir dailleurs, par les équations de dimensions, que WLC est homogene & une résistance, eb _— Pour calculer V et i, dérivons les équations (1-1) et (1-2) : — 97 — jlo Gy = iho ice, al —ta =cut = jCo(—jLol), ou (1-8) La mise en équation étant terminée, passons & In résolution. 4.2. Résolution des deux équations différentielles. — Chacune de ces autre en J,est une équation différentielle du second ions, Tune en V, 0" Beene ame second membre, ordre, incomplete, 4 coefficients constants. L,€ et a, et 8 LA LIGNE SANS PERTES 3 Liéquation caractéristique de chacune d’elles est : don a=+joVLC = + jp. La solution pour V est done (voir Tome V de notre Cours élémentaire de Mathématiques supériewres, (Editeur Dunod) : ‘Alsin Bx + B cos Bx (1-4) ob A et B sont des constantes, que nous allons caleuler, L’équation (1-1) dovient : pa — olde _ Ap cos pe — Bp sin Bx jlo — jie ; el, comme 8 = w/LC, et que /1 Za, il reste : J t= 7, (4 cos Be — B sin px). (5) fale des constanes 4 eB, — Pour ola plagons-nous &1 origin, pours 0, a Ton a: Fmikoi een liseli: Les équations (4-4) et (1-5) nous donnent. alors (en feisant 2 — 0) : YW=B et anit vo id dot Ae Los A et B étant connues, les équations (1-4) et (1-5) deviennent ; V = — jigs sin Bx + Vy cos Bo = Fidel, cos Ba — Vy sin Br), ou enfin V = Vo cos Ba — jZe, sin Br 1 = 100s Ge —j ¥2 (1-6) sin Be qui constituent les éguations générales de la propagation. Mest souvent plus commode d’exprimer V et J, en un point quelconque de la ligne, en fonction des données du récepteur V, et J, en comptant les distances, non pas depuis la souree, mais depuis le réceptour : il suffit de changer x en — a, ce qui donne : v T =I, cos Be 4 V, cos Ba + jZeF, sin pr Ve (1-7) dzisin ge. g CIRCUITS DE LELECTRONIQUE figne. On voit que si #x ent dono sinusotdalement: le long de Ja ligne ee ie Qn, V ot Ine changent pas : cette distance constante est appelée la longueur d’onde > + Bh = de a = 2x/B (1-8) oi B est exprimé en radians par unité de longueur, cest-i-dire en radians km. : ae ‘vitesse de propagation y est donnée par =F, Pou: (4-9) ou encore (1-10) Nous verrons plus loin comment on trouve a valeursuivante : y= 299 789 km/s a 55 (dans un fil plaeé dans Yair). Cotte valeur est égale 4 la ‘vitesse de Ja umiére. 41.3. Cas théorique d’une ligne de Jongueur infinie. — La solution des équa- tions 1-3 peut aussi s‘éorire : ; V = Aexp (jx) + B exp (— itz) et 1 = A, exp (j82) + B, exp (— jBa)- Or, pours = 00, V=0 et T=0, dou: 4,=0 a A=O; il reste , 4 V = Bexp (— itt) I = Byexp (— iP2) st comme, pour m= 0, on ad =i, et W mei ho on oblient : V = Vp exp (— ip) I = I,oxp (— iB), (44) (1-42) Voll, représentant. Fimpédance a Ventrée de la Beer ee, aah conducts 1 i i ge est bien Ja source débite sur Ze, cette impédance rien pac les points de la ligne. Cest bien Pimpédance caractéristique. LA LIGNE SANS PERTES 5 En partant de Vet Jimaginaires on endéduit aussitotles valeursinstantanées, daprés les deux équations (1-4) ot — j@x exprime un décalage arriére : ¢ = Vosin (at — 82) i= Ipsin (ot — Bx), (1-43) ¢ et i sont donc en phase, dans Je temps, mais ont un déphasage Gx variable aves la distance x: on a des ondes progressives. 1-4. Ondes progressives. — On peut donner une représentation physique simple dondes progressives en projetant, sur un plan paralléle & son axe, une w out. S hélice tournant d'un mouvement uniforme autour de son axe. La sinusoide obtenue par projection a un mouvement apparent de translation (fig. 1-3). O.Pamortie Fi. 1-6! Si l'on considére une hélice A pas constant enroulée sur une surface de révolu- tion & génératrice exponentielle, on aura, par projection, une représentation physique d’une onde progressive amortie (fig. 1-4). LIGNE DE LONGUEUR FINIE 4-5. Impédanee d’entrée d’une ligne terminée sur une impédance quel- eonque Z,.— Nous allons obtenir une formule trés intéressante et dont lesconsé- quences sont innombrables, ainsi qu'on le verra par la suite. 6 CIRCUITS DE L'ELECTRONIQUE Appelons Ila Tongueur de la ligne (la Yongueur totale des deux fils de ligne aan te équations (1-7) (oi les distances sont comptées parti do récepteur) faisons = 1, @est-a-dire plagons-nous & Ja source : Vo = Vr cos Bl + jZebs sin Bl oF pe 6 I, = I, cos ft + iz, sin Pl, (1-44) od Von tire Pimpédance entrée de la Tigne, vue de Ja soures : j. in Bl Vey __Vreos fl + jefe sin Bl Ty = 2 = F, con §l + Pd) sin BL Divicons haut et bas par J; eb remplagons Te quotient. Ve/Jr par Vimpédance Z, du récoptour, il reste : Z, cos Bl + je sin Bl a= cou pl + WAr|Z0) 8in BL ou enfin. 4%, + jZe tg BL (1-45) %o= TH j(el20) te Bl on Zp + jZeteel, i48) By = EG j2 tefl i ve facilement : On pourrait aussi tirer Z, en fonction de Z, et de Ze, on trouve facile %y— ide tg Bl, tn) 1" jalZ) te Bl Remple, — Soit Ze = 56 0, Zr = 445 + 75 J eb b= 1,68 2. br — En posant Bl = 2nlf/a, on a al = 2n-1,68 = 10,5 radians, om 6060 (soit 66° + 180°) La formule (1-16) donne alors = (115 + 751) +155 te 66° _ 96 __ 36; %q = S855 5 Gai + 753) 2 =F —GICe), elle est donc capacitive. 4-6, Cas particuliers importants. Premier eas- Liimpédance Zr du récepieur est égale & Pimpédance earactéris- rel ie tique Ze. LA LIGNE SANS PERTES 7 — L'équation (1-15) donne, en faisant Z, Ceci veut dire que la source débite sur Z., comme dans le cas d'une ligne de longueur infinie ; on a des ondes progressives et les 6quations (1-13) s’appliquent encore. La ligne est adaptée au récepteur. 1-7. Deuxitme eas, Ligne quart Ponde — Sifon fait 7 — 2/4, on a B = 2n/n = fl=s/2 et tgpl=o. L'équation (1-17) donne o/oo, ou, en levant l'indétermination : | (1-18) Tl en serait de méme si / était un multiple impair de 4/4. Ainsi, Z- est. moyenne géométrique entre Z et Zo, et l'impédance 2, enbout. de ligne est vue, de la source, avec la valeur Zo. La econséquence importante est done que, si l'on veut ramener une impé- dance Z, ala valeur Z,, il suffit de l’attaquer par une ligne quart d’onde, sans pertes, dont Vimpédance caractéristique Z- est donnée par la formule (1-18). Dimpédance @enirée A= est ainsi inversement proportionnelle, pour une ligne et une valeur de Z- données, a Pimpédance de sortie. — La ligne est un incerseur dimpédances : a) si Z, est réactif, Z, sera réactif, mais de signe contraire. 4) Si Z, est une résistance, Z, sera aussi une résistance ; mais Z, crolt si % diminue. Une telle ligne quart d’onde se comporte ainsi comme un transformateur «adaptation pour relier une ligne quelconque & une charge, si une valeur con- venable de Z- ne peut étre réalisée. Elle joue le réle d’un inverseur d’impé- dance ; elle transforme une faible impédance ea forte impédanee, et inverse- ment. — Une autre application de la ligne quart d’onde est, qu’elle peut servir & coupler une ligne & une charge ohmique, comme par exemple une antenne. 8 CMevITS DE LELECTNONIQUE Ge trongon en A/4 serm détorminé pour que son impédance caractéristique 2: soit telle que la résistance d'antenne Js soit transformeée en une valeur égale 4 Pimpédance caractéristique Ze de Ja ligne, qui, étant terminée sur Z., ne donnera aucune réflexion ; on devra avoir ; Zi = \/Ro- Bey Ja puissance HF dans Pantenne sera alors maximum, Si la distance de Ja ligne a l'antenne est beaucoup plus grande que 2/4, on prendra 32/4 ou un nombre impair de AJ4. : : Si la charge, an lien d’étre chmique comme dans Ie cas de lantenne, n'est pos une résistance pure, on connectera Ja ligne quart d’onde en deux points correspondants A Ip,.2 00 & Vigin, C’est-A-dire en un endroit of la ligne aura, une impédance ohmique pure égale Z{S ou ZS, ot S est le taux d’ondes stationnaires (voir Chapitre IV). Premier exemple. — Calewler Pimpédance caractéristique d'une ligne pour adapter, par une ligne quart donde, un dipéle de 80 2 a un edible dont Ia résistance caractéristique est de 500 2 (fig. 4-5). Ale Zp 2o, —Ona Zl, = 2 ot: Zy = 80 Q et Z, = 800, o¢ qui donne : fepa00 = Fie, 1-5, Z. = (80-500 = 2002, iz i i @une ligne qui Denzviime exemple. — Caleuler la résistance caractéristique @une pourrait alimenter effieacement un dipéle de 80 ©, an moyen d'une ligne quart @onde dont Re = 200 2 — Partons de Ae Be ot Ze = 200 et Zy — 80 2, On en tire = 2 _ 200 Z,~ 80 = 5000. La formule, que nous donnons plus loin : Zy = 276 1g? permetirait de calculer le rapport Djr. LA LIGNE SANS PERTES 2 1-8. Cas limites. — 1° Z, = co, ligne ouverte, done = dun cireuil résonnant série, vu de la source. 2° Z, = 0, ligne en conrt-cirewit, done Zp = co: on a Véquivalent d’un cireuit bouchon, avec Q élevé, yu de la source. I en résulte alors une propriété curieuse qui consiste A réaliser un isolateur... métallique ! Puisque Vimpédance d’entrée d'une Higne quart d’onde, court- circuitée 4 lextrémité, est infinie (ligne sans pertes} ce troncon de ligne pourra servir d'isolant pour supporter un objet queleonque sous tension, ou au besoin une ligne (fig. 1-6 et 1-7). ron a Péquivalent 2 fils del ee Fre, 1-6, Fic. 4-3. 1 faut remarquer qu'une telle ligne quart donde donne Z, = 00 sur la fréquence fondamentale, mais sur le premier harmonique, c'est. une ligne en demi-onde, vue du c6té de la souree ; c'est done un court-circuit vu a entrée de ce trongon de ligne 9/2, ce qui supprime eet harmonique ainsi que toutes les fréquences paires. 1-9, Remarque sur Ia ligne quart donde. — Qn a va que pour une ligne quart d’onde, on a 8! = x/2, ou encore : la/ZC = [2 Pot = Si maintenant nous appelons : (2/n\LL, Pinductance effective de Ja ligne, Q/r\IC, la eapacité effective de la ligne, on aura ; (212).(2ic)ux =4 LCe comme dans les circuits oscillanis fermés, d’oa le nom de ligne résonnante. Si la ligne est ouverte A son extrémité, la tension d’entrée étant constante ot bien déterminée, et comme J, = 0, ilen résulte que, théoriquement, et 10, CINOUITS DE L'ELECTRONIQUE (limité par les eMuves et Yisolement). Nous en ferons d’ailleurs le ealeul plus Join, au chapitre 1X, Cette propriété des lignes onvertes, en quart donde, était connue de Testa en 1890, et utilisée par lui dans ses eélebres expériences, malheureusement bien oubli¢es actuellement! Sa ligne était un gros solénoide de 1 42m de haut, excité par un eireuit. 4 étincelle et une grosse bobine de Rumxnonrr. 1-40, Troisitme eas, — Ligne demi-onde et en hiitidme donde. — Sit = 2), ou un multiple exact de 2/2, on a: an dh tg pt = te et Péquation 1-46 donne la valeur de Vimpédance dentrée Zo : oO z, By = Be Za te Ainsi, Ja, source & l'entrée débite sur Z,, et Yon voit qu'une ligne demi-onde, on un multiple de demi-onde, est équivalente & un transformateur de rapport “On peut ainsi relier une souree ot uno charge éloignées l'une de Fautre. ‘Une telle ligne en 4/2 n’a aucune action sur Ja transmission de V et de J sauf Winverser leur phase. v TenA 300 | | ee io =e a gl=180° Fic. 1-8. Les ondes stationnaires existent sauf si Z- = Z., et la puissance transmise au récepteur Z, = Rr + jX, est: P= (Bye Cotte propriété d'inyersion de la phase est utilisée dans les rideaux d'an- tennes loreque différents éléments espacés de /2 doivent étre excités on phase par la source. Ezemple— Sil = 2, Ze = 300 0, 400 e050, Rr = 3002, Vo = 100°¥, on aurait les courbes de la figure 1-8. LA LIGNE SANS PERTES At Remarque. — Pour une ligne i Pequati Fs abet 22° 22 et en court-cireuit (Z- = 0) Péquation Ligne en huiti¢me donde. — Sil = 3/8, on a = Qe ight -g et P'équation 1-16 donne ; Biz, Z, = 2e=—* = Lee, Sila charge est ohmique pure, Zr = Rr, il reste : et, comme le module de ce quotient est égal a 4, il vient : Z, = %=VIjec. On peut ainsi transformer une rési istance Spe ae tees quelconque R, en une impédance 1-11. Une applieation intéressante @une li i t mj igne terminée sur Z, + la ligne & retard. — Appliquons 4 entrée de la ligne une D. D. P. sinusoidale : ria Etant donné que Yon a des ondes ives, Pampti ( ‘ progressives, Tamplitude de la tensi hen i pide adelonnqualddbalen eva gauche Ih: i'M ob 0s = Vosin (ot — Ba). L’onde est ainsi périodique dans le temps el r dans I : é eee ps et dans Vespace ; elle se déplace Cette vitesse de phase est la vitesse é ay pce pparente de déplacement. des sommets Le temps de parcours est i i Bo ioe sae st le quotient de la longueur de la ligne par la il est ainsi proportionnel al et a \/LC. — La ligne a retard. _On arrive & réaliser une ligne ayant un temps de parcours trés long, on peut ainsi créer des lignes & retard qui sont. des lignes artificielles ayant des cons- tantes unitaires trés élevées. On les utilise pour provoquer des retards d’impul. sion ou comme sysLéme de mémoire. ae 12 cIqUrTs DE WELECTRONIQUE Premitre application, — Appliquons une impulsion & V'entrée d'une ligne ob Let € ont élovés, (par exemple 200 mE et 4 000 pF) ; on aura des déeslages dans le temps, et sion fixe des embran- chements le long de cette ligne (fig. 1-9) on pourra révolter diverses impulsions ; on aura fait un multiplieatenr @’impulsions. Deusizme application, — Chargeons une Fis. 1-9, triode avec une ligne. Il suffit d’envoyer tne impulsion en négatif pour avoir une impulsion en positit eur la plaque ot récolter d'autres impulsions 2 diflé- rentes prises sur la ligne. On peut d’ailleurs relier toutes ces dériva- tions aux grilles de différentes lampes (fig. 4-40). Cas d'une ligne fermée par un court- circuit. —La. charge étantnulle, V-=0. Si londe sinusoidale arrive au bout de Ia ligne en positif, elle change de signe et repart en négatif. Supposons la premibre dérivation Dranchée sur une lampe. Injectons une impulsion longue, par exemple 50 us, elle se propage le long de Ja ligne, et va revenir & Ventrée au bout @un temps égal a dens fois le temps de transit, et avec une amplitude égale & celle de départ, pour une ligne sansperte. Pour une ligne ouverte, Timpulsion réfléchie reviendrait sans changement de signe. CHAPITRE II LES CONSTANTES D’UNE LIGNE I y a quatre constantes d’une lign a e formée de deux fils paralléles ou a’ ble coaxial, en les eonsidérant par nité de longueur de fae creat-a-dise par Irlométre : Pinduotance L due aux deux fils, Ia capasité C Ja résistance Oliiniquo 7, ot la conductance de fuite G qui évidemment ne pent pas se cal- ouler & l'avanece, G dépendant de la co i i ls ance, struction di i qui la constituent et de son isolement, ace Bt. (Cas de deus fils paralléles. — Appelons la distance d'axe en axe ot Flo rayon du fil, supposé non magnétique (cuivre ou bronze phosphoreux). Caleul de Pinduetanee 5. Lind : _— luctance J est le flux produit. par unité de courant. Comme les fils sont fins et que, par suite de Vee pollcalaire mes rant est concentré a la péri rt Ber et périphérie du fil on ne caleule que le flux extérieur au L=9I, jac eae peas Fic. 2-4. Plagons- Ia dis gons-nous ala distance # de axe du fil, en P (fig. 2-1), 0% induction B Dp = MH, wWaprés la loi de circulation du magnétisme, of H est en ampbres par metre. -10-7H jm) 44 CIRCUITS DE L'ELECTRONIQUE Comme le deuxitme fil est & la distance D du premier, il suffit @'intégrer de r a D, le flux au-deld de ) n’intervenant plus, ce qui donne : (21) oft In est le logarithme népérien (In x = 2,3 Ig 2). On a aussi : L=0921g2 pll/m. 22) 22, Caleul de la eapacité. — Par définition, on aC = q/V, org est la charge d’un seul fil par unité de longuenr. Si on appelle £ Vintensité du champ électro-statique en un point P quel- conque, a la distance x du centre du fil (et extérieur au fil), on a: E = 545 volts/m. Le potentiel en P est, puisque B = — dV/dz : yaa f re=—[" La D. D. P. entre les deux fils (puisque l'un des fils contient + ¢ et l'autre — gq) sera obtenue en intégrant dev a D: Vv = pin (F402) ane’ (2-3) avec iar plO ek ; C= 5 jgq Farads|métr. LES CONSTANTES D’UNE LIGNE 15 On aura done : Cee ee V © qin (Bir) Coe 2 30In (Dry es) Ol e/e, est la constante diélectrique relative du milieu is fe 1 pour Tair, c’oi In formule : milieu isolant, et égal & 402 © = 361m wy Fi |- (2-5) 412 C= Dy beFim i le et z= V £ = / 36 In (jr) Une formule pratique de Z. est la suiy i i oe vante, oh C est a ilo- See : en picofarads par kilo- On a aussi : ou finalement __ 3-408 =*0 On en déduirait. aussi la vitess i rs de propagation y dans Fair ou parfaitement conductour = es, 4, ae \ 4107 m2. 10" "7 "36 ln (Dir) ou enfin 3.40% mjs |, an C'est la vitesse de la lumitre, J. Queen. — adore det ampli fenteurs. HET. a 16 CIRCUITS DE LELECTRONIQUE 2-4, Résistanee ohmique. — Pour deux fils de cuivre, la résistance ohmique pour 1 m de ligne, soit 2 métres de longueur de fil, est = (2-8) of rest Je rayon d'un fil en cm. On remarque que & est proportionnelle a VF. On trouvera dailleurs dans notre Tome I, au chapitre du circuit oscillant, des formules sur la résistance en HF d’un fil, sur Pépaisseur de Ja pellicule équivalente, otc., ainsi que sur les pertes d’énergie dans los condensateurs, dues & Pisolant et a Tisolement. On moubliera pas & ce sujet que les pertes dans Tisolant d’un condensateur sont proportionnelles au carré de la D. D. P. V. Remarque, — On trouverait que : 2 a metre eo) et i 2EAVE par metre (240) ou ¢ est la constante diélectrique du milieu. — Dans le chapitre XIII consacré aux applications des équations de Max- WELL nous calculerons Pépaissour de la pellicule du courant HF. Indiquons dés maintenant l’épaisseur @ of la densité de courant est i/e de la densité a la surface : — 659 F en Hertz VF aenem ) 2 Fen MHa 3,8. henm \2 en microns, ou Quand on a deus fils paralléles, la localisation du courant ne se fait pas sui- vant une couronne, dans les fils, mais suivant un croissant & cause des effets de proximité dus aux actions électrodynamiques de deux courants paralléles. Lieffet de proximité disparait pratiquement si la distance des fils est supé- igure 4 huit fois leur diamétre, LES CONSTANTES D'UNE LIGNE M7 2-5. Cas d’un edible coaxial. — Soit ale rayon intéri 25 poaxial. on du cable intérieur et & le rayon intérieur du tube extérieur (fig. 2-2). Le flux magnétique capté par un ahs annulaire d’épaisseur dz et a la distance x du Sentre est, comme on I’a vu plus haut : al .. 0 = Te don ; a _ [adds pk Bb = fe =H in ten wobor/my, On notera que le flux est nul A Pextérienr. On en déduit Pinductanee : obs t=F-$mt, ol, en remplacant u par sa valeur, il reste Hm (2-11) om bien : £=0461g2 unm, ae an Calculer Ja capacité, remarquons que Ie champ électrique E dans Visolant est ; ere’ ’i g est la charge par unité de longueur de edble, entre les deux conductours en intégrant de aa b: Pm gh [Mot 8, Ine J, @ = tee ainsi qu'on a vu plus haut, o On aura donc la D, D, P. La capacité sera ainsi ; ob dans T'air, en remy Be cilalaye: plagant ¢’ par sa valeur comme on 'a fait pour deux fils 261 ig (ejay PFI | ey On en déduit Pimpédance caractéristique ; he aye 0,46 Ig (b/a)-10-€ 24,1 - ig (bay "29 18 CUNCUITS DE L'ELEGTRONIQNE — Quant a ln résistance ohmique, on trouve pour du cuivre : ‘ou enfin : R=42-104 #(; + 3) Om (2-44) oi: a ot & sont comptés en contimétres et F en Hz, CHAPITRE IL LIGNE EN COURT-CIRCUIT ET LIGNE OUVERTE I. — LIGNE EN COURT CIRCUIT 3-1, Caleul de Fimpédanee d’entrée. Répartition du courant et de la tension, — Etudions en détail le comportement d'une ligne de longueur quelconque, en court-circuit 4 son extrémité, — Faisons P, = 0 dans la premiére équation 1-7 ; pourz = Lona V = Vy (i Ventrde de la ligne) : Vo = jZelr sin 61. @-4) Portons cette valeur de J; dans la premiére équation 1-7 qui donne V en un point queleonque de Ja ligne, on obtient : VY a © ¥ = yah i% sin Be sin Bx =o ear @2) De méme, la seconde équation 1-7 donne, en remplagant J, par sa valeur tirée de Péquation 3-4: cos Br. 1= Von (33) et, pours =I: pds Zig pl’ dou limpédance a entrée de la ligne : Vi 5 Be Zo =i 2. tg pl. (3-4) L'équation 3-3 devient : cos Bx) cos Br i yg 9 (2257) = Te cos al G5) Divisons enfin l’équation 3-2 par 'équation 3-3 pour obtenir 'impédance Z en un point queleonque : (3-8) 20 CIRCUITS DE VELECTRONIQUE Comparons maintenant les équations 3-2 (qui donne V) et 3-5 (qui donne J) : on voit que V et J sont en quadrature dans l’espace (avec =), leurs phases restent constantes sur une distance 2/2, puis brusquement il y a inversion de phase : on a des ondes stationnaires (ou O. S.). Dapres la formule 3-4, on voit que la souree débite sur une charge inductive (A cause de j), Enfin, d’aprés les équations 3-2 et 3-5, on voit que: pls ti, Yo V varie oe ae a — np’ “ ty do I varie de os al a aEcuREH et & Pextrémité, oi V; = 0, on aura foroément un ventre de courant. Crest en somme ce qu'il y a en bout de ligne qui détermine Ja répartition du courant et de Ja tension le long de Ja ligne. 3-2, Variations de Pimpédance dentrée d'une ligne en court-cirenit, — Etudions en détail la formule 3-6. Premier cas. — Si l'on veut que Z, —0, pour x = |, on aura : tgpl=0, pl—= Kr eb soit : en Pour K = 4,7 = 2/2 (ligne demi-onde) ; on peut pratiquement faire glisser une tige de cuivre mobile (formant pont sur les deux fils de ligne) jusqu’é ce qu'un ampéremetre thermique indique 7 maximum A Ventrée de la ligne. Deuzxitme cas. — Si Yon veut que Z, = 60, on aura : te pi = 00, pl = (2K + 4)n/2, et, comme plus haut : b= (2K + 4)a4 |. (2-8) Si K = 0,1 = 2/4 (ligne quart d’onde) et Jy En résumé, une ligne terminée par un court-circiit mobile constitwe un dispo- sitif simple permettant de réaliser facilement une impédance d' entrée variant de 0 a 0. LIGNE EN GOURT CIRCUIT ET LIGNE OUVERTE Pa La figure 3-1 indique comment varie limpédance d’entrée d'une ligne en oourt-cireuit, en fonction de « (ou mieux de Bx). Cest en somme la courbe des variations d'une tangente trigonomeétrique (équation 3-6). + inductive or : \ \ \ \ | 1 Capacitive t | ' \ \ 1 Fig, 3-4, La figure 3-2 est un tableau donnant la nature physique de ’impédance dontrée dune ligne quart donde, daprés sa longueur. SL) de 04 Als ‘ fe aly g de Asad 22 Az oe : é Fig. 3-2. C'est en se basant sur ces principes qu'on obtient le stwb, dont nous parle- rons plus loin (fig. 3-3). La figure 3-1 montre, d’aprés 'équation 3-6, les variations de Zp ; si fl 1 > 2/4), ete. La figure 3-2 résume ces propriétés, la partie droite donnant le cireuit ¢quivalent. 22 CINGUITS De LLBOTRONIQUE 3-3. Valeurs insiantanées de V et de 1. — Les équations 1-7 donnent avec ¥; V = j Zh I= I, cos mp} ag) ou encore, en remplacant sin fx et cos fx par les formules d*Euter (voir Stub Tome I de notre Cours élémentaire de Mathématiques supérieure, éditeur Fig, 8-8, Dunod) : = 4% fexp (Ba) — exp (— 52)] ie 5 I= x [exp (ifz) + exp (— jx)], que l'on peut éorire = Lele V = “FT exp (iz) — xp (— jp) 7p keanel nai " = 5 exp (Be) + 5 exp (— jen). Ces deux expressions montrent que (état de lit ligne est constitué par deux oniles : Pune (en — 2x) se propageant du récepleur vers la source, Vautre (en + 2) se propageant de la source cers le réceptenr, avec inversion de phase pour V (ce qui Vannule en bout de ligne) et en concordance de phase pour i (ce qui double sa valeur). Les premiers termes de V et. de J forment l’onde ineidente, et les denx seconds termes forment Ponde réfléchie. D’aprés les équations 3-9, on en déduit les valeurs instantandes : Z, ¢0s Br sin «ot Zude sin Bix > con «ot, ce qui montre que ¢ et i sont en quadrature dans le temps et dans l'espace, on a des ondes stationnaires : elles ont partout la méme phase, mais leurs ampli- ° LIGNE EN COURT CIRCUIT ET LIGNE OUVERTE 23 tudes varient avec la distance. Elles sont dues 4 l'interférence d’une onde directe et d'une onde.., « réfléchie » (1) par l'extrémité de la ligne. La ot ¢ est maximum, i est nul et inversement, et la distance d'un neeud Aun ventre est égale& 2/4. La figure 3-4 indique le sens des courants dans cha- que trongon au moment ott Je courant passe par son amplitude maximum ; mais la figure 3-5 indique la variation du courant a d'autres instants de la période (courbes 1, 2, 3, 4, 5, ete.), la courbe 4 a liew au quart de période, la courbe 7 aubout delademi-période, etc. Naturellement, si dans untrongon du fil, le courant ia un certain sens a un moment quelconque, il aura le sens inverse dans Je trongon vis-A-vis, au méme instant, Nous verrons par la suite les innombrables conséquences que l'on peut tirer de ce fait, et utiliser. Fic. 3-5. — On comprend que e’est 'extrémité de la ligne qui impose... sa volonté, cest-d-dire qui détermine l'intensité du courant & cet endroit : iei, comme il y aun court-cirenit, c'est un ventre de courant que I’on aura, done un noeud de potentiel. D’autre part, 4 la source, il y a aussi le maximum de courant, c'est pourquoi, pour que la répartition des nosuds et des ventres se produise nettement tout le long de la ligne, il faut que la longueur de celle-ci soit un multiple pair ou impair de 2/4. Dans le cas contraire, il y a encore des nosuds et des ventres, naturellement, mais il y a des perturbations 4 la source et le phénomine est moins net. 3-4. Vérifieation ex ntale, — Est-ce que Texpérience confirme la théorie mathématique? Est-ce que vraiment quand i est maximum, ¢ est nul? Et, chose plus extraordinaire, est-ce qu’ily a vraiment des endroits oi1 i et ¢ sont nuls et d'autres of ils sont maximums? Lampe oscitfatrice Pont |mobile Fre. 3-6. Questions fondamentales, dont les réponses sont toutes affirmatives. Crest grace aux fils de Lrcnen (physicien allernand) que l'on peut le verifier (fig. 3-6), 24 OMOUIRR MD 1 PRON TQM Co sont deux fli de eniveo do plusieurs métres de longueur chacun tendus parallélement au sol, dans vn plan horizontal, isolés 4 Pune des extrémites, espaoés entre eux de 10 em h 30-em par exemple, avec un court-cirenit a autre extrémité, On approche ce fil de court-cirenit des selfs d’une lampe oxcillatrice, donnant des ondes de Vordre de 4 4 2 métres, Ie couplage est suf- fisant sur cea trbs hautes fréquonces. A cheval sur les deux fils, on déplace (par une Lige isolante) un {il métallique rigide, posd sur ces denx fils, et coupé to ampoule de lampe de poche, de 4 on 6 volts, laquelle est sensible au courant, On peut aussi déplacer un pont métallique coupé en son milieu par un pelit tube 4 néon, lequel est sensible ala DD. P. On econstatera que, tout le long du fil, ily a desendroits of la lampe et le néon Silluminent, mais li of la lampe s’éleint, le néon s'illumine, et inversement. Au bout de Ja ligne le néon s’éteint et ampoule, placée au milieu du fil de court-circuit, s'illumine comme aux autres noeuds de courants. On pourrait aussi faire glisser un pont eoupé en son milien par un détec- teur A cristal (galéne ov germanium) avec un téléphone a ses bornes : si la source est moduléeen BF, on aura une succession d’endroits o4 !’on a le silence, et d'autres endroits, intercalés, of T'on entendra Ia modulation. On peut aussi remplacerle téléphone par un microampiremétre & cadre mobile, associé & un redresseur sec. — La distance d’un nooud A un ventre est égale a 4/4, ce qui donne le moyen. de mesurer 4 avec un métre, el ce moyen est tris précis et sensible. Comme montage oscillateur, on peut, avec avantage, utiliser le montage symé- trique de Mrswy (Voir Tome II) avec deux triodes ou mieux une double triode telle que la 12AU 7 on BCC 81 ou la 12 AX 7, Ja tension plaque stant de 200, ou 250 volts. Lexpérience est tres démonstrative et facile a réaliser, 3-5, Ligne terminée sur une réactance quel- eonque, — On peut remplacer cette |réactance par une longueur équivalente d’une ligne en court- — 90°<51<180)) circuit, sans pertes, suivant los valeurs indiquées aux figures 3-7et 3-8, Prévisons pardeux exemples. ee Fig. 3-7. Premier exemple. — On a une ligne sans pertes avec Z, = 300 0 terminte sur Z, = 600 j (fig. 3-8). — Caleulons Ja Jongueur 1’ d’une ligne en court-cirouit: (sans pertes) telle que son impédance d’entrée Z, soit de 600 j. La formule 3-6 donne aussitét : 600 j = j 200 tg = 5900 te [5 ao |" wefan]! LIGNE EN COURT CIRCUIT ET LIGNE OUVERTE 25 Pon : L BU 360° = 639, et q 0,175.2. Connaissant cette longueur & ajouter & Ja ligne initiale, il est alors facile de tracer les courbes de V et de J. partir du court-cireuit ; on en déduira facile- ment les valeurs de ¢ et de ia endroit of est Vinductanee de 600.0, ; La figure 3-9 donne la répartition du cou. —> L rant et de la tension, et les points A et B donnent graphiquement les valeurs de V et de J dans la charge, si 4 est connue, — Supposons maintenant une charge capa- Hi ? ts £ o< gl< g0° eitive Z, = — 600 j. On ajouterait alors un trongon de ligne ouverte de longueur I’ tele * = que Fon ait (fig. 3-10) : erat Fic, 8-9, Fic. 3-10,

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