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  • CP FNAB Aides Bio 16-02-17

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    Laurent Cougnoux
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    Bilan du PS Qui veut casser la dynamique de l'agriculture bio française ? Par un communiqué en date du 16 février, la FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique) lance un appel à la mobilisation des agriculteurs bio pour que l'État et les Régions versent enfin (deux ans de retards) les aides à la conversion. Qui veut casser la dynamique de l'agriculture bio française ? Avec un marché en croissance de 20 % et une augmentation de 40 % du nombre de fermes en 1ère année de conversion en 2016, l’agriculture bio est le secteur le plus dynamique de l’économie française. En ces temps de crise agricole et de chômage, on s’attendrait à ce que la croissance de ce secteur qui emploie deux fois plus de main-d’œuvre que l’agriculture conventionnelle suscite l’attention des pouvoir publics. Mai c’est tout le contraire qui se passe : la totalité des aides à la conversion et à la reconnaissance des services environnementaux (dites « maintien »), ainsi que certaines mesures agro-environnementales (MAEC) dues au titre des années 2015 et 2016, et sur les quelles les agriculteurs bio comptaient, ne leur ont toujours pas été versées ! Soit 2 ans de retard ! Certes, des avances (ATR) ont été versées, mais elles sont largement insuffisantes. Déjà, l’an dernier, à la même période, la FNAB tirait la sonnette d’alarme et interpellait le Ministère. Les manifestations de mécontentement se sont multipliées dans plusieurs régions. Mais rien, ou presque, n’a bougé ! Le Président de la République et son Ministre de l’agriculture porteront-ils en cette fin de mandat la responsabilité d’avoir brisé l’élan de l’agriculture bio française ? Porteront-ils la responsabilité d’empêcher les agriculteurs de répondre aux attentes des consommateurs, quitte à favoriser les importations ? De nature pacifistes et patients, les paysans bio rechignent à perturber l’ordre public pour faire valoir leurs droits. Mais aujourd’hui, la situation est aussi absurde qu’intenable et, à force de promesses non tenues, la confiance est rompue. La FNAB demande le paiement immédiat des aides 2015 et 2016 et la prise en charge par l’État et les Régions des intérêts sur les prêts, contractés par les paysans bio, pour faire face aux retards, et appelle à la mobilisation de tous les agriculteurs bio pour faire valoir ces revendications. Contact : Bio 46, Maison de l'Agriculture, 430 Avenue Jean Jaures, 46 000 Cahors Tél : 05 65 30 53 09 - 07 81 35 12 96

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    Bilan du PS Qui veut casser la dynamique de l'agriculture bio française ? Par un communiqué en date du 16 février, la FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique) lance un appel à la mobilisation des agriculteurs bio pour que l'État et les Régions versent enfin (deux ans de retards) les aides à la conversion. Qui veut casser la dynamique de l'agriculture bio française ? Avec un marché en croissance de 20 % et une augmentation de 40 % du nombre de fermes en 1ère année de conversion en 2016, l’agriculture bio est le secteur le plus dynamique de l’économie française. En ces temps de crise agricole et de chômage, on s’attendrait à ce que la croissance de ce secteur qui emploie deux fois plus de main-d’œuvre que l’agriculture conventionnelle suscite l’attention des pouvoir publics. Mai c’est tout le contraire qui se passe : la totalité des aides à la conversion et à la reconnaissance des services environnementaux (dites « maintien »), ainsi que certaines mesures agro-environnementales (MAEC) dues au titre des années 2015 et 2016, et sur les quelles les agriculteurs bio comptaient, ne leur ont toujours pas été versées ! Soit 2 ans de retard ! Certes, des avances (ATR) ont été versées, mais elles sont largement insuffisantes. Déjà, l’an dernier, à la même période, la FNAB tirait la sonnette d’alarme et interpellait le Ministère. Les manifestations de mécontentement se sont multipliées dans plusieurs régions. Mais rien, ou presque, n’a bougé ! Le Président de la République et son Ministre de l’agriculture porteront-ils en cette fin de mandat la responsabilité d’avoir brisé l’élan de l’agriculture bio française ? Porteront-ils la responsabilité d’empêcher les agriculteurs de répondre aux attentes des consommateurs, quitte à favoriser les importations ? De nature pacifistes et patients, les paysans bio rechignent à perturber l’ordre public pour faire valoir leurs droits. Mais aujourd’hui, la situation est aussi absurde qu’intenable et, à force de promesses non tenues, la confiance est rompue. La FNAB demande le paiement immédiat des aides 2015 et 2016 et la prise en charge par l’État et les Régions des intérêts sur les prêts, contractés par les paysans bio, pour faire face aux retards, et appelle à la mobilisation de tous les agriculteurs bio pour faire valoir ces revendications. Contact : Bio 46, Maison de l'Agriculture, 430 Avenue Jean Jaures, 46 000 Cahors Tél : 05 65 30 53 09 - 07 81 35 12 96

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    Communiqu de presse

    Jeudi 16 fvrier 2017

    QUI VEUT CASSER LA DYNAMIQUE


    DE LAGRICULTURE BIO FRANAISE ?

    Avec un march en croissance de 20% et + 40% de fermes en 1re anne de conversion en 2016,
    lagriculture bio est le secteur le plus dynamique de lconomie franaise. En ces temps de crise
    agricole et de chmage, on sattendrait ce que la croissance de ce secteur qui emploie deux
    fois plus de main-duvre que lagriculture conventionnelle suscite lattention des pouvoir
    publics. Cest tout le contraire qui se passe !

    A cause dune gouvernance Etat rgions totalement dfaillante,


    de nombreux agriculteurs bio sont en grande difficult financire,
    malgr la bonne sant de leurs exploitations.

    En effet, la totalit des aides la conversion et la reconnaissance des services


    environnementaux (dites maintien), ainsi que certaines mesures agro-environnementales
    (MAEC) dues au titre des annes 2015 et 2016, et sur lesquelles les agriculteurs bio comptaient,
    ne leur ont toujours pas t verses ! Soit 2 ans de retard !!! Certes, des avances (ATR) ont t
    verses, mais elles sont largement insuffisantes.

    Tmoignage dun agriculteur en conversion bio en Lorraine


    Javais dj en tte le passage en bio depuis plusieurs annes, jai pris le temps de mrir mon
    projet. Je me suis engag en 2015, scuris par les aides la conversion mises en place dans le
    cadre de la PAC. Javais prvu de toucher 53 700 daide la conversion par an... Pour 2015, je nai
    touch que 16 000 dATR et rien pour 2016. En lien avec mon projet de conversion, jai ralis des
    investissements notamment pour le nettoyage et le stockage des crales. Mon plan
    dinvestissement repose en partie sur les aides PAC. Aujourdhui, jai un dcouvert de 100 000
    la banque. Jai la chance davoir un conseiller bancaire qui me suit mais si le solde 2015 ne tombe
    pas avant fin mars, la banque ne me suivra plus... et l je ne sais pas ce que je vais faire !

    1
    Dj, lan dernier, la mme priode, la Fdration Nationale dAgriculture Biologique
    (FNAB) tirait la sonnette dalarme et interpellait le Ministre. Les manifestations de
    mcontentement se sont multiplies dans plusieurs rgions. Mais rien, ou presque, na boug !

    Le Prsident de la Rpublique et son Ministre de lagriculture porteront-ils en cette fin de


    mandat la responsabilit davoir bris llan de lagriculture bio franaise ? Porteront-ils
    la responsabilit dempcher les agriculteurs de rpondre aux attentes des
    consommateurs, quitte favoriser les importations ?

    De nature pacifistes et patients, les paysans bio rechignent perturber lordre public pour faire
    valoir leurs droits. Mais aujourdhui, la situation est aussi absurde quintenable et, force de
    promesses non tenues, la confiance est rompue.

    Trop, cest trop ! Nous ne pouvons plus attendre !

    La FNAB demande le paiement immdiat des aides 2015 et 2016 et la prise


    en charge par lEtat et les rgions des intrts sur les prts contracts par
    les paysans bio pour faire face aux retards.
    La FNAB appelle la mobilisation de tous les agriculteurs bio pour faire
    valoir ces revendications.

    Contact presse
    William Lambert : 06 03 90 11 19 / lambertcommunication@gmail.com

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