Sie sind auf Seite 1von 12
i t )PULAIRE DUBENIN ICE DELAREPUBLIQUE DECRET N° 90-40 du 23 Février 1990 portant convocation dela Conférence Nationaleet détermination desa mission (Regularisation) LEPRESIDENTDELA REPUBLIQUE, (CHEF DEL’ETAT, PRESIDENT DU, CONSEIL EXECUTIF NATIONAL VU Vordonnance N° 77-32 du 9 Septembre 1977 portant ulgation de la Loi Fondamentale de la Republique Populaire du Bénin et les Lois Constitutionnelles qui l’ont moditfiée: VU ledécret N° 89-310 du 05 aout 1989 portant composition du Conseil Exécutif National et de son Comité Permanent; VU les décisions de la Session conjointe du Comité Central du Parti de la Revolution Populaire du Bénin, du Comité Permanent de l’Assemblée Nationale Révolutionnaire et du Conseil Exécutif Natio- nal tenue a COTONOU, les 6 et 7 Décembre 1989: VU le décret N° 89-434 du 18 décembre 1989 portant institution du Comité National Préparatoire de la Conférence Nationale SUR Proposition dudit Comité, DECRETE:- Article ler.-conformément ala décision dela Session Conjointe Spéciale du Comité Central du Parti de la Revolution Populaire du Bénin, du ComitéPermanent de I’ Assemblée Nationale Révolution- naire et du Conseil Exécutif National tenue les 6 et 7 Décembre 1989, il est convoqué une Conférence Nationale regroupant les tants de toutes les forces vives de la Nation quelles que soi lent sensibilités politiques. Cette Conférence est convoquée pour se tenir du Lundi 19 au Samedi 24 Février 1990. _ @’élaborer une Charte d’Union Nationale qui servira de base a Ja rédaction d’une nouvelle Constitution fondée sur les principes démocratiques; - définir un nouveau projet de société conforme aux principes du libéralisme économique contenus dans le Programme d’ Ajuste- ment Structurel. Article 4.- Le présent décret sera publié partout oii besoin sera. Fait COTONOU, le 23 Féwrier 1990 par le Président de Ja République, Chef de "Etat, Président du Conseil exécutif National, Mathieu KEREKOU Ampliations : PR 6 CPC 2 PPC I SGCEN 4 MINISTERES et INSTITUTIONS 32 CEAP6 DPE-DLC-INSAE 3UNB-FASJEP 2BN- DAN’ 2.DB-DCP-DSDV-DTCP-DI 10JORPB 1 (ul) Allocution de M. Robert DOSSOU, président du Comité national préparatoire de la Conférence natio- nale Monsieurleprésident dela République, Messieurs les présidents, Madame et Messieurs les ministres, Excellences, Madame et messieurs Jes Ambassadeurs etReprésentants des: Organisations internationales, Mesdames et messieurs, C’est l'un de ces grands moments de mutation en douceur qui nous réunit icice matin. Pendant donc une semaine, nous avons confronternos idées sur le devenir de notre pays. Nous sommes venus @ horizons philosophiques et meme géographiques divers: les uns n’ont fait que franchir un pont pour étre ici, d’autres ont parcouru toute la longueur de notre pays et d’ autres encore ont traversémerset océans. Mais quelle que puisse étre la diversité denos sensibilités etperspectives, nous demeurons tous ici-du moinsnous |e croyons - unis par une seule détermination : celle de construire notre commune patrie. Chacun devra sortir un peu de lui-méme pour concéder autre. Chacun devra réduire toute dilatation subjective de son moi afin que I’ intérét collectif ’emporte. Chacun devra s’abstenir de penser que seules ses idées demeurent, son projet de société ’élément déterminant et exclusif de notre salut commun. ‘Aussi, voudrions-nous croire qu’en venant dans cette salle, chacun a dQ raccrocher au vestiaire, tout sentiment d’exclusivité, d’animosité ou de rancoeur de méme que tout espritd’ intolerance. 4 F C’est convaincu de cela qu’aunom du Comité National Préparatoire, je vous souhaite Atouslabienvenue. Pour ceux qui viennent de!’étranger, proche et lointain, je leur souhaite particuli¢rement la bienvenue. Quanta vous qui fouleza nouveau le sol dela patrie apres une longue absence, nous vous disons : bienvenue chez vous dans la paix du coeur et de |’ esprit. Monsieur le président dela République, Ennous faisant!’ honneur de nous installer le 22 décem- bre 1989 au niveau du Comité national préparatoire de la Conférence, vous nous avezassigné des taches. Tout le Comité national préparatoire, par ma voix vous dit: missionaccomplie, Monsieur le président de la République. Etquellemission !!. Passionnante et délicate. Maisnous Pavons accomplie avec beaucoup de dévouement et d’enthou- siasme. Malgré cela, il y a des failles dans notre travail. Nous demandons votre indulgence et celle des conférenciers. Laseule satisfaction que nous espérons est le succés de la Conférence. Vive leRenouveau Démocratique, Je vous remercie. (WV) Discours du président KEREKOU a Fouver- ture de la Conférence des Forces Vives de la Nation ~Messieurs les présidents, . -Mesdameset messieurs les délégués des Institutions et Organisations politiques, socialeset confessionnelles, ~ Messieurs les membres du Comité Préparatoire dela Conférence nationale, - Excellences, madame et messieurs les membres du Corpsdiplomatique et consulaire, . Messieurs les représentants des Organisations interna- tionales, -Honorables invités, -Mesdames, messieurs, -Chers compatriotes, Ledéveloppement qualitatifdes. facteurs dynamiqueset positifi de la géographie, de la démographie et de histoire a favoriséau fil des Ages dansnotre pays, les conditions propices al’émergenced’ un peuple éprisdeliberté, de dignité, dejustice, de paix et de progres social, un peuple dont extraordinaire vitalité et la détermination inflexible de prendre en mains et d’assumer la plénitude deson destin, n’ ont pu étre entamées par les multiples et rudes épreuves découlant des effets pervers conjugués du sous-développement et de la crise économique sans précédent qui sévit partout dans le monde. C’estpourquoi, lelundi3 1 juillet 1989, lorsdel’ installation officielle de la 3¢ Législature de I’ Assemblée Nationale Révo- lutionnaire dans cette méme salle, nous avions souligné, facea laconjoncture économique difficile qui prévautdansnotre pays, lanécessité impérieuse pour toutes les Béninoises et pour tous les Béninois de faire table rase du passé, de resserrer leurs rangs, etd’ entreprendre toutes les actions susceptibles d’élargir et de dynamiser la vie démocratique, a travers la mobilisation générale et permanente de toutes les forces vives de la Nation, pour mener a bien notre Programme d’ Ajustement Structurel. _ Dans ce cadre, et dans le souci d’ instaurer un climat de décrispation, d’apaisementetde concorde, nousavons initiéla Décision-Loin°89-010du 30 aot 1989 portantamnistie. Ainsi, dans le contexte de cette demniére décennie du: sigcle, ou P humanité tout entiere vit de profondes mutations dans tous les domaines, Je peuple béninois peut se féliciter eta juste titre de ne pas étre en reste, au regard du processus irréversible du renouveau démocratique annoncé dans noue message 4 la Nation, le mercredi 29 novembre 1989, et qui connaitaujourd’hui son pointculminant avec: Jatenue effective de la présente Conférence nationale quiregroupe les représen- tants de toutes les forces vives de notre pays, dans leurs diverses sensibilités politiques. Maisavantd’ aborder notre propos, nous voudrions adres- ser nos salutations fratemelles et patriotiques ainsi que nos sincéres souhaits de bienvenue a tous les délégués ici réunis, représentants des formations politiques, des Institutions etdes Corps constitués de!”Etat, des catégories socio-professionnel- les et confessionnelles, des associations dedéveloppement, des opérateurs économiques et des communautés béninoises de Pétranger. C’est également le lieu et le moment pour nous d’expri- mer nos vives et chaleureuses félicitations 4 tous ceux: quiont suoeuvrer, aussi bien sous les feux de projecteurs de "actualité quedans|’anonymat del’ action. individuelle oucollective pour faireen sorte que le grandrassemblement: national tantattendu devienne réalité ce jour, lundi 19 février 1990. . -Messieurs les présidents, - Mesdames et messieurs les délégués - Chers compatriotes. *Qv'il vous souvienne que dansnotremessagealaNation, Jemercredi29 novembre 1989 nousavions expriménotre intime conviction qu’ uneérenouvelles’ ouvre pournotre pays asavoir: «Celle de l’indispensable adéquation a établir entre nos nouvelles réalités nationales etnos institutions démocratiques actuelles, ausein desquelles doit s’ exprimerlibrementle pouvoir du peuple souverain, A travers toutes ses composantes authen- tiques, quelles que soient leurs sensibilités politiques pourvu qu’elles soient socialement représentatives.» «Cette ére nouvelle, disons-nous, est celle d’une impul- sion décisive & Jamobilisation de toutes les forces vives dela Nation qui, animées 'un regain d? enthousiasme et de saine émulation, pourrontse lancer, dans unpuissantélan patriotique, ala conquéte et ala réalisation de tous les objectifs de notre Programme d” Ajustement Structurel.» ; ‘Maleré ces déclarations qui ne cachent aucune arriére- pensée, il s’est trouvé ici et ailleurs, bon nombre de nos ‘compatriotes et dobservateurs étrangers pour Se livrer a des spéculations tendancieuses surnotre volonté politique etnotre réelle détermination d’avancer dans Ja voie du renouveau démocratique. ‘Endécidantd’assumeren toute: responsabilité eten toute connaissance de cause la tache de convoquer une Conférence nationale des forces vives dela Nation, quelles que soient leurs sensibilités politiques, conformeément aux recommandations expresses dela session conjointespéciale du Comité Central du Partide la RévolutionPopulaire duBénin, duComité Permanent del’ Assemblée Nationale Révolutionnaire et du Conseil Execu- tif National tenue du 6 au 7 décembre 1989, nous savions parfaitement 8 Iravance les conséquences et les implications Pune telle décisionhistorique sur tous les plans. ' Cela se comprendaisément ‘quand on sait qu’il est dans la nature des hommes que tout ce qui est nouveau inquiéte certains, jette le trouble chezd’ autres, engendre a suspici ple scepticisme, le découragement, et parfois méme le défaitisme oulatrahison. ‘Mais face 4 importance de l’enjeu national, "heure ny’étaitplus pour’ nous aux tergiversations. C’estpourquoi, malgré Jes procés d’ intention des unset des autres, les actions concrétes et hardies ont été méthodiquement engagées et poursuivies, avec esprit de suite ec sans faille. Tl est donc heureux de constater aujourd’hui, que nos efforts conjugués n’ont pas été vains, que notre appel a été largemententendu, etque les conditions favorables sontmain- tenant remplies pout la mise en oeuvre de réformes radicales conformes aux Iégitimes et profondes aspirations du peuple béninois toutenticr. Telestl’ objectif’ fondamental que vise notre Conférence nationale dont la tenue en cette période de crise économique aigué, constitue un i tant et décisif« “événement qui fera date dans les annales de I’histoire de notre jeune nation. Dés lors, le devenir de notre pays et Lavenir de notre peuple doivent étre constamment! les préoccupations majeures de la Conférence, dont les délégués pourront trouver lasource de leur inspiration féconde dans le riche et impérissable pré- cepte de I’un de nos glorieux. ancétres, le Roi Guézo quinous enseigne que : «Sitousles fils dupays venaient boucherpar leurs doigts es trous de la jarre percée, la patrie serait sauvée.> Aussi, au moment oii s’ouvre le grand débat national, nousrevient-il le privilege demetire un accent particulier sur les considérations qui, 4 notre avis, pourraient étre au centre des réflexions individuelles et collectives de tous les participants & la conférence. Pour nous, dans leur conception comme dans leurs objectifs, les travaux de la présente Conférence nationale devraient satisfaire aux exigences impérieuses dun consensus véritablementconstructif’, ce qui suppose lerespect scrupuleux des opinions de chacunetlatolérance des uns envers les autres, dans un esprit de sérénité, de concorde et de sauvegarde de Tunité nationale et de la paix sociale. Pour y parvenir, chaque délégué doit faire preuve dun sensélevéderesponsabilité, ens’efforgant constammentd’ €vi- tertoute passion dans les propos, et enrenongantrésolumenta tout complexe de supériorité oud’ infériorité. « C'est dire en d'autres termes que la Conférence natio- nalene doit enaucuncas étre érigée par personne en un tribunal quelconque, animé de, joutes oratoires, invectives etderécrimi- nations stériles. Aucontraire, elle doit demeurerun cadre sain deconcertation, deréflexions fructueuses et d’analyses appro- fondies, sur les questions essentielles qui tiennent & coeur & notre peuple qui souhaite |’instauration d’une ére politique nouvelle, odéesurla écenel lations aaa 3 démocratique, gage du redressement économique, social culture! de notre pays. e Car, pour nous, la réconciliation nationale reconnaissance réciproque du droit de toutes les sensibilités politiques a stexprimer librement, 4 condition que chacune relies renonce toute prétention au monopole dela véritéet Jamonopolisation de la gestion de la ‘chose publique, qu’elles bannissent de leurs discours Pintransigeance, Vanatheme et Fostracisme, et qu’elles admettent que le débat sur les affaires de la Nation est I’affaire de chacun et de tous. En tout état de cause, les laborieuses masses populaires de nos villes et de nos campagnes connaissent aujourd”hui le prix inestimabledelastabilité politique, de Japaixsocialeetde Punité nationale, pour avoir définitivement ‘tourné le dos & Paventurisme périlleux du régionalisme et dutribalisme. est pourquoi, es conclusions des travaux de laConfé- rence nationale doivent épargner au peuple béninois toute situation susceptible deprovoquerdes désordres, des violences et des affrontements inutiles. ‘Noussommes touspleinementconscients des distorsions multiplesetmultiformes qui existententre nos circonseriptions ‘administratives, mais les problémes et les frustrations qui en résultent ne pourront trouver leurs justes solutions que dans le cadre d’une politique nationale cohérente de développement économique, social et culturel, qui tient grand compte de Péquilibreinter-régional. Ladiversité denos cultures, loin de constituer une source de tension ou de division, doit au contraire étre considérée ‘comme un facteurd’ enrichissementmutuel, pouvant concourit ‘aurapprochement et ’intégration des membres dela Commu- hauté nationale, de maniére que chaque Béninoise et chaque Béninois se sente partout chez lui, sur toute l’étendue du territoire national, du Nord au Sud, et de Est & l'Ouest. Sans aucun doute, le renouveau démocratique que nous: nous devons de promouvoir dans notre pays est une nécessité incontournable de notre époque, mise en évidence par notre propreexpérience quele Béninois, désormaismarpolitiquement est capable d’assumeravec efficacité et succés, dans l’ordreet ladiscipline librement consentie. : ‘Vhistoiredesnationsmodemesa clairementmontré lacréation des basesmatérielles: indiapenblel eames 12 SIN desobjectfs du développementecoramique, social et culturel est tributaire du niveau de prise de conse’ hed citoyen de sa part de responsabilité, ce qui implique forcément existence d’ un environnement politique sainemententreteny dans le pays, et qui garantit 4 chaque citoyen la possibi lite @apporter sa contribution si modeste soit-elle 4 !’ocuvre @’édification nationale, dans le respect strict des régles dujeu démocratique. Pour que les diverses sensibilités politiques, sociales et confessionnelles se manifestent dans notre pays a travers une pratique sociale réellementconstructive, ilimporte que tous les acteurs de la scéne politique conjuguent leurs efforts pour liminer les pesanteurs et les entraves psychologiques et men- tales qui compromettent l’adhésion de toutes les couches, classes et catégories socio-professionnellesetconfessionnelles quisontles vrais maitres de la lutte pour |’avénementd’ un Bénin nouveau, démocratique, modeme et prospére Lessence et la finalité du renouveau démocratique auquel notre peuple aspire profondément résident en derniére analyse dans un consensus politique de toutes les forces vives de la Nation, condition irremplagable de la mobilisation cons- cienteet enthousiaste du peuple béninois toutentier, autourdes taches complexes et ardues qui lui incombent pour assurer le redressement économique et la relance de la production, dans lecadrede! application rationnelle denotre Programmed’ Ajus- tement Structurel. C’estdire qu’au-dela du forumd idées qu’elle instaure, la Conférence nationale doit déboucher sur des résultats con- crets, réalistes et constructifs, Ala mesure des légitimes attentes de notre peuple. Iln’est donc pas souhaitable pour les participants a cette Conférence de dresser une liste exhaustive des problémes que vit notre peuple, de disserter indéfiniment sur des notions de sciences politiques ou d’élaborer un répertoire de bonnes intentions dont la mise en oeuvre se révélerait utopique sur le terrain. ___Chaque Béninois et chaque Béninoise sait bien que la crise économique qui sévit dans notre pays, ces deniers mois, €stmultidimensionnelle. Aussi, la‘Conftrence nationale doit-elle analyser les causes endogénes et exogenes quil’ ont engendrée, endiagnos- tiquer les diverses manifestations, les interferences et les implications, en prenantsoind’éviter d’en occulterdesaspects ou de privilégier certains par rapport a d’autres. A lalumiére des considérations que nous venons d’évo- quer, vous comprenez sans doute, mesdames et messieurs les délégués, que ce que le peuple béninois attend de vous, cen’est pas la victoire d’un sur un autre, mais la convergence desidées et des opinions en vue de la définition claire d’ une plate-forme politique consensuelleréaliste, cohérente et viable. En.un mot, ils’agirad’élaborer et d’adopter une Charte d’Union Nationale pour le renouveau démocratique et le déve- loppement économique, social et culturel de notre pays, le Bénin. LaCharte d’Union Nationale sera l’expression concen- trée, vivante ettangible dela maturité politique de notre peuple quiaura ainsi montré a la face du monde, et devant ’histoire la force de son génie créateur, et sa capacité a trouver, dans les ressources inépuisables de sonesprit, les réponses aux deéfis que lui lance laconjoncture économique difficile actuelle, eta faire face avec patriotisme, efficacité et succés aux exigences qui découlent de a libération de notre économie nationale. LaCharted’Union Nationale sera aussi la matérialisation du pacte sacré conclu entre toutes les Béninoises et tous les Béninois 4 quelque sensibilité politique qu’ils appartiennent, autour du seul et unique enjeu que constitue le salut national. LaCharte d’Union Nationale sera enfin lesymbole d’un nouveau contrat politique de toutes les composantes de la communauté nationale, fermementrésoluesa promouvoirdans notre pays une véritable démocratie, application rigoureuse desprincipes intangibles du fonctionnement d’ un Etatde droit, fondé sur le respect scrupuleux des droits de homme et des libertés publiques, tout en préservantla stabilité politique, l’ unité nationale et la paix sociale. Ainsi, cette Charte servira de document de base pour I élaboration d’ unenouvelle Constitutiona soumettre al’ appro- bation du peuple béninois toutentier. - Messieurs les présidents, - Mesdames et messieurs les délégués, Nous avons foi en l’avenir de notre pays. Nousavons confianceen notre peuple, en ses immenses capacités de créativité, de sacrifice et d’héroisme, pour sur- monterles difficultés actuelles. Detouteévidence, al’aube du21ésiécle, |’ histoire nous assigne lanoble et exaltante mission de frayer lavoie salutaire du renouveau et du progrés, aux générations montantes et futures, a travers notre engagement individuel et collectifdans Ja lutte pour édifier dans notre pays, le Bénin, une société de liberté, de dignité, de justice, de paix et de progres social. C’est sur cette noted’ exhortation patriotique et militante que nous déclarons ouverte ce jour, lundi 19 février 1990, la Conférence nationale des forces vives dela Nation, quelles que soient leurs sensibilités politiques. Pleins succés a vos travaux!

Das könnte Ihnen auch gefallen