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Volubilis

Lionel HOCHE
Création 1997
Durée : 35 minutes

© Cyrille Sabatier

Contacts
Administration : Séverine Grumel, admin@lionelhoche.com
Tel : 0033 (0)6 62 84 92 89

Diffusion : Marie-Hélène Renon, compagnie@lionelhoche.com


Tel : 0033 (0)6 74 41 12 48
Genèse de la pièce
Lionel HOCHE

© Mathieu Bouvier

Une dynamique de la dissonance

« Initialement commandée par le Nederlands Dans Theater, pièce pour 12 danseurs, Volubilis a
considérablement évolué depuis sa création en 1997. Reprise régulièrement par la compagnie, dans
une version pour quatre danseurs, puis maintenant pour cinq interprètes, elle a eu le temps de
s’affiner, de se polir, et de mûrir, d’autant qu’elle a beaucoup tourné.
Le chorégraphe avait, au départ, la volonté de mettre en parallèle « musique baroque et danse
articulée », pour faire surgir les points communs qui peuvent s’établir entre des époques et des
esthétiques pourtant très différentes. Éclairer une dynamique de la dissonance qui ferait sens. Tout
en s’appuyant sur la recherche d’un mouvement « végétal », qui serait totalement détaché de la
chair. Pièce charnière, Volubilis traverse les changements sans perdre de sa fraîcheur et de son
parfum envoûtant. Comme une fleur de printemps ».

Gallia Valette-Pilenko

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Volubilis
Lionel Hoche
Création 1997
Pièce pour 5 danseurs
Durée 35 minutes

Production : Compagnie Lionel Hoche


Coproduction : Festival de la nouvelle danse d’Uzès

Subtiles correspondances

« Volubilis est le nom d’un végétal, une ipomée ornementale, qui désignait en latin botanique
médiéval un liseron de haies, vulgaire plante grimpante, qualifiée de mauvaise herbe par les
jardiniers. Volubilis est aussi un mot qui sonne comme une clochette de raffinement.
Un espace blanc, nu, avec seulement un mobile, blanc lui aussi, pour mieux capter la lumière. Il
tournoie, comme une toupie « caldérienne ». Des lignes brisées dans l’espace, des corps qui
surgissent. Menus et pâles, en tee-shirt et boxer bleu pâle. Combinaisons subtiles qui composent un
langage corporel abstrait, presque savant. Des mouvements fluides et amples, inlassablement
répétés comme une psalmodie. Subtile mécanique du corps démantelée. Rondeur du geste qui
cherche à caresser l’air, à épouser sa pulsation intime. Comme celle de la musique, un concerto
pour clavecins et cordes de J.S. Bach.
La danse est légère, volubile, et parfois lascive. Complexe, aussi, évidemment. Audacieuse, même,
parfois. Elle s’affranchit systématiquement de la partition tout en s’y rattachant par de minuscules
détails. Établissant de subtiles correspondances entre les deux arts.
C’est une exploration des états du corps, qui rappelle, dans sa précision et dans les lignes qu’elle
trace dans l’espace, la danse baroque bien que le vocabulaire soit résolument contemporain. Avec
toujours, cette attention extrême portée aux volumes, aux couleurs, à la composition qui caractérise
le travail du chorégraphe parisien.
Notamment dans le travail du rythme, de l’énergie et du temps. Volubilis est un charmant miroir
dans lequel on aime se mirer ».
Gallia Valette-Pilenko

Création chorégraphique : Lionel HOCHE


Musique: concerto pour clavecin et cordes en ré mineur, (BWV 1052) de Jean-Sébastien BACH
Mobile: Lionel HOCHE
Lumières: Rémi NICOLAS

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Regards sur un univers
Lionel HOCHE

« Lionel Hoche peaufine une danse plutôt intime, nonchalante, lâchée, très tendre. »
Marie-Christine Vernay (Libération)

« Lionel HOCHE est un homme de vocabulaire. De part son parcours, qui commence par l’Opéra
de Paris avant de finir chez Daniel LARRIEU avec un détour par Jiri KYLIAN, il a accumulé des
savoir - faire et des techniques fort différentes dont il a tiré une gestuelle très personnelle. »
Agnès IZRINE (Danser)

« Le talent de Lionel Hoche réside dans cette capacité à inventer un vocabulaire très personnel, à
utiliser les compétences conjuguées de créateurs sonores, d'éclairagistes et d'interprètes hors pair,
pour donner à des mouvements d'une incroyable pureté une audace définitivement
contemporaine. » Pierre HIVERNAT (Les Inrockuptibles).

Pour Yorgos LOUKOS, directeur du Ballet de l'Opéra de Lyon, pas de doute :


« Lionel Hoche possède un bagage chorégraphique autrement plus important que ceux d'autres
chorégraphes de sa génération. Ce que j'aime en lui, c'est qu'il est atypique. Il y a dans son œuvre
dépouillement et substance. Pas d'excès post-modernes, pas de théâtralité empruntée. » (Télérama)
Le regard de la presse
Volubilis

« Asymétries, déséquilibres, lignes brisées, Lionel Hoche organise une joyeuse disharmonie sur
un concerto de Bach dans Volubilis… » J. Pailley, décembre 2000

« …Même plaisir avec Volubilis de Lionel Hoche. Les danseurs se lovent dans des phrases
chorégraphiques peu tapageuses respirant sur un concerto de Bach et suspendue comme un
mystère sous un mobile qui a des allures de libellules. » Marie-Christine Vernay, le 14 novembre
2000

« …Volubilis, la création la plus fine de la soirée, ludique et variée, typiquement française. La


construction en est vivante, le vocabulaire original, pimenté de charmants petits gestes des mains
et des bras. … un amusant travail de déstructuration et d’équilibre. » René Sirvin, le 11 et 12
novembre 2000

« Dans Volubilis un mobile botanique est suspendu au-dessus de la scène et le mouvement riche
déborde de liberté. » Anna Kisselgoff, le 27 avril 2001

« … Alors qu'un mobile, genre liseron - c'est le nom français du mot "volubilis" - repensé façon
Arman, tourne, suspendu dans les cintres, les interprètes dansent sur du Bach vêtus de slip, t-shirt
et chaussettes bleu pastel. Sur les sonorités pincées du clavecin ils disent le plus par le moins, avec
une grande pureté gestuelle. L'un incurve juste sa main. La ligne demeure frontale comme dans la
tradition, mais la géométrie corporelle se complique à dessein. C'est très ludique. Le bas du corps,
littéralement s'amollit comme les montres de Dali, tandis que le haut obéit, jusqu'au bout des
doigts, à la plus grande rigueur. » Muriel Steinmetz, le 11 novembre 2000

« Ingénieux, passionnant, et tout à fait déstabilisant ! » Deborah Jowitt, New York, le 9 juillet
2003

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Lionel Hoche
Chorégraphe et danseur

Né en 1964, Lionel Hoche entre en 1978 à l’École de danse de l’Opéra de Paris, pour rejoindre en
1983 le Nederlands Dans Theater, où il travaille sous la direction de Jirí Kylián, et participe aux
créations de nombreux chorégraphes invités.

En 1988, il signe sa première chorégraphie : U should have left the light on pour le Nederlands
Dans Theater II, pièce qui sera reprise par la Companhia de Dança de Lisbonne, la compagnie
« Nomades » et par le Ballet de l'Opéra de Rome.

Il quitte le Nederlands Dans Theater en 1989 pour rejoindre « Astrakan », la compagnie de Daniel
Larrieu, et participe à ses créations jusqu'en 1991.

En 1992, il fonde la compagnie Lionel Hoche (Association MéMé BaNjO) et présente Prière de
tenir la main courante au Festival International de Danse de Cannes.

Depuis, Lionel Hoche poursuit son travail chorégraphique en créant pour sa compagnie et pour
d’autres, un parcours qualifié d’ « exemplaire ».
À ce jour, il a réalisé plus de cinquante pièces pour une trentaine de compagnies,
parmi lesquelles : le Nederlands Dans Theater II, le Ballet de l’Opéra de Lyon, les Ballets de
Monte-Carlo, la Compañia Nacional de Danza (Espagne), la Batsheva Dance Company (Israël),
le Ballet de Zurich, le Ballet National de Finlande, le Ballet Philippines, le Ballet national de
Nancy et de Lorraine, le Ballet de l’Opéra Royal de Wallonie, le Ballet du Capitole de Toulouse,
le Ballet du Grand Théâtre de Genève…
En 2000 il crée Yamm pour le Ballet National de l’Opéra de Paris sur une création musicale de
Philippe Fénelon.

Dès 1988, Lionel Hoche a également entamé un travail de recherche plastique (sculptures,
détournements d'objets) et conçoit depuis 1992 la scénographie de certaines de ses chorégraphies.

Après une résidence de 5 saisons passée à L'Esplanade Opéra-Théâtre de Saint-Etienne de 1998-


2002, la compagnie a poursuivi son travail de création et de sensibilisation à la danse
contemporaine en résidence, à la Maison de la musique de Nanterre entre 2005 et 2008.

Lionel Hoche bénéficie en 1999 d’une bourse à l’écriture de l’association Beaumarchais, et en


2006 d’une bourse d’aide à l’écriture chorégraphique de la DMDTS.
Il a été promu au grade de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres au titre de la promotion du
1er janvier 2002.

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