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Maternité a haut risque : Accouchement sans avenir en RDC.

La République Démocratique du Congo, un vaste pays situé au centre de l’Afrique, est


l'un de grands pays du continent, troisième en superficie après le Soudan et l’Algérie. Il
s'agit d'un pays que sa faune et sa flore rend magnifique, que son sol et son sous-sol
rend potentiellement riche.

Les populations qui y habitent paient le prix d’un conflit qui, année après année, a miné
leur environnement social, l’accès aux services sociaux de base : Sante, Education,
Protection ; et l’accès a l’eau potable.
Elles ont peu accès à la nourriture, à l'enseignement et aux établissements médicaux et
connaissent par conséquent souvent de grandes difficultés.

Les femmes enceintes et les enfants en payent le lourd tribus.

Un Tableau sombre
Les indicateurs en ce qui concerne la sante maternelle et infantile en RDC sont
alarmants.
Selon un rapport du cluster des organisations œuvrant dans le domaine de la sante ; la
mortalité infantile s’élève à 98 pour 1000 naissances vivantes. Le taux de mortalité
maternelle est l’un des plus élevés au monde : 549 femmes meurent pour 100 000
naissances vivantes. 38% des enfants congolais de moins de cinq ans sont atteints de
malnutrition chronique ou de retard de croissance. 13 % souffrent de malnutrition
modérée ou sévère. Seules 46% des familles de RDC ont accès à des sources d’eau
potable améliorées et 30 % à des installations sanitaires adéquates.

Un accouchement incertain
Accoucher chez soi est profondément enraciné dans la culture et les traditions du pays.
Des sages-femmes qualifiées n'assistent presque pas à des naissances en RDC. Les
femmes enceintes accouchent avec l’aide des membres de famille n’ayant aucune
qualification requise.

En outre, les grossesses précoces, la négligence et la faible pratique des consultations


prénatales, le recours à l’interruption de la grossesse, les violences faites à la femme et à
la jeune fille enceinte, etc., constituent les principaux facteurs prédisposant à la
maternité à risque en RDC. A ceci s’ajoute l’incapacité des ménages à prendre en charge
les frais de maternité qui occasionne leur emprisonnement dans ces maternités ainsi que
leurs enfants accoucher dans une maternité qualifiée est un droit pour chaque femme.

Le fait de la faire prisonnière son enfant en est aussi UN, ce qui viole le droit a la liberté
de cet emfant.la convention relative aux droits de l’enfant stipule que le premier droit a
respecter c’est le droit a la vie, lequel droit la maman respecte en acceptant de donner
naissance a son enfant. 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté,
le PIB par habitant est de moins de deux dollars américains par jour, comprenons
par la pourquoi les femmes n’arrivent pas a payer les frais de maternité.

Une lueur d’espoir


La maternité sans risque représente les soins, les services et appui dont les femmes ont
besoin pour travailler sans danger pendant la grossesse et l’accouchement.
On peut donc prévenir à 80% les causes de décès maternels si les femmes, elles-mêmes,
les ménages, les communautés et les structures sanitaires prennent à temps les mesures
qui s’imposent.

C’est dans ce contexte que le gouvernement de la RDC, les partenaires au


développement dont l’Unicef, appuient des programmes visant à prendre des mesures de
base favorisant : l’utilisation des services de consultation prénatale par les femmes
enceintes, le suivi de la mère après l’accouchement et la surveillance de la croissance de
l’enfant.
Ces activités visent à réduire de plus d’1% la mortalité maternelle et de plus de
2/10000/j la mortalité infantile, affirment les responsables de ce programme.
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