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GEJ6 C245

Du Grand Homme universel de la Création

1. Le docteur de la loi dit : « Oui, Seigneur et Maître, à présent, tout est clair ; mais,
même à nous tous, nous ne pourrons rien contre la puissance des maîtres de ce monde ! Ils ne
changeront pas pour autant leurs codes pénaux, mais continueront de condamner à mort
comme avant, et, à cet égard, Ta doctrine ne fera pas changer d'avis les grands et les puissants
de ce monde ! »
2. Je dis : « Je sais aussi bien que toi ce qu'il en est des grands de ce monde. Aussi
n'est-ce pas à eux que Je parle, mais à vous seuls ! Mais vous, vous irez chez les grands de ce
monde et leur ferez connaître Ma volonté. Ceux qui l'embrasseront s'en trouveront bien - mais
ceux qui refuseront de l'embrasser et rendront la justice comme par le passé, leur récompense
viendra de là où ils auront pris leur jugement ; car ceux qui ne le tiennent pas de Moi et ne
voudront pas le tenir de Moi à l'avenir ne pourront le trouver qu'en enfer, et c'est de lui qu'ils
recevront leur récompense ! »
3. « Ah, Seigneur, reprit l'érudit, s'ils entendent la parabole du fils perdu et la
comprennent, l'enfer ne les tracassera guère ! »
4. Je lui dis : « Ne t'inquiète pas de cela, car le temps qui s'écoule avant que le fils
perdu[Il s'agit ici du Grand Homme de la Création dans l'espace infini. (N.d.E.A] ne retrouve
un tel espoir n'est pas si court que tu l'imagines. Écoute bien, car Je vais te donner une idée de
la durée des mondes jugés.
5. La Terre n'est assurément pas petite, et le Soleil est exactement un million de fois
plus grand qu'elle ; mais le soleil central le plus proche est déjà plus de dix mille fois cent
mille fois plus grand que le soleil qui éclaire cette terre et qui se lèvera bientôt, et son volume
est supérieur à celui de la totalité des cent millions de fois un million de soleils planétaires
qui, bien que se déplaçant à grande vitesse autour de ce soleil central avec toutes leurs
planètes, leurs lunes et leurs comètes, en cercles[ce mot doit être pris comme synonyme
d'orbite ou de « mouvement de rotation » plus ou moins elliptique] d'une dimension pour vous
inconcevable, mettent souvent, surtout pour les plus éloignés, un million d'années de cette
terre pour faire un seul de ces immenses tours et revenir au même point.
6. Et il existe encore une deuxième espèce de soleils centraux, autour desquels se
meuvent avec leurs soleils centraux, en cercles encore infiniment plus grands, des RÉGIONS
SOLAIRES entières dont les zones les plus lointaines ont besoin d'un éon d'années de cette
terre pour ne faire qu'une seule fois le tour de ce deuxième soleil central. Nous appellerons
UNIVERS SOLAIRE l'ensemble constitué par un tel soleil central de deuxième
grandeur[Selon l'expression employée ailleurs. Lorber ne parle ici que de « deuxièmes soleils
centraux » (N.d.T.)] et par les régions solaires entières, avec leurs soleils centraux, qui
tournent autour de lui.
7. Maintenant, imaginez à nouveau un nombre tout aussi grand d'univers solaires
semblables ! Ils ont eux aussi, à une distance que nulle raison humaine ne saurait concevoir,
un soleil central commun, et ce corps céleste est à lui seul dix millions de fois plus grand que
les univers solaires qui tournent autour de lui en cercles incommensurables.
8. Nous appellerons GRAND UNIVERS SOLAIRE[Ou « univers d'univers solaires »]
cette réunion d'univers solaires avec leur soleil central. Or, il existe là encore un nombre pour
vous incalculable de ces grands univers, et tous ces univers ont en commun, à une distance
infinie, un grand soleil central originel d'une taille parfaitement gigantesque, autour duquel ils
tournent comme d'innombrables corps séparés, chacun suivant sans gêner les autres une
trajectoire d'une dimension telle que seuls les anges peuvent la mesurer. Pour le décrire d'une
manière compréhensible, nous nommerons GOUSSE GLOBALE DE SOLEILS ET DE
MONDES un tel ensemble de soleils et de mondes entourant un grand soleil central, parce
que tous ces grands univers dont nous avons parlé, en tournant en tous sens autour du grand
soleil central, forment comme une boule d'une taille incommensurable, et, par suite de leur
mouvement presque aussi rapide que la pensée et de la force centrifuge** engendrée par
celui-ci, constituent, à une distance pour vous bien sûr incommensurable, une sorte
d'enveloppe ou de gousse dont la densité est comparable à celle de l'atmosphère de cette terre,
et dont le diamètre est tel que, pour le mesurer selon les unités de mesure terrestres, un million
d'éons serait un nombre bien trop petit. »
9. Le docteur de la loi, le Romain et Lazare s'écrièrent : « Seigneur, nous sommes pris
de vertige devant cette dimension terrifiante de Ta Création ! Est-il possible qu'un ange
l'embrasse et la conçoive jamais dans sa réalité ?
10. Je dis : « C'est tout à fait certain, sans quoi il ne serait pas ange ! Mais laissez là le
vertige, car vous n'avez pas encore tout vu, et Je ne vous ai montré qu'une petite partie de Ma
Création !
11. Nous en sommes restés à la vaste gousse qui contenait tous ses innombrables
grands univers, et Je viens de vous expliquer brièvement comment cette enveloppe se
constituait. Mais à quoi sert-elle ?
12. Voyez-vous, des plus grandes aux plus petites choses, tout ce qui constitue une
totalité possède une enveloppe destinée à recouvrir et à protéger ses entrailles complexes.
Mais cette enveloppe extérieure ou peau a un autre but fort important, qui est d'absorber en
elle les impuretés venues du mécanisme interne d'un corps animé et de les chasser vers
l'extérieur comme impropres à la vie organique, et, à l'inverse, d'aspirer à l'extérieur des
substances nourricières purifiées et de les amener vers le mécanisme organique interne de ce
corps vivant pour le fortifier. Cela peut du moins vous donner une idée claire de la raison pour
laquelle Je nomme GOUSSE GLOBALE tout cet ensemble de grands univers de soleils et de
mondes.
13. Mais ne Me demandez pas quels sont le volume ou le diamètre d'une telle gousse
globale ! Car les hommes de cette terre ne pourront sans doute jamais imaginer un nombre
suffisant pour mesurer ce diamètre, même en prenant pour unité de mesure la distance de cette
terre au Soleil, qui est pourtant d'environ quarante-quatre millions de lieues, car, même en
multipliant par des éons d'éons cette distance, on atteindrait à peine l'un de ces grands univers
de soleils et de mondes dont le nombre, comme Je vous l'ai dit, est pour ainsi dire infini.
Pourtant, Je vous ai ainsi donné une idée de la taille presque infinie d'une gousse globale, et
nous pouvons poursuivre sur cette base.
14. Car, voyez-vous, une telle gousse globale n'est qu'un point dans le grand espace de
Ma Création ! Et Je vais vous montrer sur-le-champ comment vous pouvez le concevoir et le
comprendre.
15. Imaginez à présent qu'en dehors de la gigantesque enveloppe ou peau superficielle
de l'un de ces globes, s'étend dans toutes les directions un espace parfaitement vide d'une
dimension tout à fait extraordinaire, si vaste que de là, même avec les yeux les plus perçants,
on ne verrait plus cette gousse globale tout entière, pourtant infiniment grande, que comme un
petit point faiblement lumineux, et, dans la direction opposée, un autre petit point semblable,
qui serait naturellement une autre gousse globale. Cela vous donne à peu près la mesure de ce
qu'est la distance entre deux gousses globales, aussi grandes l'une que l'autre, mais que, même
à mi-distance, leur extraordinaire éloignement réduit à la taille d'un point lumineux à peine
perceptible. Nous avons donc à présent deux gousses globales voisines.
16. Mais que diriez-vous si Je vous montrais maintenant que, dans l'espace infini de la
Création, il existe véritablement une infinité, même pour l'esprit humain le plus lucide, de ces
gousses globales, et qu'à elles toutes, selon Mon ordonnance, leur disposition d'ensemble
figure très exactement un homme avec tout ce qu'il comporte ?
17. Quelle ne sera pas la taille de cet homme, quand une seule gousse globale est déjà
si infiniment grande, et encore des éons d'éons de fois plus grande la distance d'une gousse
globale à une autre !
18. Mais cet homme lui-même, comme chacune des gousses globales, est environné
extérieurement d'une espèce de peau qui le contient tout entier. Bien sûr, cette peau est pour
vous d'une épaisseur - pour parler un langage compréhensible - encore bien plus inconcevable
que celle d'une gousse globale, et pourtant, elle a la même fonction, dans cet ensemble pour
vous infiniment grand, que la peau d'une gousse globale considérée isolément. Vous imaginez
donc à présent ce qu'il y a à l'extérieur de cet homme d'une taille quasi infinie, où il se tient, et
ce qu'il fait.
19. A l'extérieur de ce Grand Homme universel s'étend dans toutes les directions
l'espace libre de l'éther, et cet homme, mû par Ma volonté, vole en cercles véritablement
infiniment grands à travers cet espace, et à une vitesse que vous ne sauriez concevoir, cela
grâce à la nourriture qu'il tire de cette mer d'éther infinie où il nage en quelque sorte comme
un poisson. Comme il n'y a ni haut, ni bas dans l'immense espace éthérique et qu'aucun être ne
saurait y tomber d'aucun côté, cet homme se tient donc aussi fermement dans l'espace
éthérique que cette terre, le Soleil et tous les éons d'éons de soleils d'une gousse globale.
20. Et sa vocation active est de faire mûrir toutes les grandes pensées et idées de Dieu
contenues en lui, afin qu'elles accèdent un jour à la vie spirituelle parfaitement libre et
autonome à laquelle elles sont destinées.

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