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Work Method est une structure de production dirigée par François Piron et Guillaume
Désanges, critiques d’art et commissaires d’expositions indépendants, qui permet
d’initier et d’organiser des projets individuels et collectifs dans le domaine de l’art
contemporain, incluant expositions, performances, séminaires et projets éditoriaux. Cette
association est basée sur le désir de structurer une activité indépendante et expérimentale
de critique d’art et de commissariat d’exposition, tout en mutualisant des compétences
en termes intellectuel, économique et logistique.
Work Method est une association loi 1901 à but non lucratif.
No de SIRET : I 7539 653325 0
Work Method is a Paris-based agency run by François Piron and Guillaume Désanges,
both independent French art critics and curators, to initiate and manage independently
individual and collaborative projects, including exhibitions, performances, lecture
programs, seminars, and editorial projects linked with contemporary art. This association
is purposed to structure an independent art criticism and curatorial activity, sharing
projects on intellectual, economical and logistical levels.
À partir des années 1970, Jiři Kovanda (né en 1953 à Prague, où il vit et travaille) réalise des
actions discrètes et intrusives qui sont presque impossibles à différencier de la vie réelle : marcher
dans la rue et frôler les passants, quitter une discussion en courant, attendre que le téléphone
sonne, donner des rendez-vous et arriver en avance... Son travail, aussi précisément poétique que
politique, comme l’était celui d’un Bas Jan Ader ou d'un Douglas Huebler, renvoie au
questionnement existentiel de la place de l’individu dans l’espace social, en restant irréductible à
une réaction contextuelle liée à la situation des pays de l’Est de la période soviétique. Son
économie particulière de travail, entre modestie des moyens et résolution dans l’action, entre
universalité et immédiateté, fonde une oeuvre d’un profond romantisme.
À travers une sélection de pièces historiques et récentes (dont un display de sculptures et de
peintures des années 1990), nous avons souhaité d’abord présenter l'oeuvre de Jiri Kovanda mais
aussi la confronter avec une multitude de pratiques, d’idées et de gestes, souvent issus d’autres
lieux, d’autres contextes et/ou d’autres époques. Cette confrontation se fait à partir de documents
choisis subjectivement, et sommairement reproduits (photocopies ou scans, principalement),
dans une économie proliférante et jubilatoire plus que scientifiquement pertinente. Un dépliage
instinctif, qui formalise un travail de critique en actes. Ces images, reproductions d'œuvres d'art,
images d’actualité ou de publicité, renvoient pour nous de manière formelle ou structurelle,
directe ou indirecte, évidente ou indicielle, consciente ou inconsciente, aux actions spécifiques de
l'artiste. Elles proposent des liens intuitifs, des affinités sensibles, des échos visuels, qui replacent
le singulier travail de Kovanda, développé jusqu’à récemment dans un relatif isolement, au cœur
d'un réseau mouvant d'images, de gestes, d’énergies de travail, avec pour objectif d’en célébrer
l'universalité et la vigueur expressive. Jiři Kovanda VS reste du monde construit aussi, dans un espace
limité, une multitude d'expositions collectives incluant toutes des œuvres de l'artiste tchèque.
One of the most impressive living artists in Czech Republic, Jiri Kovanda has realised since the
late 70s discreet actions, almost impossible to distinguish from real life: bumping into passers-by,
waiting for the telephone to ring, attempting to meet girls in the street… Poetical as much as
political, like used to be Bas Jan Ader or Douglas Huebler’s works, his gestures question the place
of an individual in social space, staying apart from any reaction to the context of the soviet period
in Eastern Europe. With historical and recent pieces, the exhibition will propose as well a
curatorial statement: a series of links to Kovanda’s work through a vast number of documents,
roughly Xeroxed: reproductions of works of art, of news images… Associations of ideas, visual
echoes, intuitive links, structural or formal. Jiři Kovanda’s work, at the centre of this web of
images, gestures and energies, proves its universality.
The exhibition happened for the first time in Paris at gb agency Gallery, September 9-October
14, 2006 (see www.gbagency.fr).
Liste des œuvres et des documents présentés /
List of shown works and documents
Jiři Kovanda, XXX. January 23, 1978. Staroměstské naměsti, Prague. “I arranged to meet a few
friends … we were standing in a small group on the square, talking … suddenly, I started
running ; I raced across the square and disappeared into Melantrich Street…”
Et / And (documents) : Chris Burden, Disappearing, 22-24 décembre 1971 ; Barry Le Va, Velocity Piece 2,
1970 ; Saburro Murakami, Breaking Through Many Paper Screens, 1955 ; Maurizio Cattelan, Una Domenica a
Rivera, 1992 ; Ban Jan Ader, Brocken Fall (Organic), 1971 ; Jacques Henri Lartigue, Ma cousine, 1960 ; Yves
Klein, Le Saut dans le vide, 1960
Jiři Kovanda, XXX. November 18, 1976. Prague. “Waiting for someone to call me…”
Et / And (documents) : Faith Wilding, Waiting, 1971 ; Walter de Maria, Art by Telephone, 1969 ; George
Brecht, Three Telephone Events, 1961 ; Sigurdur Gudmundsson, Ljoo (Ao hrigja i önnu og pissa I könnu), 1972 ;
Lawrence Weiner, Passage To The North, 1981 ; William Wegman, Telefoam, 1971 ; Joachim Mogarra,
« Téléphoner », série des Travaux collectifs, 1981 ; Sophie Calle, Douleur exquise, 1984-2003 ; Francis Alÿs,
Turista, México D.F., 1996 ; Mladen Stilinović, Artist at Work, 1978 ; Jan Mlčoch, L'Asile de nuit gratuit,
1980 ; Goran Trbuljak, The fact that someone was given the opportunity to have an exhibition is more important that the
exhibits which will be displayed, 1973 ; Sophie Calle, Les Dormeurs, 1979; John Baldessari, I Will Not Make Any
More Boring Art, 1971
Jiři Kovanda, XXX. May 19, 1977. Střelecky ostrov, Prague. “I rake together some rubbish (dust,
cigarette stubs, etc.) with my hand and when I’ve got a pile, I scatter it all again…”
Et / And (documents) : Francis Alÿs, Sometimes making something leads to nothing, 1977 ; Lawrence Weiner,
Things Pushed Down To The Bottom And Brought Up Again, Prague, 1996 ; Joseph Beuys, Balayage du
Grafenberger Wald, 1971 ; Beatriz Albuquerque, Erosao, 2002 ; Lotte Linder, Comb, 2002 ; Ben Vautier, Alle
meine strassen habe ich gekehrt, 1970 ; Mierle Laderman Ukeles, Hartford Wash : Washing Tracks, Maintenance :
Outside, 1973 ; Lawrence Weiner, Beached, 1970 ; Mike Kelley, Untitled (Dust Balls), 1994 ; Richard
Wentworth, Studio Dust, 1992 ; « RA3 Arte Povera + Azione povere », Amalfi, 1968 (Ger Van Elk fait
couler de la colle sur le sol, puis jette des détritus dessus) ; Wolf Vostell, Cityrama, Cologne,
Environnement n°9, 1961 ; Mladen Stilinovic, The Foot-Bread Relationship, 1977 ; Francis Alÿs, Magnetic
Shoes, 1994
Jiři Kovanda, XXX. August 1977. Prague. “I’m crying. I gazed at the sun for so long strated to
cry.”
Et / And (documents) : Gina Pane, Little Journey, 1978-79 ; Bas Jan Ader, Farewell to Faraway Friends, 1971 ;
Gina Pane, Nourriture / Actualités / Feu, 2003 ; Dennis Oppenheim, Reading Position for Second Degree Burn,
1970 ; Bas Jan Ader, Too Sad to Tell You, 1970 ; Georgina Starr, Crying, 1993 ; Hayley Newman, Crying
Glasses (An Aid To Melancholia), 1998 ; Urs Lüthi, Trademark, Lüthi weint auch für Sie, 1970 / 2001 ; David
Askevold, It’s No Use Crying, 1972
Jiři Kovanda, XXX. November 30, 1977. Karlovo náměsti, Prague. “I had arranged to meet some
friends at 7:40 pm. I decided I would arrive at the agree spot about ten minutes early…”
Et / And (documents) : Ian Wilson, Sans Titre, 1970 ; Robert Barry, Bulletin annonçant l’exposition Closed
Gallery, 1969 ; Steve Kaltenbach, Contribution à l’exposition 557 O87 organisée par Lucy L. Lippard,
Seattle Art Museum, 1970
Jiři Kovanda, Attempted Acquaintance. October 19, 1977. Staroměstské náměsti, Prague. “I
invited some friends to watch me trying to make friends with a girl”
Et / And (documents) : Joel Bartholomeo, Kiss me Darling, 1977 ; Douglas Gordon, Tatoo, 1994 ; La mort
aux trousses (Alfred Hitchcock, 1959) ; Vito Acconci, Theme Song, 1973 ; Mierle Laderman Ukeles, Touch
Sanitation, 1978-80 ; « RA3 Arte Povera + Azione Povere », Amalfi, 1968 (Richard Long serrant a main à
des passants) ; Endre Tot, Hopes in the Nothing (6 parts), 1994
Jiři Kovanda, XXX. September 3, 1977. Vaclavské náměsti, Prague. “On an escalator… turning
around, I look into the eyes of the person standing behind me…”
Et / And (documents) : Dan Graham, Intention, Intentionality Sequence, 1972 ; Abramovic & Ulay, Rest /
Energy, 1980 ; Abramovic & Ulay, Imponderabilia, 1977 ; Douglas Huebler, Location Piece # 28, 1970 ;
Abramovic & Ulay, Light / Dark, 1977 ; Ange Leccia, Arrangement Stasi, 1990 ; Gino de Dominicis, La 3a
Soluzione d’immortalita, Gino de Dominicis vi vede, 1972
Jiři Kovanda, Le dessin automatique. Spring / Summer 2000. « Überlebenkunst », Neuer Berliner
Kunsterein, Berlin / Plassenburg Castle, Kulmbach, Germany (Spaghetti boiled in a small
amount of water (to make the strands nice and sticky) and thrown on a gallery wall)
Et / And (documents) : George Mathieu au Japon, 1968 ; Michel Dillemuth installant Return of the Arecibo
Message, Galerie Reena Spanlings, 2004 ; Stephan Dillemuth, Spaghetti, 1994 ; Marcel Duchamp, 3 Stoppages
Etalon, 1913-14 ; Tom Marioni, One second Sculpture, 1969 ; Hans Namuth, Jackson Pollock en train de
peindre, 1950 ; Klaus Rinke, Wasserzerstaübung mit Regenbogen, 1970 ; Sigmund Polke, Langeweileschleife, 1969 ;
Paul McCarthy, Instruction, 1972 ; Braco Dimitrijevic, Painting by Kresimir Klika, 1969 ; Bruce Mc Lean,
Splash Sculpture, Beverley Brook, 1967 ; Richard Serra, Splashing Molten Lead, 1969 ; Klaus Rinke, Um mich
herum… Wasser holen… Wasser bringen…Wasser schütten, Kettwing, 1971 ; Roman Signer, Flugblätter, 1981 ;
Tom Marioni, Flying with friends, 1999 ; Milan Grygar, Dessin accoustique, 1969 ; Paul McCarthy, Wipping a wall
and a window with Paint, 1974
Jiři Kovanda, XXX. December 8, 1977. Prague. “With my hand over my eyes, I walk bindly into o
group of people standing at the opposite end of the corridor…”
Et / And (documents) : Vito Acconci, Blindfolded Catching Piece, 1970 ; Security Zone, 1971 ; Association Area,
1971 ; Chris Burden, Jaïzu, 1972 ; Adrian Piper, Untitled performance for Max’s Kansas City, 1980 ; Gina
Pane, Action Psyché, 1974
Scénographie :
Le display de l’exposition divise les murs en deux partie : la partie supérieure laissée blanche
accueille les œuvres de Jiři Kovanda, la partie inférieure peinte en gris clair accueille les
documents photocopiés ou projetés (diapositives ou film).
Installation :
- Les murs sont peints en gris clair sur 130 cm depuis le sol.
- Les œuvres de Jiři Kovanda sont présentés sous une plaque de Plexiglas clouée au mur.
- Les documents sont punaisés au mur avec des épingles transparentes.
- Certains documents sont présentés dans des classeurs noirs posés sur des socles ou des
bancs également peints en gris clair.
- Les travaux récents (peintures et objets) sont posés sur une étagère peinte en blanc.
Matériel requis :
- Un carrousel à diapositives
- Un lecteur de DVD et un vidéoprojecteur
- Socles et/ou bancs peints en gris
- Etagère peinte en blanc (environ 5 m de long)
Scenography:
The exhibition’s display divide gallery walls in two parts, the top separated from the bottom.
The upper part of the walls is remained white. Jiři Kovanda’s works are hung up on this surface.
The lower part of the walls is painted in light grey. Documents are pinned, presented or projected in this part
(paper documents, slides, projections, folders).
Installation:
- Walls are painted in light grey on a surface starching from the bottom walls until 130 cm.
- Jiři Kovanda’s works are shown protected under a Plexiglas sheet. Plexiglas sheet is nailed in the wall.
- Documents are pinned in the walls with little transparent pins.
- Some documents will be presented in folders lying on bases or benches which must be painted in light grey
as well.
- Recent works (paintings and objects) are lying on shelf painted in white.
Required material:
- A slides carousel
- A DVD player and a videoprojector
- Bases and/or benches painted in light grey
- A white-painted shelf (about 5 meter-long)
Budget de l’exposition / Exhibition Budget
DEPENSES Euros
PRODUCTION 270
Tirages / Photographic prints 150
Plexiglas 120
Option:
CATALOGUE (version photocopie + entretien Jiri + textes
2 100
com m issaires)
Transcription interview w ith Jiri Kovanda 300
Texts (author's rights) 800
English translations 1000
TOTAL 7 440
Revue de presse / Press Review
Jiri Kovanda
GB AGENCY
20, rue Louise Weiss
September 7–October 14
Bumping into passers-by, waiting for the telephone to ring, and gazing fixedly into the eyes of people encountered
on an escalator were just a few of the discreet “actions” that Czech artist Jiri Kovanda realized in the streets of
Prague during the late ‘70s. By means of almost invisible physical and mental activities—seemingly remote from
the context of the Soviet period in Eastern Europe—his microinterventions slightly transformed the ordinary state
of things and questioned the place of the individual in social space.
Alongside the series of A4-size pages adorned with photographs and typewritten texts used by Kovanda to
document his ephemeral actions, the walls of the gallery are covered with black-and-white photocopies of film
stills, newspaper images, and artworks by Roman Signer, Marcel Duchamp, Chris Burden, and Vito Acconci,
among many others. This documentation, chosen by the French art critics Guillaume Désanges and François
Piron, who curated the exhibition, creates a web of formal and structural associations with Kovanda’s work. I'm
crying. I gazed at the sun for so long that I've started to cry, 1977, is, for instance, linked to images of Bas Jan
Ader's I’m Too Sad to Tell You, 1970, Dennis Oppenheim's Reading position for second degree burn, 1970, and
Olafur Eliasson's The Weather Project, 2003. Much more intuitive than empirical, this materialization of a critical
process, in which Kovanda’s work is integrated into the history of major Western artistic strategies, is a long-
awaited recognition of a significant artist whose work and career straddle the boundaries between intelligibility
and disappearance.
—Yoann Gourmel
Les Inrockuptibles
19-25 septembre 2006
No 564
(p. 92)
Expos-Critiques
09 sept. 2006 - 14 oct. 2006
Après l’échec du Printemps de Prague, qui se solde en août 68 par l’invasion des troupes du Pacte de Varsovie,
la République socialiste tchécoslovaque connaît une période de durcissement idéologique et politique: la
«Normalisation». En réaction à cet autoritarisme, et comme le souligne le titre de l’exposition, Jiri Kovanda
s’oppose au «reste du monde»: se différencier à tout prix, exposer son rejet de l’habitus social communiste,
tels sont les moteurs de ses interventions. L’artiste se complait alors dans la mise en scène d’un univers
insolite que gouverne l’absurde. C’est au sein de ce manège excentrique que Kovanda se redéfinit comme
sujet, être pensant et titulaire de droits – entre autre celui de briser, à son échelle, la norme imposée par le
régime politique en place.
A la manière dont l’artiste commente ses happenings, nous serions en droit de penser qu’il vise le contact
humain: «3 septembre 1977 - Dans un escalator, je me retourne, je regarde dans les yeux la personne qui se
tient derrière moi», ou encore «8 décembre 1977 – Les mains sur les yeux, je marche aveuglément au travers
d’un groupe de gens jusqu’au bout du couloir». Mais au contraire, éphémère et distante, la relation à autrui
s’élabore sans échange. L’autre ou la foule, qui apparaissent disciplinés, n’existent que pour lui servir de
contrepoint. Jiri Kovanda se tient seul, unique protagoniste de ses interventions, réaffirmant ainsi son
individualisme et son originalité. Rappelons que, moins d’une décennie avant que l’artiste n’entreprenne ses
premiers travaux, Milan Kundera publiait à Prague La Plaisanterie, ouvrage dans lequel l’anticonformisme du
héros, jugé inacceptable par les communistes tchécoslovaques, condamnait celui-ci à la déchéance sociale.
Ce rejet de la norme aurait pu prendre des tournures irritantes. Mais Kovanda y a placé tant de fantaisie qu’il
s’apparente, le plus souvent, à un adolescent facétieux: sur telle photographie, on le voit caché derrière une
poubelle, observant une passante à son insu; sur telle autre, il contemple les spaghettis qu’il vient de jeter
contre le mur... Ses œuvres des années 90 relèvent du même ludisme, comme en attestent les titres : Une
collision avec un cerf peut ruiner financièrement un conducteur; Des handicapés en fauteuils roulants
organisent une course d’orientation, etc. Ces créations hybrides (à la fois sculptures, peintures et objets)
s’inscrivent dans une esthétique de bricolage et de négligence volontaire qui va de pair avec leur visée
drolatique.
Jusqu’alors Jiri Kovanda n’avait presque jamais exposé en France. Via un accrochage trans-périodique, les
commissaires d’exposition Guillaume Désanges et François Piron ont donc souhaité confronter ses
photographies d’interventions à d’autres univers artistiques. Si cette pratique a le mérite de resituer la
création au centre d’un réseau thématique, on est en droit de s’interroger sur sa pertinence: éclaire-t-elle
réellement la lecture de l’œuvre de Jiri Kovanda? Car si beaucoup de parallèles se justifient (Contact, dans
lequel Kovanda frôle une passante, et Relation in Space d’Abramovic et Ulay, pour ne citer qu’un seul
exemple), d’autres laissent rêveur. Cependant, bien que l’accrochage demeure subordonné à la subjectivité
revendiquée des commissaires, il n’en demeure pas moins que l’exposition y gagne en spontanéité et en
attrait.