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l’OBSERVATOIRE

JUILLET 2008 - N° 29

de la Petite Entreprise
Fédération des Centres de Gestion Agréés • Banque Populaire
É TUDE RÉALISÉE AUPRÈS DES PETITES ENTREPRISES ADHÉRENTES
DES C ENTRES DE G ESTION A GRÉÉS , MEMBRES DE LA FCGA 1er Trimestre 2008

Tendances
1,2% 1er trimestre 2008/
1er trimestre 2007
ZOOM
Les belles étoiles du camping
L’hôtellerie de plein air est l’activité
1,5% avril 2007-avril 2008/
avril 2006-avril 2007 la plus dynamique du secteur CHR
au premier trimestre 2008 : + 8,1 %.
En petite forme, l’indice TPE démarre l’année 2008 C’est mieux que la restauration pure
sans grand éclat : + 1,2 % seulement par rapport (+ 2,2 %) et l’hôtellerie-restauration
au premier trimestre 2007. Sur les douze derniers traditionnelle (+ 2,7 %). Selon une
mois, la tendance n’est pas plus encourageante : étude récente de l’INSEE, les cam-

© Nasser NEGROUCHE
+ 1,5 %. pings ont totalisé 98 millions de nui-
Ralentie par la hausse des prix, la consommation tées en 2007. Après deux bonnes
des ménages en produits manufacturés recule de saisons consécutives (2005 et 2006),
- 0,8 % au mois d’avril 2008 (après une baisse de 1 % le résultat est cette fois moins brillant.
en mars). Dans le commerce de détail, les dépen- Principale explication : la météo.
ses diminuent de 0,6 % à la même période. A l’exception des régions méditerra-
Toujours en repli (- 0,6 %), les achats de biens n é e n n e s ( PA C A , L a n g u e d o c de leurs nuitées en 2007. Cette pro-
durables sont affaiblis par la chute des ventes Roussillon), le mauvais temps a portion augmente avec le niveau
d’automobiles (- 2,7 %). Dégradation également sérieusement affecté la fréquenta- de confort : dans les campings
dans l’artisanat du bâtiment avec un rétrécisse- tion des campings. Même tendance 4 étoiles, ce sont 60 % des nuitées
ment des carnets de commandes prévu dans les à la baisse, toutefois, dans les autres françaises qui sont réalisées sur un
trois prochains mois. régions. emplacement locatif.
Les emplacements locatifs équipés Toujours selon l’INSEE, Le taux d’oc-
d’un hébergement léger (bungalow cupation moyen de 33 % dans les
ou mobile home) s’en sortent mieux campings sur la saison camoufle
Évolution du Baromètre CGA avec une hausse de 8 % par rapport une forte disparité entre les empla-
à la saison 2006. D’une manière cements nus et les emplacements
générale, ce type de formules tend locatifs. Sur ces derniers, le taux
1er semestre 2007 à remplacer progressivement les d’occupation est de 50 % en
2ème semestre 2007
60,6 emplacements nus (+ 6,5 % en moyenne, contre seulement 28 % sur
58,8 1er semestre 2008
53,5 2007). Lors de la dernière saison, la les emplacements nus. Comme
fréquentation progresse uniquement dans l’hôtellerie, ce sont les cam-
25,0 sur ces emplacements locatifs : les pings haut de gamme qui tirent leur
16,7 20,1 nuitées y augmentent de 8 % par épingle du jeu en 2007 : le taux
15,2 14,5 16,7
6,9
5,9 5,9 rapport à 2006, tandis qu’elles dimi- d’occupation progresse unique-
nuent de 7 % sur les emplacements ment dans la catégorie 4 étoiles,
Optimistes Indécis Pessimistes NSP dépourvus d’offre locative. Les tou- tout comme les nuitées. Bonnes
ristes français plébiscitent ce type vacances !
d’emplacement et y réalisent 38 %


Tendances
Taux d’accroissement du chiffre d’affaires
1er trimestre 2008 / 1er trimestre 2007 1er trimestre 2008 / 1er trimestre 2007

AGRICULTURE SYLVICULTURE OSTREICULTURE : CULTURE & LOISIRS :


Parcs et jardins -2,0% - 0,7% Librairie-papeterie-presse - 2,1% 1,2%
AUTOMOBILE - MOTO : Articles sport, pêche et chasse - 0,6%
Carrosserie automobile 3,8% Tabac-journaux-jeux 3,3%
3,8%
Auto, vente et réparation 3,8% Studio photographique 0,3%
Moto vente et réparation -11,4% Commerce-réparation cycles 4,9%
CAFÉ - HÔTELLERIE - RESTAURATION : scooters
Jouets-jeux 7,5%
Hôtel-Restaurant 2,7% 1,4%
Hôtellerie de plein air 8,1% ÉQUIPEMENT DE LA MAISON :
Restauration 2,2% Electroménager - TV - HIFI 3,2% 3,7%
Café -3,8% Magasins de bricolage - 4,7%
BÂTIMENT : Fleuriste 2,5%
Couverture 3,5% Vaisselle-verrerie-faïence - 5,4%
2,5% Meuble 9,5%
Maçonnerie -2,7%
Ebénisterie 17,1%
Electricité -1,2%
Bimbeloterie-cadeaux-souvenirs - 7,1%
Plomberie-Chauffage-Sanitaire 4,2%
Plâtrerie-Staff-Décoration -0,8% ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE :
Menuiserie 10,5% Mercerie-Lingerie-Laine -3,4% - 2,5%
Carrelage-faïence 9,7% Vêtements enfants 3,3%
Peinture bâtiment - 4,1% Prêt-à-porter - 3,8%
Terrassements-Travaux publics 18,14% Chaussures 0,7%
BEAUTÉ - ESTHÉTIQUE : Horlogerie-Bijouterie - 0,7%
Parfumerie 3,0% Maroquinerie-Articles de voyages - 19,2%
0,8%
Coiffure 0,4% SANTÉ :
Esthétique 4,4% Pharmacie 1,6% 1,6%
COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE : Optique-lunetterie 0,1%
Charcuterie 4,9% 5,0% Prothésiste dentaire 3,3%
Boulangerie-Pâtisserie 7,0% SERVICES :
Pâtisserie 26,7% - 2,1%
Laverie pressing - 1,4%
Alimentation générale 2,7%
Entreprise de nettoyage 1,2%
Fruits et Légumes 2,9%
Agences immobilières - 10,0%
Boucherie-Charcuterie 3,3%
Poissonnerie-Primeurs - 0,4% TRANSPORTS :
Crémerie 4,3% Taxis-Ambulances -1,5% 2,8%
Vins-spiritueux-boissons diverses 4,9% Transport de marchandises 6,2 %

Les pâtissiers se régalent


Les artisans des desserts démarrent l’année 2008 en trombe ! Franck Lacroix, rédacteur en chef du Journal du Pâtissier.
Avec une hausse record de 26,7 % de leur chiffre d’affaires, Même son de cloche à la Confédération nationale de la
ils réalisent la meilleure performance du premier trimestre. pâtisserie, confiserie, chocolaterie, glacerie de France dont
Comment expliquer ce boom de l’activité dans la pâtisserie ? le secrétaire général, Jean-Paul Bourez ne retient qu’une
“Pour être franc, c’est assez inattendu… Il n’y a pas de seule explication possible : les caprices du calendrier.
facteurs explicatifs bien précis à cette tendance trimestrielle. “L’impact éventuel des fêtes pascales qui sont tombées fin
Tout ce que je peux vous dire c’est que le métier attire de jeu- mars en 2008. Dans ce cas, il faudrait attendre les chiffres du
nes entrepreneurs mieux formés, plus solides financièrement second trimestre pour lisser les résultats de l’activité et ne
et qui ne cessent de créer de nouveaux produits“, commente pas tirer de conclusion hâtive…”.

Les maroquiniers dans la tourmente


Mauvais début d’année pour les spécialistes des articles en se sont également lancées dans la course en proposant à
cuir, bagages et autres accessoires de voyage. En très net la vente des accessoires “coordonnés” (sacs à main, porte-
repli, le chiffre d’affaires de la profession atteint un niveau feuilles, articles de voyage…).
historiquement bas : -19,2 %. Autre menace : les produits fabriqués en Asie et revendus
Même si les produits de luxe résistent plutôt bien aux à bas prix par certaines chaînes spécialisées. Conçus à
secousses du marché, les articles plus ordinaires sont sévè- partir de matières synthétiques bon marché, ils séduisent
rement concurrencés par la grande distribution et les les petits budgets et grignotent les parts de marché des
magasins d’usines. Les grandes enseignes du prêt-à-porter maroquiniers traditionnels.
2
La formation dans les TPE
Les organismes de formation 89,7 % 86,9 %
Largement plébiscités, les centres de gestion agréés arrivent en 71,0 %
tête des organismes au sein desquels les dirigeants de TPE envi-
sagent de suivre une séance de formation continue dans les 45,9 %
prochains mois. La qualité de l’offre pédagogique des CGA, la
grande diversité des thèmes proposés ainsi que la gratuité des
sessions contribuent certainement à ce succès.
Proches des préoccupations des entrepreneurs, les CGA sont
CGA Organismes Organismes Autres
également réputés pour leur forte réactivité aux évolutions de Professionnels Consulaires Organismes
l’environnement juridique, fiscal et social des petites entreprises.
LES ORGANISMES DE FORMATION

Les thèmes pédagogiques


Premier centre formateur de la petite entreprise avec près de 500
000 heures dispensées chaque année aux dirigeants de TPE et leurs
collaborateurs, le réseau des centres de gestion agréés se distingue
Développement Personnel 44,26%
par l’impressionnante diversité de son offre pédagogique. La majo-
rité des entrepreneurs interrogés (62,70 %) déclarent privilégier les
Informatique - Internet 21,64%
stages destinés à renforcer leurs capacités en gestion.
Si l’acquisition de compétences techniques (finances, fiscalité,
Gestion Gestion 62,70%
comptabilité, juridique…) est spontanément perçue comme une
Communication 40,00% priorité, la recherche de méthodes facilitant l’épanouissement
Commerce personnel au travail, le management de soi et l’amélioration de
la relation aux autres constitue aussi une attente forte pour 44,26 %
LES THÈMES PÉDAGOGIQUES des chefs d’entreprises questionnés.

Connaissance du crédit d’impôt formation


Les deux tiers des dirigeants de TPE ne connaissent pas le crédit
d’impôt formation. Institué par la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 OUI 28 %
en faveur des petites et moyennes entreprises, ce dispositif fiscal
s’adresse aux entreprises qui engagent des dépenses pour la for-
NON 66 %
mation de leurs dirigeants.
Le crédit d'impôt est égal au produit du nombre d'heures passées
par le chef d'entreprise en formation par le taux horaire du salaire SANS RÉPONSE 6%
minimum de croissance (SMIC). Il est plafonné à 40 heures de for-
mation par année civile et par entreprise. CONNAISSANCE DU CREDIT D’IMPOT FORMATION

Utilisation du crédit d’impôt formation par secteurs d’activités


Automobile 34,8% Globalement le crédit d’impôt formation est peu exploité par les
dirigeants de petites entreprises alors qu’il procure un avantage
Bâtiment 23,6%
financier intéressant. Les trois secteurs qui recourent le plus au
Beauté Esthétique 23,2% crédit d’impôt formation sont l’automobile (34,8 %), les cafés,
Commerce alimentaire 17,4% hôtels et restaurants (34 %), la culture et les loisirs (32,7 %).
Culture et loisirs 32,7% Hormis le commerce de détail (17,4 %) et les services divers (18,7 %),
l’ensemble des autres activités professionnelles présentent un taux
Équipement de la maison 28,3%
d’utilisation du dispositif fiscal relativement comparable. Véritable
Équipement de la personne 28,1% sésame pour le renforcement des compétences des entrepreneurs,
Café Hôtel Restaurant 34,0% le crédit d'impôt formation n'a visiblement pas été suffisamment
promu dans les TPE. Une grande campagne de communication,
Santé 23,2%
pédagogique et illustrée d'exemples concrets, s'impose pour en
Services 18,7%
valoriser les multiples atouts.
Transports 23,5%

UTILISATION DU CRÉDIT D’IMPÔT FORMATION PAR SECTEURS D’ACTIVITÉS


3
Parole à
Philippe Rosay
Président d’AGEFOS-PME

L’Observatoire de la Petite Entreprise (OPE) : Quelle analyse faites- des salariés, ce qui est pourtant le cas dans de nombreuses études.
vous des résultats de notre enquête sur la formation dans les Pour AGEFOS PME, il faut créer avant tout les conditions de l’appé-
petites entreprises ? En tirez-vous des "leçons" particulières ? tence. L’accent est mis, bien entendu, sur le service de proximité
condition sine qua non de tout travail sérieux dans notre champ.
Philippe ROSAY : Cette enquête confirme nos propres observations. Concrètement, on va voir les entreprises… “on fait du cousu-
D’une part, la proximité est essentielle dans la relation avec les main”. C’est même notre domaine de prédilection car nous
TPE. D’autre part, les besoins en formation sur des thèmes trans- accueillons 38 branches professionnelles qui sont majoritairement
versaux aux entreprises sont importants. Les leçons particulières constituées d’entreprises de moins de 10 salariés et nous gérons
que nous en tirons sont que seuls, les opérateurs de proximité plus de 268 000 entreprises de moins de 10 salariés !
proches des TPE, sont crédibles pour développer la formation. Il existe cependant une difficulté qu’il ne faut pas nier : le temps
Toutes les AGEFOS PME régionales déclinent des offres spécifiques disponible. S’ajoute ensuite le système de formation, qui doit pou-
aux TPE. En Franche-Comté, par exemple, avec le Conseil voir être commun entre le patron et ses collaborateurs surtout
Régional, nous avons signé une convention visant à faciliter dans une petite structure !
l'accès, le maintien et le retour à l'emploi des actifs, maintenir et
développer les compétences des salariés des TPE pour développer OPE : Selon vous quels sont les leviers qu'il faudrait actionner pour
l'économie et l'emploi. Dans ce cadre, AGEFOS PME Franche- faciliter l'accès des dirigeants de TPE à la formation ? Quelles sont
Comté a mis en œuvre, avec le soutien du Fond Social Européen, les propositions de votre organisme dans ce domaine ?
des plans d’action à destination des TPE adaptées à leur taille et
à leur situation. Parmi les actions proposées : Ph. R. : Le principal levier pour faciliter l’accès du dirigeant est le
 un autodiagnostic qui permet au chef d’entreprise de déter- conseil. Le dirigeant de TPE a besoin d’une approche globale de
miner ses besoins en compétence, en formation et en recrutement, ses questions avec son conseiller. La réponse opérationnelle en
 des actions collectives de formation en gestion des compé- termes de formation s’en trouvera facilitée. Par exemple, com-
tences, bureautique, NTIC… ment imaginer que le problème de reprise d’entreprise soit seule-
Une approche globale pour une gestion anticipée des ressources ment résolu par la formation du repreneur ? Bien d’autres choses
humaines permettant l’identification des compétences collectives sont essentielles, par exemple aider le patron d’une TPE à trouver
et la mise en place d’un programme d’actions. une solution pour remplacer un salarié en formation. AGEFOS PME
Languedoc-Roussillon a d’ailleurs mis en place, dans le cadre
OPE : Les entrepreneurs individuels (artisans, commerçants tradi- d’un groupement d’employeurs, un programme pour le rempla-
tionnels...), malgré tous les efforts déployés ces dernières années, cement des salariés en formation dans les TPE-PME adhérentes.
restent de petits consommateurs de formation continue.
Comment expliquez-vous cette situation ? OPE : Quel regard portez-vous sur l'activité de formation des
centres de gestion agréés et leur contribution au renforcement
Ph. R. : La question de l’appétence recouvre une réalité plus com- des compétences des entrepreneurs ?
plexe que l’expression d’un simple ratio. En effet, souvent l’appé-
tence à la formation, se réduit à un taux de départ en formation. Ph. R. : Un regard tout à fait positif car les centres de gestion
En fait, on obère la formation non déclarée, celle qui se réalise en agréés sont, comme AGEFOS PME, le relais naturel des TPE. C’est
situation de travail, celle qui est informelle, celle qui n’entre pas la vocation d’un OPCA d’aider des réseaux et de permettre à
dans un cadre tracé et contrôlé ! C’est pourquoi, le taux de la fois une réflexion globale sur une politique de formation ainsi
départ en formation peut constituer un indice mais il ne peut pas qu’une déclinaison locale très opérationnelle. C’est d’ailleurs
être le seul indicateur pour mesurer l’appétence à la formation le sens de l’accord de partenariat que nous allons conclure.

Méthodologie Partenariat
Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres La FCGA et le Groupe Banque Populaire s’associent pour publier chaque
d’affaires d’un échantillon de 15 000 petites entreprises de l’artisanat, du trimestre l’évolution des chiffres d’affaires des principaux métiers de
commerce et des services. l’artisanat, du commerce et des services. Les chiffres publiés proviennent de
Pour toute demande d'information sur les indicateurs, contactez la FCGA : l’exploitation, par la FCGA, de données communiquées volontairement par
01.42.67.80.62 - E-mail : info@fcga.fr les adhérents des CGA répartis sur l’ensemble du territoire.

Co-éditeurs : FCGA - 2, rue Meissonier 75017 PARIS - www.fcga.fr / Banque Fédérale des Banques Populaires - Le Ponant de Paris - 5, rue Leblanc 75015 PARIS
- www.banquepopulaire.fr • Directeur de la publication : Philippe PAILLET • Directeur de rédaction : Christian LE SEAC'H • Rédaction en chef : Nasser
NEGROUCHE • Maquette : VE design • Impression: Vincent Imprimeries • Crédit photos : Nasser NEGROUCHE • Tirage 28 800 exemplaires • Périodicité
trimestrielle • Cible : acteurs économiques, organisations professionnelles et consulaires, collectivités territoriales, presse professionnelle, économique et
4 financière, nationale et régionale • N° ISSN : 1632.1014

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