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PRESENTATION Avant ce Guide Marocain pour les Terrassements Routiers (GMTR), les documents normatifs qui se référent aux terrassements sont le cahier des prescriptions communes des travaux routiers (CPC) et la directive pour le contrdle qualitatif de terrassements routiers. Le premier document édité par la DRCR en 1983 aborde les aspects liés aux travaux de terrassements dans leur généralité. Le second document est une directive d'application du CPC et avait pour objectif de compléter ce dernier au niveau des aspects lids aux controles de travaux. absence de document technique spécifique aux travaux de terrassements a engendré dans la pratique des dificultés liées 4 l'absence d'une classification des sols adéquate pour les travaux de terrassements et aux procédures de controle parfois fastidieuses et non fondées techniquement. Des difficultés ont été également rencontrées pour la réalisation d'études géotechniques précises et pour fa rédaction des documents de marchés. Ces insuffisances ont amené la DRCR, en association avec les partenaires professionnels, & procéder & l'élaboration du présent Guide Marocain pour les Terrassements Routers (GMTR). Lélaboration de ce document s‘est faite autour de trois volets principaux : - Le premier volet conceme Iétablissement d'une classification des sols, originale, fondée sur les seuls paramétres d'identification géotechnique reconnus comme significatifs vis-2- vis de la construction des remblais et des couches de forme. Cette classification devant étre bien adaptée au contexte géotechnique marocain. Elle a pour objectif essentiel de pallier les défauts de la classification classique LPC prise en compte dans le CPC actuel. La classification LPC a en effet montré ses limites dans le domaine des terrassements routiers dans la mesure ot des sols d'une méme famille peuvent présenter des comportements trés différents lors des travaux des terrassements et également lors de l'exploitation des ouvrages au niveau des remblais et des couches de forme. Le choix d'une classification des sols et des roches pour le contexte géotechnique marocain devait satistaire deux critéres : @ Tenir compte, autant que possible, de la spécificité du contexte géotechnique en question; 1 Ne pas s’éloigner trop de ce qui existe de mieux au niveau international, dans le domaine de classification des sols et des roches, pour pouvoir effectuer les comparaisons et suivre les éventuelles évolutions. Ces considérations ont amené a adopter une classification qui s’approche de la classification frangaise avec lintroduction des adaptations nécessaires pour tenir compte des comportements particuliers de certains sols en abondance dans cerlaines régions du Maroc comme les tufs et les tirses. D’autres adaptations ont été également introduites au niveau de la classification des roches. La classification retenue comprend done une classification par nature qui est déterminge par fa granulométrie, T'argilosité et éventuellement la dureté du matériau qui sont des caractéristiques @ priori permanentes et comprend également un complément de Classification qui prend en compte 'état du matériau déterminé pour 'essentel par la teneur en eau qui constitue a priori une caractéristique provisoire. - Le second volet consiste, pour chaque classe de sol ainsi définie, et en fonction des conditions météorologiques au moment de la mise en couvre a énoncer des régles de mise en ceuvre pour garantir la qualité requise pour les ouvrages. Les ragles adoptées doivent prendre en compte le degré d'évolution du savoir-faire marocain en matiére de terrassements et les aspects technico-économique liés & ces travaux ainsi que Vexpérience cumulée par les différents intervenants au niveau d'un grand nombre de chantiers importants. Des modalités de réutilisation des matériaux en remblai et en couche de forme ont é16 donc définies. La définition de ces modalités a constitué une occasion opportune pour T'introduction de certaines innovations en matiére de traitement des matériaux aux liants hydrauliques ou & la chaux. La définition des conditions d'utilisation des matériaux en couche de forme a permis galement de moduler les caractéristiques exigées pour ces matériaux en fonction du niveau de trafic pour tenir compte au maximum des potentiels locaux en matériaux routiers. La definition des niveaux de portance des arases de terrassements et de la plate ~ forme support de chaussée tient compte des performances réelles des matériaux, performances constatées lors des observations effectuées pendant les opérations d'auscultation menées pendant plus de deux décennies a occasion des différents programmes de réhabiltation du réseau routier national. La definition des épaisseurs des matériaux en couches de forme tient compte de l'expérience cumulée sur divers chantiers. Cependant les performances réelles des matériaux d'arase et expérience de ingénieur géotechnicien chef du projet peuvent conduire & la modification de certaines propositions du présent guide en matigre de dimensionnement de la couche de forme. - Le troisiéme volet consiste en la formulation d'exigences de compactage, en termes facilement controlables, ces exigences doivent figurer dans les cahiers de charges et servir également pour le controle de réception des travaux. Dans ce cadre, la méthode de contréle en continu @ été introduite, cette méthode dite méthode (e, Q/S) basée sur le contréle de I'épaisseur maximale et de I'énergie de compactage a pour objectif de pallier les défauts de la méthode classique de contréle de compactage par mesure de densités, méthode qui n’est d'ailleurs valable que pour les sols proctorisables. adoption de la méthode de contrdle en continu nécessitera une surveillance permanente au niveau du chantier et introduction du contrélographe au niveau des engins de compactage. Le suivi des travaux devient par conséquent plus rigoureux, Aussi, le présent Guide Marocain pour les Terrassements Roultiers propose : ‘a Une classification des sols et des roches ; Les conditions de réutilisation de chaque matériau en remblai ; ‘a Les conditions de réutilisation de chaque matériau en couche de forme, ainsi que le dimensionnement des couches de forme et la détermination des niveaux de plate-forme ‘support de chaussée pour une configuration donnée matériau de remblai / matériau de couche de forme ; a La définition des exigences a respecter en matiére de compactage, aussi bien pour un matériau en remblai que pour un matériau en couche de forme. Le guide contient au total huit chapitres. ll est constitué de deux fascicules, le premier traite des principes généraux et le second présente les annexes techniques nécessaires pour exploitation du document. En plus des sujets cités ci-dessus, il est apparu opportun, de traiter également d'autres sujots liés aux travaux de terrassements & savoir : a Le contrble de compactage. Ce chapitre traite des différents aspects liés au contréle et la méthode a adopter pour le contréle compte tenu des différents cas de matériaux qui peuvent se présenter ; @ Le compactage a sec des sols, qui est souvent adopté en zones sahariennes. Ce chapitre définit les classes de sols sur lequel ce type de compactage peut étre effectué, le matériel utiliser et les dispositions constructives a adopter pour la finition et la protection de la plate-forme en milieu désertique ; : 1p Les rembiais particuliers qui sont : = Les rembiais de grandes hauteurs qui, 8 cause du risque de tassement et de glissement, sont traités comme étant des ouvrages d'art 4 part entire et qui par conséquent ne font pas partie du domaine d'application des chapitres cités ci-dessus; - Les remblais contigus aux ouvrages d'art dont la réalisation nécessite un soin particulier pour éviter les tassements différentiels et endommagement des ouvrages; Et, enfin, les remblais en zones inondables qui peuvent faire objet de problemes de Stabilité, d’érosion, d’affouillement et de chute de portance. Ce demier chapitre sur les remblais particuliers présente les dispositions constructives a respecter lors des études de projets et également lors de la réalisation des travaux. CHAPITRE 1 RAPPEL DES DONNEES GEOTECHNIQUES NECESSAIRES A L'ETABLISSEMENT D'UN PROJET DE TERRASSEMENTS Le projet de terrassements doit faire l'objet d'un dossier d'étude géotechnique. Ce dossier d'étude géotechnique doit permettre d'identifer et de classer tous les sols rencontrés lors des sondages exécutés dans les zones a déblayer et dans les assises de rembiai. Ainsi une coupe de chaque sondage et un schéma lithologique de chaque déblai avec d'éventuels profils en travers pour les déblais importants et hétérogénes doivent mettre en évidence les différents types de sols rencontrés, avec description de chaque nature de sols la plus complete possible (intégrant la nature pétrographique dans le cas des roches) , en délimitant les différentes couches. Les sols sont regroupés en 3 catégories principales : sols meubles, matériaux rocheux évolutifs et matériaux rocheux sains. 1- Sols meubles 1.a) Sur chaque sondage doit figurer 'endroit exact du prélévement représentatif de la couche considérée et donc du sol identifié. Les conditions de prélévement sont décrites notamment dans le cas des sols grossiers oli i! peut étre procédé sur place un écrétage des gros éléments dont il faut estimer le pourcentage. lest nécessaire aussi de donner des indications sur l'état d’humidité du matériau et au mieux prélever un échantillon pour mesure de la teneur en eau en place quand les couches varient rapidement (épaisseur faible). I faut particuligrement veiller a 'échantillonnage pour connaitre exactement sa représentativité. 1.b) Il est procédé alors en laboratoire a ridentification des sols (granulométrie, propreté, limites d'atterberg et equivalent de sable). A partir de ces éléments, un classement du sol est effectud. 4.0) A partir de ces données un jugement est fait concernant la nécessité de compactage dans le cas d'assise de remblai. La nécessité de compacter cette assise est justifiée s'il y a eu un foisonnement du sol. Un jugement est également fait sur les conditions de réemploi en remblai et couche de forme de ces sols. II est a noter que les conditions de déblaiement peuvent amener, surtout dans le cas des zones hétérogénes, a des mélanges produisant des matériaux différents de ceux qui ont été identifiés en laboratoire. 1.4) Pour chaque famille de sol identifié, un jugement est donné concernant les aspects suivants 12 - Les problemes d'extraction au vu de [état d'humidité et des conditions météorologiques. - Les problémes de sensibilité a l'eau (variation d'état plus ou moins rapide, matelassage possible, glissance, érodabilité a la pluie). - Les possibilités d'amélioration de la teneur en eau in-situ (arrosage, aération). - Les matériels de compactage les plus adéquats pour les épaisseurs les plus recommandables. Notons que méme pour 20 cm d’épaisseur, un sol tout en 6tant utiisable en remblai, n'est pas toujours compactable suivant son état hydrique et les engins utilisés. - Les problémes de controle de la mise en oeuvre en soulignant les problémes des références Proctor dans les sols grossiers et dans les sols trés hétérogénes, de méme utilisation des essais de plaque sur sols sensibles a l'eau, graveleux, etc - Les possibilités de mise en oeuvre et de compactage a sec dans les zones arides. 2- Matériaux rocheux évolutifs 2.a) La méthode de reconnaissance utilisée doit étre précisée (puits manuels, a la pioche, au marteau piqueur, éventuels sondages mécaniques), selon cette méthode, on aura une description de la nature pétrographique des matériaux et de sa lithologie. Le prélévement peut avoir en conséquence une représentativité trés différente (blocs, produit de carottage). Dans le cas des puits, il est nécessaire de donner les indications les plus completes possibles sur un éventuel litage, les hétérogénéités en cimentation ... 2.b) En laboratoire, les identifications des échantillons pourront étre effectuées & partir dlessais granulométriques et de limites d'Atterberg completés, par des essais de fragmentabilité et d'altérabilité (cycle humidification - séchage) pourront étre utilisés. A partir de ces éléments, une estimation est faite concernant le type de matériau le plus probable qui sera obtenu suivant le type d'extraction ; en essayant de dégager les sols tendres qui évoluent a extraction et & la mise en oeuvre seulement et ceux dont I’évolution peut se poursuivre au-dela dans le corps des remblais, ll est & noter aussi que le caractére arglleux de certains matériaux évolutifs est lui aussi déterminant, dans ce cas des essais complémentaires d'altérabilité peuvent permettre le choix des matériaux réutilisables. 13 2.c) Ge produit pourra étre alors classé selon la classification des sols meubles, ce qui permettra de prévoir le mode de réutilisation possible qui se compose généralement: ~ d'une 48 étape dextraction - d'une 2 étape de régiage et fractionnement in-situ par des engins de compactage - d'une 3% étape de compactage proprement dit sur le matériau obtenu a la fin de la 26 étape. Ces trois (3) étapes peuvent faire l'objet d'une planche expérimentale surtout pour des chantiers importants, planche quil faudra proposer. 2.) Les problémes relatifs au contréle sont liés au stade d'évolution du matériau atteint en fin de la 26me étape et en se rapportant au contréle défini pour les sols meubles. Un contréle intermédiaire peut donc s'avérer nécessaire, portant sur |'évolution réellement atteinte en fin de la 2éme étape. 3 - Matériaux rocheux sains 3.) La méthode de reconnaissance (sondage mécanique destructif ou carotté ou simple observation sur talus existants (cas extréme), doit étre précisée avec toutes les indications relatives aux pendages et fracturations ainsi que la nature pétrographique (voir systéme de classification exposée dans le guide pour les études géotechniques routiéres). 3.b) A partir des données ci-dessus éventuellement complétées par des vitesses sismiques sur échantillons de roches, une méthode d'extraction (ripage ou explosifs) est élaborée ainsi qu'une évaluation des matériaux produits. Une premiére classification peut étre réalisée suivant les dispositions du présent document concemant les matériaux rocheux. 3.0) Les matériaux produits doivent étre classés selon Ia classification des sols meubles. 3.d) Des planches expérimentales (ou de convenance) d'extraction et de tir ainsi que de mise en oeuvre seront généralement nécessaires et devront tre proposées. 3.e) Le contréle s'effectuera suivant la méthode prescrite dans le présent document. 14 CHAPITRE 2 CLASSIFICATION DES SOLS ET DES ROCHES POUR TRAVAUX DE TERRASSEMENTS 1- PRINCIPES DE LA CLASSIFICATION DES SOLS ET DES ROCHES Le C.P.C Marocain des travaux routiers classe les sols suivant la classification L.P.C cette classification peu adéquate pour les travaux de terrassements se base uniquement sur les parametres de nature a savoir la granularité et 'argilosité. L'introduction du concept de couches de forme dans la technique routiére marocaine a amené & les considérer comme faisant partie intégrante des travaux de terrassements et A compléter les éléments de classification par les parametres de comportement mécanique & savoir : la résistance a la fragmentation Los Angeles (\A), la résistance & usure Micro-Deval (MDS et MDE), ainsi que les essais de fragmentabilité et de dégradabilité. Ces paramétres sont a compléter par les paramétres d'état qui renseignent sur la traficabilité et sur les conditions de mise en oeuvre des sols en remblais. La particularité des sols marocains a amené aussi a retenir le principe d'une analyse chimique pour la détermination du taux de carbonate CaCO, a effectuer pour les sols et roches carbonatées par la méthode de DIETRICH - FRUHLING, La classification retenue dans ce guide s‘inspire de celle qui a été adoptée au niveau du catalogue marocain des structures de chaussées neuves (édition 1996) et de La classification Francaise G.T.R. La classification utilisée est : - Les classes A, B,C, D pour les sols meubles - La classe R pour les matériaux d'origine rocheuse - La classe F pour les sols organiques et les sous produits industriels. Elle est complétée par I'introduction de : - La classe des sols tirseux et la classe des sols tufacés pour les sols meubles. - Les sous-classes concernant les calcaires tendres en ce qui concerne les matériaux rocheux. - De sous-classes spécifiques, pour la classe F. 2 - PARAMETRES DE CLASSIFICATION DES SOLS ET DES ROCHES 2.1. Les paramétres de classification des sols meubles Les paramétres retenus pour la classification des sols meubles se rangent en trois catégories : 2.1.a) Les parameétres de nature : qui se rapportent aux caractéristiques intrinseques des sols. Ces caractéristiques ne varient pas ou varient peu au cours des différentes manipulations que subit le sol. Ces paramétres retenus concement 16 la granularité et 'argilosité. En ce qui conceme Iargilosité, les paramétres sont : indice de plasticité (IP) et la valeur de bleu de méthyléne (VBS). La V.B.S caractérise mieux les sols les moins argileux, indice de plasticité (IP) caractérise mieux les sols moyennement a trés argileux. 2.1.b) Les paramétres de comportement mécanique : qui sont la dureté Los Angeles, la résistance a l'usure Micro-Deval en présence d'eau et le coefficient de friabilité des sables. Ces paramétres ne sont pris en compte que pour juger de "utilisation du matériau en couche de forme. 24.0) Les paramétres d'état : qui caractérisent état hydrique dun sol. Les paramétres généralement retenus sont : + La valeur de la teneur en eau naturelle par rapport a celle mesurée a l'optimum Proctor * — Lindice portant Immédiat (IPI), ce demier est réalisé sans surcharge, ni immersion sur une éprouvette de sol compacté a I'énergie Proctor Normal et sa teneur en eau naturelle. Cette caractéristique, déterminée suivant la norme P 94-078, caractérise la traficabilité du sol pendant les travaux de mise en ceuvre. . Liindice de consistance Ic Ic = Wi- Wn Ip Ou: Wi: limite de tiquidité Ip: Indice de plasticité Wn: Teneur en eau naturelle du sot Ces paramétres d'état permettent de définir cing états hydriques qui sont : l'état tres sec(ts) , sec(s) , moyennement humide(m) et humide(h) 2.2. La sensibilité a l'eau La sensibilité a l'eau d'un sol définit importance de la variation de la portance de ce soi en fonction de la variation de la teneur en eau. Pour une augmentation donnée de teneur en eau, plus la chute de portance est élevée, plus la sensibilité & 'eau du sol est importante. Une faible augmentation de la teneur en eau peut engendrer une chute rapide de la portance d'un sol, c'est le cas en général avec les sols peu plastiques (Ip < 12) ; cette Portance redevient rapidement meilleure si la teneur en eau diminue par évaporation par exemple. Les sols les plus plastiques, quant a eux, mettent plus de temps pour changer de portance. 7 La notion de sensibilité a l'eau est appréhendée sous deux aspects le premier lié a lexécution des terrassements et le second a la tenue a long terme une fois 'ouvrage mis en service. Les sols les moins plastiques sont les plus sensibles a l'eau pour la réalisation des terrassements. Les sols les plus plastiques sont ceux qui sont susceptibles de présenter des faibles portances, dans certaines conditions, pendant la durée d'exploitation de l'ouvrage. Le comportement pendant les travaux de terrassements sera done, déterminé en fonction des paramétres d'état et la probabilité d'évolution en fonction des conditions météorologiques. Pour le comportement & court terme, qui caractérise la traficabilité des matériaux pour lesquels un surcroit d'humidité amene un arrét de chantier, l'essai a réaliser est l'essai de portance immédiat (IPI). Pour le comportement long terme, lorsque la caractérisation de la portance est recherchée, le critére retenu est celui du C.B.R aprés immersion, avec surcharge. L’énergie de compactage retenue est celle du Proctor Modifié étant donné que cet aspect conceme surtout les ufiisations en couche de forme. Notons que pour les sols comportant une fraction importante (plus de 30%) d'éléments anguleux supérieurs & 20mm, la mesure de I'lP! peut ne pas étre suffisamment représentative. Dans ce cas, une évaluation plus précise nécessiterait de pratiquer d'autres essais (essais a la plaque ou a la dynaplaque...) 2.3. Les paramétres de classification des roches Cette classification est adoptée lors des études des projets. Elle a pour objectif de caractériser un massif rocheux en vue de son emploi en remblai ou en couche de forme. Le principe de la classification est le suivant : a) Classification des matériaux rocheux d'aprés la nature pétrographique de la roche. b) Classification d'aprés les caractéristiques mécaniques : Dureté Los Angeles, Usure MICRO-DEVAL Humide. c) Pour les matériaux évolutifs : classification suivant la fragmentabilité (FR) et la dégradabilité (DG) 2.4. Cas particulier des roches évolutives Les matériaux rocheux évolutifs peuvent provenir de roches massives ou de roches litées. Les premigres nécessitent 'usage d'explosif et les secondes peuvent étre rippables, Le caractére d'évolution peut provenir : - D'actions mécaniques extemes (extraction, compactage, charge du remblai) - D’action chimique (altération a l'eau, etc...) 18 Il faut s'intéresser au matériau produit aprés mise en ceuvre : Sol plus ou moins fin non argileux (grés, calcarénite) Sol grossier non argileux (calcarénite) + Sol plus ou moins grossier & nature argileuse (schistes, Marno-calcaires, mares, flysch, ete...) Les critéres d’évolution pris en compte concernent la fragmentation sous l'action de sollicitations mécaniques pendant les différentes manipulations de la mise en oeuvre et pendant I'exploitation de la route, ainsi que la dégradabilité sous l'action des agents atmosphériques. Le caractére évolutif des roches sera apprécié en laboratoire par : + Le coefficient de fragmentabilité (FR) pour I'évolution granulométrique + Le coefficient de dégradabilité (DG) pour 'évolution par altérabilité lors de cycles alternés d'humidification séchage. + Le degré de dissolution pour les roches salines 3- CLASSIFICATION DES SOLS MEUBLES 3.1 Cas général La classification des sols, dans le cas général, se fait sur la base des trois paramétres c- dessus mentionnés Ii.2.1. Les sols sont classés suivant la classification Frangaise G.T.R, qui présente quatre classes des sols (classes A, B, C et D) qui se présentent comme suit: La classe A : les sols fins (silts, limons, argiles, etc...) Elle contient les sols fins qui présentent un D max. s 50 mm et un tamisat & 80 ym > 35%. Elle contient quatre sous-classes A,, Az, Ay et Ay suivant importance de la plasticité : A, : sous-classe des sols fins peu plastique (limons silteux, limons peu plastiques) Les sols avec VBS < 2,5 ou IP < 12 A, : sous-classe des sols fins moyennement plastiques (limons argileux) Les sols avec 12 < IP s 25 ou 2,5 < VBS $6 A, : sous-classe des sols fins plastiques (argiles mares, limons plastiques) Les sols avec 25 < IP < 40 ou 6 < VBS <8 A, : sous-classe des sols fins trés plastiques (argiles et marnes) Les sols avec IP > 40 ou VBS > 8 NB : Pour les sols A,, l'essai a privilégier est la VBS. Pour les Az, Ay et Ay, essai a privilégier est I'IP. 19 La classe B : les sols sableux ou graveleux avec fines Elle contient les sols sableux et graveleux avec fines avec un D max. < 50 mm et un tamisat a 80 jum inférieur ou égal a 35 %. Elle se subdivise en 6 sous-classes B,, By, By, By, Bs, et B, et ce suivant importance et les caractéristiques des fines et importance de la fraction sableuse. Ces sous classes se subdivisent en d'autres sous classes et ce en fonction de la dureté ou Ia friabilité . Lensemble des sous- classes se présentent comme suit : B, : Sous-classe des sables silteux Tamisat a 2mm > 70% Tamisat 4 80 um < 12% 0,1 5 VBS $ 0,2 Sous-classe By si FS. 60 Sous-classe By, si FS>60 B, : Sous classe des sables peu ar Tamisat @_ 2mm>70% Tamisat 4 80 um < 12% VBS > 0,2 Sous-classe :B, si FS <60 Sous-classe : Bz si FS>60 B, : Sous-classe des graves silteuses Tamisat€@ 2mms70% Tamisat 4 80 um < 12% 0,1 ¢ VBS 0,2 Sous-classe :B3, si LA s 45 et MDEs 45 Sous-classe : Bu si LA > 45 ou MDE> 45 B, : Sous-classe des graves peu argileuses Tamisat 4 2mm < 70% Tamisat 480 um < 12% VBS > 0,2 Sous-classe :B,, si LA s 45 et MDE< 45 Sous-classe : By si LA > 45 ou MDE> 45 B, : Sous-classe des sables et graves trés silteux Tamisat 4 80 mm compris entre 12 % et 35 % VBS < 1,5 (ou IP < 12) Sous-classe : Bs, si LA < 45 et MDE< 45 Sous-classe : Bs. si LA > 45 ou MDE> 45 B, : Sous-classe des sables et graves argileux Tamisat 4 80 mm compris entre 12 % et 35 % VBS > 1,5 (ou IP > 12) NB : Pour les sols B; et Bg, l'essai a privilégier est la VBS La classe C : Matériaux d’éboulis, Tout-Venants bréchiques, Tout-Venants grossiers Elle contient les sols comportant des fines et des gros éléments avec : un D max > 50 mm. Cette classe est subdivisée en deux grandes sous classes C, et Cy. C, : sous-classe : contient 1 - les matériaux roulés et 2 - les matériaux anguleux peu charpentés (oti le 0/50 représente plus de 70 % du O/D) C, : sous-classe : contient les matériaux anguleux trés charpentés (0/50 < 70 % du O/D) Ces deux sous-classes C, et C, se subdivisent en d'autres sous-classes C,A;, C,B;ou C,D, ou CA, C2B, ou C20, avec A,, B, ou D, fa classe de Ia fraction 0/50 mm du matériau 0/0. La classe D : Sables et graves propres Elle contient les sols insensibles a l'eau. Ces sols présentent une V.B.S < 0,1 et un tamisat & 80 um < 12%, Cette classe contient 2 sous classes qui se présentent comme suit : D, : sous-classe : contient les sables propres (alluvionnaires et autres...) D max < 50 mm Et passant 4 2mm > 70% 24 Sous-classe Dy, si FS < 60 Sous-classe : D2 si FS > 60 D, : sous-classe : contient les graves propres (alluvionnaires et autres...) D max s 50 mm et passant a 2mm < 70 % Sous-classe : Dz, si LA < 45 et MDE < 45 Sous-classe : Dz. si LA > 45 ou MDE > 45 Le tableau synoptique ci-aprés représente cette classification générale des sols meubles. La classification détaillée suivant les paramétres d'état, figure dans le fascicule n° Il. 3.2 Cas des sols tirseux Les sols tirseux sont des sols fins noirs a gris foncés, généralement situés en couverture, qui présentent une forte instabilité volumétrique. Ces sols se caractérisent par une forte fissuration par retrait en saison sche et par un fort gonflement a l'état humide. Le catalogue des structures des chaussés neuves les caractérise par les paramétres suivants : - Lindice d'instabilité volumétrique : WI -Wr > 42 avec ‘WI (limite de liquidité) > 53 Wr (limite de retrait) < 13 - La plasticité de ces sols permet de définir deux sous-classes : ‘TxAy : pour les sols avec Ip < 40 TxA, : pour les sols avec Ip > 40 Les sols tirseux sont trés présents en couverture dans la plaine du Gharb et dans la plaine de Berrechid. Les épaisseurs peuvent tre importantes au niveau de la plaine du Gharb. Ges épaisseurs sont faibles au niveau de la plaine de Berrechid ou ces sols reposent en général sur des tufs et des encrotitements calcaires. 3.3 Cas des sols tufacés Les tufs sont des sols calcaires. lis peuvent se présenter sous forme de sols fins ou de sols graveleux & squelette plus ou moins indurés. Ces sols sont fréquemment rencontrés dans les plaines de Chaouia, Doukkala 2t Abda et sont généralement situés sous les sols de couverture avec ou sans encrofitement en partie supérieure. Leur comportement dans le long terme et dans les conditions hydriques ou ces sols ‘sont rencontrés est nettement supérieur a celui que |'on pourrait prévoir par les seules 22 caractéristiques habituelles d'identification. L’élément prédominant qui caractérise ce comportement est le taux de carbonate de calcium (CaCO,). La classification se fera : - En faisant apparaitre le degré de calcification suivant le mode opératoire agrée par Administration. + Si 50 % s CaCO; < 70 % : tuf faiblement carbonaté Tf +Si CaCO; > 70 % : tuf fortement carbonaté To - En prenant en compte Ia classification générale pour les sols meubles : + Soit : TFA, ou TIB, * Soit : ToA; ou TeB; Selon que le sol est classé en A, ou B, 23 Dmaxs 50mm Dmax> 50mm CLASSIFICATION GMTR DES SOLS MEUBLES Passant 480 um a 100% 12 2540 ca Ay Az | As | As 35% Bs Be Passant 82 mm 12% 100 % Di] Bs Be 10% D2| Bs Be 0% a 0% yes oof 02 15 25 6 + Les Al etfou B, peuvent étre parfois: dos tufs fortement carbonaté TcA, ou TcB, si CaCO, > 70% dos tuts falblement carbonaté TIA, ou TYB, si 50% s CaCO, < 70% + Les A, et les A, peuvent étre partois = dos tirses dont : WIWr > 42 avec Wi> 53 et Wr < 13 Possent 4.60 um ‘Les sols dont le Dmax> 80 mm sont classés on cul i | | “ | Es | do | C1= Cr ou Ce Cy: matériaux rouls of matériaux Anguleux dont a fraction 0150 » 70% Cp: matériaux anguleux trés charpentés dont la faction 0/50 70% 24 yas 4- CLASSIFICATION DES ROCHES La classification des roches, dans le cas général, se fera de la maniére suivante : + Classification d'aprés la nature pétrographique de la roche + Classification d'aprés les caractéristiques mécaniques La nature pétrographique permet de distinguer deux classes de matériaux rocheux : + Les roches sédimentaires + Les roches magmatiques et métamorphiques La classification d'aprés les caractéristiques mécaniques renseignent sur la résistance du matériau & la fragmentation, a l'usure et a lévolution La classification des matériaux rocheux se présente comme suit : 4.1. Roches sédimentaires 4.1.a) Roches carbonatées Classe R, : la Craie (pour mémoire) Classe R; : les roches calcaires Cette classe présente les 4 sous-classes suivantes : + Sous-classe Rp; des calcaires durs avec: LAs 45 et MDE < 45 Ex : calcaires durs, calcaires dolomitiques et caleschistes + Sous-classe Ryz des caloaires de dureté moyenne, avec : 45 55 ou MDE > 55 Ex : Grés calcaires dunaires et Encroftements calcaires. + Sous-classe R,, des calcaires marneux 25 4.1.b) Roches Argileuses Marnes - Schistes sédimentaires = Argilites + pelites - et flyschs marneux Classe R; : Cette classe R, présente 4 sous-classes ,qui sont : + Sous classe R;,; des roches argileuses peu fragmentables et trés dégradables FR<7et DG>20 + Sous classe Rj, des roches argileuses peu fragmentables et moyennement dégradables : FR<7et 57 4.1.¢) Roches siliceuses Classe Ry: - Gres siliceux + Gras argileux - Poudingues - Bréches Dans cette classe existe 3 sous-classes qui sont : + Sous classe Ry; des roches siliceuses dures LA< 45 et MDE < 45 + Sous classe Raz des roches siliceuses de dureté moyenne LA> 45 ou MDE > 45 et FRS7 + Sous classe Ris des roches siliceuses fragmentables FR>T 26 4.1.d) Roches Salines gypseuses Classe R, : - Gypse - Gypse marneux Cette classe présente deux sous classes, qui sont + Sous-classe Rs, des roches salines peu solubles Teneur en sel soluble < 30 8 50 % + Sous-classe Rsz des roches salines trés solubles Teneur en sel soluble > 30 & 50 % 4.2. Roches magmatiques et métamorphiques Granite -Basalte = Diorite = Quartzi - Et autres roches éruptives et métamorphiques Classe R, : Cette classe présente 3 sous-classes qui sont les suivantes : + Sous-classe Re; des roches magmatiques et métamorphiques dures LAs 45 et MDE $45 + Sous-classe Rg, des roches magmatiques et métamorphiques de dureté moyenne LA> 45 ou MDE > 45 et FR<7 + Sous-classe Ry des roches magmatiques et métamorphiques fragmentables FR>7 Le tableau synoptique ci-aprés résume les dispositions de cette classification. 27 Classification des matériaux Rocheux ~ Craies R; ~ Gras caleaire = Calcarénite poctes coacaaaoe ~ Encroatements caleaires - Calaires marneux Ry - Caleschistes + Caleaires durs ~ Caleaires dolomitiques > Mares Roches - Schistes sédimentaires Sédimentaires. Roches argileuses - Flyschs mameux Ry = Adgilites - Pelites ~ Gres argileux - Gras siliceux Roches siliceuses : R + Poudingues - Bréches ~ Gypse Roches satines - Gypse mameux Rs gypseuses Roches > Granite Magmatiques ot - Basatte Métamorphiques ) - Diorite Re - Quarzite Autres roches éruptives et métamorphiques La classification détaillée figure dans le fascicute Ul. 28 5-— CLASSIFICATION DES SOLS ORGANIQUES ET DES SOUS-PRODUITS INDUSTRIELS Cette classification est mentionnée uniquement pour mémoire. Le peu d'expérience cumulée en matiére d'utilisation en remblai des matériaux qu'elle contient ne permet pas de définir des régles définitives, concernant les modalités d'utilisation de ces matériaux. La classe F relative 4 ces matériaux contient les sous-classes provisoires suivantes : F, : sous-classe relative aux matériaux naturels renfermant des matiéres organiques sous-classe relative aux cendres volantes des centrales thermiques. ous-classe relative aux déchets de phosphates. sous-classe relative aux pouzzolanes. sous-classe relative aux matériaux de démolition. sous-classe relative aux autres déchets et sous-produits industriels. 29 CHAPITRE 3 LES CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAIS 1 - PREAMBULE Les matériaux ont fait objet d'une classification pour terrassements. L'objectif est donc de fixer les principes pour leur utilisation en rembiais. Les principes retenus pour la définition des conditions d'utilisation des matériaux en remblais sont les suivants : - Viser le niveau de qualité technique, juste nécessaire compte tenu des possibilités des matériels et techniques d'exécution dans le contexte marocain. - Etablir des solutions conformes au contexte technico-économique national. Lobjectif recherché est de pouvoir proposer pour le maximum possible des sols rencontrés d'un tracé ou d'un emprunt les conditions d'utilisation en respectant les principes cités ci-dessus. Il va de soi que les moyens a mettre en oeuvre commencent déja par les opérations d'extraction au niveau du déblai ou de 'emprunt, ceci est le cas par exemple pour les matériaux évolutifs, les sols sensibles a l'eau, ou les sols hétérogénes pour lesquels il va falloir adapter les modalités d'extraction. L’état dlhumidité joue un role important dans la mise en cauvre et certaines actions ‘sont parfois nécessaires pour jouer sur ce paramétre, tels que la scarification ou au contraire humidification pour adapter aux conditions climatiques qui régnent pendant la mise en oeuvre. Certaines actions mécaniques peuvent également s'avérer nécessaires telle que la fragmentation pour les sols évolutits. Le C.P.C a déja défini des conditions pour la réutilisation de certains sols et roches. Ces conditions restent cependant a préciser davantage. En ce qui concerne les matériaux rocheux, la définition des conditions de leur utilisation lors des études de projet dépendent de leur dureté, leurs caractéres évolutifs ou non et des modalités de déblaiement. Les éléments sur lesquels il faut agir pour utiliser un matériau en remblai sont les suivants : - le mode d'extraction ; - le mode d'élaboration du matériau extrait ; - la mise en oeuvre proprement dite. 2-LES SOLS UTILISABLES EN REMBLAI COURANT ‘On distingue les remblais courants des autres remblais particuliers. Les remblais particuliers concernent : les remblais en zones inondables, les remblais de grande hauteur(dont la hauteur dépasse 15 m) et les remblais contigus aux ouvrages. 32 Pour les remblais courants (dont la hauteur ne dépasse pas 15 m), l'article 2 du fascicule 3 du C.P.C fixe les caractéristiques des matériaux extraits des déblais ou des emprunts et qui sont destinés a étre réutilisés en remblais. Ces caractéristiques sont les suivantes : Conditions générales «+ Sols exempts d'éléments végétaux de toute nature et de toute quantité appréciable d’humus. ¢ Omax. du sol $ 2/3 de l'épaisseur de la couche élémentaire du remblai afin de faciliter le compactage. « D max. du sol s 200 mm au niveau de la couche supérieure du remblai pour assurer un bon nivellement a I'arase des terrassements. Sols utilisables sans restriction ¢ Les sols rocheux non évolutifs. Le caractére évolutif a été défini au niveau de la classification des roches. + Les sols grenus de classes : B, D, CA, CB, sauf les sols : Dy, By, Bz (avec VBS < 1,8), CAs, CA,, CB, et CB, (avec VBS < 1,5). ¢ Les sols fins de classes Ay, Ap. + Tous les sols tufacés de classes Tc et Tf, sauf ceux du type B, et Bz (avec VBS < 1,5) et du type Ay. Sols utilisables avec restrictions Hauteur de remblai limitée & 8 m + Les sols de classes Ay ot Cy. Couverture de protection anti-érosive d’épaisseur au moins de 15cm + Les sols grenus : B;, By (VBS < 1,5), CB,, CB,, D, + Les sols tufacés : Te et TF de type B, et B, (VBS < 1,5) Traitement ou protection & définir par une étude spéciale de laboratoire pour : + Les roches évolutives + Les sols tirseux Traitement a la chaux des sols trop humides au moment des travaux Si indice portant immédiat (IP!) s 5 pour les sols A;, Az, As, Bz, Be- + Sil'IPIs 12 pour By, Bs, et les composés CA, CA;, CA, CB, CB, CB, et CBs ayant moins de 30% d'éléments > 20mm lest & noter que pour ces sols le traitement envisagé est a adapter & la teneur en eau réelle pendant la réalisation des travaux de remblai. L'opération de traitement est envisagée en tant que variante & la solution plus économique qui consiste a profiter des conditions météorologiques favorables pour réduire la teneur en eau du sol. Le recours a cette demiére solution est recommandée. Sols non utilisables + Les sols tirseux sans traitement adéquat a définir (TxA, et TxA). + Les sols de classe A, ou CA, sans traitement adéquat. 3-LES CONDITIONS D'UTILISATION A IMPOSER Les conditions pouvant étre imposées pour utiliser un matériau en remblai concernent les rubriques suivantes = Le mode d'extraction L’extraction d'un matériau meuble ou tendre peut se faire : - par couches généralement de 10 a 30. cm ou ~ par extraction frontale. extraction par couches présente les avantages suivants : - une meilleure maitrise des caractéristiques géotechniques des matériaux; - une bonne fragmentation des matériaux pour lesquelles cette action est recherchée, comme les matériaux évolutifs par exemple. Lextraction par couches permet également d'exposer le matériau aux agents atmosphériques, ceci est recherché dans le cas ou une action sur la teneur en eau est bénéfique. Dans le cas contraire, cette exposition devient un handicap. L'extraction frontale permet, quant a elle : - de choisir ta formation géotechnique sur laquelle circule les engins de terrassements ; - de ne pas exposer les matériaux aux agents atmosphériques et donc ne pas agir sur la teneur en eau En ce qui conceme les matériaux rocheux compacts, le recours a des planches d'essais de tir s'avére généralement nécessaire pour fixer les conditions d'extraction du matériau. Le mode d’élaboration du matériau extrait Ce mode d'élaboration comporte toutes les actions préalables susceptibles de préparer le matériau avant de le mettre dans le remblai. Ces actions peuvent concerner : la granulomeétrie du matériau, sa teneur en eau et I'éventuel traitement avec un ou des liants appropriés. + Laction sur fa granularité du matériau se rapporte a trois situations : - Lélimination des éléments dont le D max. est > 2 800 mm. Cette condition s'applique au matériaux rocheux et aux sols grossiers. Elle fixe la dimension maximale des éléments pouvant entrer dans la construction d'un remblai sous réserve que les engins de compactage utilisés permettent de compacter une couche de 1,20 m du matériau considéré. - Liélimination des éléments dont le D max. est > 2 250 mm, Cette condition s'applique aux sols sensibles a l'eau se trouvant dans un état hydrique nécessitant un traitement & la chaux ou aux liants hydrauliques pour pouvoir tre réutilisés. La valeur de 250 mm constitue la limite de faisabilité du malaxage avec des engins du type charrues qui sont les engins capables de fournir une qualité normale pour le traitement des remblais. En ce qui conceme la partie supérieure des terrassements, cette élimination conceme également les éléments > 200 mm. - La fragmentation complémentaire aprés extraction. Cette condition est propre aux matériaux rocheux évolutifs, pour lesquels la qualité de la mise en oeuvre exige 'obtention d'une granulométrie la plus étalée possible et ceci d'autant plus quils sont dégradables. Le résultat & obtenir n'est pas précisé, il dépend de importance des risques induits par la dégradabilité du matériau et doit étre apprécié selon chaque cas. + L’action sur la teneur en eau se rapporte & trois situations : - Llarrosage pour maintien de l'état hydrique : qui consiste en un simple arrosage durant la mise en oeuvre lorsque les conditions météorologiques sont “évaporantes’. - L'humidification pour changer état hydrique un changement d'état hydrique du matériau. Elle exige de grandes quantités d'eau et un malaxage 35 important. Cette action est peu recommandée pour le contexte marocain et mest citée que pour mémoire. Le recours a cette méthode revét donc un caractére exceptionnel. - L'essorage par dépéts provisoires : dans le cas d'une extraction sous l'eau ou en lit Oued. - La réduction de la teneur en eau par aération dans le cas oti les conditions météorologiques sont favorables. nce qui concerne les traitements des sols, ils ont deux raisons d’étre - soit améliorer des sols trop humides, quil s‘agisse du sol en place pour permettre la progression du chantier ou quil s'agisse de sols a réutiliser en remblai, les sols concerés sont définis au chapitre III.2. - soit réaliser des plates-formes rigides et stables aux intempéries pour la circulation des engins de chantier et pour assurer une bonne portance a long terme pendant la durée de vie de la chaussée. On distingue trois types de traitement : - Le traitement a la chaux dans le cas de sols argileux, destinés a une utilisation en remblai. - Le traitement au ciment dans le cas de sols peu plastiques destinés a étre utilisés en remblai., - Le traitement mixte a la chaux puis au ciment, rarement utilisé en remblai, car il est codteux. Dans tous les cas, le traitement d'un sol doit toujours étre précédé d'une étude complete au laboratoire pour fixer les modalités de traitement et vérifier 'absence de risque de gonflement qui survient avec certains sols argileux. Cette étude doit se conformer aux objectifs visés dans le chapitre IIl.2 . Le mode de mise en oeuvre Les actions 4 mener concernent les aspects suivants : ~ le régalage - le compactage - la limitation de la hauteur des remblais Le régalage des couches élémentaires de remblai peut se réaliser : ~ soit sans conditions particuliéres ~ soit en couches minces de 20 a 30 cm ~ soit en couches moyennes de 30 & 50 cm Le régalage en couches minces est recommandé pour : - garantir un maximum de fragmentation pour les matériaux évolutifs dégradables, 36 ~ profiter des situations météorologiques favorables (évaporation ou humidification par exemple) pour agir sur la teneur en eau. - garantir un compactage intense. Les conditions fixées pour le régalage peuvent I’étre indépendamment de celles liées au compactage. Dans le cas d'absence de conditions particuliéres sur le régalage, I'épaisseur de la couche doit étre compatible avec les performances du matériel utilisé pour le compactage. En ce qui conceme le compactage, il présente trois niveaux a savoir : ~ compactage intense - compactage moyen - compactage faible Le compactage faible est retenu pour les sols humides pour lesquels le risque de saturation peut engendrer une chute de la portance. Il est a noter qu'un compactage faible ne signifie absolument pas l'absence de compactage ou un compactage insuffisant. Le compactage intense est retenu pour les matériaux & faible teneur en eau. La spécificité du climat de certaines régions du MAROC a amené a envisager le compactage a sec qui est par nature un compactage intense. Ce type de compactage est prévu dans le cas de certains sols en zone désertique. Les conditions de réalisation de ce type de compactage, figurent au chapitre VII En ce qui concerne la hauteur des remblais, élément pris en compte est la stabilité et le tassement propre du corps de remblai. Les aspects liés a la stabilité générale compte tenu du sol de fondation du remblai sont a étudier & part. On distingue : les remblais de faible hauteur, limitée 4 8 m les remblais de hauteur moyenne, limitée a 12m les remblais de hauteur assez grande, limitée 4 15 m les remblais de grande hauteur qui dépasse 15 m. Les dispositions constructives a respecter pour la réalisation de ce demier type de remblai figurent au niveau de l'annexe réservée aux dispositions constructives pour les travaux particuliers. ll est & noter que l'absence de recommandation particuliére concernant la hauteur adopter suppose que la hauteur ne dépasse pas 15 m. Le tableau récapitulatif des conditions pouvant étre imposées pour utiliser les différents matériaux en remblai est le suivant : 37 Rubrique | Code Conditions d'utilisations E 0 _| Pas de condition particulére & recommander 1 | Extraction en couches (0,1 8 0,3 m) Extraction 2 | Extraction frontale 6 © _|Pas de condition partculiére & recommander 1 | Elimination des éléments > 800 mm Action sur la 2 | Elimination des éléments > 260 mm (ou 200 mm) pour traitement granularité (0u uliisation en arase). 3} Fragmentation complémentaire apré extraction w 0 | Pas de condition particuliére & recommander : 1 | Réduction de la teneur en eau par aération (par brassage) ee 2 | Essorage par mise en dépot provisoire uaa 3 | Arrosage pour maintien de rétat 4 | Humictication pour changer d'état T 0 _| Pas de condition particuliére a recommander 1 | Traitement avec un ciment ou un traitement mixte. Traitement 2 | Traitement & la chaux seule R © _| Pas de condition particulére & recommander 1 | Couches minces (20 & 30 em) Régalage 2 | Couches moyennes (30 & 50 cm) c 1 | Compactage intense 2 | Compactage moyen Compactage 3 | Compactage faible 4 0 | Pas de condition particuliére & recommander( mais la hauteur ne Hauteur des dépasse pas 15 m) ae 1 | Rembiai de hauteur fabie (< 8 m) 2 | Remblal de hauteur moyenne (< 12 m) Les conditions d'utiisation figurent dans des tableaux qui comportent cing colonnes : Dans la premiére colonne figure {a classe du sol et son état hydrique. Dans la seconde colonne figure des observations générales sur le comportement du sol et éventuellement les dispositions constructives a respecter en sus des conditions d'utilisation qui figurent dans la quatrime colonne. La troisiéme colonne présente la situation météorologique qui reégne pendant les travaux de mise en rembiai. La quatriéme colonne présente les conditions d'utilisation du matériau en remblai. La cinquiéme colonne présente une codification des conditions d'utilisation citées ci-dessus. En ce qui conceme les situations météorologiques prises en compte, elles sont les suivantes : pluie forte avec accroissement non gérable des teneurs en eau ; pluie faible avec accroissement lent des teneurs en eau ; ni pluie, ni évaporation importante donc pas de variation des teneurs en eau ; évaporation importante entrainant une diminution des teneurs en eau. Les conditions d'utilisation en remblai retenues pour chaque matériau, figurent dans le fascicule Hl. Un exemple de tableau de conditions d'utilisation d’un sol Asm est présenté ci-aprés : Sor Observations ‘Situation | Condilions utilisation en remblal | — coae Générales Météorologique EowracH ++ | puio —|'stuation ne permenant pas ta mise en{ NON ote _|rombia’™evec "des gararies "se" quails Le plasicie do cos. sols ssifzantes Am |enraine pour ‘ies rors [Ses risques ce glssement| + | Pile | c compactage moyen 0000021 yam | aunt pus grands quo les faible__[H:rembla da hauteur ‘bo (= 6m) "Asm |rembiais sont teves, mame Toa cans tes mettours constons| = | ry evaporation |C: moyen 000021 CeAsI |, météo da mise en cove). ‘mgortarta” | 1: rembia do nauter fab (8) W:arosage supertciel pourmainen de Eva tat + | partie | couches mins oosatzt C:compaclage moyen Hi romblat de haus 8 39 CHAPITRE 4 LES CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN COUCHE DE FORME at 1- CONCEPTION DE LA COUCHE DE FORME 4.1. Dé ion, nature et fonction de la couche de forme La couche de forme est définie comme la structure d'adaptation réalisant I'interface entre la partie supérieure des terrassements PST (zone correspondant environ au metre supérieur) et le corps de la chaussée. Sa conception résulte d'une réflexion renouvelée a chaque chantier pour prendre en compte ses spécificités. Les fonctions qu'elle doit remplir sont des fonctions a court terme et des fonctions a long terme. Les fonctions court terme ont pour objectif d'assurer Ia mise en oeuvre des couches de chaussée, selon les exigences de qualité requises. Ces exigences sont : - Le nivellement et la traficabilité quasi tout temps de la plate-forme. - La qualité de compactage de la couche de fondation. - La protection hydrique de la P.S.T. Les fonctions a long terme se rapportent au comportement de la chaussée en service, a savoir : - homogénéisation de la portance. - Le maintien dans le temps d'une portance minimale de la plate-forme. - Eventuellement le drainage de la chaussée. Définition des différents termes fc {A Plate-forme support de chaussée (PF) fae B Arase terrassoment (AR) ‘© Chaussee (couches de rolament, tase et fondaton} © Accotoments © Couche de forme (© Pane superieure des terassements PST: épaisceur environ 1 m do so naturel (section en débll) ou de matériau rapports (section enremtia stuée sous la couche de forme. 42 4.2, Critéres a satisfaire pour les matériaux en couche de forme Les sols pouvant étre utilisés en couche de forme doivent satisfaire aux critéres suivants: Etre insensibles a 'eau ou peu sensibles a l'eau, c'est a dire qu'une fois mis en oeuvre leur portance ne doit plus étre influencée ou sera peu infiuencée par les variations des conditions hydriques. Etre résistants a l'attrition et aux efforts tangentiels engendrés par le trafic de chantier, ceci pour éviter la production de fines qui sont des matériaux sensibles a l'eau, Avoir une granularité compatible avec les exigences de nivellement imposées au niveau de la plate-forme support de chaussée. Jouer éventuellement un rdle de drainage. Des critéres relatifs a la construction de la chaussée sont également a satisfaire. IIs se présentent comme suit : 1.2.) Pour la construction de la couche de forme Lomiérage de l'arase des terrassements doit étre limité. Les niveaux de portances minimales admissibles sur 'arase a la mise en couvre de la couche de forme sont au moins : 15 MPa de module EV2 a la plaque dans le cas d'une couche de forme non traitée. 30 MPa de module EV2 dans le cas d'une couche de forme traitée. 1.2.b) Pour fa réalisation des couches de chaussée La plate-forme support de chaussée doit étre nivelée avec une tolérance de + 3cm. La déformabilité de la plate-forme, au moment de la mise en oeuvre des couches de chaussées doit étre telle que : + le module EV2 a la plaque ou le module equivalent a la dynaplaque > 50 MPa + ou la défiexion au Déflectographe LACROIX @ 13 T a lessieu arriére ou a la poutre BENKELMAN inférieure & 2 mm (ou 200 1/1000 mm). 43 2 - MATERIAUX UTILISABLES EN COUCHE DE FORME Les sols pour couche de forme ne devront pas avoir d'éléments dont la plus grande dimension excéde 100 mm. Sous ces conditions sont utilisables ou réutilisables en couche de forme, les sols suivants : 2.1. Sans traitement - Pour les autoroutes et les routes nationales A trafics trés élevés TPL6 (70) et agressivité équivalente : + Les matériaux rocheux durs et non évolutifs de classes : Roy.Ryt. Res. + Les sols de type graveleux des catégories suivantes sont utilisables : By,, Dz,, CD41, CDzy, CBys- + Les sols B,,, CB, et CBs, dont la VBS est inférieure ou égale 0,25. - Pour les routes dont le trafic est de type TPL4(T2) ou TPLS5 (T1) ot agressivité équivalente : Les matériaux rocheux non évolutifs durs des classes : Roy, Ray, Re: ‘+ Les sols de type graveleux suivants sont utilisables : Bsr Day, CD41, CD23, CBy1, CBs; bien gradués. + Les sols By, CBy, CByy, CBsy, et ToB, ayant un indice de plasticité inférieur ou €gale & 10 ou une VBS inférieure ou égale & 0,5. - Pour les autres trafics inférieurs ou égaux 4 TPL3 (T3), sont utilisables en couche de forme : + Les matériaux rocheux durs et sols précédemment décrits. + Les matériaux rocheux moyennement durs des classes Raz, Riz, Reo- Les sols : Byz, TIBs, Dzz, CDy2, CDz2, Bit, Byz, CBy2, CBgo ¢ Les sols : TcA, TfB,, Bzy, Bz, Byg, CBy2, CByg, CBgz et qui présentent un indice de plasticité inférieur ou égale a 10 ou une VBS inférieure ou égale a 0,5. + Les sols dont la valeur CBR évaluée a 95 % de [OPM apras 4 jours ‘imbibition est supérieur a 20. 2.2. Avec traitement a fa chaux - Pour trafic inférieur ou égal 4 TPLS (T1) et agressivité équivalente : Les sols fins A;, A et les CA correspondants. 2.3. Avec traitement aux liants hydrauliques + Pour toutes les classes de trai + Les sols de classes suivantes : Ay, By, Bs, Bs, Dy, 02, CD,, ToA, ToB, TIA. 11 ainsi que les sols B et B, ayant une VBS < 2, © Les matériaux rocheux tendres non gypseux de classes Ros, Roa, Ras. Riv it présentent une VBS < 0,5. 2.4. Avec traitement mixte chaux + ciment : - Pour toutes les classes de trafic = + Les sols de classes suivantes : Ay, Az, As, Bs, Bs, les ToA, TIA, Toft, 11H correspondants, CA, et CB, ainsi que les sols B, et By ayant une VBS > 2.5 + Les matériaux rocheux tendres non gypseux qui présentent une VBS > 0,5, de classes : Res, Ros, Rass Res: Commentaires Les solutions avec traitement préconisées ci-dessus sont obligatoires pour l'utilisation en couche de forme des matériaux concernés. Cependant une solution de traitement (généralement avec un liant hydraulique ou de type mixte) peut étre retenue, pour un matériau donné, et ce a titre facultatf, afin d'augmenter les performances mécaniyues de la couche de forme et dans le cadre d'une optimisation du codt global de la cou hw de forme et du corps de chaussée. 3 - TECHNIQUES D'AMELIORATION DES MATERIAUX POUR UNE UTILISATION EN COUCHE DE FORME Peu de matériaux respectent les critéres citées ci-dessus a l'état naturel. Cepeniant beaucoup peuvent le devenir aprés amélioration. Les différentes 1: tune d'amélioration se rangent en quatre rubriques : - Actions sur la granularité ~ Actions sur l'état hydrique - Le traitement - Protection superficielle 45 3.a) Actions sur la granularité Ces actions peuvent consister en : = L’élimination de la fraction O/d ( 0/10 ou 0/20 selon le cas) afin de rendre le matériau insensible ou peu sensible a l'eau. La fraction a éliminer ne doit pas mettre en péril la stabilité interne du matériau. Cette action est plus aisée pour un matériau frottant que pour un matériau roulé. - L’élimination de la fraction grossiére empchant un réglage correcte de la plate-forme. Les exigences en matiére de nivellement aménent en général & éliminer les éléments supérieurs & 100 mm. Clest le seuil qui a été retenu par le CPC des travaux routiers. Cependant, dans le cas d'un traitement, le seuil a retenir est 50 mm. En effet les performances des engins usuels de malaxage ne permettent pas de travailler avec des éléments > & 50 mm, tout en assurant I'homogénéité nécessaire pour une couche de forme. - L'élimination de fraction sensible a l'eau 0/10 ou 0/20 (généralement par criblage) et ('élimination des gros éléments qui empéchent un bon nivellement de la plate-forme. - La fragmentation de la fraction grossiére pour 'obtention des éléments fins. Ge procédé est recommandé pour les matériaux tendres. - Llamendement avec un correcteur granulométrique. 3.b) Actions sur l'état hydrique Les matériaux de couche de forme doivent étre compactés a une teneur en eau proche de l'optimum Proctor Modifié. Les actions de teneur en eau a mener auront donc pour objectif de s'approcher de cette teneur en eau. ces actions peuvent consister en : - larrosage pour le maintien de I'état hydrique pour les matériaux moyennement humides et dans des conditions climatiques évaporantes. - ou Ihumidification pour changer carrément l'état hydrique. Cette action nécessite des quantités importantes d'eau. Cette action est quasiment impossible a réaliser sur chantier. 3.¢) Le traitement Les améliorations possibles sont : ~ Ie traitement avec un liant hydraulique, en général un ciment CPJ ou un liant spécial routier LSR ~ {fe traitement mixte chaux + ciment, généralement préconisé pour les sols qui présentent une sensibilité l'eau (VBS > 0.5) ; - le traitement @ la chaux seule, préconisé pour les sols argileux fins ou graveleux. Les performances mécaniques sont jugées sur le court et le long terme. Les actions de traitement peuvent étre associées a une correction de granulomeétrie. 3.d) Protection superficielle Elle peut consister en : - Une protection par un enduit de cure dans le cas d'un traitement avec un fiant. Cette protection est nécessaire pour empacher les vatiations trop rapides de la teneur en eau. - Une protection par un enduit de cure et gravillonnage. L'objectif recherché est la protection de la couche de forme traitée pendant les travaux et 'amélioration du collage au niveau de linterface couche de forme / couche de fondation dans le cas ob cette demniére, est de type traitée aux liants hydrauliques ou aux liants hydrocarbonés, - La mise en place d'une couche de fin de réglage. Elle a pour objectif de rattraper les aspérités d'une arase rocheuse ou la fermeture de la surface d'une couche de forme réalisée avec un matériau d/D. Les techniques d'amélioration présentées ci-dessus, sont résumées dans le tableau chapras : 47 Rubrique | Code Techniques de préparation des matériaux cs 0 | Pas de condition particule @ recommander 1] Elimination de la fraction O/d sensible & feau 2 | Elimination dela fraction grossitre emp8chant un malaxage correct du sol ‘ation suria | 9 | Elimination de la faction grossiére empéchant un régiage correct de la piato- granularits forme, 4 [Elimination de a fraction Old sensible & Teau et de la traction grossitre Jempéchant un régiage correct de fa plate forme 5 _| Fragmentation dela fraction grossiare pour fobtention e'éémonts fins w © [Pas de condition particuiére & recommander ‘action surla | 1 |Amrosage pour mainten de rétat hydrique teneuren eau | 2 | Humidiication pour changer d'état hydrique (rs rare) T © | Pas de condition paricuiére & recommandet 1. | Traitement avec un ant hydrautique 2. | Traitement avec un Fant hydrauiique 6ventuelement associé a fa chaux Tratement | 3. | Teitement mixe chaux + kant hydraulique 4 | Traitement ata chaux seule 5 [Traitement avec un lant hydraulique et éventuellement un correctour granulométrique 8 | Traitement avec un correcteur granulométrique s 0 | Pas de condition pariculére & recommander 1. | Enduit de cure éventueloment gravilonnd Protection | 2 | Enduit de cure gravilonné éventuellement cloute superfciela | 3 | Couche de fin réglage Les conditions d'utilisation des matériaux pour couche de forme sont données dans les tableaux qui figurent dans le fascicule II. Un exemple de tableau de conditions d'utilisation d'un sol en couche de forme est présenté ci-aprés : 48 Sol | Observations Générales | Situation Météorofogique Couche de forme ‘Stuaton métborologigue ne garantssant pas_une| 1+ | puietone |e alten cttw a mange el Bion quinsensbles & eau les sos T: tatemert avec un comecteur srenuomerique ou Joc cate dlasse, cont oéanmoins| + eu watcabies du fall co. leur Puig fatse_| _UMewton onretat pour T STPL9 8, | fnesse et do leur urvormne ‘Sehaion Twat 12TH ranula, Ttatemant avec un conecteurgranuloméique ou etion on oat is sont ueabies on état pour des | = Sohidon 2 Tous watcn rales T= TPL ou} Pesde |W: amosage pourmaction de état eigue File” «(Ts watement avec un bane Fyerauve assoc | 9 4 52 ‘rontoloment aun corectou ‘8: “‘appleaton dun enduk de care rollon| ous 4~- DIMENSIONNEMENT DE LA COUCHE DE FORME 4.1. Démarche retenue pour le dimensionnement L'épaisseur préconisée pour la couche de forme est déterminée au terme de la démarche suivante : fa classification géotechnique des sols et les conditions hydriques qui régnent au niveau de la PST (le métre supérieur des terrassements), permettent de distinguer sept cas de PST, & chaque PST est associé une, deux, ou trois classes de portance de l'arase de terrassements notées ARi. Pour chacune de ces situations et pour les différents matériaux de couche de forme, il est préconisé une épaisseur de couche de forme. Cette épaisseur est fixée de telle sorte qu'elle : - satisfasse aux divers critéres de résistance permettant une mise en oeuvre correcte des couches de chaussées ; - assure la pérennité d'une valeur minimale de portance a long terme de Ja plate- forme. Au total, il existe cing niveau ARi (ARO a AR4) qui se caractérisent par 5 niveaux de portance (St0 a St4) et qui correspondent au niveau de portance Sti, définis par le catalogue de structures de chaussée de 1996, le niveau de portance Sti et 'épaisseur de la couche de forme ainsi que sa nature définissent le niveau de portance de la plate-forme Pj. Au total il existe quatre niveaux de portance P1 a P4. Les Pj ont la ™méme signification que les Pj définies dans le catalogue de structures de chaussées cité ckdessus. 4.2, Définition des classes de PST et des arases AR Le type de matériau de la P.S.T et environnement hydrique permettent de distinguer les 7 niveaux de PST. Les classes de portance de l'arase introduites pour chaque cas de P.S.T sont associées aux caractéristiques des sols de P.S.T a long terme. La définition des classes de PST et des niveaux d'arase figurent sur le tableau ciaprés : 49 Partie supérieure : Glasse de portance a long terme des Description des matériaux Classe ARI Classe Sti terrassements Matériaux sensible & feau dont la portance risque d'éte quasi nule au Psto moment de la mise en oeuvre ot a ARO sto (passages au niveau | cours de la vio de Fouvrage. (2000 50 MPa sa PsTs eau ou peu sonsibes & Veau, hors (rembiais) [nape posant des problémes de leafeabiits Sols : B;,Dy, CB, By 8, By, By et | ARSsiEv22 120MPa sta /C,, Cz correspondans. Matériaux graveleux ou rocheux| AR2 si Ev22_ 50 Mpa ste insensibies & eau mais posant des| s(deblais, terrain |problémes de réglage elou de] ARS siEv2> 120 naturel ou remblais) | aticabitts Sols: By, Op, CD, CB, ‘AR4 si Ev2 2 200 MPa Une arase de classe ARO (ou St0), ne peut recevoir un corps de chaussée. Une couche de forme ou un matériau de substitution sont nécessaires. 50 4.3. Classification des arases en fonction du CBR La classification donnée au paragraphe 2 conceme le cas général des sols rencontrés. Dans le cas od le géotechnicien estime que la classe de sol Si propos¢e ne refléte pas le comportement réel a long terme de I'arase, le classement de la portance de cette demigre se fera par le moyen de essai CBR réalisé apres immersion. Ce procédé sera systématiquement retenu pour les différents matériaux tufacés et carbonatés (calcarénite, calcaire marneux, mamo-calcaires et travertins). Le classement suivant le CBR se fera comme suit : Court terme Tong terme ARI Sti CBR% CBR % ARO sto ~ <4 ART st 28 26 ARZ ‘St2 215 210 AR ‘S88 225 215 ARS su 240 225 La valeur d'indice CBR a prendre en compte pour le long terme correspond a : - une compacité de 95% de 'OPM sur un moulage réalisé & la teneur en eau optimale Proctor et ayant subi une imbibition de 4 jours ; - une compacité de 95% de "OPM avec poingonnement a la teneur en eau optimale Proctor dans les zones désertiques en dehors des zones inondables. - Pour les arases qui présentent des CBR compris entre 4 et 6 , le géotechnicien jugera le maintien ou non de cette arase dans la catégorie ARO. Ce jugement devra tenir compte des conditions réelles dimbibition et de drainage de la plate-forme a long terme. Commentaires + L'essai CBR ne peut étre effectué, ou est peu représentatif sur les sols qui présentent plus de 30 % d'éléments supérieurs & 20 mm et les sols classés en C et D et les sables. La portance a long terme est par conséquent estimée a partir des essais de déformabilité. Ces essais sont effectués sur des matériaux mis en place et compactés. Leur représentativité du comportement a long terme dépend selon la nature du sol de la connaissance des variations des conditions d'humidité dans cette couche lors de la durée de vie de ouvrage. 51 + Pour les matériaux autres que tufacés les ragles de classement des sols qui figurent ci-aprés, peuvent étre utilisés a titre indicatif. + Danse cas de débiais dans le rocher non évolutif, il est nécessaire d'adopter une couche de réglage visant a respecter les tolérances de nivellement et a homogénéiser la portance. On adoptera la classe St3 du matériau de réglage. + Pour les matériaux rocheux tendres, la classe du sol 4 adopter dépend du pourcentage de fines et de leur possibilité d'évolution sous trafic de chantier. Ces matériaux seront done classés en St1, St2 ou St3. Dans le cas d'une couche de réglage au niveau des déblais la classe Sti a adopter, est celle de la couche de réglage. 52 Régles de classement des sols (cas général) [ Classification géotechnique Classement probable du so! Sti Sols trés sensibles & moyennement sensibles eau. Les| PaEeM eM ‘classes probables sont St0 , Sti at St2 suivant la teneur en| eau et les caractéristiques en place SSsEESSssonsessetnomtcnssnsnoassiseessssceessyassispesssninnssnil | B,~B,-Bs-Be-C\A-C\B,-CyB,— | Sols moyennement sensibles & eau. Classes probabies| C,Bs~ C8 St1, $2 ou St suivant Ia teneur en eau et les ‘caractéristique en place. [Sols fins traités & la chaux et sols tiseux | Cla traités a ta chaux ‘St2 si EV2 2 50 MPa ( a long terme) sinon St B,-D,-C.8, Classes probables Si2 ou St3 Si6 si le module EV2 caractéristique est supérieur & 200| MPa. iB si le module EV2 caractéristique est supérieur & 120] MPa, 'SW2 dans les autres cas. Pour CD, on n'adoptera S13 ou St que si la couche de| réglage n'est pas susceptible de faire chuter la portance du! B,-D,—CD,-C.B; sol, Les sols D, et CD, sont en principe insensibles & feau : leur [portance dépend de leur courbe granulométrique, de| Fangularite, etc. (On pourra prévoir le comportement de ces sols soit & r'aide| Jde mesures effectuses sur le sol en place ou sur une| planche d'essai sutfisamment épaisse, ‘Suivant leurs pourcentages de fines et leur possibilité d'évolution sous trafic de chantier, ces matériaux seront| Sols Cyet matériaux rocheux 186605 StI, SIZ ou S13. Dans le cas dune couche de : réglage visant & respecter les tolerances de nivellement notamment, on adoptera a classe St du matériau de réglege. 4.4, Critares de réception des classes d'arases Les arases font l'objet de crittres de réception en chantier et de caractérisation de portance pour le fong terme pour dimensionner les chaussées, ces critéres se présentent comme suit : Chantior Long terme Long terme Classes d'arase | (Critéres de réception vérifiés | Module ae pour 95 % des points) équivatent Ari | St Ev2 (MPa) | d(1/100mm) | E (MPa) CBR (%) ari | stt > 30 300 > 20 26 are | siz 280 5180 > 50 210 ARs | st 2120 < 100 2120 215 [es 2200 < 60 2200 228 Commentaire Pour que la couche de forme puisse étre exécutée de maniére satisfaisante, il est nécessaire de limiter 'orniérage et la déformabilité de l'arase. La valeur du module EV2 nécessaire est : - 30 MPa pour une couche de forme traitée - 15 MPa pour une couche de forme granulaire 4.5. Classes de plate-forme Quatre classes de plates-formes sont définies P1, P2, P3 et P4 caractérisées par les valeurs des tableaux suivants (considérations a court terme et long terme). Deux cas doivent étre distingués suivant que la couche de forme est traitée ou non. Couches de forme non traitées Chantier ee te , ig terme (critéres de réception vérifiés pour | oguteéquivalent Classes 95 % des points) fodule équivatent v2 (MPa) (1/100 mm) & (MPs) Pt 2 30 $300 2 20 P2 2 80 5180 2 50 P32 2120 $100 2120 PA 2200 = 60 2200 Couches de forme traitées ‘Chantier (critéres de réception vérifiés pour | yy caesonaed Classes 95 % des points) (1/100 mm) E (MPe) P2 < 80 > 50 ‘ie = 50 2120 P4 $20 = 200 PSsnaaae ee eueaunael| Pour ces couches de forme traitées, on entend par critéres de réception les seuils impératifs pour lesquels fa circulation et [a mise en oeuvre de la couche supérieure peuvent étre autorisées. 4.8. Epaisseur de couche de forme En l'absence de couche de forme, la classe de la plate-forme est la classe de l'arase correspondante. L'adoption d'une couche de forme permet d'escompter une plate: forme de type P2 au minimum, Dans le cas ot une couche de forme est adoptée, des régles de passage des classes d'arases ARi aux classes de plate-forme Pj ont été établies en tenant compte du type de matériau de couche de forme et de 'épaisseur de cette couche de forme. 55 Cas de couches de forme non traitées Classe d'arase | Nature de la couche de forme | Classe de plate-forme ARI (C.B.R>4) Matériaux St2 non traltés P22 parte de 40 om bea Matériaux Sta ou St4 non traités P28 batt de 2 ce Pecerae Matériaux St2 non traités P28 partir de 35 om o Matériaux St3 ou St4 non traités: P3 a partir de 50 cm lane ‘Absence de couche de forme oul pp |couchs de forme en matériaux St2_ sa) Matériaux St3 ou St4 non traités: P3 a partir de 35 cm are ‘Absence de couche de forme ou] pq (8t3) couche de régiage en matériaux St3 Ane Absence de couche de forme ou} p4 (st4) couche de régiage en matériaux Sté utilisation d'un géotextile adapté entre I'arase AR1 et la couche de forme est admise. Elle permet de réduire de 10 a 15 cm I'épaisseur de la couche de forme. Cas de couches de forme traitées Quel que soit le niveau de plate-forme envisagé, il est nécessaire de caractériser une couche de forme traitée par son classement mécanique. Celui-ci est fondé sur le module élastique E (module mesuré au 1/3 de la charge de rupture lors de I'essai de traction directe sur éprouvettes) et la résistance en traction directe Rt 90 jours (les caractéristiques a prendre en compte sont celles correspondant a la compacité du fond de couche sur chantier). Dans le cas ot 'on réalise un essai de traction par fendage (Brésilien) sur des carottes prélevées sur planche expérimentale, on prend Rt = 0,9 Rtb (Brésilien). Drautre part, la caractérisation en zone (1, 2, 3, 4 ou 5) donnée dans le graphique ci- contre, est a pondérer suivant le type de traitement (en centrale ou en place). Caci a pour but de tenir campte de homogénéité du traitement seion la technique employée. on R, (MPa) 19 > Jot 2 E (MPa) En fonction des performances généralement constatées, on aboutit en final au classement suivant : ‘Types de classes mécaniques de matériaux traités Traitement en centrale | Traitement en Place. Classe mécanique du matériau traité aux llants ‘hydrauliques ou avec un traitement mixte Zone 1 1 Zone 2 Zone 1 2 Zone 3 Zone 2 3 Zone 4 Zone 3 4 Zone 5 Zone 4 et 5 8 Pour les matériaux de classes mécaniques trés élevées 1 et 2, les caractéristiques réalles (Et, Rt) sont pris en compte dans le calcul de dimensionnement du corps de chaussée. 87 Epaisseurs de couche de forme traitée ‘EPAISSEUR POUR CLASSEMENT DES PLATES- FORMES (cm) P3 Coucue Dg FoRME ARASE CLASSE MECANQUE DU MATERIAU TRAITE ARI (EV2 2 30 Module chantier) 5 a0" 30° AR1 (EV2 2 50 ‘module chantier) 3 ar CHAPITRE V LE COMPACTAGE DES REMBLAIS ET DES COUCHES DE FORME 4- OBJECTIFS DU COMPACTAGE Compacter un matériau en remblai ou en couche de forme c'est réduire le volume des interstices (ou des vides entre grains) de matériaux. Il a donc comme objectifs : - La minimisation ou la suppression des tassements - La suppression des tassements différentiels - L'amélioration des caractéristiques mécaniques Ces objectifs sont en général atteints lorsque la densité séche moyenne de la couche est supérieure ou égale a : = 95 % OPN pour un remblai - 95 % OPM (ou 98,5 % OPN) pour une couche de forme ‘Sur chantier, 'expérience montre que : = Le profil de la masse volumique pd varie au sein de la couche compactée suivant la foi du gradient décrit par la figure ci-aprés : pd=f (2) = La masse voiumique varie aussi en fonction du nombre de passes d'un compacteur suivant la loi du Logarithme : pd=Alogn+B décrit par la figure ci-aprés : Variation de la masse volumique avec la profondeur Evolution de la masse volurrique en fonction ‘du nombre de passes do compacteur pdm : masse volumique moyenne afc: masse volumique du fond de couche 60 Ces constatations permettent de qualifier la qualité de compactage des rembiais et des couches de forme a partir des deux criléres suivants : - La masse volumique moyenne pdm sur l'épaisseur compactée - La masse volumique en fond de couche pdfc, c'est & dire sur les 8 cm inférieurs de la couche. Deux objectifs de compactage ont été déduits de lexpérience, qui sont : + Pour les rembiais : pdm 2 95 % OPN pdfc = 92 % OPN + Pour les couches de forme : pdm 2 98,5 % OPN pdic296 % OPN 2- ENGINS DE COMPACTAGE La classification retenue pour les engins de compactage est conforme a la norme francaise NF 98.736. Elle couvre l'ensemble des compacteurs dont la largeur de compactage est supérieure ou égale a 1,30 m. Les différentes classes d'engins de compactage sont : - Les rouleaux 2 pneus 2 Pi Les rouleaux vibrants a cylindres lisses : Vi Les rouleaux vibrants & pieds dameurs : VPi Les rouleaux statiques & pieds dameurs : SPi Les plaques vibrantes : Pgi Les rouleaux mixtes : Vmi-Pj Lindice § désigne la classe du compacteur. 2.4. Rouleaux & pneus Leur classement est fait en fonction de ta charge par roue C en tonnes (T) : = P1:258C<4T - P2 sC<6T 61 2.2. Rouleaux vibrants a cylindres lisses La masse volumique pd obtenue @ une cote Z aprés un nombre d'appiications de charge donné, est bien corrélée avec a force totale appliquée par unité de largeur. Cette demiére est lige a (M,/L) YAO , ol My/L désigne la charge statique totale par centimétre de génératrice et AO est l'amplitude théorique a vide, en mm. Le classement est donc effectué a partir du paramétre (M1/L) YAO et d'une valeur minimale pour AQ. M,/L exprimé en Kg/cm et AO en mm conduisent aux cing classes suivantes : entre 15 et25 et AO 20,6 Vi (MYL) x YAO { ‘supérieur @ 25 et AO entre 0,6 et 0,8 entre 25 et40 et AO =0,8 V2: (MVL) x YAO { supérieur & 40 et AQ entre 0,8 et 1,0 entre 40 et 55 et AO =1,0 V3: (MYL) x YAO { supérieur 4.55 et AO entre 1,0 et 1,3 __ ff entre 55et70 et AO =1,3 V4: (My/L) x YAO ‘supérieur 470 et AO entre 1,3 et 1,6 VS: (My/L) x YAO —> supérieur 70 et AO 21,6 1. M1: masse totale s'appliquant sur la génératrice d'un cylindre (vibrant ou statique) enkg. L: longueur de la génératrice du cylindre (vibrant ou statique) en cm 2.,A0 : est l'amplitude théorique a vide calculable par : AO = 1000 x (me/MO), avec me : moment des excentriques de I'arbre a balourd (mkg) et MO : masse de la partie vibrante sollictée par l'arbre balourd (kg). Les rouleaux vibrants lisses peuvent étre des monocylindres (VMi) ou des rouleaux tandems longitudinaux (VTi). Dans ce dernier cas les deux cylindres travaillent en vibration, Les rouleaux tandems transversaux ainsi que les tandems longitudinaux @ un seul cylindre vibrant sont classés comme étant des vibrants monocylindres. 62 2.3, Rouleaux vibrants a pieds Dameurs Le classement des rouleaux vibrants a pieds Dameurs (VPi) se fera de la méme maniére que pour les rouleaux vibrants a cylindres lisses (Vi). 2.4. Rouleaux statiques a pieds Dameurs Les critéres a prendre en compte pour le classement des rouleaux statiques a pieds Dameurs (SPi) est ia charge statique moyenne par unité de largeur de tambours 4 pieds Dameurs (M1/L), deux classes sont considérées : ‘SP1: 30s M1/L s 60 kg/cm $P2 : 60 < M1/L $ 90 kg/om Pour les rouleaux statiques, la vitesse moyenne doit rester > 6 km/h 2.5. Plaques vibrantes Elles sont classées a partir de la pression statique sur la semelle Mg/S exprimée en Kilopascal (KPa). Deux classes sont prises en compte : 3: 105 Mg <15 KPa 8 PQ4 : 15s Mg (en KPa) s S est la surface de contact entre la plaque et le sol et Mg est le poids de la plaque 2.6. Rouleaux mixtes lis sont considérés comme la combinaison de deux rouleaux : un cylindre vibrant (VMi) et un rouleau a pneus (Pi). Ils sont désignés par le symboles (Vmi — Pj). 3 - MODALITES PRATIQUES DE COMPACTAGE 3.1, Paramétres retenus Les modalités pratiques de compactage ont été déterminées en tenant compte de Vexpérience cumulée au niveau des chantiers nationaux et de lexpérience internationale, notamment frangaise, en matiére de compactage et ce moyennant les adaptations nécessaires au contexte marocain. Ces modalités pratiques sont traduites dans des tableaux de compactage pour les différents couples matériau/matériel, par les paramétres QYS et e ou : QS ; est le rapport entre le volume Q du sol compacté pendant un temps donné et la surface S balayée par le compacteur pendant le méme temps. 63 e : estl'épaisseur maximale de la couche pouvant étre tolérée avec le compacteur envisagé. Pour un matériau donné, le choix de l'engin de compactage permet de déterminer les paramétres e et Q/S qui devront étre respectés sur chantier. Lapplication stricte des modalités pratiques qui figurent dans les tableaux de compactage correspondant & chacun des cas donnés, conduit implicitement & un objectif de compactage définis dans le paragraphe V.1. 3.2. Evaluation des paramétres retenus evaluation des paramétres retenus qui sont @ et Q/S se fera de la maniére suivante : Liépaisseur e Lévaluation de |’épaisseur e est réalisée a la fin de l'opération du compactage. Elle est faite soit par relevé topographique soit par toute autre méthode adéquate. Les valeurs qui figurent dans les tableaux correspondent a une épaisseur maximale des couches a mettre en oeuvre. Lintensité du compactage Q/S L’évaluation de Q peut étre réalisée par relevé topographique au remblai ou par comptage des engins de transport, aprés avoir étalonné le contenu de ces derniers pour chaque nature de sol et chaque mode d'extraction rencontré sur chantier. Lévaluation de $ est obtenue par le produit de la largeur de compactage par la fongueur parcourue pendant I'échelon de temps retenu (généralement la journée). 3.3. Influence de la vitesse de translation La vitesse de translation du compacteur a une influence sur le compactage par compacteur vibrant. En effet, 'augmentation de la vitesse d'un compacteur vibrant a pour effet : - d'accentuer le gradient de densité ; - de diminuer la masse volumique moyenne a nombre de passes donné ; - de réduire l'incidence du nombre de passes sur I'évolution des masses volumiques moyenne et en fond de couche. Ceci a pour conséquence : - Llexistence d'une valeur de vitesse conduisant 4 un débit maximal du compacteur vibrant. Cette valeur est d'autant plus élevée que 'épaisseur compactée est faible. - Le débit par unité de largeur de compactage Q/L passe par un optimum en fonction de fa vitesse V du compacteur vibrant. Ainsi, dans certains cas, il peut s'avérer intéressant de choisir, notamment pour les rouleaux vibrants de classe V3, V4 et V5, une épaisseur de couche relativement faible en utilisant une vitesse de translation adaptée et relativement élevée, de fagon a augmenter le débit du compacteur. 3.4. Présentation des tableaux de compactage 3.4.a) Compactage en remblal : Pour un matériau donné utiisable en remblai, les tableaux présentent deux entrées : ~ le type de compacteur ; ~ les modalités de compactage. Les modalités de compactage varient en fonction du niveau de compactage (faible, moyen ou intense) préconisé par les conditions d'utilisation du matériau. Pour chaque niveau de compactage, les modalités de compactage sont fixées par les paramétres principaux : Q/S, e et V et par les paramétres auxiliaires N et Q/L oti: : le nombre d'application de la charge le débit par unité de largeur de compactage (en m:/h.m) épaisseur unitaire de compactage (en m3/m2) e _ : 'épaisseur maximale compactée (en m) Va vitesse de translation (en Km/h) n le nombre de passes avec 1 passe est un aller ou un retour du compacteur. N iL Qs Notons que n= N/2 pour un tandem longitudinal et n=N pour les compacteurs monocylindres et les compacteurs a pneus Cette vitesse constitue une moyenne pour un compacteur a pneus et un compacteur statique a pieds dameurs. Pour les compacteurs vibrants V3, V4 et V5 les tableaux donnent deux vitesses permettant d'optimiser le débit de l'atelier en fonction des conditions réelles du chantier. Le tableau ci-aprés donne un exemple pour le compastage en remblai des sols A, et CyAy. 65 (wage) vO (peupos ye, ovo oso fs snap ep ad eae unpre sn ON np abeyoqe) cocrol spun ul an ap abe eK yin smu6xiUe 61 208H= INO exe” 0 @ (oyu @ 8 jw) 80 ° oxo szo | oro op o18:0u3 szo'o svo'o| seo'o seo 0 ovo'o © coc | oo | ors | ar | 06 ou 06 ot osz | 0st wo eteisitsts 8 8 8 aie x_| zepoo os | ov | oz | oz | oz oz oz oz os | of ‘| euuokou ° ole o|o ° joBeyseduios sz'o | ozo | or’ | seo | ozo ovo sz0 ozo octo | ovo © | ap eyssoua s1o'0 | sz0'o | ozo’ | $600 | srovo $300 sro 0 ooo | ooo SB siz | on | 08 out | sz | ove | szv | on 0 ove | 002 | oot | wo rlols oi|ristste s o | 2 loln| eeroo sz | oz | oz oz | oc | oz | sz | oz oz os | os | os | a | ovmies ° wl@}@|o ° leferredwoo ovo | sz | oxo sv'o | or’o | se’ | or’ | sz ozo seo | szo | ovo v0 | sa0'o | ox0'0 | or0'0 520 ou0'0 s0'0 | ovo'o 090° | ovo’ | ozo'o ya | eos | zds | bas | San | ran | can | Zan | dR) SA vn Syst — Svan ~ Swi SW WIGWaH Na XNVINBLVW $30 NOLLVSITLN.7 BNOd SOVLOVANOD BO NV3T8VL 66 3.4.b) Compactage en couche de forme Pour un matériau donné, utilisable en couche de forme, les modalités pratiques de compactage sont données par les paramatres : Q/S, @, V, N et Q/L. Ces parametres ont la méme signification que pour le compactage en remblai. Le tableau ci-aprés donne un exemple pour des sols B; et C,Bs, compact e| pe | es |ul vw | wu vs — as} | a0} 005] | oo} ooo | oo | acco . oz | os] | 020 | [os [oss] ow |ox0 [om o @}elolole mw ly)? 50 | 5.0 °l 20 20 | 25} 20 | 35 | 20 . ef eee are : ente [+ " o |e 10 wf el w|s | on 15 | ws “ 0 | 100| 20 | 15 100 Des exemples d'utilisation des tableaux de compactage sont présentés dans le chapitre V.4 4- EXECUTION DU COMPACTAGE 4.1, Observations générales 4.1.2) Cas d'un atelier hétérogéne Llexamen des tableaux relatifs aux modalités de compactage montre que les ateliers de compacteurs hétérogénes sont généralement pénalisant pour la réalisation du compactage. En effet, 'épaisseur e de la couche compactée doit tre inférieure a l'épaisseur maximale préconisée pour le compacteur le moins performant de f'atelier. il y a donc toujours intérét a avoir des ateliers les plus homogénes possibles de point de vue performances des compacteurs. Les modalités pratiques a appliquer pour la composition de 'atelier sont les suivantes - débit réalisé < débit max compacteur 1 + débit max compacteur 2 + soit Q < (QUS tab 1) x S1 + (QIS tab 2) x S2 + nn st dot [oe tab1) , 67 ou: Q : le volume global du matériau compacté Si surface balayée par le compacteur n° i (QIS tab i) : O/S donné par les tableaux, relatif au compacteur i L'application de la condition citée ci-dessus au cas d'un atelier homogéne donne : (QIS tableau) x \Q/S1 Q/S1 } ‘Avec : Q/S tableau : donnée relative au compacteur considéré qui compose atelier si surface balayée par le compacteur n° i 4.1.b) Choix de la vitesse des compacteurs Pour les compacteurs 4 pneus et les dameurs statiques, la vitesse est variable suivant l'avancement du compactage. Elle est faible en début de compactage et devient plus élevée en fin de compactage. Les modalités pratiques 4 respecter concement alors la vitesse moyenne qui doit rester inférieure & la vitesse qui figure dans les tableaux pour les compacteurs A pneus et supérieure a la vitesse des tableaux pour ies pieds dameurs. Pour un compacteur vibrant, il est nécessaire de chercher une vitesse optimale adaptée 'épaisseur de compactage retenue. Les données qui figurent dans les tableaux de compactage permettent d'arriver & cet optimum. Il est a noter qu'une vitesse de 5 km/h n'est pas toujours réalisable avec un compacteur vibrant, 4.1.c) L'influence des caractéristiques des matériaux Les caractéristiques essentielles des matériaux qui déterminent les conditions de mise en oeuvre des remblais sont appréhendées au niveau de la classification adoptée. Cependant, certaines caractéristiques supplémentaires sont a prendre en compte lors du choix de la composition de |'atelier de compactage, a savoir ; = les problémes de traficabilité des engins - la présence de gros éléments dans le matériau de remblai Le probleme de traficabilité peut se poser pour certains engins avec les matériaux humides, les matériaux roulés et les matériaux homométriques. Deux solutions possibles se présentent alors, choisir des compacteurs plus Iégers et dans ce cas accepter une diminution dans 'épaisseur des couches, ou procéder & un passage de cylindre lisse sans vibration avant de procéder au compactage proprement it. La présence de gros éléments amane a faire un des choix possibles : I’élimination des gros éléments par tri ou par criblage ou le choix d'un compacteur plus performant qui permet de compacter des épaisseurs e telles que D max. < 2/3 e, 68 4.2. Cas des couches de forme 4.2,a) Cas général Une couche de forme doit présenter des caractéristiques acceptables de portance et de nivellement. Un bon réglage de la couche de forme nécessite un compactage en deux temps en respectant le schéma d'exécution suivant : - Le régalage et le préréglage : cette opération peut se faire a la niveleuse. - Un premier compactage, partiel, avec a peu prés 70 % de I'énergie préconisée par les modalités pratiques. - Le réglage final a la niveleuse ou a l'autograde : cette opération améne en général a éliminer 2 4 4 cm d'épaisseur du matériau compacté. - Le compactage final. La ségrégation peut également engendrer des défauts de portance et de nivellement. Elle est trés néfaste pour les couches de forme traitées. Les remédes contre la ségrégation consistent a : = Diminuer le Dmax. et adopter les granulométries les plus continues possibles. - Travailler avec des machines de répandage au lieu de la niveleuse. 4.2.b) Cas particulier des couches de forme traitées +Les opérations de réglage et de compactage doivent se faire dans les délais de maniabilité. + Dans le cas ot les épaisseurs seraient importantes, il est nécessaire de travailler en deux couches. Cependant ceci engendre le risque de présence d'un interface glissant, qu'il faut éliminer par I'adoption des dispositions suivantes : - la scarification de surface et humidification de la premiére couche ; = le compactage de la deuxiéme couche dans le délai de maniabilité. La nécessité d'avoir un bon réglage pour cette deuxiéme couche, amene souvent & adopter aussi les dispositions présentées pour le cas général. 4.3. Dimensionnement d'un atelier de compactage 4.3.a) Paramétres auxiliaires Pour dimensionner un atelier de compactage il est généralement nécessaii en plus des paramétres principaux Q/S, e et V les paramétres dits auxil QIL dont les définitions sont rappelées ci-aprés. utiliser ires N et 69 N__ : le nombre d'application de la charge QIL : le débit par unité de largeur de compactage ( en m*/h.m) GUS : !épaisseur unitaire de compactage (en m3/m2) e — : l'épaisseur maximale compactée (en m) V__ : la vitesse de translation (en Km/h) n_—_: le nombre de passes avec 1 passe est un aller ou un retour du compacteur. Notons que n = N/2 pour un tandem longitudinal et n=N pour les compacteurs monocylindres et les compacteurs & pneus Tous ces paramétres figurent dans les tableaux de compactage . Il faut cependant noter que = - La valeur N qui figure dans ces tableaux de compactage correspond au cas de la mise en ceuvre en épaisseur égale A 'épaisseur maximale qui figure dans les tableaux . Elle est calculée par le rapport N = e/(Q/S) arrondi a l'entier supérieur. Pour une épaisseur inférieure a I'épaisseur maximale donnée par les tableaux, la valeur N est calculée par l'expression : N =e réelle compactée / ( Q/S) ~ La largeur de compactage L correspond a la largeur compactée; celle-ci correspond a la longueur de la génératrice du cylindre vibrant ou @ la largeur minimale d'une rangée de roues d'un compacteur a pneus. - Le débit par unité de largeur de compactage Q/L . correspond au débit théorique (avant application du coefficient de rendement k) qu’aurait un compacteur monocylindre (n=N) d'un métre de largeur, en respectant les prescriptions de Q/S, eet V. Il est donné par I'expression : QML = 1000 x ( Q/S) x V - Le débit pratique d'un compacteur est donné par I'expression : Qpratique =k x (Q/L) x Lx Nin Le coefficient de rendement k est en général estimé entre 0,5 et 0,75. Il représente le rapport entre le temps utile de compactage et le temps de présence du compacteur sur chantier. 1! est & noter que le temps utile correspond au temps durant lequel le matériel est effectivement utilisé avec des paramétres de fonctionnement corrects (vitesse, fréquence , eto.) 4.3.b) Exemples d'utilisation des tableaux de compactage Cas d'un sol C,A, pour lequel les conditions d'utilisation en remblais préconisent une énergie de compactage moyenne 70 va we vei | vez | ves | vpa | ves | spt ‘woe [0086 | ‘36 [0.070] 0.085 | 0.170 O20 030 O20 | 030 [0.30 | 030 ole lel alaso 20 20 | 20 | 30 | 36 € € Hi > ey@ps 70 a0] o_| wo | 265 | 306 Cas d'utilisation d'un compacteur @ pneu P3 - Epaisseur maximale 30 m - QiS(tableau) = 0,070 - QIL= 1000 x V x (Q/S)(tableau) = Q prat = k x(QUL) x L x (Nin) si k (coefficient de rendement) = 0,6, L = 2m, Nin = 1 Q prat = 0,6 x 1000 x 5 x 0,07 x 2x 1 = 420 m? par heure. Cas d'utilisation d'un compacteur vibrant V4 - Epaisseur maximale : 0,30 m avec vitesse maxi : 3 Km/h 0,40 m avec vitesse maxi : 2 Km/h Dans le cas ot I'épaisseur nominale prévue pour je chantier est comprise entre les deux épaisseurs données ci-dessus, il est possible de déterminer les conditions de compactage optimales , en calculant : V optimale = V x e ( de la colonne droite du tableau) / e chantier La relation qui figure ci-dessus est valable pour tous les compacteurs vibrants V3,V4, et V5. sie retenue pour le chantier est 0,35 alors V optimale = 2,0 x 0,40 / 0,35 = 2,3 Km/h - QiLoptimale = 1000 x 2,3 x 0,070= 161 m® par heure par unite de largeur. - N=echantier / Q/S(tableau) N =0,35/0,070=5. - Pour un compacteur V4 monocylindre de largeur utile 2 m et avec un coefficien de rendement k égal a 0,6, le débit pratique du compacteur sera Q prat = k x(QIL) x L x (Nin) = 0,6 x 161 x 2x 1 = 193 m? par heure 4.3.c) Cas d'un atelier de compactage Pour 'étude de composition d'un atelier de compactage il est nécessaire de respecter les modalités pratiques qui figurent dans le paragraphe 1 ( observations générales) Ces modalités sont rappelées ci dessous : 7 = débit réalisé < débit max compacteur 1 + débit max compacteur 2 + .. soit Q < (Q/S tab 1) x $1 + (Q/S tab 2) x S2 + dou: | (WStab1) , (Q/S tab 2) ast ais2 ou: Q :e volume global du matériau compacté si 1 surface balayée par le compacteur n° i (QS tab i) : Q/S donné par les tableaux, relatif au compacteur i application de ia condition citée ci-dessus au cas d'un atelier homogéne donne : (Q/S tableau) x(_1__+ _1_ ; *laisi * as: Avec: QIS tableau : donnée relative au compacteur considéré qui compose I'atelier si : surface balayée par le compacteur n° i 5- LES PLANCHES D’ESSAIS Le recours a des pianches d’essais s'avére nécessaire dans les cas suivants : - Le compacteur présente des performances inconnues. - Le matériau utilisé en remblai ne peut étre classé dans la classification retenue, ou les conditions d'utilisation ne sont pas prises en compte par le présent guide sur les terrassements. Elles peuvent alors servir a : - comparer action de compacteurs différents sur un méme matériau ; - déterminer les modaiités d'utilisation d'un compacteur avec un matériau donné (épaisseur, vitesse, fréquence) ; - déterminer les modalités d'utilisation d'un matériau donné ( teneur en eau, Spaisseur) . La longueur minimale d'une planche est égale 4 30 m avec une largeur de 4 a 5 m. 5.1. Choix du site Limportance de ce choix intervient au niveau de la rigidité du support sur lequel est réalisée la planche. Il est nécessaire d'avoir une rigidité du site qui présente une qualité voisine de celle du lieu des travaux. 72 5.2, Réalisation de la planche d’essais Quel que soit l'objectif de cette planche, les paramétres suivants doivent étre notés : Les types des engins de compactage (marque, classe, ...) Le type de matériau (sa classe et autres renseignements) . Les caractéristiques réelles des engins de compactage (fréquence, lestage, pression de gonflage). Le plan de balayage adopté pour chaque engin. Le scénario des mouvements des engins qui composent atelier de compactage. Le nombre de passes. 5.3, Mesure a effectuer sur les planches Les mesures a effectuer concernent : Le matériau compacté : granulométrie apres compactage, teneur en eau et parametres d'argilosité. Lépaisseur finale apres compactage Les mesures de densités sur les matériaux "proctorisables" et la réalisation de prélévements pour essais Proctor. ll est & noter que le jugement de la compacité se fera sur un minimum de 20 mesures par planche. Les mesures de rigidité (essais de plaque ou dynaplaque). Les mesures de tassement par nivellement lorsque ce procédé est retenu pour le jugement de la qualité du compactage. Cette procédure est généralement retenue pour les remblais en matériaux rocheux. 73 CHAPITRE VI LE CONTROLE DE COMPACTAGE 75 1-PROCEDURES ENVISAGEABLES POUR LECONTROLE DE COMPACTAGE Le contréie de compactage des matériaux en rembiai et en couche de forme peut se faire suivant trois procédures : + Par contrle de densités : mesure de la masse volumique. * Par contréle en continu des modalités de compactage qui consiste a verifier 'épaisseur de la couche compactée et le rapport Q/S. * Par «mesure de tassement par nivellement» qui consiste a faire passer sur un rembiai (ou une partie de remblai) un engin d'un poids donné et & mesurer par nivellement avant et aprés passage de l'engin le tassement obtenu, qui doit étre ‘comparé a un tassement de référence, fixé par le cahier de charge. Ce contrale est trés rarement appliqué car il est peu fiable. La premiére méthode par contréle de densités est [a plus classique, elle consiste 4 mesurer fa densité séche aprés compactage et la comparer a une densité de référence. Cette méthode présente de nombreux inconvénients : - la nécessité d'avoir une masse volumique de référence (généralement la densité maximale Proctor normal ou modifié). Cette référence est impossible & obtenir pour les matériaux ayant plus de 25 % d’éléments supérieurs & 20 mm ; - la difficulté de mesurer in-situ la densité atteinte notamment a cause de sa distribution non homogéne au sein de ia couche compactée ; ~ le caractére discret de ces mesures et leur interprétation statistique. Par conte, ie controle en continu des modalités de compactage a le mérite de porter directement sur les régles a respecter et qui garantissent par expérience, la qualité d'usage de louvrage. Le tableau ci-aprés, présente les éléments intervenant dans le choix de la procédure de contréle du compactage des remblais et des couches de forme. 76 Procédures possibles pour le Données opérationnelles contréle de compactage Type de Spécitications (S) et de con er doe ‘ea Prlarocs oxic constle Fra Senet” (Shear Ge dana on pase Soden Preskare oe one (C) venicavon dos derstos “par densa” ace slenuet ietrencs Boule cone TS) nodaltes Tempio des campecteurs Contréte Approprié (C) (Ch ércabon des mods Templo ces compacteurs Procadute de catia "en continu” Gam eas 2) Prockdire do conto “on conan am cas n° 2) Prochdure de conte par dens (em cas 1) Shaaas Tapil aes Car ‘paces. delamindes sur deo fsanchoe desea! part mesure do denis Proctdure_ del See de an conte (Ch vicieaton des modes Prochi de conte « ea cantin » (Wem eat n° 6) Grae pares proctitis darsies cat (5) Modalida Toma des copa Prockdure de conte « en conn » (em. eas 8) [Sy iocanee Tarple Gos compar us aéduites par analog avec ns proone Vat "cS done toe tebieeu du gue dos tarasserents Prockdire ‘en cont (0) Vércation des modaites ample 2 — DIFFERENTS STADES DE CONTROLE Le contréle de compactage peut étre envisage a différents stades dans le processus de réalisation des terrassements Ces stades sont les suivants : 2a) Ouvrage terminé 2.b) Aprés réalisation d’une couche élémentaire 2c) En continu Les conditions requises pour chaque stade de contréle et les principales actions a mener sont résumées au niveau du tableau ci-aprés. II va de soi que le controle apras couvrage terminé donne plus de liberté a lentreprise dans la conduite de chantier, mais présente un risque important d'aboutir & des impasses quand les résultats du contréle ne respectent pas les qualités requises au niveau du cahier de charges. Ce type de controle une fois ouvrage terminé, n'est préconisé que dans le cas d'expertises. Sens d’évolution pour : ste Terteprise ans ‘a condita du charier, * deslmpasces nerto do] sieave about a 79 ‘MAXIMUM 3 - CONTROLE EN CONTINU DES MODALITES DE COMPACTAGE 3.1. Modalités a contréler Ces modalités sont les suivantes : - La nature et l'état des matériaux utilisés pour chaque séquence de compactage. - Lépaisseur maximale, e, des couches (aprés compactage), qui doit étre compatible avec l'efficacité du compacteur utilisé. - Lintensité de compactage devant étre appliquée, elle est exprimée par le rapport Q/S dans lequel Q est le volume du sol remblayé (mesuré apres compactage) et S la surface balayée par le compacteur pour compacter ce volume. - Les classes et les conditions de fonctionnement des compacteurs : vitesse maximale pour les compacteurs vibrants, vitesse minimale pour les compacteurs & pieds dameurs, lestage, fréquence de vibration, moment des excentriques, pression de gonflage. - L'équipement des compacteurs avec des appareils de mesure et d'enregistrement de la distance parcourue par le compacteur, de sa vitesse et, pour les rouleaux vibrants, de la fréquence de vibration et du moment d'excentrique. Pour faciliter ce contrdle, I'entrepreneur doit : - Fournir un programme diutilisation des engins de transport, régalage, compactage, journalier ou de maniére moins systématique, chaque fois qu'il modifie les effectifs ou ia nature des engins dans les échelons de producti - Communiquer le volume, la nature et l'état des matériaux mis en remblal durant la séquence retenue pour effectuer le contréle de l'intensité de compactage Q/S (la journée ou la demi-journée en général). Les valeurs de e et Q/S a prescrire sont extraites des tableaux du présent guide des terrassements qui donnent ces valeurs pour les différentes classes de matériaux utiisables et les différents matériels de compactage (a défaut ces valeurs sont a fixer par des planches expérimentales réalisées en début de chantier). Les spécifications a respecter pour le compactage sont les suivantes : ~ Dans le cas d’énergies de compactage intense et moyen, la valeur de Q/S indiquée est une valeur maximale : le QS réel doit étre inférieur ou égal au Q/S 80 indiqué dans le tableau. Surtout dans le cas de compactage intense, il n'y a pas d'inconvénient & ce quill soit trés inférieur. Dans le cas d’énergie de compactage faible, le Q/S réel doit étre proche du QIS indiqué dans les tableaux ; la valeur moyenne doit étre centrée sur la valeur indiquée. Elle ne doit étre ni beaucoup plus élevée, ni beaucoup plus faible ; l'intervalle normalement acceptable est + 20 % par rapport a la valeur indiquée. La méme valeur de Q/S du cas considéré est a prendre en compte quelle que soit la valeur réelie de 'épaisseur qui doit rester dans la limite de fa valeur maximale indiquée. En ce qui concerne les épaisseurs, elles doivent respecter les spécifications suivantes : Dans le cas d'un compactage intense ou moyen : @ mesurée in-situ $e prescrite par les tableaux Dans le cas d'un compactage faible : @ prescrite - 15 % < e mesurée in-situ $e prescrite + 15 % Le tableau ci-aprés résume ces spécifications : Spécifications exigé e 2 as +15 % +20 %| Faible emesurée =e prescrite | Q/S mesuré = Q/S prescrit ~15 %, = 20 %. Intense et moyen emesurée 80 $150 ARS St3 2120 $100 ARG st 2200 < 60 Commentaire Pour que la couche de forme puisse étre exécutée de maniére satisfaisante, il est nécessaire de limiter lorniérage et la déformabllité de rarase, La valeur du module EV2 nécessaire est : - 30 MPa pour une couche de forme traitée - 15 MPa pour une couche de forme granulaire 4.2.b) Critéres de réception des plates-formes Les critéres de réception en chantier sont les suivants : Cas de plates-formes en matériaux non traités Chantier cise (critéres de réception vérifiés pour 95 % des points) EV2 (MPa) D (1/100 mm) PZ > 80 = 160 P3 2120 = 100 P4 2200 <_60 Cas de couches de forme traitées Chai (critéres de réception vérifiés pour 95 % des points; bcecaeed 1 (1/100 mm) P2 s 80 P3 s 50 P4 | < 20 Pour une couche de forme traitée a la chaux la déflexion de mesurée a 28 j doit rester inférieure & 1,5 mm (ou 150/100éme de mm). 4.3. Caractérisation a long terme Pour la vérification des classes d’arase et de plate-forme pour le long terme, il est nécessaire que les mesures de modules EV2 (effectués a l'essai de plaque) soient réalisées en tenant compte des conditions hydriques prévues pour le long terme. Pour les matériaux insensibles ou trés peu sensibles a l'eau, les résultats obtenus aprés achévement des travaux reflétent la portance réelle a long terme. Ceci est le cas des sols D, - D; - B, - Bs, les sols C, Correspondants et les sols traités a la chaux eVou ciment. 87 Pour les matériaux sensibles a l'eau les essais de plaques sont a effectuer dans les conditions hydriques prévues par le projet. Ceci peut amener @ procéder a une imbibition artifcielle de 'arase ou de la couche de forme pour atteindre les degrés de saturation les plus probables et qui se situent en général entre 85% et 90%. Dans Je contexte climatique marocain, les sols mis en oeuvre en remblai sont en général dans les états hydrique de type moyen (m), sec (s) a tras sec (ts). Les degrés de saturation obtenus aprés compactage varient en général entre 40 et 60%. ily a done lieu de réaliser pour chaque type de sol figurant en P.S.T une étude d’évolution du module EV2 sur planche d'essai en fonction du degré de saturation et de déterminer la correction & apporter aux résultats du chantier pour estimer le module EV2 a long terme. Dans le cas oli cette étude d’évolution du module EV2 ne peut tre menée, 'évolution suivante en fonction de certains niveaux de degrés de saturation peut étre adoptée & titre indicatif pour les sols Ay, Bz, By, Bs, Bs, CyA, CyB, C;By, C1Bs, C1Bs, CoA, CoB, et C,D, Degrés de saturation 408s Dsen% ft EV2 chantier ey 225 245 21 EV2 a tong terme Il est a noter cependant qu'il existe des corrélations entre le C.B.R mesuré au laboratoire et le module EV2 (dans les mémes conditions de compactage et diimbibition). cette corrélation est la suivante : E (bars) = 50C.B.R Ainsi le C.B.R réalisé @ 4 jours dimbibition renseigne sur le module E escompté a long terme. Létude C.B.R peut étre réalisée sur tous le sols «proctorisables» et les résultats obtenus sont plus flables que ceux obtenus a essai de plaque il est a noter que la réalisation de cette étude C.B.R est obligatoire pour les sols fins Az~ Ay Ag et los sols tufacés tA, - tc A, - tfB.. CHAPITRE VII LES REMBLAIS PARTICULIERS Les remblais particulier traités dans ce chapitre, sont les suivants : ~ les remblais en zone inondable - les remblais contigus aux ouvrages d'art = les remblais de grande haute 1- LES REMBLAIS EN ZONE INONDABLE 1.1. Risques a éviter et conditions a satisfaire par un remblai immergé Un rembiai immergé est exposé aux risques suivants de désordres : a) départs des fines du matériaux constituant le remblai b) les mouvements de retrait-gonflement des matériaux de remblai c) t'évotution des caractéristiques mécaniques des sols immergés qui peut entrainer Finstabilité du rembiai a fa rupture. d) les effondrements du remblai + Les départs des fines sont constatés lorsque le remblai est traversé par un gradient hydraulique et aussi pendant les movements de baisse du niveau d'eau. En effet, l'eau peut entrainer les éléments les plus fins lorsque le sol est peu cohérent et aussi lorsque la fraction fine est peu abondante dans le sol. Le matériau de remblai doit donc : - 6tre insensible a l'eau ; - présenter une courbe granulométrique continue et squelettique avec des 6iéments fins moyennement & peu plastiques. * Les mouvements de retrait-gonflement sont constatés avec des remblais en argiles plastiques a trés plastiques qui font l'objet d'une forte variation volumétrique sous action séchage-imbibition. Ces mouvements engendrent apparition en période séche de fissures importantes dans le remblai. Le matériau de remblai s'il est fin, ne doit pas présenter un indice de plasticité supérieur & 25. ‘+ Les phénoménes d'instabilité a fa rupture surviennent avec tes sols fins fortement argileux, dont les caractéristiques mécaniques chutent aprés saturation (sols As et Aa). ‘* Les effondrements de remblai peuvent survenir avec les sols qui ont été mis en ceuvre A l'état soc. Il est A noter que ceci n'est pas spécifique des remblais inondables mais de tous les remblais susceptibles d'étre humidifiés. Ce risque est d'autant plus élevé que le matériau est argileux et le rembiai de hauteur importante, 90 1.2. Dispositions constructives En zone inondable, il faut distinguer les deux cas suivants : tecas : la hauteur d'eau est faible, voire négligeable (hauteur d'eau de référence inférieure 4 1m avec absence de gradient hydraulique). 2eme cas: la hauteur d’eau est importante, ou cette hauteur est faible avec existence de gradient hydraulique. 1.2.) Hauteur d’eau faible Le relief est en général plat et l'eau est difficile & évacuer. Il n'y a pas de probléme de stabilité globale du remblai. !l est cependant nécessaire d’assurer une portance suffisante d'une part, a court terme, pendant l'exécution des travaux et d'autre part, 8 long terme, pendant exploitation de louvrage. Les dispositions constructives & adopter sont donc les suivantes : Pendant la réalisation du chantier 1.La réalisation d'un fossé de pieds de remblai, exécuté avant la réalisation du remblai. La profondeur du fossé doit dépasser 1m. 2.Afin d'assurer une portance acceptable au niveau de larase, adopter pour le remblai une hauteur au dessus des PHE : e min > 1,20 mavec les sols argileux acceptables e min 20,80 m avec les matériaux rocheux insensibles a l'eau. Ces épaisseurs sont 4 adopter si le niveau de l'eau ne peut monter au-dessus du terrain naturel . Dans le cas contraire ces épaisseurs sont a adopter au dessus du PHE. Dans le cas d'un risque de contamination du matériau de remblai par le terrain naturel en place et/ou de remontée capillaire, un géotextile anti-contaminant et drainant peut étre prévu pour éviter ce risque. Ce géotextile est a placer entre le terrain naturel et la premiére couche du remblai pour éviter sa contamination. ot k Fossé de pied exécuté avant rembiai En exploitation de ouvrage 1.La portance au niveau de l'arase doit &tre évaluée compte tenu des conditions de teneurs en eau les plus défavorables. Cette portance est évaluée par l'essai CBR. 2.Le niveau d'eau de référence ne doit pas atteindre la P.S.T : PST niveau d'eau de référence Les sols utilisables au niveau de la partie inondable ‘Sont utilisables sans restriction : ~ les sols grenus de classes : D2, CD,, Bs, By, Bs, CB, CBy, CBs et CA, ~ les sols fins de classe A, ~ les sols tufacés Te : TcA,, TcA, et TeB, ~ les sols tufacés Tf: TiA,, TIB,, TIB,, TIBs, TB, Sont utilisables aprés traitement ou protection a définir par une étude spéciale de laboratoire : - les sols rocheux évolutifs - las sols fins de classes : A,, As et les CA, correspondants ~ les sols grenus de classes : D;, By, B,, Bs et CB, correspondants = les sols tufacés TfA,, TtAs, TIB,, TIB, et ToAs 1.2.b) Hauteur d'eau importante Le remblai peut étre réalisé de deux manidres différentes, savoir : 4. rembiai en matériau insensible & l'eau 2. remblai congu en digue ¢ Rembiai en matériau insensible 4 eau Cette solution est la plus classique. Les matériaux utilisables en rembiai au niveau de la partie inondable sont : ~ les sols graveleux de classes : D2, CD,, By, CBs, CB, ainsi que les B, ayant VBS < 2,5 ~ les sols tufacés TeA,, ToA,, TeB, et TeBy. ~ les matériaux rocheux non évolutifs - aprés traitement a la chaux des sols suivants Az, Az, Bs, Bg, les CA, et CB, correspondants, les TIA et T{8 correspondants, TcB, et TcB,, ~ aprés protection contre Iérosion par un géotextile ou un filtre, des sols suivants : D,, By, TeA,, ToB,, TeB,, CB,, CB,, TIB, et TIB, ainsi que les B, ayant VBS < 2,5 ¢ Rembiai congu en digue Le corps de la digue est concu en tenant compte de la stabilité du rembiai : ~ en régime statique, pour le cas des plus hautes eaux connues ; - en régime dynamique, pour le cas d'une vidange rapide La structure habituelle de la digue est constituée : + d'un noyau argileux étanche ; - d'un masque en matériaux perméables et frottants de 3 & 5 m de largeur pour protéger les flancs du noyau étanche. Ce masque doit respecter les conditions de filtre ou présenter un géotextile filtrant et anti-contaminant vis a vis du noyau argileux ; - éyentuellement d'une protection en enrochements contre 'érosion par les courants Remblai congu en digue noyaux argileux étanche Enrochements 2 - LES REMBLAIS CONTIGUS AUX OUVRAGES D’ART Les risques potentiels que présente un remblai contigu a un ouvrage d'art sont les ‘suivants : - le tassement différentiel qui peut étre important ; ~ Ia fissuration au niveau de la jonotion du remblai et de louvrage dart ; Afin d'éviter ces risques il est nécessaire de respecter certaines dispositions constructives concernant : ~ la conception du remblai ; - le choix des matériaux ; ~ la mise en couvre. 2.1. La conception du remblai West nécessaire : + De prévoir une dalle de transition entre le remblai contigu et ouvrage d'art pour €viter la fissuration au niveau de la jonction. * D'assurer un bon assainissement au niveau de la jonction du remblai et de louvrage pour éviter la chute de portance et I'érosion du remblai, et sous la dalle de transition. Cet assainissement peut étre effectué en matériaux granulaires qui respectent la régle des filtres vis 4 vis du matériau de remblai ou en matériaux géotextiles drainants et filtrants. 2.2. Le choix des matériaux et du maté! Les remblais contigus doivent étre soigneusement compactés. II est donc nécessaire dassurer un bon compactage du remblai sans endommager l'ouvrage dart. Ceci impose : * D’éviter (utilisation des compacteurs lourds . ¢ utilisation de matériaux qui se compactent facilement, qui soient peu ou pas plastiques pour éviter les tassements par fluage et qui ne soient pas facilement érodabies. Les compacteurs éviter sont : ~ le compacteur a pneu 2 P3 les compacteurs vibrants: : VeetvS- - les vibrants 4 pieds dameurs : VP4aVP5 95, ~ les statiques a pieds dameurs : SP1 et SP2 Les matériaux & utiliser en remblai sont les sols des classes suivantes : - D,, By, B, avec VBS < 1,5; B, avec VBS < 1,5 - Les tufs TcBi correspondant aux classes citées ci-dessus. 2.3. La mise en ouvre Le compactage das matériaux de remblals doit se faire : = en couches minces ; - a des teneurs en eau proches de l'optimum Proctor. 3 - LES REMBLAIS DE GRANDE HAUTEUR (H > 15 m) Les remblais de grande hauteur sont les rembiais dont la hauteur dépasse 15 m. Ces remblais sont considérés comme des ouvrages d'art et doivent faire objet pour chaque cas d'une étude spéciale. Les objectifs essentiels a satisfaire par ces remblais sont : - La limitation, voire, 'absence des tassements dans le corps de remblai durant son exploitation. - La stabilité d'ensemble du remblai et du remblai et son assiette. L'importance de ces remblais nécessite de les traiter comme des ouvrages d'art. La satisfaction des objectifs cités ci-dessus impose le respect de certaines régles concernant : - La conception du rembiai - Le choix des matériaux de remblai. - Les conditions de mise en ceuvre. 3.a) La conception du remblai Pour un remblai de grande hauteur, la cause essentielle des désordres est lige aux écoulements des eaux. En effet, ces eaux provoquent - de I'érosion au niveau des talus ; - des effondrements dans le corps de remblai et linstabilité d’ensemble quand ces eaux pénétrent dans le corps de remblai. Les eaux proviennent : - des écoulements de surfaces qui s'infiltrent a travers la chaussée et ses annexes, ainsi u’a travers les talus du remblai; - des remontées par succion dans les zones humides ou inondables. En matiére de conception, les dispositions constructives suivantes sont donc & respecter : 1 Evaluation de la stabilité du remblai au glissement en mesurant C' et g" sur les sols remaniés prévisibles en remblai a ’état saturé et dans leur niveau de compactage prévu. m Au niveau de la chaussée et de ses annexes - prévoir un drainage transversal de la chaussée ; - prévoir une arase peu perméable ou insensible 4 l'eau sur une épaisseur d'au moins 50 cm ; 97 - adopter des pentes transversales de 4 a 6 % au niveau de la couche de forme ‘et des drains transversaux et récupérer les eaux par cunettes bétonnées longitudinales pour éviter les infiltrations dans les talus. = Au niveau du corps de remblal - Les discontinuités et les hétérogénéités dans le corps de rembiai entrainent des concentrations des écoulements. If est donc nécessaire de bien maitriser ces aspects pour maitriser les mouvements d'eau possibles. ' - Eviter, le plus possible, d'utiliser les matériaux hétérogénes en rembiai. ~ Moduler le compactage avec la hauteur du rembiai, en adoptant dans tous les cas, une énergie proche du Proctor Modifié de 0 4 15 m. Cette énergie est a adopter éventuellement jusqu’a la cdte -15 m par rapport 4 la créte supérieure du rembiai si le remblai est de trés grande hauteur (h 2 30 m). Réaliser éventuellement au laboratoire, pour les remblais de trés grande hauteur, sur les matériaux de remblais des essais de sensibilité oedométriques. Ces essais auront pour objectif de fixer la densité de référence a atteindre en tenant compte de la position du matériaux dans le remblai de trés grande hauteur. Le compactage se fora dans tous les cas a une teneur en eau proche de \'OPM. |i est en effet tras important de ne pas compacter les matériaux a l'état sec. . - Au niveau des transitions déblai/remblai, évacuer [eau rapidement et transversalement pour éviter les arrivées d'eau au niveau des remblais. = Au niveau des talus Afin d’éviter I'érosion sous laction de ruissellement des eaux et I'infiltration des eaux dans le corps de remblai, il est nécessaire de : : - éviter, autant que possible, le recours aux risbermes, et dans le cas contraire adopter de trés bonnes pentes pour assainir ces risbermes ( > 6%) ; - réduire les pentes de talus pour diminuer les effets de I'érosion ; - éventuellement stabiliser les talus par traitement la chaux. ‘ = Au niveau de la base du rembiai s'il présente des risques de remontées : par succion - réaliser une couche drainante en matériaux granulaires non évolutifs ou en géotextile drainant, - mettre en place un matériau traité a la base du rembiai sur une hauteur égale 2 celle des plus hautes eaux ou celle de la remontée capillaire prévue. 3.b) Le choix des matériaux de rembiai Dans le cas de remblais de grande hauteur, il faut éviter le compactage des sols & état sec. En effet, ceci augmente le risque d'effondrement apras imbibition dans le corps de remblai. Les matériaux a utiliser en remblai doivent étre a état m en matiere de teneur en eau. Les sols utilisables et les conditions d'utilisation sont les suivantes Sont utilisables 4 ’état naturel : ‘* Les sols rocheux non évolutifs. + Les sols grenus des classes : D2, CD, By, By, By (avec IP < 25), les CB, correspondants. Les sols fins des classes : A, (avec IP < 15) , les CA, correspondants. Les sols tufacés des classes suivantes : TeA,, TeB,, TYA, et TIB, des classes citées ci-dessus. Sont utilisables aprés traitement ou protection a définir par une étude spéciale de laboratoire + Les sols fins et les sols grenus dont lindice de plasticité est supérieur 4 25. ‘+ Les roches évolutives. Sont utilisables, moyennant une protection spéciale au niveau des talus ou un traitement avec liant au niveau des talus, les sols des classes suivantes : ~ Ar, By, Bz (avec VBS < 1,5), Bs et Dy ~ Les sols tufacés : To et Tf relatifs aux classes citées ci-dessus. 3.¢) Cas particulier des roches évolutives et tendres Ceci est le cas des matériaux argilo-schisteux qui sont : - Les Mares. - Les Schistes . et des roches tendres qui sont : ~ Les Calcaires tendres. ~ Les grés dunaires. - Les caleaires marneux. Les modalités d'utilisation en remblai classique de ces matériaux figurent dans les, annexes du fascicule ll. Le principe de base pour une telle utilisation est la fragmentation maximale des matériaux et leur protection contre l'évolution. Pour les remblais particuliers de grande hauteur, les mémes principes sont retenus. En général, deux options possibles se présentent Option 1 : mettre les matériaux les plus sensibles a !'évolution au niveau du noyau du rembiai. Option 2 : mettre les matériaux les moins sensibles sous la chaussée. Le principe directeur de option 4 est la limitation des dégradations par évolution. Le noyau sensible est en effet enveloppé sur les bords et au niveau de sa partie supérieure d'une couche de 3 a 5 m de matériau moins évolutif et peu perméable. Cette disposition, accompagnée des autres dispositions constructives, notamment la limitation des arrivées d’eau et I'adoucissement des pentes de talus, permettent diatteindre les objectifs fixés pour cette option. Le principe directeur pour option 2 est de préserver la chaussée en cas de dégradation au niveau du remblai de grande hauteur. Le matériau de remblai est traité pour le rendre non évolutit, Les autres dispositions retenues pour le cas général des remblais de grande hauteur, notamment la protection du talus et 'adoucissement des pentes, doivent étre respectées, Dans Je cas particulier de remblais en mames ou en schistes, les dispositions constructives énoncées ci-dessus sont 4 compléter par les dispositions suivantes - Moduler le compactage avec la hauteur du remblai en recherchant une énergie proche de 'OPM au niveau des 15 m inférieures et procéder aussi par méthode exeédentaire de compactage. ~ Travailler surtout a ’état m (sols moyennement humides) comme pour tous les sols et contréler en plus la fracturation des blocs pour éviter lévolution granulométrique. ~ Protéger les talus avec un géotextile, un sol insensible a feau ou par un traitement a la chaux et choisir une pente de talus de 1/2 proche de rangle de frottement du sol saturé. - Abandonner les solutions avec risbermes. 100 CHAPITRE VIII LE COMPACTAGE A SEC 101 1- ASPECTS SPECIFIQUES DU COMPACTAGE A SEC Le compactage a sec, ou a faible teneur en eau, présente un intérét évident au niveau des zones arides et en miliou désertique. Ce type de compactage est possible pour certains sols et avec certains engins, notamment les compacteurs vibrants. II a été expérimenté au niveau des chantiers de construction de routes au SAHARA. Ce type de compactage présente des aspects spécifiques concemant : - La variation de la densité s&che en fonction de la teneur en eau - La variation de la densité en fonction de la profondeur de couche 1.1. Variation de la densité séche en fonction de la teneur en eau Les études réalisées au laboratoire montrent que lors de la réalisation de la détermination, pour une énergie de compactage donnée, de la courbe représentative yd = f(W) depuis une teneur en eau quasi nulle jusqu'a la saturation, la courbe obtenue fait apparaitre souvent deux teneurs en eau caractéristiques : ‘+ Wopt, classique conduisant a la densité séche maximale ydopt de I'essai Proctor. + Wo, dite teneur en eau critique, pour laquelle la densité séche passe par un minimum ydc. C'est la teneur en eau a partir de laquelle yd croit nettement avec W. Entre une teneur en eau nulle et We, la densité décroit en général. |W (toneuren eau) Courbe compléte Proctor — Variation de la densité séche en fonction de la teneur en eau 102 1.2. Variation de la densité en fonction de la profondeur La courbe de variation de la densité en fonction de la profondeur présente une allure semblable a celle obtenue par compactage classique. Cependant les deux courbes présentent les différences suivantes : + La densité obtenue au niveau de la partie supérieure de la couche est beaucoup plus faible pour un compactage a sec. La zone de surface est donc toujours mal compactée. + Les densités en fond de couche sont a peu prés comparables. Le compactage de la zone de surface doit se réali sus-jacente. @ travers la couche suivante 1.3. La nature des sols Les sols qui donnent les meilleurs résultats au compactage a faible teneur en eau sont donnés ci-aprés, en milieu désertique ces sols sont aussi utilisables en couche de forme. * Les sols fins peu plastiques A, et A, : les sols A, peuvent poser des problémes de traficabilité pour les engins de compactage. Ces sols nécessitent aussi de procéder & une trituration préalable (surtout pour Az). + Les graves et sables propres :D,, Dp, CD, By, et By + Les graves et sables peu argileux —_: B et By + Les graves et sables trés silteux 2 Bs + Les graves et sables argileux + Bg (avec IP < 25) Les tufs Tc et TF correspondants aux classes citées ci-dessus + Les sols C, correspondant aux classes citées ci-dessus. 2—- MODALITES DE COMPACTAGE A FAIBLE TENEUR EN EAU Les modalités de compactage 4 faible teneur en eau concernent : ~ Les types de compacteurs utilisables et les conditions de leur utilisation. - Les conditions d'utilisation des sols (épaisseur max. dispositions particuliéres éventueltes). est & noter que pour un remblai compacté a sec, fa hauteur maximale compactée ne doit pas dépasser 3 m. 103 2.1. Les types de compacteurs utilisables Les compacteurs utilisables sont : + Les rouleaux vibrants + Les compacteurs & pneus Les autres types de compacteurs ne sont pas utilisables. Les classifications retenues pour rouleaux vibrants et les compacteurs & pneus sont les mémes que celles qui ont éé présentées au niveau du chapitre relatif au compactage des remblais et des couches de forme. Cependant, pour les compacteurs & pneus, il est nécessaire au niveau du chantier de chercher 4 moduler la pression de gonflage pour assurer un niveau de traficabilité acceptable et une efficacité maximale de compactage. 2.2. Les conditions d'utilisation des sols Les conditions d'utilisation des sols concernent : + L’épaisseur maximale de la couche compactée. + Les différentes dispositions constructives a respecter en matiére de finition Ces conditions sont résumées ci-aprés. Elles se rapportent aux classes de sols présentées ci-dessus et aux sols tufacés To et Tf qui correspondent a ces classes. Les sols fins peu plastiques A, et Az: Ces sols nécessitent une trituration préalable pour les plus plastiques (Az). Les sols A, peuvent poser des problémes de traficabilité. Le compactage a faible teneur en eau est plus facile avec les A, que les A. La mise en ceuvre en rembiai se fait avec des épaisseurs de 15 4 35 cm. Le compactage se fera par des vibrants de classes V3, V4 ou V5. Une finition est nécessaire au niveau de l'arase. Elle se fera par arrosage d'eau raison de 5 & 10 I/m? et compactage au compacteur a pneu. Les graves et sables propres : D,, Dz, CD, B; et By: Les sables propres D, et B, peuvent poser des problémes de traficabilité. Les graves propres D, et CD, et B, conviennent bien au compactage a sec. Les épaisseurs de mise en couvre en remblai varient de 30 a 70 cm. Le compactage se fera par vibrants : V1, V2, V3, V4 et V5. eee 104, Une finition avec un compacteur & pneu ou un vibrant léger est nécessaire au niveau de l'arase. Les graves et sables peu argileux : B, et B, : La teneur en eau naturelle doit étre inférieure a la teneur en eau critique We = 4 %. Lépaisseur de mise en ceuvre varie de 20 40 cm. Les compacteurs a utiliser sont des vibrants : V2, V3, V4 et V5. Les graves et sables trés silleux : By Ces sols conviennent au compactage a sec, La teneur en eau naturelle doit étre inférieur & We = 3.24 %. Une finition au niveau de l'arase par arrosage a raison de 7 & 10 Im? et compactage par un compacteur & pneu P2 est nécessaire. Les compacteurs @ utiliser sont des vibrants : V3, V4 et V5. Les graves et sables argileux : By (avec IP < 25) : Laptitude au compactage & sec dépend de importance de la fraction graveleuse dans le matériau. La teneur en eau ne doit pas dépasser 3 4 5 %. La mise en couvre se fait par couches de 15 a 30 cm. En arase, ce matériau doit recevoir une finition sembiable & celle d'un matériau Bs. Les compacteurs & utiliser sont les vibrants V4 et V5. Les sols grossiers C; : sauf les C;Ap, C/By avec Ip > 25 Plus la fraction graveleuse est importante, plus facile est le compactage. Un écrétage des gros éléments est nécessaire pour la mise en ceuvre et le compactage. Les teneurs en eau critiques dépendent de l'importance des fines en quantité et en activité. La mise en ceuvre se fera par couches de 15 4 30 cm. Une finition en arase peut s'avérer utile éventuellement. Les compacteurs a utiliser sont les vibrants : V4 et VS 2.3. Les planches d’essais La décision de procéder 4 un compactage a sec doit étre précédée de la réalisation de planches d'essais avec les matériaux et matériels disponibles. Cette planche a pour objectif de définir avec plus de précisions les modalités de compactage présentées ci-dessus (épaisseur des couches nombre de passes) . 105 3- CONTROLE DE COMPACTAGE 3.4. Les moyens de contréle de compactage Aprés un compactage a sec, la zone de surface est toujours mal compactée. Le compactage de cette derniére est continué en général a travers la couche supérieure sus-jacente, ceci a pour conséquence : - Le contréle du compactage par mesure de la densité moyenne couche par couche, tel qu’il est habituellement pratiqué, n’est pas utilisable. - Le contréle par essai de plaque EV2/EV1 a partir de la surface d'une couche, vest pas utilisable lui aussi. Copendant, dans le cas ot le recours au controle de compactage par mesure de densité est nécessaire, il est conseillé de décaper les 10 cm de la couche avant la réalisation de la mesure. Le recours aux mesures de densité par gammadensimétres a profondeur variable est possible avec les sols autres que C,. Dans ce cas, deux mesures sont réalisées au niveau de chaque point (2 10 cm et a 22,5 cm de la surface). La densité de la couche comprise entre la cote -10 et -22.5 cm est déterminée par la formule : Dans tous les cas, le meilleur moyen de controle de compactage consiste a vérifier, en continu, le respect des modalités de compactage fixées au niveau des planches dessais. 3.2. Spécifications En remblai : La densité moyenne sur toute 'épaisseur de la couche compactée doit atteindre 95% yd OPN. La densité de la partie inférieure de la couche doit atteindre 93 % yd OPN. Au niveau de la couche de forme ou des 40 cm supérieurs situés sous la chaussée : Ladensité moyenne doit étre supérieure & 95% yd OPM ou a 100% yd OPN. « Ladensité a la partie inférieure doit atteindre 93% yd OPM ou 98% yd OPN. 106 ANNEXE | CLASSIFICATION DES SOLS ET DES ROCHES POUR TRAVAUX DE TERRASSEMENTS CLASSIFICATION GMTR DES SOLS MEUBLES Dmax < 50 mm Dmax> 60mm Passant 4 60 yyn 100% 2 2540 e > AD Ao | As JAa 35% Bs Bs Passant a 2mm 12% 100 % Ds] By Be 70% D2| Bs Be o% eee . 0% ves 0 Of 02 15 25 6 6 = Les Al etiou B, peuvent etre parfois : «dos tufs fortement carbonaté ToA, ou TeB si CaCO; > 70% «des tufs faibiement carbonaté TIA, ou TIE, S| 50% < CaCO, < 70% = Les Anet les Ay peuvent étre parfois : «a dos trees dont : WHWr> 42 avec WI > 53. et Wr < 13 sssant a 80 um ‘Les sola dont le Dmax> 50 mm sont classés en | cw | cist { cio { | | Passant a2mm C= C1 0uC2 Cy : matériaux roulés ot matériaux ‘Anguieux dont ta fraction 0/60 > 703% (Ce: matériaux anguleux tres charpontés dont la fraction 0/60 <70% CLASSIFICATION DES MATERIAUX ROCHEUX - Craies Ry = Calcarénite Roches - EncroGitements calcaires CARBONATEES + Calcaire mameux = Grés calcareux Re -Caleschistes Calcaires durs J Galcaires dolomitiques |__| Marnes - Schistes sédimentaires eet ROCHES ARGILEUSES : nee marneux Rs -Pelites - Gres argileux Rocues siticeuses | - Grés siliceux Re - Poudingues -Breches ROCHES SALINES - Gypse GYPSEUSES - Gypses mameux Rs = Granite Roches - Basalte MAGMATIQUES ET - Diorite Re METAMORPHIQUES - Quartzite - Autres roches éruptives et métamorphiques 2es-sen: 9pauiny wewouUskou : ws ‘5046 ve y9 srBptagid 19980-1 es: s ‘puny: suny 9 SEAD> SZ sonbasee i. (2) sovesnco o epr0 rad sewer sey retro. vaump opie aranoen| aun A ony opedio [ap ssp 1 (ona do std 80180 v9 s0H HF)! sate soyapes | S172 ind pg song yd ug | MUAEHEIN BP aD AUN a | 0 em suo meus reed Rage okt oar] SEP HF SHEED TOF Wino Op Boe wep Ua agoe> oy] AY aeabaiae vec outy ramus oversee mecuoien! op stumico] wed “eogsed np nquonues nes spe efi op susan] SHOU SHES eid pecepused ese yoo wouargem io enbeuyp ro} saymasounye sys | zis 4 repos weueainie| op SORA me emeR! ap sum eT ; inepevoate|- Sabena! 1, | gem op ope sora op nod ro m op svonmven| "SOTA sz San S98 op 208 sourmeD op wee NatuND em HAO|- by anv ‘smuoonet aig | srawranozes | aunsew | smuszsws | 30 xnwaonnld SRERLOVEVD uasseviosnos | ssusnvang %SE 9 . . oe espe 9 suogesen sy sun #9 9! rp Sn ETO In fae i eu a} sd yoy ov pt oP nee a “{eulonoge! Ue vogernduew 9p ye) JoqUeYD Ins a2ANe UP sayy a om} uu 99 seipouD 09. ‘seu IAL F SURE mo RAED ors > 2 eo Us sNUSI eS 18d PURLIBIED 182 105 RP IBLP.7) orcye yo euuaKou NEB UP sNeUDI F SLOAWYCO 9B4 1UOE SIPS 690 | y ‘s2usNOONE nonvait 4¥139 2aNOUYEWAG.0 SUSHI ananeanoais }Sunivn smasmsws | 30 Tiss a eens nema xnvacnnig S3uRLDVEVD AB assvio-snog | ssuanvavel HSE < wri Og e yesIWe) ye WU Og S xeWG, SNId S1OS (euns) vy assv19 AVE Hodder 206 sSpnApd © 180 La = Dos Sea's) opmumy wewouUexOUr Ws ‘puna a wes oto : ons bid ye 994 0 ve nose a wea Won mp odo *e wee ty m0 v0 ro was gun ses 509 = sap sees so ond eb sd = zrdoms msi-utom | pused Sy eee IHL 7 ‘pnegepwed 0 we wvekow ne ue nave, oraeynep [Sura umuate zee oer vena wir] Gog nasy | =e aa se ep res) a one ro - | YOO We erbNBUND enbunKy wouNNOAE, zo anannsnonva |_"H xnvatonnig saNaLOvIND ‘sm sa s108 ‘Bane Tog ng 1v13,1 sauay.o NANBESYT: aaassviosnog | sasmuamruve %SE > um og e resIWe} Jo WW OS > XeWG SANId OFAV XNATFAVYD 13 XNATAVS STOS g@assvig 10 (ME Hodes snd so\Opiatid 3881.1 - ee seam eprumy oust: . spun we] ee ~ pane oe oosss 0 9 000 5 war one m3 om a 9583 : ty -sappue eoyee sp sain eoges seeimovexomy__ |! =n 9 amd mm wa oss omy ost tp son oa Ze udom> m54- udm prasad ee cent, ree “anb|IRLUNP 18 nbUpAY wa 958s ee een wmtowree ve nves | en pe) a) acu - | seq mote: mgm ed eran vee | Hee > wa oss e51gino 7 naj j2 &@ sos se) end xne|anesS snc! wos i ze done a vet wo Sra ea a a 05 se sco 1 bon aval wa oossa o9nay nee ue nue), [es sed qunuionep 188 08 nn imy,1| F FHASURS S08 #80 Pues Sou sna ep gRDNsENd @ sreaonnesr ev? oe oe mea zorsan>r0 sr530n 57501 ‘aren; counnogi ry qanpen| # RHO LEU arm XUN ‘a a ar E00 | anonvoan xaWTaLNO4NCD 0 0/19 ANOKA SV, 24 NOL, SSMS usontiy | Z< [00> ‘SRINOSRT snawnanoas 10g na 1vua,7 sabay.0 aNaMassrn9 xnvaontia SEBLONEVD rn san e108 ainuve aazssvo-snos | aaszusmvava HSE S uml og BresiweI je WW OSS xeWq (INS) g assvID SANId OFAV XNATSAVHD LA XNATEVS S10S Me yoddes sed soxBaqid 9 180 td-1 ‘sad Hodes sed squad #380 SBA #7 3 sy oy ‘noi op some Floor yowonces sve pons] sombaed | ay cd overtones eenoces vores | woite wy sep onesie ap apace -| a sues Tapia] co wanes | ro ‘aro “fen rome sus Sonseyo mun — | st san dom apuedusca M =) 56; "spod sonuge) os np saul] =gonoe gor oped sy “29 on sod ab ualou seus sed een 49 ed ee np Feo ob ome ew ne ws neve) wed guy x9 o8 np gt] fs2 sey ep oRANYHL sono nad meyive | 24561 no xnaus ‘espn sees sora ysaaes | "0 | S50] ‘9p soinp sees 50 endnsp ep ued S4 exe re eMOEL} £1 ’ “ysesso} *8 sosen | es (Gap app yeped cogs seuuweyp no | reo op sos S20 ep ywlepodD Udon qvescuiooe} fm ermeeu | coaneeq” wade Stquep 260 9p poised eal edu ne v8 nau Weed mtusMI9pIs9 PSP Im9.1| IAN) BIE SEU) BP LoRdaX! 4099 ne0 ue snoUeL, SuNOONaE i anowesam uNanaiNo4n03 na nOj13 aNOINGA A¥53,) 30 NOKYTVASO SILLSTITNN IWEMNENOTS onary et nvaronnid SLIM sma [Sweeney ) > saisvosia. | Sunivnaa 08 na 1vi3,1 S4dv,< LNANESEYT erates a engeS uml og B es|uie) je WW OSS xeWIg —_—(@1INS) g 38Sv719 SANIZ O3AV XNATIAVYD L3 XNATEVS S1OS segs soins ‘somone - pores 29 spice mp uns ou £0'9 | | woasey wap one o wowonodea ue Pv 0010" BO) FO %'9 | |r ed op ae eanepunp ope yeep 90 pH Sap aaah 1O'9 | | ubzuepi stops op 9 0 od aundno ap sue | Sone Stoo wore 33 rune seo ss eee) ap sesso sop seer} S242 | esse ep os un| SM ECE 5319 | [ee « uno sonbyed sgyagyp sop uomes ue (sned meume| pena | ogo saqay en]. SREP] g19 | [389 quent, 29 19 bupuome® qprugiao © ep UOEDU) | oxpraug sof8ay mn onan a9 | |senere ¥ ofU suchno| fe eave eo ep eavovodunn| “fe Saat maven 2919 au 19 vores apes «yop 90 @ guuseD agp sry ad ou 9 eloped gos vote] 1 Traig | | a” fe euedop ane so op ace sop wousveduen ov] 9 “eo san Pato soqnuuopnye sare” | gece spun . ‘ome e1 ‘0% ‘x01 < wwose) soigieseu8 suoyeuy Joun ywevoduna seine sour suede oeeep op pe un swueon fae ogo uonses e179, rnanbve “veer reve vrai souSoy erates ° 1ays e0xBey : oven op os un Meee re scenes te ele exp vat apa ope ea aoa y| 2 Legumes SauiNoSNa —|— heen sane | avo gb anannano nua sxanansoanoo owatonna SILVIO masa s10g 237135 anova 2¥19,7 NOTRE NAHAS iaceno once dition cused wu! 0g < xewa S1LNAW314 SOUD S3d 13 SANI4 S30 LNVLYOdINOD STOS 9 3ssv19 13 one srowtncnrns anentnyseeme) omevecctoamcnnnwonn | xa matin wane ye seeepaip mow wpe Woe HY aBeDECED ey ‘q fate 7 aaah pesca feet + a Per ‘sp « punceayen » eur. e Seigepaiy ea puns | OP SAGES Sada saxeULOMNAE SERIES Fain eae terete} i sgeraeee = sie epenuncn oe — enemcsiaas i on lasemoeeset ee nese enews seuscieeginmeroses | aiinaa exami Tos naavi3,7 sauav,a 4NaMaSSVID %LS wn og e esIWe} 18 L'0 > SAA aassvi9 NV3.1 V SATSISNASNI STOS ‘samowe> atoms ns (acesee) eu ou i vata ‘a Seu 09 eRe, auau. 5t00005 arn in es po xa ota sa (voesee) Ns seau og eye, sami nous sr Caseeer) ‘wut. spLINeL sesso somos ene] go Su og se era #0 we ress 84 apm ‘oupod e ORLOR HRC “re MeEAIOY¥ aru S "Sou a aap ed Ue on epost spoesi® 3 i ‘8 wo syrbuny “aBex29s spice uosgyES suo} sun welAMboe Bot 20] NES, 0180080 % nL OL “arerpouno worvpnd weunaciep| ASN ere mo guoje JOR 9p “aueoea Jos ep oUuo} snos weweERd os sos 829] yO seat on 9s ‘S3uiNoONSH ad ERA AF eawneanaad _anpIMaAH 1¥13,1 NOTHS ANRESSYTO. xnvatoNtld S2NBLOVAVD ‘smas31s10$ sunivwaa smuamvd 43 358v19-s008 uu Og XeWG 18 %OS = “ODED % 4119 OL SassvD, S39V4NL S1OS ‘ondene sd voreaustep oun ysnuate ve onbucesange Spee forveu ino op etduao iveun ue apesep wer mewew! semcie $01] rnowou axeIED se<30n sxqecuiey one "3 u sev ‘ua sop Lnpeep ss me ¢aarsues weWBLOAUO Uo NEUEN ne asviF np orquosuey ¢ srgpe0 weArad sauy 9p FEO) «| ¥ ‘voNeba esge| souasai SSE20N> sy [m0 Lone Jed “eMMpIMD ned puNRED sm “Aull ep VonED v3 saxon se sayecys uowoyponw = euvetow 0 sien pi ston ‘wanp a gncens uc ‘euo} ep sera wp 0 weRn|_erbguips sagem -| MpyD | souRnePRS wesesyinsy | ep suep uovesin mer op en gi ‘soueuUnppd sendgeuRERZe Se comp romeo | SPO ee a np xno 79 srioop ase vy py 330" seus wreymaw sep auuRd 21 op equeHLe, edna. eexep BH80| ay ae 0 ssoupi 04 h8 aus assvin-snos sonra ised wannis smuatowv ooM v1 30 snoMaIOORAS SUNN NSELLHOANOD 37 13 INORIGAH 1V13,1 NOTHS LNSHESSYID Sun VI NOTES ANaMABETO wassng. (suyes ye synnjong) XN3HOOY XNVINALV 168 sop spqusse ang Wuewred esse One ap xe 697 egwevoaia yunnos sng!) erongs eun wepgasod sab [ee 0) Jed wosupoewD os ossep eyes ep smeupIeW 7 sasnay6ue ‘sey208 xnvaconnua sauaLoMaD avoou v130 anotievuoowaa mA BURLY 1 NOTES LNENIESYIQ (sures 39 syynjong) XN3HOO" XNVIEALVW (euns) y assv19 “27 no y soensp cop won owspodie| Snes un yuo My BEBE mop ana “ouERaH tu sau me0) 9p 2 sont UEDpLY saHEACD| —- sop ya) sor ‘to0anno sop wee ne sed eeubccaee | SWS 9 <30H Me SreT Serer regener areata enous 2 -sanbyydoounp ‘aioe meena enue ‘oxzsend | sapnos sea seuyes seo sagnos ed seupes Sano See eon nan | 4 38659 09 neo ¢wopRieddes seep ono os srowew aoaK0-| semnorahs ‘seunes ty seu0u eeviesnog ‘Swany Suna sunaWA 13 ESULaAINAV gona S31 ONY, ‘gH20u 7 30 anoHtevaDONL A TION ANBWSL4OaMOg 37 13 SNORIOAY 1V13,1 NOTES LNBMISSVTD (suyes 39 synnjons) XNAHIO" XNVIEALVN (euns) y assv19, ANNEXE II CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI CONDITIONS D’UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Sols : A, - Te et Tf correspondants Situation Jconations ‘d'utilisation en Rembiai Code Sol | Observations Générales | wsiorstogique Pert eae Siuaton ne pometant pas Wise oh cos sols sont dificies & mete! + | PhioTaible |remblai avec des garanses de qualié| NON len ceuvre en raison de leur Wipe suffsartes portance fable = | ideapetaton | :tatement la chaux si Pic 0002022 i ‘aseret® |: compactage mayen ‘Ash | S00! sujet au matelassage H. hauler moyenae12 ‘Un teateront la chau pour les Sotuion {aration sols non tutacés pout are en couches minces vow andrea | Wtedcton deen on en par atraon | 4040124 sae - oe [C : compactage moyen importante | 1: nauleut faible < 8m Solution 2: valtoront SPIES FT taitament ala craux 0002022 C compectage moyen, hulu moyernes!2m [> ririe —[Siztion no portant pas Ta tind en foto |remblai" avec" des garamies “do quaite) NON Cos sols sempoiont faciement| sufisates mais sont trés sensibles @ux| * oo ee 2000020 foo. métordgieucsul[---}— fae _|: compte moyen ‘Aym| Penn te rapidement inter ~ | 5g eveebeues aes 0000020 ‘ompre le chanor 8 cause dun peers fxcbs do toneut en eau ou au ~~ ‘Soutien 17 arrouage superTicior conveie condite& un matiia| Wi arosage supers pourmantenderest | 0020020 2ec difile 8 compactor Evaporation |C:compactage moyen | importante | Solution 2 extraction ronal extraction frontal. 2000010 compectago intense = ‘Siuaton no pocnetant pas Taisen Pole |remblal" avec’ des garariies “de quate) NON fote__| sufisantes + E exvacion on couches Pie [Rs couches minces 1000122 fable |C::compactage moyen H:nautewr meyena(c12 en) lars [C8 sol sont aicles a compactor. faut au moins vier aa 0080120 2 re ence rarer 60) 5 | ebeton ieee 000012 2030012 Evaporation «| Timporante. | Hnautsuemoyennest2.m Solution 2 humidification dans la masse Whumcation pourehangement eit | 94449 Ri: couches mincee, G : compactage intense its Compactage a sec a étudier 20 CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Sols : A; - Te et Tf correspondants Code Situation: Conditions d'utilisation en Rembial | ¢, sot | observations Générales eo owen Sian TaN ps ie 6 +] Paiotatie avec des garenes de gate voeents on Tipe Ces sols sont diffciles @ mettre} 5 | i gvaporation ogoz032 fo ere on razon, lur| ” | “epee ‘Aah |potance tose, Un watemont 8 [a chou poor les 08 ron rater nvafesua. tororae evaporation | rear ooozozz = ae non 7 Pa Ze0vez0 =o os sols no posent pes do] | nierapeston |C: compaciage moyen 000020 Aam | probleme de réutiisation en importante, Ter aad per ale tow ca 7 | Etaoureiat | Slain 1 avoenge super E imporanis |W:arosape superica pourmansen erect | 0030020 eee C: compaciage moyen Saiaion 2 eraction Fonte Eextacion totale zoooot0 Cs eorpectage hanes [File Siuaton ne pornoton pans wise AIT, fone __| avec de gare do qual suoaios ae Et eatalon on couse [La toneur en eau faible de ces| * | faible 1000112 is cbige 2 un compecage| fone. I out au rove ee erature encore leur tener lass (<0 eee 0040120 = | erapertion | humidification oo importante 0000012 reper Simpertne "us Seow oosort0 Evaporation = | limpocanee 2030042 lat Compactage & sec possible pour les sols les moins plastiques & étudler 24 CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Sols : A - Te et Tf correspondants - C,A,et CoA; ' Code Sol Conditions d'utilisation en Romblal| eqwinch ‘Shuster ne perneliant pas la rise 0 omblal svec" das garanies “é6" qualtb| NON eufieantos 'Situston ne permetiant pas la mise on ombial" avec dee garaies do qualts| NON Ash sufisantes 'Fsraiement Bla chaux pour gb sTIPTZ Set CrAsh 0002031 CaAch torosat a ” non a ‘0000021 Crag . 000024 CyAgm Iinpadante mayen postal H :embla da hauteur <8 m -— tt Pia | Stualon ne permatian! pas la_miso on Comme, cideseus, ta! ++ | fone |rombia avec den geramios “de quaita) NOY [earine pour le rota eteantos ne pou Pie JE: erecta an couches dos, esques de gisseront feile [couches mincos 1000114 oyun se gande av es} « i coperupe ‘Ass [foes tort Glovéa, Lo foe Hob! de hautur files 8 m Crass GaAs oosortt : 2osorty Asts Coasts Sols inutilisables: a CrAsts 22 CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Sols : A, - C,A,- CpA, et sols tirseux TxA, et TxA, Situation Conditions d'utilisation en Code Sot_| Observations Générales | watgorotogique Remblal EGWTRCH A, |sols & ta fois is dices & Gis |tavater et dont Tuteaton| Non GIA, [componorot do grande neque | Salt nullable, sau on cas de Watomont dd par une| “FaA, |oe vrevatgontement ot de | 6txo spécai de labora PA |saa Sols : B, - Te et Tf correspondants Situation Conditions d'utilisation en Code Sol | Observations Générales | pastsorciogique Remblal EGWTRCH ‘Suan ne permetiant pas Ta rise an Cos ole sont senses & feau.| ++ | Pio _|rombiai avec doe garaiios de quaité| NON a, |e, Stredent tactemont. sous fore __|suteantee 1 [action du ruissellement. Is poovent poser des prebibmes de rafesbine si leur granuométie| + | Toutes stuatons festuntorme, eels tont secs, | = | métdordogiques |C: compactage moyen 000020 + | "Srexeapton de Traitement ans-trosnéceesato| tone pce aurea des tl. Sols : B, - Te et Tf correspondants Situation Conditions d'utilisation en Code Sol | Observations Générales | wugtgcrologique Remblal EGWTRCH Bs (Ces sols sont peu sonsities a! Feou, et peu érodabies. + [Toutes stations |c : compaciage moyen ooo0020 23 CONDITIONS D’UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Sols : B, - Te et Tf correspondants ‘Sol | Observations Générales oo Conditions d'utilisation en Remblai |» Code T [Pale] Sinan a paminnan ps ise an TERBIT |, 5 cas sos sont ts senses 8 a faible | vec dos gorantea de quai sufsntos “4 ie : sitoaton matorsoghue. x sont{ | PET wetamant vaca enact P= anesaae et au emetonsage cw a} * | evapora ext 8 ver au nvenu de arabe de tonssoemen Ban ee a ae sosoi2s reeves 15. ‘onan Un tatement & ta chaux pour heer fbi Bm ardor i raficabits pou re Solution 2 sération of Walomant el 1P1=5 fnweage pour lee eos non W:raducton cata tonaureneauparsuraion | 0012020 aces T aterent avec ia have ©: compactoge moyen +] Pie] Staaten ne porrotiant pas Ta is on rom@lat} NON fetio__| avec des gaanion de qui sufisantos Cos sos sont rb senales@ a 7 po 7 = | nivaporaion |: compactage moyen 0000020 |B2m) eeareeaeat Inportante Soaion 7 wlzation on Gat ToOdITO Proecton ant- m eace spas vo rates 0040120 tne cameaion Eeaperaton Eman |W: arsane pou mi 0030012 Wi nanbormepene ¢ en Cats Casts! Compactage a soc a étudier 28 CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Sols : C,A, et C,Be ‘Situatlon r Code Sol | Observations Générales | wessoratogique | Comdtions d'utilisation en Rembial | egwrrcH +] Pile : stuaton re pemetnt pes mise en rembi| NON fon auvre en raison: de leur faible a Toran dos Otters putas 25) Potance; is peuvent conserver| | nj gvaporaton |, .1m, Pour vatement 0202022 IC1Azh | dos pressions intrstiioles aprés| = 1 3 a choux 5 IP <2 IciBah |ec oncnnne ‘porate 1c.‘ compactage moyen 1: hauteur moyenne < 12 m ta traction grossiare wrest pas E extraction en couches suffsante pour mociior sens] . | Evaporation |W: duction dela tancur an eau per aration | 4910122 bement le comportement de a importante: couches rincos action angieuse. }C: compactage moyen H chauleur moyenne s 12m Cos sols rdagisent on général fien avec a chaux mais la présence de gros. blocs peut rendre ler traitement eficie Pius | Siuaton ne pormotani posta mise on remBian] pq, + | fete __| aves des garantie de qual sufisaion eon =] fle [Es extantn Fonte 2000020 Joos sols ne a fu phde Siar probleme duniegsce on vombiei| “| Mé*aporatin |: compactoge moyen 0000020 Be ut par pie foe ‘ olaion 77 wtiiation on Fat Evaporation {©: compactageinlense 0000019 + | nportanis| [Solution 2: arrovage pour malnion Ge Fatt W: arrosege pour mainten de état 0030020 CC: compactage mayen juan ne permettant pas de maltiser ++| prio | thumidiicaton "es. sols ‘nécessoires pour] NON fote__{permatte ur utieation ‘Pio | E: exraction en couche Cae ace sont actos a] «| MSE Sormate race 1000012 compa Hi nautour moyenne s 12m |Lhumidification pour changer| ni pluie |G: compactage intense G1ERe | Stat exigeart un malaxage ou} * | "YeBEESHON | ramble hauler fae <8 m peoou BES | moins grossier du sot pout ete ‘ope rendu difie por a présence des| We aoe rmaintion de Pétat Docs et de ergot portant, ©: compacage nonce oosoo1s Evaporation | H: remblal de hauteur faible < 8m + | importante (‘Solution 2: humicineation |W: humidfeation pour changer état eer 0040140 C: compactge ence Crpate Compactage @ sec possible pour CrAz et C:Bs avec IP < 25 29 CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Sols : C,B, et C,B, — Sol | Observations Générales | 4,cUatOr | Conditions utilisation en Romblai | ¢ go ete cy Pie | Stustin ne pemetant pas a mise on rerbie, | NON cos sok sont trea sonable A ta|+{ fable __| sua gaonmea de gcaa sufains stuaton méldorlogique Pie 12 ripe isinaion dex ouments> 250mm | go q9999 Cah nieraporaion | statement avec lace CrEwnilpacctees a ecuaea Wmpentante |C:compactage moyen | : Seo 0000032 Protacton niérosve nicessare| Ween ae pou CrB, a1 VBS «1.8. :exrcon en couches Eevaporatin | redoctn dla tonaut en eou par nation ‘ortans. |W. Ceucton delat 4010120 Gs compoctage moyen | Brae | Stuaton ne pematant pas i» mise on rembia | NON ces sols sont dans un iat|s| ‘one __[averces goranes de quate sutteantes rydque permetant une rise en{*] Pile | exreconfrorale ewe facto mais sont tes _Sae__|ieonmecmoe raven acoooee G,B,m|sensbles ala shuson| :compactage moyen bsp arene |=|_nieraporaton pac 0900020 Sohaion 7 wlfeaton of Fat Gz compaciage intense 000010 Protection ant-rosive néoesssie | | Evaporation Ec avee ta -| eras’ Solution 7: arosage pour mation da TUT Ws aotage pour mervien defeat 0030020 Ccompacage moyen ‘Savaon no pormetan pas do maior +] RUE |umittcoton "deg eats ndceseaes pour] NON La tabi tnour en eau ce es sols | + porate ur ulin, nbcestte evr recours un fonpadage nore tTonvutice|,| Phie |‘ sptaaon gn ouches 1000112 rhutiliser en Vétat. — /C: compactage inteneo H ihautourmayennes 12m CyBzs | Lrunscteaton pour changer Fata eat anaes Grbe |unmiancaten areas | [aan ation on et navel 4 ratzor cor la quanite eau ,| sigraporaon | havlourtamias 8 nicostare rest. pas tes|| importante | Saution 2 humsaifcabon j importante et son introduction ou Ws umiicabon pour enenger tat 0040020 sein u vatécau assez. rape ¢congurane aren ! ponctuaeas st Solution ts mainton do | oe Wi fartag por mite ea 030012 ‘compacoge nieree | Priecton attri stoeste| | erporton [Whar moyenne 12m Pour cy : ~| imporanta {solution 2: humiaiteation W:humdcaton pour changer état 0040040 (es © carpactogs eee Saba Compactage & sec possible & étudier CBs CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLA! Sols : CA, - C;B, - C,B, et C:B, Pour C382 si VBS < 1.5, Situation i r" ie Code Sol_| Observations Générales | waisorologique | Conditions d'utilisation en Rembial | eawircH Le tot poucontage co are] « ‘Stuston ne pormetart pasa miso en renbiai| NON |élements anguleux présents dans | fate avec des garanties de qualité suffisantes capsh [22 co tur proce on ginal une |] — ai pia ene stab ti ©: compactage moyen ooo0022 an =| "imporanie” |\:patau moyenne 12. cpa [UO SEE tabutamer at Bh |par un’ aurcampociage reset] _ Wen det tour on oa par dation Ic_Bsh | ¢récalement pas & crane bien} | Gveporaton | iches moyennes 0010220 few. cen sa ele eis a 6: compuciage moyen ratassage Protection arti-rosve ndcsesore pour CxB_si VES 15 [7 Base] Stan to parva ps mise enema} yoy | Fees 2 | fete | pvecdes antes de qua ainnien des —- choix pow a Pile |: compactage moyen 9000020 fet lereg acc cae igi aba ate at ae | =| e.raten |e omeecae men Jooocoz0 |C2Bam Jen cure Sotation 7: alent on Vetat 9000010 |C: compactage intense. C282 |rctecton anttosive noessate| «| SMCaKO Ttonz malntan do FT W: arrosage pour mainten de Fétat 0030020 Pile 12 fle tenour on eau de ove sols|* | fete eh Jet tour for pourcantage dogs} omens anguimx nécossont Pile Gyays |f200 recourse # un compaciogs|*| fate gooeate fetence si ton vout les routiser on ietion on Pétat C2Bes [rasa rupiie {C= eompaciage ntonss Cares: : autour moyenne C2848 |e rumisttion pour change rut] "| "Sromaion HL neta mewn Cbiys | de cos cts ext elatvement face 8 0040220 réobser car ia quant eau nécesaien'sst pas rds importante fo son intoducton ay sein Wy matériau assez rapide (moins dune] - | “yer 0030212 here en général. Protection ant-tosive nécessate! | pour CyB, sivas «1.8. Cds CBs Sols inutiisables CBAs LCpBsts 31 CONDITIONS D’UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Sols : CA, et CB, Situation ; Code Sot_| Observations Générales | weet ahefaue | Conditions dutlisation en Rombla | «grec H +] Piso siuaton na pernetant pas is mise i a ot porcine oe gos fable __|Svecues guripedeqeatesutontee™ | NON pment anguleuxprsents das aaee ie |C :compactage fae ean sls tur procure en général] | ga cise ianie tec CoAch | une Bonn stabi | tesponamet | einer nia panne CoBeh 1 ebuctin de la eneur en eau par edraton Le sonpacige ete] | Eapraton | coucs ree oo10222 inerompue dbs apparton ou 16 compaciage mayen mateiasage. H hautt moyenne s 12m Tr[ Fie | Staton ne permetnt pas a Tbe ov ronb, fone [vec dee goranies de quae ufiantes NON Les fe classe Pate fonsteert ee metadaur |" | tobe _ ]C: compacione moyen poems! JCaAam [enon pour la consicton des Spe | 6: eomactage moyen ene pour conection dee! | 1, raporaton 000020 eaBam | esieses meetin Sotuton 1: wilson an Teak nor facRé Ge mise on crave Evaporation [Cicompacage intense” “"___| 9900010. ~ | Figo | Sotsion 2: aroeage pour mation de Fat 1 arosage pour maiden Ge état 0030020 : compactage moyen Piuie | Situation no pormotant pes a mise en ronal Le foie teneur en eau de cos| ++ | forte __| avec des gorantos de qualté sufisarts, NON 308 at four for. pourcentage Pus eee geeneneener gos laments anguoux| | aie _| competing nonse 1900010 feat Solution 1: uitetion on état canpaige tare si Fo vu! eects 0000012 eae cite [Ri huteur moyenne 12 m «= | si6venoration [Sciution 2 numidifation Ltumidiicaton dans ta rasse| “| “imparts : CBs W: humidcabon pour changor dat 040240 pour changer Tétat de ces sols i: couenes moyenne Jest toujours une opération |c : compactage intense Jasicato presenen den ce Solution 1: mainden de ak femotcnant ie melaxage intense arag oualiton det Jar sol avec Toou. argioats| couches moyennes 0030242 impotent mposent den celais| _ | Evaporation |: compactoge tence es as. | “ingorte |}: haves moyenne 12m Boe eres & quelques ours) grandes Solution 2: humidification Ws humilicaon pour changer tat 0040210 qansiee co0u nécossare hurtin pour enengee :compacoge tense CoAsts utlsables NON [Coats CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Sols : D,- D; - C,B,- C,B,- C,B, - C,B,- C,D,- C,D,- C,D,- CD, Situation Conditions d'utilisationen| Code Sol | Observations Générales | yuigorsioniaue Romblal EGwWTRCH Ces sols peuvent poser, des. problémes de traficabité surtout si ur granule ost unorme. D Pour miter oes problémes un] ++ srrosage peut savice effcace, "| + | Toutes. stustone ies = | tborsogiques Sreompaciage maven | 4990020 Dz [ces sols constituent os metious xD, |Materoux de constucton des CAD |rembiic. cy CD, tae [ces sot peuvent poser do roblimes do tafcabiid sila C48, |raruiometie de a action < 50 mn fst unre ot siteurancur en eau) $4 exe, |estiove. "F | Toutes stuatons | Cc: compactage moyen | 9.000020) = | rattorogques arosage peut ambiorer ta acaba, Protection ant-érosive nécessaire| our Cx Le faible pourcentage do la fraction C,B, |oranuiométique <80 um présente done ces sol oe end meensives| ‘T : cx, |x votatone “de shuaten| << frameycgmenn| — Steonpetmaemae — | D0gOz0) méteorogave 2 | metorea Proecten ani-trosive nfeasssre Pour C28 oe CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI Matériaux rocheux : Ry - Ro - Ry ~ Re Materoux — évalutits dont roche arglomamneuse. [comportement s' approche de cal d'une | — Situation Conditions d'utilisation en | Code Sot | Observations Générales | ygeeorctogique Race gowrecH| R, Etude spéciae 8 réaiser Ray [Matériaux rocheux sais ou R,, [nattatenent — tragmenies, sont! Toutes stators [Les candilns do _conpactage aiteabies on rombiais quelles que| — météoroogiques | dépendent de a blocoméire obtenus Ray | solnties condttons métdorclogiques. Matériaux rochoux do durats moyenne, | Les conditions dépendent de ta nature et de Tétat sot obtens Raz_| évoluant grenulomstriquement en cours | en chantier. Aprés extraction ces matériaux se classent souvent Rag [22 charter vers un sol bocaBleux ou} en Cy ven Co avelox Re Dans chaque cas, le gdotechnicien doit préiser le sl le ps Probable augue on aboutt en fin de mise en cour. Les conditons dépersient dela nature et de Fétat du sol obtenu| Ra Jen chante. La granularté aprés extraction dépend} pra, |Mattaux rocheux tandros évuant on} easetotement mode craton us. ‘ours de chanitor vars un matériau plus Ras [fn Dans chaque cas fe gSotechricien doit préciser le so le pls probable auquel on about en fn de mise en ceuvre Jon s0 référora ators aux conditions dutlisation de ce sol en y| Bjoutant sysiématquement rodigation d'une fragmentation] complements, ‘Awralter comme un Ros CONDITIONS D’UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI R, : Roches argilo-marneuses évolutives et roches schisteuses Ry, : Roches peu fragmentables et tres dégradables Raz: Roches peu fragmentables et moyennement dégradables Ags: Roches peu fragmentables et peu dégradabies ‘Situation | Conditions d'utilisation en Rembiai | Code Sol | Observations Générales | weesorologique EowrRcHl Mames rocheuses ob rochos| Matériaux tr8s dangereux done nomalement inutisables en raison des Ro | epiouses, evolves, con! ta |nsques importante que induce eur la size’ 8 long two doe] NON rise en ‘rembiai comporte un fisque qui convient d'apprécier | avant chaque chante. ++ | Phe torte [Siuation ne permettant pas une mise en rombis! avec des garanlies de qualité sufisentes: NON Les conditions ¢'utitsation| + | Pie table 0800112] Ni pluie, ni : fragmentation complémentaire aprés extraction |W: arosage pour maintien de Fétat R : couches minces C :compactage intense hauteur moyenne 12 m 0330112 Situation ne permettant pas une mise en cerbal avec des garanties de quaité suffsantes NON humides a la mise en couvee. couches moyennes [Cs eompactage mayen 0000220 JLes dispositions constructives| Ni pi, [énonedes dans le chaptre VI -3| J du fascicule | sont &respecter. | ou | importante | R:: couches moyennes (© :compactage intense 0000210 35 CONDITIONS D’UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI R, : Roches argilo-marneuses évolutives et roches schisteuses (suite) Ra, : Roches peu fragmentables foranulaité & obtacir ot es| at le modo ao! 4, 1G: compactage intense ‘iuation ne Pernotiant pas une mise en rembil| avec des garaniies de qual suftsantes. Sot | Observations Générales | y,suation | Conditions d'utilisation on Remblai | egwirkcn ‘Siuaton ne permetiant pas une rise on roma eeee penis at el + _| Pluie aibie | avec. des garantivs de quallé suffisantes. biked) agouses, boksvos dona [= Solon 1: fragmentation moblog ipo ni |G tragmentaton complémentie acts extraction oy candnt Sapercer Evaporation | R: couches moyennes 0300221 t impor | commen aye Rah |.es contions cuttsaton propo Savion? rolonsnt tes dowont dire accompagnées| -T:waament a chaux soulo 0002020 Jfune rétedon epocctondia sur [C compaciage moyen les mathoses enracton ls E:exracton en couches plus appropites en pricier en [6 ogmantatoncompltmentae pris extraction ru do la Fopmentaton, et surta| ~ | SY900°20° |W reduction dela loneur on eau par aeraien | 1310122 conception giobalo des reba Imperane |couchas minces (orcas omen Patan E compose oven de tah « imperméablzaton >. hasta ono Pe fora ou [Staton ra permetant paa une mice on rena con mutdaux prtentnt| °* | moyenne” | ve" dee garter ce quite wares NON [eauant mone de aque (Gs Fagmontaton compiémentare apres enrecion even avis sort aux] | pip tani |R:counesmorannes 0300222 fraclomas (der un mataaux ‘compactage moyen do granules continue ou rena Hi: havour moyenne. Jon fines), bien compacts at we |S: fragmentation complémentae aris exredion ames arise ame. | = | dvepeaton |: cnces morons 0300212 ‘porate. |: yrranee am (pe gee eases H chaulur moyenne ie coe ran nt sewant| | Geman compari rts exacion cane gar ner). | Gert |W: erp zae natn 0330112 4 nauteur moyenne. Pluie forte ou moyenne NON + | Pho ratio IE: exracion on couches |G: fragmentation complémentair aprés extraction couches minces :eompactage intense H.:embia! de hauteur fable (58 m) 1300915 Niptue os4ait2 }¢ compactage intense - H.jrembiai de nautour fable 0330114 ‘aporation Iportante ‘Skuation ne perettant pas une mise en rembial avec des garanties de quaith sufisais. | NON Matériaux inutlisables dans l'état NON 36 CONDITIONS D’UTILISATION DES MATERIAUX EN REMBLAI R, : Roches salines gypseuses Sol Observations Générales uation Météorologique Conditions d'utilisation en Remblal Code EGwrrcu| Roches plus ou moins solubles neécessitant une conception lobale des rembleis prenant en compte ce phénoméne vis & vis de possibles circulations d'eau, Les conditions éuicaton on remblai de cos matériaux rochoux| peuvent etre a cele des | matériaux Re lorsque la roche est ts pou argleuse = matériaux Ry lorsque la roche est argleuse Suivant le 3s, les malériaux Rex seront donc rattachés & tune ou! autre de ces classes, en tenant compte de précautions spéctiques our éviter des circulations hydraulques dans les rembiais. Roches 8 pros trop solubles pour dre ulisabes en remblal NON 37 ANNEXE III CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN COUCHE DE FORME CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN COUCHE DE FORME Sols : Ay - Ay Situation Conditions d'utilisation en Couche de Code Sol | Observations Générales! j46téorologique forme owrs| a rar : [Skuaton” matéoriogique ne garanissant pas _une| Ces, sols sont ueatien en] | Puatac | area amram oe Tat hyodaue se malate sols] NON JAsh [les tater avec dee tants ions. Fyeauiques assoates -: tatement avec un tiant hycrauique éventuetement Jeventuotoment a de la chaux | = aszocls dla chau [Eaesociation de la chawx asi] 0% | Pasde suis | sppicaton dun endult de cure gravilonnt oo22 grote quand ja i ore Be éventualiement clouté Storer enimuene ea tee Pluie faible | Station météorologique na garantissant pas une eeueee + malise suflsanto €e état hydigue du mélange oat + | NON [Aqm| La maivise de relat hyarique W: aroage pour msinten oe at nycigue [de ces sols traltés est souvent} =~ T : traitement avec un liant hydraulique éventuelioment délicate en raison de la} % | Pasde pluie associé a la chaux. o122 variation “braale de leur| ~ 8: applcalon Jun endult de cure gravllonnd compatement (prance) peu ‘éentusloment cout ie es are ee ‘Sihvaton méttorologique “ne garantssant pas une eau. + | Prue feible |matvise suftsante 6 Iétat hyddque su melange 90 *| NON Ces sols se__traitent pate [Ais | Généralement on place. Ea |W : humidification pour changer rétat hydrique FT tatement vee un ant hyeraulique éventulloment © | Pas depile |" Sesoce ala chou 0222 Ces sola sont aptes & figurer en couche de forme apres raltement. Ce traitement peut }S: “application d'un enduit de cure gravilooné éventuellemant cous NON FF: wratement mice : chaux + lant hydraulique ou pour| ‘ “chaux soulem Nipluio ni | un tac < TPL a la chaux seulement 0032 a se Sa ceuwre| = | saporaton |: ‘tpieton” dun enc do cure rons ycrowtque. éventullement outs Us metériu tate & la chaux T: tritement mite = chau Kant hydratique (ou pour seulement figure en couche de Evaporation | un trafic < TPLs&la chaux soulement) forme pour wae do casse| - | ‘Irpetanta, |S: application “dun endut de cure gravllonnd| 0032 Inférioure ou égaie 8 TPLs “eventueloment outs Le matéiau ayant fat Tobiet fun tratament mite (chaix’*| | pig faba |Stuallon méléoroogique ne garanissant pas une liam Rydrautique) est apte. a moliise sufisante de état hydiaue du mélange sol +| NON Fauer Yen couche do fore! Heats | Agm| Pour tout atic, W :arosage pour maintien de Fata hyeique a FT tretement mise avec un an hycrauigue associé & torsqu' see esta anette aC : S :epplcation d'un enduk de cure gravillonné er, st sate ree svetsienent cous i sn Siuation méttorcogique ne gerantssant pas une | Pusetmtie | eat cotta mage ets] NON Aas |W : humidification pour changer état hydique 2 ¥ talent me avec un int hyarouiue vsoné | | la chau, (ou pour un trafic TPLs & la chawe ov | Pasdepiie | Sicmony ‘8: ‘appieaton un enduit de cure gravonns éventulement couts 40 CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN COUCHE DE FORME Sols : Ay Situation Conditions d'utilisation en Couche de Code Sol | Observations Générales | météorologique Norma ewns| Samer Taooaian pean pa + | Phio fate | maitise sufsante de Fétat hydrique du mélange sol =| VON Cos sols peuvent etre utilises en | a ; couche de forme & condition de mansinks ee oe ttn Fr kali palipp ana |S : application d'un endut de cure gravilonné. 0032, igilasteneameet als soon eee ca tet! | ean |e rome ° pewteacente TT Le matérau tate & ta choux| 3: Applicaton d'un enduk de cure gravionna| 0042! seulement est apte @ figurer en| ‘éventuellement clouté perop emg heb eo eerea, Seo Seancaonara es Tae GS = ERE fateresigsh aban ++ | Pluie forte | malvise sulfisante de état hydnique du mélange sol +| NON ‘est apte @ figurer en couche de’ = ; Sees aati iy Ye esremre cman aes, dois ‘Agr | Lorquiis sont dans un état sec] rant mie: haut * Nant hydra leortmpla on cout de fome| = | Fabiophie [°%, cebicaion din “endut se" cue grams iomcenere| 5 | stir [ocate Paar el Pena I poe ro neta s i Scere micas swans nn o1aa Erb op aR | - Tee amma — Ton cance |e aT seat oe As ‘Sols normalement inutilisables en couche de forme 41 CONDITIONS D'UTILISATION DES MATERIAUX EN COUCHE DE FORME Sols : C,A,- CA; ‘Situation : Code Sol | Observations Générales | y.ggron., | Conditions d'utilisation en Couche de | Cys ‘Sitaton méteoroogique ne garantceant pas ne + | Pie fabio | mattise suffeante de la ise en couvre nen GrAdH {Les sols do cos classes: sont 6: bimination dota fraction grossire empéchant un aA [sales on couch deforma} = ‘malaxage corect du sol avec le (0 ts) tans) apres atement mide .ou avec un| ou | Pacde pli |: tatemert iste chauxscimens 2ozt vant hydreutque 6ventullement | = |S: application d'un endut de cure éventuolement |_ associ ta chau sravilons Le matiriau ans! taté est ante 8 sos | Situation. métdorsiogique ne garantssant pas une] WON + | Phi feito | mattice sufteanta dota mica on oaure Higurer en couche de forme pour toutes les classes de tras. CA CAM |e traitement n'est cependant Possible que dans la mesure of un ‘malaxage homogéne & Taide un mataxeur 2 outs aninés (puiviriners...) est _réalisable G1AsS | dans des conditions économiques] CaAss | apabies. |Ceci suppose sort que ron proce /2 etmination —préatable des [lémments rossiors interdisant to) fonctionement comest du Jmalaxeur, sot quo le molaxeur luiist ‘puisse absorber | frogmenter ces éléments grossiers. ou) Pes de pie Pluie ible |G: élimination de la fraction grossitre emplichant un ‘malaxage correct dy so avec fant |W: arosage pour maintion de Fétat hydrique T: waitement mata chaux scent 'S: application dun enduit de cure éventueiement ee a + Situation météoroiog }que ne garantissant pas une maftiso suficante de a mise en oouvre 2124 NON Pas de pluie vee (G: Wlimination de ta fraction grossiéra emplchant un rmalaxage correct du sol avec fe (ou tes) lani(s) WY: humieaton pour change eat ysiaue s 2221

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