Sie sind auf Seite 1von 11
3’ HISTOIRE DE LA CAVALERIE MBIUEAED LA CAVALERIE BRITANNIQUE DANS LA PREMIERE GUERRE OspREY PUBLISHING ARISE CAVALERTE MMT Directeur del publication: ‘jan Maria Martner Coordination itil: an Rann Aza Jer ani Bueno Assistant ition ‘Ange dela Cruz ‘Superision et adaptation dela version franaise: Max Mania Traction Max Marcin, Gro Ubbeyen Coretion ‘Mafie ave Bateau, Dvd Lawent Bargain Coordination de production : Foland is Conception etmaquet Beagle sins, Digat Photocompositon: few Impriné par: Giicas Auers (© pouria présente tion Delta irs EURL 207 4 rue de Pome - 008 Pas rit de> Te Brith Army Word Wa pa Mie Chappell. (© 2003 Osprey Pubishing Huston: p.§, 7.9, 1D Chappell MC) Conseil istique Pip Haytomtwate (© 207, Osprey Pabshig Limite, tus rts serves nurs tes ot sustains ISBN: por wave compte: 2343482818 Injrimé e Essopne amare vare mata jounaud us seers exes LS leven cat ex uno ere wah oars, at ‘eres ements, as on usta a psi de adi ase ‘tc rcs runes sre diane pre duds Si mis camper da ht da pts corr nnn ea cet, POUR TOUT RENSELGNEMENT Informations Pty Ares Fras eae (878570555 Naren 05 €71 ait) Pour leq tla Suse 0030056257479 ‘lomatere Dh aust so uc marcha deounaret e- ‘aveed nse 0581 727617 “usu ene La cra o cee ura pti a qu eit pees de a det andy, pls es ndamsains corey out tes cmap ts recourse login dtaeet tu comune pliner dat oo pte, ne wore nr, rita oensieo setansrmatn epttin eosin ast fansite gal agp econ ener impel meyer, at Fasten oie ler se tone tt de iia stu es congo de aoltn, rere pei. peice amie deus qe i ets le cirertnss cigs ev onmerie erst eng: Cui qv ite tap afl pat es charmer seat reeds pr dots. alts tet simian Ce rs pee tie ersbienet eaux ete tuition dees ds Crrstars tenet 409i MEPLAN DE LCEUVRE ‘aque numero ce Esti de a Cavaliere caoost to ‘Une feurne de cavalier résertant es ls aan nits oo cavalrie de ‘ste © Untosicul iste consacé a iui. ‘W Vente/Diffusion En France: MP ida heses, $5 de a Norte 8070 Saint eri Flin 170 Bois Tal 047400 1418 Tel 021551411, Fax: 0474 944191 Fox} 820 1229, DISTRI-MEDIAS En Suisse 11 bis, venue de Lain Navi Presse BP Toe ‘38. ere Vier 31035 Toulouse Cex 1227 Carouge Tél 0561 727617 Tel :(0za30848 Fax: 0561 727628 Fax (22) 3080428 ‘WVente au numéro : ‘ares prun, es puns deste colecton pear ve cand aus te note sevice cece au Ti 06.25.6205 35 — Numéro no (0.15 €TTC ait) (Nene rsenée 8 France mésoplitaine dans a it des sols poles, ‘M Abonnements / Vente par correspondance : Sos oo eee ‘ous abana Vous pouer sit nous pone nit ous ie ates ind ue cessous France, Belgique et Suisse DelPrado éiteus ‘SaviceAboorarents ePrize 31012 Talos Coon 6 Pour la France : Te, 08266205 35 Nuno nig (0,15 €TC lait) Fx: 8-25 620536 — Numéro nin 0,15 € TTC a mite) Pour la Belgique etl S Tel 1058) 0562757478 Fax (0 39) 05 8177585 Un tok ancens numéro sera ispoibe pour un dr de sit mois 8 camer de a date d din ei, a fun cine st pas un out Ne coavint as un enfant de mins deans. Léitour se réserve le droit intercompe a colecton en cas de rmévente, LA CAVALERIE BRITANNIQUE DANS LA PREMIERE GUERRE MONDIALE Le DERNIER ACTE histoire de la cavalerie britannique sur le front de (Ouest durant la Premiére Guerre mondiale est passée dans la légende : le cauchemar des pre: miéres confrontations avec le feu des mitraileuses, le re cours de plus en plus fréquent aux cavaliers combattant & pied pour pallier le manque de fantassins, le spectacle des masses d'hommes et de chevaux attendant en vain dex- ploiter des percées qui ne s‘ouvrirent jamais. Il est un fait que la cavalerie anglaise, autrefois si re- nommée, connut un destin peu glorieux dens la boue des Flandres. On connait moins, en revanche, le réle joué par les cavaliers britanniques au Moyen-Orient, oi la mobilité des unités montées contrioua de facon nan négligeable & la Vietoire sur les Turcs. Durant les confits limités du xo siécle, la cavelerie britan- nique avait pu apprécier la valeur au feu des troupes démon- tées. Mais pour faire face aux commandos des Boers, l'armée britannique avait eu recours 8 I'nfanterie montée. Aprés la fin de la guerre des Boers, les tactiques employées par cette in- fanterie furent intégrées & instruction de la cavalerie, Pendant la Premiére Guerre mondiale, I'action de la ca- valerie fut trés différente selon le théatre d’opérations ; en France, les cavaliers ne purent étre employés que comme fantassins durant les longues périodes d‘immobilité de la guerre de tranchées. Cependent, au cours des premiers mois de la guerre, mais aussi et surtout dans les derniéres phases du confit, lors des grandes percées de 1918, la ca- valerie renoua avec son réle traditionnel, redevenant une fois de plus « les yeux et es oreilles » de linfanterie, ‘LE_CORPS EXPEDITIONNAIRE BRITANNIQUE € 19 aoit 1914, l'empereur dAlemagne Guillaume II donna ordre au général von Kluck, le commandant de la premiére armée allemande, d'« exterminer ces perfides Anglais et de balayer la minable petite atmée du général French ». Les soldats anglais repricent I'injure au bond et, par dérision, se baptisérent euxmémes The Old Contemp- tibles(« les vieux minables »). Mais pour le grand historien militaire, sir Basil LiddellHar, le corps expéditionnaire br- tannique (British Expeditionary Force, ou BEF} constituait «la force de combat la mieux entrainée qu’ait possédée au- cun pays — un fleuret parmi des sabres », Un jugement qui conserve toute sa pertinence aujourd'hui Le 16 lain, de la 3 brigade de caalere, fit mouvement en Franc. (imperil Wr Museu) ‘Lance conte lace. Le combat de Monel, 7 septembre 1914. Le liwtenant-colonel Campbell ct e & lances chargent le 1 régiment de dragons de la garde allemande, (Tableau de R. Caton Woodie) Contrairement aux armées de conscrits des autres pays d'Europe, le corps expéditionnaire britannique de 1914 était une force entigrement composée de soldats de mé- tier, tous engagés avant la guerre et tous volontaires. La plupart des officers supérieurs avaient combattu les Boers, les autres aveient guerroyé aux frontiéres de I'inde ou sur d'autres avant-postes de I'empire, Le commandant en chef de la BEF sir John French, avait débuté sa carriére comme chef dlescadron au 19° hussards, lors de expédition de Gordon au Soudan en 1885. L1un de ses chefs de corps, sir Horace Smith-Dorren, était 'un des rares survivants du dé- sastre dIsandhiwana (1879); autre, sir Douglas Heig, avait commandé un escadron de cavalerie égyptien lors de la ba- taille d'Omdurman en 1898. Dans le cadre de la restructuration de la réserve, inter- venue avant le déclenchement de la guerre, ancienne Vo lunteer Force avait été dissoute, tandis qu'une armée terri- toriale (Territorial Army) voyait le jour. Les cavaliers volontaires de la Yeomanry formation territorale de cavale- rie anglaise, créée @ la fin du wn sidcle et utiisée ensuite comme infanterie montée) avaient éte intégrés & cette nou- velle armée territoriale, au sein de laquelle quinze brigades de la Yeomanry Cavalry avaient été constituées. En aot et septembre 1914, le corps expécditionnaire bri- tannique comptait six divisions dinfanterie et une division de cavalerie. Une fois débarquée en France, cette force expédt- tionnaire fut organisée en trois corps d'atmée. La division de cavalerie, qui constituzit une unité autonome, comprenait quatre brigades, chacune formée de trois régiments et d'un peloton de transmissions (signal troog), deux brigades d'ar- tilerie @ cheval (Horse Artillery, quatre pelotons du génie (comprenant des unités de pontonniers}, un escadron de transmissions, une unité du train et quatre ambulances de ‘campagne. Au total, la division comptait 9 269 hommes et of ficiers, 9 815 chevaux, 24 canons, 24 mitralleuses, 425 four- gons, 23 voitures, 412 bicyclettes et 18 motooyclettes. En 1914, dans I'armée anglaise comme dans toutes les, armées de |'époque, la plupart des transports étaient assu- és au moyen de chevaux. Ces demiers tirsient les four- ons, les canons et les caissons, et serveient bien sir de monture aux unités de cavalerie expédiées en Frence avec la BEF Tout au long de la guerre, d'énormes quantités de fourrage allaient étre acheminées a travers la Manche vers. le front de Quest pour nourrir les chevaux du corps expé- itionnaire, atteignant un tonnage supérieur 4 celui requis pour le transport des munitions. LA CAVALERIE DE LA BEF EN ACTION € parcours du * lanciers (Lancers) est typique du sort Lin comut locate ev son ou cs exon naire, Les théoriciens qui, avantguerre, privilégiaient le choc, et en particulier ceux qui milteiont pour la réintro- duction de la lance, purent croire que la vaidté de leurs theses avait é16 confirmée par le combat qui se déroula @ Moncel le 7 septembre 1914, pendant la bataile de la Marne. Le 6 lanciers, en avant garde de la 2* brigade de cava- lete, avait chassé du village les patrouiles de cavaliers alle- mands. Le lieutenant-colone! Campbell, accompagné par une partie du squadron (escadron! B, avait fet helte dans les faubourgs, lorsqu'un escadron allemand du 1* régiment de dragons de la garde, lui aussi arrné de lances, le chargea au petit galop, déployé sur une soule ligne. Immédiate- ment, Campbell langa sa trentaine de cavaliers au galop contre ‘ale gauche des asszillants. Une mélée s'ensuivt, lance contre lance, puis les cavaliersbritanniques rompirent engagement et refluérent vers Moncel pour rejoindre le reste de lour unité ; leurs pertes s'éleveient a trois tués et huit blessés, au nombre desquels figurait Campbell lui méme, ainsi que son adjoint (adjutant). Continuant sa pro- ‘gression, escadron allemand chargea peu aprés un esce- dron du 18® hussards anglais qui avait mis pied & terre ; sous le feu nourri des hussards, les dragons allemands per- dirent les deux tiers de leurs effects. Quelques jours plus tét, le 24 aout & Elouges, le 9° lan- ciers avait fit bon usage de ses fusils contre des fantassins allemands, mais un peu plus tard dans la méme journée, i recut ordre de charger de flanc une autre colonne dinfen- terie soutenue par de lartilerie. Menge contre l'avis de Campbell, cette attaque montra linanité des actions de choc. Chargeant au galop, ses escadrons formés en co- lonne, le 9° ne put que transpercer quelques éclaireurs avant d'étre repoussé par le feu de six batteries, non sans avoir subi de lourdes pertes, A la mi-octobre, alors que le corps de cavalerie tenait des positions autour de Messines, les fusils avaient totale- ment supplanté les lances, comme l'écrvit le capitaine Grenfell, qui avait gagné sa Victoria Cross. Elouges : « Les cing jours que nous venons de passer dans des tranchées, 28 repousser les attaques des Allermands, ont été parmi les plus durs de la querre. C’en est fini jamais, je le crains, de toutes les traditions de la cavaletie, car nous voici devenus urement et simplement de I’infanterie montée — et en- core, bien rarement montée. » De fait, c'est bien comme infanterie montée que les ca- valiers furent employés le 28 octobre, Déployés par esce- drons, ils durent avancer au galop sous les bus, puis, met- tant pied a terre, tenir une route en utilisant la puissance de ‘feu de leurs fusils. Ils établirent ainsi une ligne de défense derriére laquelle les restes d'un bateillon indien en déroute urent se reformer. La combinaison de leur mobilité et de leur puissance de feu permit de combler la bréche soudei- nement ouverte, dans laquelle les Allemands étaient sur le point de s'engoufirer. Tiois jours plus tard, ils étaient devenus purement et simplement des fantassins : placés € titre temporaire sous le commandement de Ia 1" brigade de cavalerie, ils durent tenir un saillant 18s exposé devant Messines, avec seule- ment cent cinquante fusils, face & douze bataillons alle- mands attaquant sur les deux flanes et soutenus par un puissant bombardement d'artillerie. Soumis & une pression éorasante, les trois escadrons du 9° lanciers cédérent peu peu du terrain, leur ligne de défense finissant par former les trois c6tés d'un carré, Lennemi attaquant des deux cotés A gate, armls riguie (Regul Amy), 1914. Cavalier du 2 Dragoons (Royal Scots Gry), 5 brigade de «avaerie. Le sabre mode 1890 est axcohé aw cté del sl par des sangls. A doe, fone writ, 1914 1915. Tompene de V Oxfordshire Yeomanry (Queen's um Osfonhire usar). Débanuée en France en septembre 1914, cee unit ft afb & 1a 2 division decane. La enue et équipement dec trompete sont cexatement es mémes que ce des cavalier de Varmée niga est pow la fois dun clio et dane trompet, e premier por sonner es cappelslancs 3 hele Ue scnde pour soner ls appl lances & pied. (MIC) 6] @ la fois, Grenfell en fut réduit & former son escadron en une seule ligne, la moitié des hommes tirant d'un cété, et ‘autre moitié de autre Alors quil vent d'évacuer une tranchée devenue inte rable, Grenfell entendit que l'on trait toujours & l'une des extrémités de la tranchée. S'y précipitant, il y découvrit le caporal Seaton qui, avec un autre homme, trait toujours avec une mitralleuse sur les Allemands, qui r’étaient plus qu’a trente métres. Maloré la proximité de I'ennemi, tous trois parvinrent a rejoindre l'escadron, Grenfell couvrant le repli des deux mitrilleurs avec son revolver. Lorsque le régiment finit par étre repoussé sur Mes- sines, les trois quarts de ses officiers et le tiers de ses hommes étaient hors de combat. Mais les Allemands ne relachérent pas leur pression, et le 9° aura sans nul doute 6t6 suomerg sl navalt regu ordre de se replier & travers les positions du 11® hussards, qui avait formé une ligne de défense derrire lui, Les survivants du régiment réussirent 2 se retrouver en sécurité au-dela du village, mais le 11° hus- sards, les Bays et le 5* Dragoon Guards continubrent 8 se battre, retranchés dans les maisons, jusqu'a ce que des renforts d'infanterie arrivassent & la rescousse. C'est alors que les territoriaux des London Scottish lancerent leur fa- meuse contre-attaque de la Toussaint. Malgré tous oes ef- forts, Messines s'avéra intenable, et la 1" brigade de cave- lerie finit par évacuer au matin du 1® novembre, La « NouveLLe ARMEE » ‘a guerre prenant de 'ampleur, la mobilisation se poursu- it: les bataillons postés outre-mer furent rapatriés, et on Les hommes du 14 (King) ‘Hussars font ne pause sur le ‘chemin di retour, aps fa tosime attague dans le Djebel Havin, Hs portent tous des tel lgers de couleur kaki, an case Wolseley cm de Uinsigne du rigiment et un page (urban) — certains de es casques sont munis d'un couoresnugue. Notez que les evans sont chargé de equipement de marche complet (imperial War Museum) intensife le recrutement. Toutes, il apparut rés vite que ces renforts restaient insutfisents : la BEF avait besoin de plus de moyens. Au début de 1916, les divisions terrtorales furent & leur tour expédiées en France. Fin 1914, 1 190000 volontaires ‘étaient présentés au recrutement, pour former ce que l'on appeleit la «New Army» (la nouvelle arméel Et cependant, I’énormité des pertes était telle que cet affluc ne fut pas sutfisant. En 1916, 'Angleterre dut se ré- soudte & instaurer la conscription pour tous les hommes: agés de dichuit & quarante et un ans. Le niveau des pertes ne cessant de croft, en avil 1918 age limite de la conscription fut repoussé jusqu’a cinquante et un ans. Toutetois, les effectifs de la cavalerie furent loin de connaitre un accroissement comparable & ceux de I'infan- terie, Bien au contiere : parmi toutes les armes, la cavale- rie fut la seule dont le nombre d'hommes a la fin du conflt fut inférieur 8 ce quil était en 1914, De ce fait, alors que les besoins en armes, en équinements, en vétements et en chevaux avaient augmenté dans des proportions énormes, en particulier dans les premiéres années de la guerre, les ‘uantités de materiel et le nombre de montures requis pour le cavalerie restarent limités, Tis divisions de cavalerie seulement étaient déployées sur le front de l'Ouest ; deux autres divisions combattaient ‘au Moyer- Orient. Sila plupart des régiments de cavalerie de Varmée réguliére conservérent leur statut d'unités: mon- t6es, la majorité des régiments de la Yeomanry connurent Un triste sort: quelques-uns restérent des unités de cavele- rie, mais la plupart furent intégrés dans I'infenterie, aprés avoir été transformés en unités cyclistes ou aprés avoir vvainement attendu, des années durant, d’étre engagés dans tun combat od ils r‘avaient plus leur place ‘Au Moyen-Orient, trois regiments réguliers et sept r& giments de la Yeomamy seulement servirent en tant ‘qu'unités montées ; en fat, le gros de ces unités provenait dAustralie, de Nowvelle-Zélande et de I'armée des Indes. UNIFORMES ET EQUIPEMENT. es cavalers portaient la veste standard de l'armée bri- fannique, en serge kaki, associée 8 une culotte de ve- lours cotelé et 2 des bandes molletigres, ces dernigres étant fenroulées autour de la jambe & partir du genou, jusqu'’ la chevill oi elles étaient nouges (alors que dans linfanterie, les molletieres étaient enroulées de bas en haut et nouses sous le genoul. Léquipement comprenait un ceinturon-car- touchiére en cuir modéle 1903, doté de cing poches sur le devant et de quatre poches a 'artigre et qui pouvait contenir ln total de 90 cartouches. La gourde et le havresac étaient A gauche: lent de 2 bat de npr Camel Cons, Eye, 1916, Form en Egypte en 1916, cops entidement mn sa des dromadaires était constitué de nate batons veers units de soutien, Le 2 baal ait Ga ad par les iments nls del Yeomanry A dite een nj gmt dh 13° sands Mésptanie, 1918. Ce gine Srna seit on Mispotanie eu sin dea brigade de caer inde. Ses erent ajisigimentaes pei ecasque cial de Tanne des indes A tere tenes Sa Bue, euguel son fs Pd revolver Wey 435 (11,56 mm) et canon. (MC) portés assez haut sous le bras gauche, suspendus a une courte bandouliére passant sur 'épaule droite Depuis Ia guerre des Boers, les cavaliers étaient dotés {de fusils dont le maniement avait été intégré & leur instruc- tion. Mais ils restaient toujours armés du sabre modéle 1908, & poignée en forme de crosse de pistolet, fixé 8 la selle au moyen d'un porte-sabre, et de la lance, toujours ‘considérée comme nécessaire pour les actions de choc. Tandis que importance du sabre et de la lance déctnait, colle des armes a feu, a Vnverse, était devenue primordial. Appelés de plus en plus fréquemment & combattre @ pied, les cavaliers se virent bientOt adjoindre & leur équipement une baionnette, afin de remplir au mieux le role de fantassins Qui leur était désormais dévolu. Le fusil était le classique SMLE (Short Rifle, Magazine, Lee-Enfiefd, un fusil court & chargeur Lee-Enfield) calibre 303 (77 mm), transporté dans un étulfixé & la see, En 1914, ce fusil en était 8 sa dixieme trensformation ; toutefois, les diverses améliorations intro- 8] Li tenue de service des sous-ofiers de cavaere en 1916, Be rares finen les rigiments de la Yeomanry — la cavaleve de la Foc tertile — qui resent des unités montées tout au long de la gure Beaucoup fens tansformés en unités cycles, avant de devenir de simples bataillons dnfantere ou dere discos pour foumnr des renforts a infantere. Ce segent du Dorset Cyclist Batali ise la tenue et iqupement de cette unit, qui était auparavant le 2/4" Dont Yeomanry, (nperial War Museum) duites pour augmenter sa précision r‘avaient pes modifié les caractérstiques de base du Lee-Enfield d'origine, qui pesait environ 10 livres (4,5 kg). La décision de Ialéger en raccour- cissent le canon, afin de adapter @ une utisation par la c3- valerie, donna naissance & une arme qui, en fait, était une ca- rabine, pesant un peu plus de 8 livres (3,6 kg) ; avec les puissantes cartouches Mk Vil, le recul état violent. Lorsqu'lspartirent en guerre en 1914, chaque régiment de cavelerie britannique comportait un détachement de mi- tralleurs équipés de l'arme standard de I'armée britannique du moment : la mitrailleuse Maxim. Toutefois, lorsque les bataillons d'nfanterie recurent des Lewis, les cavaliers esti merent que cette etme ne leur convenait pas. Recherchant Une mitrlleuse mieux appropriée et plus facile & transpor- ter dans des fontes, ls fnirent par aréter leur choix sur celle uils considéraient comme la mieux adaptée & leurs be- soins, le fusitmitraleur Bénet Mercier modale 1908, Les droits de fabrication ayant été acquis auprés de son constructeur, la société frangaise Hotchkiss, le Bénet-Mer- cier fut adapté pour tirer les cartouches anglaises standard de 303 et produit en série en Angleterre sous la désignation « mitralleuse Hotchkiss Mark | ». Introduite dans les régi- ments de cavalerie britanniques & partir de 1916, cette mi- traileuse resta en dotation sans subir de grosses modifice- tions (mis & part la substitution d'un affat tripode a \'afat bipode «'origine) jusqu’a la dissolution des derniéres unités de cavalerie. Aprés cela, la mitraillouse Hotchkiss n'équipa Varmée britannique qu'en tant qu’arme de réserve, avant d'étre mise au rebut en 1946 — date a laquelle elle fasait ve- riteblement figure de dinosaure, & cdté des nouveaux fuss, d'assaut qui commengaient & apparaitre Censée étre d'une utilisation facile — raison pour la quelle elle avait ét6 choisie —, la Hotchkiss ne pouvait pour- tant pas étre mise en ceuvre par un seul homme mais par ln détachement. Lors des déplacements, les différents 616- ments de I'arme et les munitions devaient 6 répartis sur plusieurs bats, ce qui nécessitait "emploi de tout un assor- timent compliqué d'étuis et de courroies, avec le risque permanent que l'un des chevaux transportant un élément essentiel soit tué ou prenne la fuite au cours d'un combet Les servants des Hotchkiss étaient facilement identi fiables & leur baucrier @ la forme bien particulére, avec ses grandes poches rectangulaires qui contenaient les petites bandes d'alimentation rigides de la mitralleuse. lls étaient également reconnaissables & leur revolver Webley Mark VI, Iultime version du Webley, epparue en 1915. Les premiers modéles de cette arme avaient commence & remplacer les Enfield & partir de 1887, et ils s‘étaient révélés robustes et fiables. Le modble Mark VI fut de loin le plus produit : il fut fabriqué plus de 300 000 exemplaires. Il est & noter que les sergents-majors et les trompettes étaient eux aussi ar- més de pistolets, et ce depuis de nombreuses années. Généralement moderne et bien concu, 'équipement de base de 1915 ne connut que des modifications de détails au cours du confit. A mesure que la quere se prolongesit, de nouveaux éléments vinrent cependants'ajouter aux équipe- ments des cavaliers et de leurs montures. En 1914, les hommes étaient pourvus d'une bandoulére contenant 90 car- touches de 727 mm ; cette dotation fut portée & 140 car touches par Iadjonetion d'un ceinturon-cartouchiére équipé de poches ; une cartouchiére suppiémentaire était suspen- due & l'encolure du cheval. Les grenades étaient transpor- tées dans les poches des vestes et dans les sacoches des selles ; le casque dacier fut introduit en 1916. Conséquence de ces divers ajouts, jamais dans histoire do la cavalerie ¥ division de cavalerie, France, 1918, (1) Cavalier due 17° lanciers (Due of Cambridge’ Our). Il porte wn ‘masque & gaz SBR (Small Box Respirator); som cheval et bu aussi ‘muni d'un masque & gaz. (2) Sergent du ™ (Princess Royal’) Dragoon Guards; son masque a gaz est mangé dans son é | 2) Mitallewse Hotchkis Mi 1, ave une bande rigid de quatorze | cartouche. (Caporal- lacey, sons-ffer © numéro 1 » d'une Supe de mitrillens du 17 lances, 3ivsion de cvalerie, France, 1918. Il porte la veste ‘matelasée des mitaileus et et équipé dune bandouliée, d'un revolver Smith & Wisson calibre 55 (13,97 mon), de son masque & gaz, den haoresac et d'une gourde. It tent dela main gauche une ease de bandes alimentaton rides de ent cartouhes et de la main drat sa itrailleuse eneloppée dans son Ei de tile britannique, le poids de 'équipement transporté par les hommes et les chevaux ravait été aussi élevé. Cette aug- mentation n’eut que peu de conséquence sur le front de Ouest, oi les mouvements restarent limites durant la ma- jure partie de la guerre. En revanche elle oréa d’énormes problemes au Moyen-Orient, ot! les distances & parcourir étaient considérables et oll les conditions climatiques et le terrain étaient particuligrement éprowvants, Les premiers masques @ gaz firent leur apparition en 1915 ; les casques, on Ia dit, furent généralisés en 1916. année suivante, les masques & gaz SBR (Small Box Respi- raton remplacerent les modales précédents, Les instruc- tions de 'époque prétendaient que les chevaux étaient moins vulnérables aux gaz que les hommes, mais les épou- vantables photographies montrant les effets du gaz mou- tarde sur les yeux et les sabots des chevaux démentent ces allégations. Les gaz affectaient les bétes tout autant que les hommes. On finit par concevoir divers modéles de masques € gaz destinés aux chevaux, mis ces appareils restaient fort sommaires, comparés @ ceux dont on équipait les soldats, La selle standard utlisée & l'époque était le moddle 1912, dit « universel » (Universal Patter). Cette selle, der- rier modéle développé pour I'armée britannique, est tou- jours en service aujourd'hui. Il en va de méme pour la bride Lniverselle mod@le 1912, rermarquablement bien congue, et que 'armée britannique emploie encore de nos jours, sans ‘aucune modification. equipement complet des chevaux comprenait une selle, un licol de cuir brun, une bride et des rénes, ainsi qu'un étui a fusil, un portesabre, un jeu de fers de re- change, une protection, des entraves, un piquet, une longe, un surfaix, une brosse, un sac & fourrage et un sac a grains. Quand un cheval était nerveux ou rétif, son cavalier se voyait attribuer des longes et des piquets supplémentaires. Deux sacoches de cuir marron étaient suspendues & avant de la solle; elles contensient les effets personnels du sol dat. Une paire de boites de rechange était fixée pardessus les sacoches, une toile de tente maintenue par des sangles recouvrant le tout. A Tarrére de la selle, le cavalier fixait sa cepote (le modéle raccourci connu sous le nom de « British ‘Warm »), une cowerture et un pardessus en toile imper- méable En 1918, en dépit des terribles legons de la Grande Guerre, la cavalerie britannique croyait toujours aux vertus du cheval en tant que moyen de combat. Dans les années ui suivirent, elle allait ener une campagne passionnée en faveur du maintien des unités montées dans les forces armées de Sa Gracieuse Mejesté 2 SSEE CAVA ATT delPrado OspREY PUBLISHING.

Das könnte Ihnen auch gefallen