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3S|L’HISTOIRE DE | HISTOIRE DE LAE CAVALERIE i LA CAVALERIE DES CONFE for vonr rh RCM Ne Vos HB EL) PISCE CAVALERTE MAT Diroctur de a publication: han Ran Azalea regis Bueno Assistant ton: ‘Boge dee Cue ‘Supenssion et adaptation de aversion rangsise : ax Menin Traduction: ‘ax Manin, Ga Unban Comection: aie Laue Bateau, Dvdawent Bonin Coordination de production: and Dias Conception t maquete: Beal tins, iat Photocompesition: Fem Inpriné par: Giias Amora © pout a présente ton Dean Eteus EURL, 2008 4 ru dana - 7008 Pats Etat do: Confadsate Covalman 186-85. pt Php Ketter © 202 Osprey Publishing Lid Nustetons:. 5 on Volta p.7, 9 any Enbeton:p. 1 chard Hook Corser itrique Php Hayate (© 2007, OsyreyFubishing Limited, tus its éerés presets et es isstatans ISBN: pour euwe complete: 2-4940-2718 Impené en Espeane Duma vate nactand djpuma de ous sae penis de Cte (Cova fn acta or nano chee mare Ge ura we ‘ere asré de més st enous stat pion de dh bat, Un stk aan nuns ra dps urine de i moi comp ds at de par rir un dla etn, POUR TOUT RENSEIONEMENT ‘oat Pau Atos: as ae 82582085 Numéro 5 € TC] Pas fin la Sis OD 50652751678 ‘omatore sos csi ee arma dejan ds ‘ates de ese: 0561 727617 Teas iota Lacon ote ue xt rp ci att de pies de isn een des anes ps es demise crapendates x es doneupes tts, one cas rin agree. tineaiet conmuiqit iver, das 8 a ow pat, re urea, titi o soe os tanmatn nerpson os eosin aso fun peal srt cami Yes Wingate el mye, 8 Fase eigaie ew ese eta de mir se des compan de cle, ler e pac. e ont de nuns ts qe le i ots losin cng ov connie wat eas Co quien i cust atlas par cesarean sre eos pr autos, ets timer snes. Cas laers eer die senso ec qe o0- ‘tl spe pores dans cas escironaresréfonme es PLAN DE LCEUVRE Chagie nunsro de CHistoie de Ta Cavalera os congos® ‘Une guinea de cavalier erésetant ls pls grandes units de cave de ‘Histoire. © Unfesiule usted conac a gue, BVente/Diffusion EnFrance: En Belgique: MP awe ZL. de Chesnas, 55 bu de a Noirée 1, rue de la Patt ile BOTO Sein enn Fler 1070 Baas Tel 0874021414 Tel 02)505 1411 Fox: 04 74944191 Fax: 020 1228 DISTRL-MEDIAS EnSuisse: 1 bis ave de ain Nave Presse a 73821 38 vere Vite 3108 alos Codex 1 1221 Cause Ta, :0561 727617 Te lez 3080 4 Fax: 0561 727628 Fan: 2130804 29 Vente au numé ‘arts parton, es numérs de eat colecion pave ve commands auras de ate serie ctl av Tel, :08.256206.35 ~ Numéro indigo (0,15 € TT amit ‘Werte résende a France mévopltane dns aime ds stoks dispels). ‘W Abonnements / Vente par correspondance : Senne ce us arma Yous power soit nous tléhoner sit ous ire aes in ute cdessnus France, Belgique et Suisse DelPrado éiteus Senize Aboonements ePitzzT 31012 Tevuse Can 6 Pour la France : Tel 082 6206 5 — Nun nig (0,15 €TTC niet Fac: 08 6620526 ~ Numéro nig ,15€ TC amit] Pour la Belgique eta Suisse: Tel (0039) 0562 757479 Fax (00230561 75 83 Un stack areens nuns sera disponible pur une due desc mois campir da dated drier om, {afin joe vst as un out Ne eon pas & un enfant de moins de tans, Léditour se sore le droit nterrompre la collection en cas de méverte, LA CAVALERIE DES CONFEDERES PENDANT LA GUERRE DE SECESSION ers 1850, le « Suciste » était un cavalier né. En cutre, il avait une longue habitude du maniement des armes @ feu, & travers la pratique de la chasse, ue ce soit pour le plaisir, pour se nourtr, ou tout simple- ‘ment pour s‘amuser, Aussi, lorsque les Etats du Sud se sont lengagés sur la voie de la sécession, en décembre 1860, ils disposaient de tous les atouts pour que leur cavelerie soit Une force militaire de premier plan. Par ailleurs, la plupart des officers suaistes qui avaientrésilié leur contrat avec I'ar- mée des Etats-Unis appartenaient 8 la cavalerie. Ainsi Ro- bert E, Lee tout comme Albert Sidney Johnston sortaient des rangs du 2° de cavalerie US juste avant que n’éclate a guerre. II n'est donc pes étonnent que la cavaerie contédé- re ait 618 jugée bien supérieure & celle de I'Union. La cavalerie confédérée se répartissait en quatre ‘groupes distinots : es réguliers, les rangers ou gendarmes 8 cheval partisans, les éciaireurs et les courrier. LA CAVALERIE REGULIERE lutre quelques compagnies de cavalerie existantes ‘composées de milciens volontaires, il fallit lever et organiser de nouveaux régiments et compagnies. Mais comme le tout jeune Etat manquait cruellement de moyens, les cavaliers ont dd fournir leurs propres chevaux, ‘armes, uniformes et équipements. Et si le gouvernement confédéré s'est finalement chargé de fournir les équipements, approvisionnement en cheveux resta du ressort des cavaliers euxmémes pendant toute le durée de la guerre, Aussi les soldats étaientils autorisés & regagner leurs propriétés afin de se procurer de nouvelles montures pour remplacer celles qui avaient ét8 tuées au combat ou étaient mortes de meladies. Pourtant, les soldats n'ont jamais hésité a rejoindre les Tangs des unités de cavalerie, tant is étaient déterminés & défencte leurs foyers conte 'agression des Nordistes.Ainsi, ‘auTexes, on levat 24 unites de cavalerie pour une unité d'in- fanterie. Dans le seul département du Trans-Mississipi, le Texas avait mis sur pied 39 régiments montés, et une dizaine dlautres batailions. « Les gens duTexas vivent & dos de che- val », expliquera le gouverneur de I'Etat, en constatant « leur grande aversion & s‘enréler dans I'infanterie, » Et d'ajouter « La cavalete,i/entends une bonne cavalerie, peut se recru- ter parmi 'ensemble de la population male de cet Etat, mais linfanterie est plus difficile & fournit. » De nouvelles compagnies ont été organisées en régi ments dans les camps d'instruction, Peu de recrues ayant Daron a dewxiome journée de 1a devxiome bate de Manasas (Ball Ru), le 30 aot 1862, te snl Robert E.Lee en persone se toa sur Te champ de baal, Sa prise, e ano des foes de James Longs, cadena gna Thomas « Steal » (Mu de piers) Jackson Van née pour reponse sf de "Union. Ce dest ére la plas grande vcwire de Le. (Bibliotheque du Cons Le evar éguipont armée des Etats-Unis ss lt « Anny» de calbe 0,45, it are de ping pie de acne conf, (Colleon Chris Neon) tune expérience militaire, elles avaient générelement beau- ‘coup & apprendre, Curieusement, méme si les recrues arrivaient sur leurs propres montures, la plupart devaient néanmoins apprendre € s'en servir sur un champ de bataille mais aussi & les 6co- rnomiser durant de longues expéditions. Avec le temps, rap- porte un soldat, « une grande complicté unissait le cavalier & ‘sa monture, pas seulement physique, mais aussi sentimen- tale. lls mangeaient ensemble, dormaient ensemble, mar- chaient, combattaient et souvent aussi mouraient ensemble. Il était fréquent de voir un cheval blessé évacuant de la ligne de front sur son dos son cavalier lui aussi blessé. » La plupart des unités de cavalerie confédérées étaient réputées pour leur manque de discipline, manifeste pen- dant toute la durée de la guerre, « Leur colonel était un jeune homme de fort belle physionomie, & lallure roman- tique, mais avec le cceur d'un véritable soldat du Texas », écrit le général d'une de ces brigades, « mais il nfavait pas la moindre idée de ce qu’était la discipline. » Luniforme réglementaire comprenait une redingote croisée de laine rise avec un collet droit jaune et un panta- lon, les sous-officiers et les officiers portant un pantalon bleu ciel avec une bande jaune au bas de chaque jambe, un képi copiant le modale frengais avec un lseré bleu foneé et les c6tés jaunes, comme le fond extérieur. Les habits des sous-officiers devaient étre marqués de chevrons jaunes, les points au bas de chaque manche indiquant le grade, tan- dis que les officiers se distinguaient par leurs insignes de rang brodés dor sur les collets et manches. En fait, rarement on a vu les hommes porter oes uni- formes sur le champ de bataile, Dans la mesure ol, au début, le soldat devait se charger de se procurer son propre uni- ‘forme, la redingote a été presque immédiatement remplacée par une veste droite & taile basse, qui a réepparu sous d- verses coupes pendant toute la durée de la querre, Le bouton réglementare étzitfrappé dela lettre latine « C », maison lui préférait des boutons d'apparat quand on pouvat les trouver. Les cavalies disposaient d'un équipement tres varié qui leur état d'une grande utilté en carppagne et au combat. Le ceinturon portat un étui de revolver (holster, une giberne contenant les capsules fulminantes servant & la fois au pis- tolet et & la carabine, une giberme pour les cartouches, et le sabre. La carabine était suspendue & une bandoulire en cuir; les vivres étaient transportés dans un havresac; la plu- part des cavaliers avaient deux cantines ; les sacoches de salle contenaient des vétements de rechange Les armes de fabrication sudiste passaient générale- ment pour étre de qualité inférieure aux armes fabriquées au Nord pour 'armée de I'Union et qui étaient ts recher- chées. Les armes équipant les unités de cavalerie de 'Quest (dans les Etats ou territoires proches du Mississipi) étaient généralement de qualité inférieure & celles utilisées Est (dans les régions atiantiques), et les sabres étaient to- talement ebsents. Le 1* de cavalerie du Texas signalait en décembre 1863 que ses effecifs dispossient de 54 mous- quets, de 253 fusils Enfield, de 63 carabines et mousque- tons, de 100 fusiis de modéle « Mississipi » M1854 de ca- libre 0,54, de 47 « mini » mousquets, de 16 fusils de chasse, de 28 fusils Sharps, de 51 revolvers, de 28 fusils de compé- tition, de trois paires de colts holster, et de 13 fusils « Har- per's Ferry » (probablement des armes se chargeant par la culasse, héritées de I'époque de la guerre du Mexique). Larme la plus répandue parmi les cavalors était le ‘grand couteau de combat. Mais les couteaux s’étant avérés plut6t inutiles lors des engagements, ils furent bient6t abandonnés, tangs que les carabines, revolvers et sabres fournis par l'armée remplagsient les armes que les cava- liets portaient sur eux et quills renvoyaient généralement chez eux. Charles Blackford, un officier du 2° de cavalerie de Virginie, se rappelle que « le fusil de chasse était censé tre une arme efficace, mais i état trop fragile et sere pour ‘cette raison abandonné. Aprés la premigre bataile de Me- nassas, nous nous foumissions nous-mémes parmi les armes prises @ I'ennemi, et disposions de bonnes care- bines pour le restant de la guerre », peut-étre le modele £8 déral Spencer & Henry, trés apprécié a I'époque. Les cavaliers confédérés étaient équipés de différents types de carabine, dont la carabine de modéle Maynard, fa- briquée en partie par Keen, Walker & Co. & Denville, en Vir- ginie. Comme pour les revolvers, les Conféderés se sont etforoés de copier les modéles de carabine de fabrication nordiste, se chargeant par la culasse. Une usine a méme 616 créée dans ce but en 1862 & Richmond, en Virginie, ot 4 6t6 lancée la production de copies des armes trés re- cherchées fabriquées dans l'Union. Lusine connut quelques problémes & sa création, aussi le gouvernement confédéré en pritil a direction afin de mieux contrbler la Qualité de sa production. Mais les modéles de carabine su- diste de fabrication courante n’étaient guére que de mau- vaises copies des mousquets de l'infanterie légere. Ces armes étaient produites en grand nombre @ partir des piéces et accessoires pris dans la fabrique darmes Har- per's Ferry Armory. Le général en chef des armées confé- dérées, Robert E. Lee, ordonna que le département des pices d'artillerie du service du matériel et des dépdts en- treprenne la production de ce modéle en série. Une usine fut ainsi montée a cet effet & Tallahassee, en Alabama, d'ob sortirent finale ment le 3 avril 1865 les 500 premiéres cara- bines prétes a étre expédiées. Une semaine apres, Lee de- vait capituler, sans que ce modéle standard de carabine ait jamais pu servir sur le terrain. AU_COMBAT. a cavalerie confédérée était surtout sollicitée pour mener des raids, ce qui impliquait pour le cavalier des chevauchées de plusieurs heures. A l'Ouest, la cavalerie sous les ordres de Forrest, Morgan et Wheeler s‘attaquait réguliérement aux lignes d’approvisionnement de |'Union. | 0 Cape de ca, 1862 | portant ta vese courte non ripandve. Le por du chapels bons 3 panes at spend dans lcci (2) 1% Lieutenant de la cavalerie de TAlekoma, 1862, pram nse de ng de Pare des Ets Uns (US Army), wre pte dale | oman. 3) Segentngo, are | 1862, 1 st amt dune cope de la | bie Efe dune cede ‘ibiation sist du sabe de cae wits dans Varied Union 6] Ces dex soldats du 6° de cavaere de Vi portent leurs revolvers lists dans la ceinure. Le soldat de gaehe est anmé d'wn revolver de type Colt M851 modele « Navy », sm compagnon est ann d'un Col & 5 coups M1849 de cline 0,31, (Biblionhaque du Congrs) Grant avait ainsi dd renoncer & son projet d'attaquer Vieks- burg par le nord la suite d'un raid important mené contre son centre d/approvisionnement, A l'Est, la cavalerie de J. E, B, Stuart avait entigrement encerclé l'armée du Po- tomac lors de la campagne de la péninsule en 1862, et avait pu rapporter é Robert E. Lee des informations coptales qui lui permirent de lancer sa campagne des Sept Jours, en juinjuilet 1862, qui deveit desserrer étau sur Richmond Par illeurs, la cavalerie était uilisée pour tenter de faire eran entre le gros de l'armée et les cavaliers des corps diéclaireurs de I'Union, réputés pour leur etficacté Comme dans les raids, le seul avantage était ue le cavalier avait occasion de s'approvisionner en toute liberté auprés des populations cviles se trowvant sur son chemin, Nombre de généraux, sur le terrain, estimaient avoir trop dletfecifs de cavalerie, que ce sot pour les besoins de la batale ou pour approvisionner leurs chevaux en fourrage. Des régiments entiers de cavaerie furent done démantelés, au grand dam de leurs effectits, qui menacérent souvent de sorter et de regagner leurs foyers sils n’étaient pas réin- tégrés dans la cavalerio. II arivit aussi souvent que le nombre de cavaliers ayant perdu leurs chevaux était si im- portent quil fallait les reverser dans des batailons & pied. ‘Alors que la guerre battait son plein, la persistence de Uabsence d'epprovisionnement de la cavaleie contédérée influait sur son efficacité au combat. Charles Blackford écr- vai, de retour chez lui le 7 juin 1864 : « Dans nos rangs, les chevaux sont utilises jusqu’a épuisement, et iln’y aucune source ol puiser. Nous ne cisposons que de pistolets, de sabres et de vieux fuss de chasse hors dge et de selles fatiguées, et d'aucun des accessoires, jusqu'aux bottes de cavalier, qui sont inaispensables & une cavalere efficace. Surtout, nous r’avons pas assez de fourrage pour maintenir les chevaux en état de marche. » Tiaditionnellement, fa cavaleri était appréciée pour sa capacité offensive au combat, se ruant sur ennemi quand celui était affaibi, et dispersant ses formations, La cavale- fie confédérée tenta de temps & autre de mettre en pratique cette tacique sur le champ de batail. Lors de la premiére bataile de Manassas ou Bull Run (20-21 juilet 1861), le 1© régiment de cavalerie de Virginie de Stuart fut ainsi rap- pelé au plus fort des combats, avec pour seule instruction de se faire une place et de foncer. Stuart jeta son dévolu sur un régiment de zovaves de I'Union souteny par quelques Glements d'artllerie et langa ses hommes @ V'attaque sabre au cla, comme le voulait la tradition. Lattaque fut couron- née de succes, et les zouaves reculérent en désordre, La seule veritable batalle de cavalerie de la guerre se déroula & Brandy Station en 1863, quand la cavalerie de {'Union sttaqua par surprise Ia cavalerie confédérée. La ba- tale dure des heures et fut assez confuse, les cavaliers S‘affrontant au sabre, Lépisode fut toutefois assez excep- tionnel pour avoir impressionné la plupart de ceux qui y ont pris part, Thomas Lafayette Rosser, un illustre général de cavalerie confédéré, rapporte ainsi comment il regroupa sa brigade & l'approche de la cavalerie de I'Union : « Quand nous nous trouvémes & une centaine de matres des Fédéraux, ceuxci Samrétérent et mes hommes firent de méme. De part et | dautre, on semblait redouter la confrontation. Les officiers nordistes, chevauchant 4 la téte de leurs troupes, les appe- leient en vain ales suivre, et mes efforts en ce sens, ainsi que ceux de mes officiers qui tentaient de mobiliser nos soldats, furent tout aussi infructueux », écrivait-, ajoutant : « Je che- vvauchai en direction de 'ennemi et pressai mes hommes de charger, mais tout cele fut vain. » Finalement, un soldat de deuxiéme classe des rangs coniédérés se saisit de 'enseigne de son régiment et chargea, donnant ainsi 'élan qui devait dé- cider les autres & s'avancer, La charge de cavalerie rompit les Tangs des Fédéraux, et le soldat de deuxiéme classe fut prom chef d'escadron en récompense de sa bravoure. Le cavalier virginien John Blue décrivitles violents com- bats qui se déroulérent dans la valiée de Virginie (Valley of Virginia) ot les deux camps s'atfrontérent : « Les Yankees fondaient sur nous au trot, 8 moins de 50 matres de dis- tance, déchargeant sur nous leurs revolvers, touchant cer- tains de nos hommes et de nos chevaux. La plupart de leurs balles siffiient au-dessus de nos tétes. Puis ce ter- rible rugissement des rebelles se fit entendre, au son du- quel nous fongémes sabre au clair, les éperons plantés dans les flancs de nos montures, jusqu’a laffrontement, le bleu et le gris se confondant pendant quelque temps dans la mélée. » Finalement, Blue et ses compagnons durent battre en retiaite ou se rendre, Les batailes de cavaere ion puts raves; quand elles se produsaient, il stags out au plas affomtements& cheval, aw cours deguels le commandement et ta iscpline lisaent la place 4 Vimprovsation des cavers qui ompaient es rags pour se lancer dans lt él conte les dx John S, Mesh, colonel des cdlebes Mosby Ranger: Mosby renonga aw sabre pour le pistol, qu'il pontait dans som tu. Mais [a plupart des combats auxquels partcipait géné- ralement le cavalier navaient toutefois pas grand-chose & voir avec ce type de bataille. Quand la cavalerie était enge- 66, elle se contentait de charger l'ennemi, en lui tirant dessus avec les fusils de chasse, les carabines ou les re- volvers, tournoyait autour puis se repliait. La plupart du temps pourtant, les cavaliers avangaient pied, utilisant leurs carabines comme des mousquets & canon court. Les rangrs partisans de John Haat Morgan lors dw raid contre une ile de ’Oues. William McDonald, de la brigade Laurel, raconte que lorsque sa brigade fut placée sous le commandement de Wede Hampton, les combats 8 cheval n’avaient plus cours, « C’étaitla tactique préférée de Hampton, écrit, que d'uti- liser la cavalerie comme un corps de fantassins ou de fusi- liers montés, quelle que ft la nature du terrain bats se déroulant & pied et au fusil. » Habituellement, la mission principale de la cavaierie eu ‘combat consistait & terminer le travail aprés une offensive les com- réussie de I'infanterie, en pourchassant I'ennemi en dé- route et en le tallant en piéces. Pourtant, d'aprés le lieute- nant-colonel Arthur Fremantle, un officier britannique de la célébre unité des Coldstreams, qui se rendit sur le territoire de la Confédération en 1863, la cavalerie n’était pas utilisée 2 cet effet. « En fait, les hommes de Stuart, sls nfavaient pas leur pareil pour mener des raids, s'emparer de chariots ‘et de provisions, et couper les lignes de communication, semblaient r’avoir aucune idée de ce qu’était une charge contre f'infanterie... » Les GENDARMES A CHEVAL. OU RANGERS PARTISANS ila cavalerie réguliére avait la méme utilité que n‘im- Ses quelle autre force de cavalerie européenne, elle était appuyée par des bandes de rangers partisans dont le mission consistait & harceler 'arriére des lignes enne- mies. Ces bandes ne connaissaient pas de pénuries d’et- fectifs, car il y avait toujours des volontaires pour s'en- gager 4 temps partiel dans ces unités régionales de défense, d'autant qu'ils pouvaient espérer une rétribu- tion supplémentaire pour I'équipement confisque & l’en- emi, Parmi les rangers partisans opérant dans les lignes de I'Union, és peu étaient stationnés dans un camp régulier, la plupart étant dépioyés en différents lieux, 00 on leur adressait leurs ordres de mission quand la situation militaire l'exigeait. James Williamson, des Mosby's Rangers de l'armée confédérée, écrivit « Nrayant pas de camp, ils instalaient leurs quartiers dans des fermes, plus particullérement celles situées le long des chaines de montagnes Blue Ridge et Bull Run, Certaines servaient de point de ralliement, mais quand on niavait fixé ni lieu ni heure de rendez-vous... des courtiers battaient la campagne pour notifier aux soldats leur ordre de mission. » John Mosby, commandant des Mosby's Rangers de Virginie du Nord, écrit quant a lui: « Nous vivions dans le territoe oli nous devions opérer, et ne recevions rien de Richmond, hormis les vestes arises que portaient mes hommes. Nous nous fournissions entiérement chez I'en- nnemi pour ce qui est des montures, des armes et de 'équi- ement, mais comme nous confisquions bien plus de me- tériel que on powait en utiliser, les surplus étaient ‘envoyes aux reserves de I'armée de Lee, » Lun des principaux attrats de ces unites résideit dans le fait que les partisans se partageaient les produits des ur un caval, qu'il rule laine ow partsen, la capture d'un tain déguipage constitute temps forte le nerf de a que. Si les units de cavalere véguliéeseffgaient _généalement de remetr es avots cpturs lew prinipal comps and, les rangers arn conten dy ‘metre le few prs les avoir pills, pillages, contrairement aux hommes des unités réguligres de cavalerie,et les « compensations » ainsi obtenues pou- vaient étre plutot Iuoratives, méme sila plupartaffirmaient ‘que l'armée ne leur permettait pas de s'enichir. La plupart des unités de rangers partisans étaient plu- 10 mal équipées. Mais les Mosby's Rangers, par exemple, Qui opéraient dans un secteur relativement « riche en cibles », autour de Washington DC, étaient en mesure de dépouiller les éclaiteurs et couriers de I'Union et de bien s'armer euxmémes. Mosby en témoigne en ces termes « Nous n'utilisions ni sabres ni carabines, mais tous les hommes étaient armés d'une paire de pistolets Colt. Nous ne les payions pas, c'est le gouvernement des Etats-Unis qui s'en chargeait... » Les hommes de Mosby disposaient également de deux obusiers de montagne, quils utlisaient avec un cer- tain succés pour bombarder les trains d’équipage non gar- dés. Le commandement avait méme fait venir un canon de 12 pour au moins un raid. Lusage des revolvers était ap- précié, car ces armes de poing pouvaient rester sagement dans leurs étuis, alors que les sabres et carabines étaient plut6t encombrants. Meme siles rangers partisans ont pu bénéficier du pro- duit de leurs larcins, leur sort était bien moins enviable que celui des soldats régullers quand ils étaient faits prison- riers. La plupart portant des vétements civils plutét que Tuniforme confédéré quils étaient pourtant tenus de porter ‘au combat, iis étaient alors le plus souvent accusés d'es- pionnage. Le général Custer a ainsi fait pendre haut et court, plusieurs hommes des Mosby's Rangers & Front Royal, ce qui poussa Mosby & passer par es ermes un nombre égal de prisonniers en représailes. Dans le méme temps, la mauvaise réputation des ran- | gers partisans confédérés, tant chez les alliés que chez les fennemis, leur valait une réprobation croissante. On leur re- prochait avant tout leur indiscipline et leur mépris des los. Les plus « ilgaux » d'entre eux menaient une guerre de uérila dans le Missouri et le Kansas, s'en prenant sans discenement aux soldats de la Fédération et aux civils. Cest 18 qu'un sympathisant suciste du nom de Wiliam Le 11 mai 1864, les cavalies suises de Jeb Stuart afiontent la cavaerie _feirale de Sheridan a Yellow Tivem, a neuf Rlometns de Ricomond, Virginie Comme a’habitude, Stuart, amé de son revoler White, était an cxur de action quand i ut morellement rouché par une seule alle de clone 4, snke de "Union. par un spl sl Quantill recut directement de Jefferson Davis la mission organiser une compagnie de rangers partisans. Ses troupes comprenaient des hommes qui deviendront apres la quorre de célebres horsa4oi, comme Cole Younger et Jesse et Franck James. Ces hommes ne portaient bien sor pas I'uniforme réglementaie, lui préférant les « chemises de guérileros », Ces partisans endurcis et fanatiques talent armés d'au moins deux revolvers, certains en por- tant méme jusqu’a hult, et d'une carabine, ce quien feisait des adversaires redoutebles. En février 1864, alors que leur comportement suscitait des protestations persistantes, le Congrés adoota finale- ment un amendement en vertu duguel les rangers partisans sereientincorporés dans la cavalerie réguliére, méme si des unités comme celle des Mosby's Rangers faisaient toujours officidlement objet de sanctions. Hors de 'Ouest, pour- tant, ce n'est qu'aprés 1865 que cesseront les chevauchées sanguineires des rangers partisans conféderés. CAVALERTE, AVAL EU P Osprey PUBLISHING

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