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3’ HISTOIRE DE LAE CAVALERIE er LA CAVALERIE ARABE DANS LA PREM E GUERRE MONDIALE PUBLISHING ARISOESeE CAVALERTE MT” ‘Coordination etre: ian ann Acs, Jer Fangs Buna Assistant dition ‘Angel dle ‘Supervision et adaptation dea version ranaise: Ma Manin Traduction: ‘Max Mand, Gar bey Comet ‘Maeve Bateau, Davia onan Coordination de production: Fol is Conception et maquete: Boge Eons, Dial Photocomposit row Arps par: Gifs Atina (© pou a prtsene tion DoPato Eteurs, EURL, 208 4.1 de ome 7008 Pas rit de Lavrene andthe va Ret para Nelle (©1989 Osprey Publishing Li Nuttin, 5.6.9, ita Hook Conseil iste Pip Hayate (© 2008, OsryPlishng Limite, tous dts sents pours ets ot sustains (SBN pour ove compte 2843182314 ‘nnd en Espagne ‘marr one maha jpuran de ous sens samples tie Cali aan ve romeo chr més aan eon, 5 ‘tr nu demise so, on us itt a si de dit ‘ain, ‘Un stck acl rude ere dpe pe dé di mai 3 camp da ata te patience nn ecole, POUR TOUT RENSEIGNEMENT Infomation Peat Ard Foal oe -082842 05% -Nundo ia |015 ETT mt) Pole Bagqsct Suse 0039 0562757473 nfameon Duss store sn cucmatands aura ot tas depose: 058127617 “i dis ens. 2rd cet ore st prt gt git reies pron eds arenes nls es ides coments or te donages tm ome ire pagan stbaraent ‘usage blends eld ov pte, ne wave tre, ‘isi ou ie 5 antmatn inept exon sis {ue srrimpte cl spat conmaniqe 3 vreau mye, Vestn tigatin dine se sen tt emir a secu os composts de alecion Tog ede ing ia pti le me undress epic ves Taschen ries cucovmcies vesers eet Ooi gt eos compass fia yr ea harauan srr pots ff tes, de uli ree sintares Cs liners ee ie ssl eae eg fut suet rain insects rasa ctr ages. PLAN DE LCEUVRE ‘Shaq runizo de [stir de la Cavalera st cmposs de © Une figuine de cvaerrpésetant les plus grades units do caval do Histoie. © Un asi lusteéconsocé gue. s iffusion En France En Be Me ANP Ll de Chesnes 55 bd ela Noe, ue da Patt le 8070 Sait uetn Faller i070 Beels Tel 047480 1414 Tal oz}s25 141 Fox: 04 74944191 Fox: 0} 5201228 DISTR-MEDIAS En Suisse: ‘his, ever de aien Navi Peso ae Tent 58, avewe Vite 31036 Tous Cex 1 122 Cou Te, 0681727617 “a4 anja Fox: 0561 727828 Fe :f2) 30804 28 W Vente au numéro : ‘prs parton. es nds Gece coliestonpeavet Bie canimandts ares eso sonicecintle av ‘e,0828.52.06 5 — Nuno Indo (15 € TTC amit (Wome resend la France métpoliine das ante des soc capone, ‘W Abonnements / Vente yndance : ‘Soo peer econ vos examples chez vous, vous aver posite de ‘us abana ous power sit nous tlphoer sit nes ae Taese ind ue cess France, Belgique et Suisse DelPradoéditours Sonice Atennements pra 31012 Taunus Codex Pour la France: Tal 082 62 06 35— Nur nig (015 €TTC ait) ex: 08 25620536 — Nuno Ingo (0,15 € TC la mint Pu la Belgique tla Suisse: Ta, 00980562 757479 Fax -(00 33] 0561 477586 Un tock aries names sera pole pu une durée de sic is cater dea dated demir ero Li fgun cit es as un jot. Ne convent pas un enfant de irs to ans LLéitour se réserve le rot interpre la collection en cas do imévente, LA CAVALERIE ARABE DANS LA PREMIERE GUERRE MONDIALE LES GUERRES DU DESERT a Grande Guerre (1914-1918) n'a touché les popula- tions arabes qu’a partir du moment oi Empire ot- oman s'est engagé dans le confit, en octobre 1914, Le gros de I'armée ottomane était constitu major'- teirement de Turcs anatoliens ; cependant, la moitié des ter- Titoires dominés par I'empire était peuplée en majorite dArabes, et ces demiers représentaient presque un tiers des effectifs de l'armée. Lorsque les Ottomans lancérent leur offensive en direction du canal de Suez au début de année 1915, leurs forces incluaient deux compagnies du corps de méharistes de 'armée ottomane, qui étaient es- sentielement composées drabes. Bien qu'elle ait finalement échoug, cette attaque aude- cieuse & travers le Sinai, un désert totalement dépourvu eau, fut un véritable exploit du point de vue logistique. Les méharistes se distinguérent tout narticuliérement au prin- temps 1915, en capturant une bonne partie d'un régiment de cavalerie anglais. Par la suite, au cours de la révotte arabe, ‘bon nombre de ces combattants allaient Lutter aux cbtés des soldats britanniques quis avaiantaffrontés dans le Sina. Lorsque la guerre éclata, les forces turques cantonnées en Irak étaient elles aussi constituées en grande partie diArabes ainsi en fut‘, pour plus de la moitié, de la force qui tenta de reprendre Bassorah aux Britenniques en avril 1915). Méme aprés le déclenchement de la révolte arabe en 1916, de nombreux soldats arabes continuérent 8 com- battre dans les rengs de l'armée turaue. En 1918, un quart des effectifs de l'armée ottomane de Syrie était d'origine arabe. EN IRAK ET EN PERSE 1 1914, le pétrole état déja un enjeu important dans effort de guerre allié ; la région de (Arabistan, ou Khouzestan, au sud-ouest de Iran, état une des princi pales sources diapprovisionnement de WAngleterre. Au début de 1915, les Turcs lancérent un appel au Dihad, a guerre sainte, pour tenter d'en chasser les Britanniques. LLopération, qui fit largement appel & des combattants arabes originaires d'rek, ‘ailit réussir : les troupes an- laises ot indiennes envoyées a la hate pour protéger les LE MONDE ARABE 1914-1918 Ray Empire ottoman en 1914 =| Recrues de lt police monte inakenne. installations pétroligres furent sérieusement mises & mal par les atteaques des irréguliers et subirent de lourdes pertes. Mais finalement fa tentative de coup de force otto- ‘man contre IArabistan fut repoussée, Les régions méridionales de Irak, entre Bagdad et Bas- sorah, étaient les provinces arabes les plus instables de Empire ottoman, avant méme le déclenchement de la guerre. Les Madan, ou Arabes des marais, qui les peu- plaient, étaient des chites, contrairement a la plupart des autres Arabes de ‘empire, qui étaient sunnites, et ils étaient méprisés par leurs voisins bédouins vivant dans les régions semi-désertiques environnantes, En novembre 1914, les forces anglaises s'étaient em- parées de Bassorah, mais Londres ayant refusé d!apporter son soutien aux mouvements indépendantistes des popu- lations locales, la neutralité bienveillante dont les popula- tions locales avaient d'abord fait preuve envers les Anglais se mua bient6t en hostiité radicale. Les membres des tribus locales passérent maftres dans l'art de pénétrer les défenses entourant les puits de pétrole. On raconte méme uills étaient capables de ramper sous les cldtures pour en- traver et museler un cheval, qu'ls emportaient ensuite avec ‘eux en le faisant gisser sous les barbelés. Les Arabes des merais n'éprouvaient guére d'amour envers leurs maitres ottomans, mais ils détestaient encore plus envahisseur angjais. Les Tures rassemiblérent une force de 6 000 fantassins et cavaliers, irakiens dans leur large majorité, sous les ordres du lieutenant-colonel Sou- leymane Askari, auxquels s'ajoutaient environ 12 000 iré- gullers arabes et kurdes. En dépit de lourdes pertes, no- tamment 'écrasement d'un escadron du 7° Hariana Lancers, les Britanniques parvinrent 8 repousser l'assaut. ‘Alors que les Tures se replisient, les iméguilers arabes re- ‘tournérent leurs armes contre eux, et la retraite se transforma en déroute, Askar se suicida, Les unités réguliéres ottomanes ropérérent plus jamais conjointement avec les tribus locales. Neéanmoins, un grand nombre de cavaliers arabes itré- guliers couvraient encore les flancs de l'armée turque lors de la bataille de Ctésiohon, du 22 au 26 novembre 1915. Leur présence permit aux ures de déborder les Anglais qui avangaient ; ces demiers durent se replier sur ALKOt (ou Kut-al-Amara, aujourd'hui Wasit), ol commenga I'un des sidges les plus dramatiques de Ihistoire miitaire anglaise. Uarmée britannique parvint finalement & remporter la campagne de Mésopotamie sans avoir pris aucun engage- ment vis-#-vis des diverses populations locales — contraire- ment 8 ce qui devait se passer en Syrie et en Palestine, ol les Anglais allaient multiplier les promesses contradictoires. Les Senoussis n’étaient ni une ethnie ni une secte, mais Un petit mouvement religieux qui préchait le retour & lortho- doxie musulmane. La présence d'envahisseurs étrangers ren- {orca leur influence dans le Sahara et dans les régions subsa- hariennes qui alaient devenir le Soudan francais ('actuel Mail En 1914, pratiquement toute cette zone était passée sous la domination des Francais et des Italiens. Seul le centre de la Cyrénaique, c'esta-dire la partie est de l'ac- tuelle Libye, restait sous I'emprise des Senoussis. Ceuxci s‘appuyaient sur les guerriers tribaux, qui avaient recours ‘aux méthodes de guerre traditionnelles. Toutefois, au cours de la longue et difficile conquéte de la Libye par les Italiens, les Tures étaient parvenus & convainere ces guerriers — bé- douins, libyens et égyptiens — d'abandonner leurs tech- niques de combat qui consistaient a charger l'ennemi & cheval, armés de fusils @ un coup, et d’adopter des tac- tiques moins suicidaires. C’est ainsi qu’en aodt 1914, les Italiens essuyérent face aux Senoussis une série de revers qui annula leurs succés précédents, Pour la premiére fois dans histoire modeme, les peuples du désert étaient bien armés et disposaient de munitions en abondance, leur tour, les Francais se retrouvérent confrontés & une guerre owerte avec les Senoussis. Contrairement & la Grande-Bretagne, qui disposait ‘amples réserves de troupes colonieles, la France dut recourir& des forces locales. Beau- coup d'unités coloniales avaient été envoyées en France méme, mais parmi celles qui étaient restées sur place, les plus importantes étaient les compagnies méharistes saha- riennes, presque toutes reorutées parmi les bédouins Chamba, rivaux ancestraux des Touareg. Le créateur de ces compagnies, le général Laperrine, officer remarquablement dove, était pervenu 8 fae de ces unités une force extréme- ment efficace, mais i avait 6 rappelé sur le front de Ouest La défense du Sahara francais reposeit sur de petits avent- postes isolés, trés espacés les uns les autres. Ravitalés par des caravenes de dromadaires, ceuci étaient exposés aux at taques des tribus dissidentes : Chaemba, Touareg ou autres, soutenues par les Senoussis basés & Ghadames, de autre Cté de la frontie lyenne. Le moral des Francais fut série sement ébranié par une série de revers a la suite desquels un certain nombre dotficiers et de sous-ofciers étalent tombés ‘aux mains des Senoussis, Les Touareg qui refusaient de pact- ser avec les Francais, migrérent vers Ghat et Ghademes, ob is, se joignirent aux foroes senoussis pour poursuivre leurs opé- rations contre les envahisseurs européens. Heureusement pour les Francais, les Touareg ne parvinrent jamais & s‘uni, mais la guerre se poursuivt dans le Sahara jusqu’a ce que la r6belion soit fialement matée en 1918. ‘Alors méme que les Alliés s‘efforgaient de contrer Iacti- vité des Senoussis, une autre crise se nouait plus au sud, dans le sultanat musulman du Darfour, dans le Soudan ~nglo-éayptien. Homme lige des Anglais depuis Omdurman, ‘Soats arabes de Vormée rungue (1) Soldat dune unit de cavlerie ‘ttomane, Léquipementéait _gnéralement idenique& celui des soldats ts, mais le pot du kefch ‘cis plus tépanda, en partalier parm les cavalier servant dans le der (2) Caer inégulier incken,armé ue monsquet jzail a percussion (3) Ausilaive druze de Sy. Soulvements dans le Sahara (1) Buskir Musa le chef de a valerie du sultan rebelle du Daou, Al-Dinar, (2) Un noble aru cif de la eaiinnele chicka blew fc et armé d'une ee et de javelots, (8) Cavalier éeyprien en tenwe de para. le sultan Ali Dinar disposeit d'une redoutable armée, bien équipée, et dont un tiers était constitué de cavalers. Sou- verain féroce et primitif, Ali Dinar, établi dens sa capitale AI Feshir, 81 000 kilometres du Nil et & 450 kilométres de la base égyptienne la plus proche, refuse de soutenit es Alliés ct adopta une attitude de plus en plus hostile & leur égard. ‘Sa rébelion fut finalement écrasée par les unites soude- naises de I'armée égyptienne — cette intervention constitua unique contribution indépendante que cette armée ait ap- portée & la cause aliée durant la Premiére Guerre mondiale. L’ARMEE EGYPTIENNE 1 1914, |'Egypte faisait toujours partie de I'Empire otto- man — en théorie du moins, car en pratique, elle état sous occupation britannique, En décembre 1914, les An- lis déposérent fe souverain en tite, le khécive Abbas II Hilmi, qui était favorable & 'empereur. La Grande-Bretagne déclara d'abord qu'elle ne présenterait aucune demande d'ordre militaire @ Egypte, mais elle changea d'attitude lorsque latmée turque menaca le canal de Suez. Des ar- tileurs égyptions furent envoyés a la hate renforcer les Lnités indiennes protégeant le canal, en plus des éléments du Camel Corps éayptien gui y avaient été déployés des le mois d'aott. Ce corps de méharistes était une unité d'éite, recrutée pour 'essentiel au Soudan, mais comprenant au moins un détachement composé d'Egyptiens. Ses officers. étaient égyptiens ou anglais. LEgypte possédait aussi des garde-cbtes, qui ne feisat pas partie de 'armée proprement dite, mais qui était organisée de fagon paramiltaire, ainsi que diverses unités de gendarmerie, pour la plupart des formations dinfanterie montées sur des dromadaires. Fin 1914, des éléments du corps méhariste des garde-cotes, furent envoyés sur la frontiére occidentale pour prévenir d'éventuels troubles avec les Senoussis. En 1916, ce corps

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